
Je ne connais pas cette machine, mais peut-être y a-t-il un bouton moleté ou poignée de serrage, une poignée indexable, quelque part qui viendrait bloquer le système de montée/descente ?
J'ai trouvé une notice ici.
Ils ne parlent effectivement pas de système de blocage... étonnant !
Le réglage en hauteur se fait en mettant un volant en place, mais pas de blocage après avoir effectué le réglage !!!
Ils parlent, par contre, de rattraper le jeu éventuel du système de chaîne entrainant les 4 vis de montée (page 11. Figure 21). C'est peut-être un point à vérifier.
Si le problème persiste, tu peux essayer avec le volant en place, pour voir s'il tourne, durant le rabotage et du fait des vibrations. Et si c'est le cas, trouver un moyen d'en bloquer la rotation.

Quand c'est relativement "frais", oui. Même sec. Et le merisier a une odeur remarquable, oui. Comme beaucoup d'autres bois, d'ailleurs. Et encore plus quand on les travaille.
Par contre, si le bois est vieux, usagé, comme c'est le cas ici, beaucoup perdent cette odeur. Ou en tout cas, elle s'atténue ou se dénature.
À l'opposé, les résineux la conservent très longtemps, par contre. Donc ta proposition concernant le cèdre pourrait être une hypothèse plausible.

Certains gabarits fonctionnent avec du diamètre 12, d'autres avec du 12,7. La fraise que tu montres présente un même diamètre de coupe et de queue. Il faut donc avoir une défonceuse adaptée, si c'est ce que tu choisis.
Il faut savoir aussi que le profil hélicoïdal de cette fraise n'est pas idéal, pour faire du calibrage ou ce type d'usinage sur du stratifié, car aura tendance à relever le revêtement et donc provoquer des éclats.

Tu as raison, francoisB30, un parfait dressage du chant reste une condition essentielle pour un bon placage de chant, et encore plus avec une machine de type "Zéro joint". Calibrage qui, s'il est bien présent avec un agrégat dédié sur une machine stationnaire, doit se prévoir avec autre chose avec une machine portative.
D'accord aussi concernant le type de chant. Pour l'ABS traité pour ce genre de collage, c'est OK, mais tous les autres chants, bois, placage, stratifié, il faut oublier.
Ça peut être un inconvénient de ce type de machines, contrairement à celles à colle HotMelt.

J'allais te répondre maintenant... mais je me rends compte que je vais être assez long. Pas mal de chose à dire.
Je te ferai ça dès que je serai un peu plus disponible...
A suivre, donc.

La suite, comme promis, RaphaelMagnier
Il y a très longtemps, discutant de plaqueuses de chants (stationnaires, à l'époque) j'avais retenu l'expression de quelqu'un qui disait que les plaqueuses de chants étaient des "machines à chagrin". À savoir qu'elles causaient beaucoup de soucis, dans les ateliers en disposant.
Aujourd'hui, et je parle toujours de grosses plaqueuses, si les choses se sont tout de même améliorées, fiabilisées, ça peut tout de même vite partir en sucette, si mal entretenu, si à l'apparition d'un problème, on n'analyse pas correctement d'où cela vient, et qu'on n'agit pas au bon endroit, pour y remédier. Un mauvais réglage ou dysfonctionnement dans un des premiers agrégats, pouvant se répercuter et provoquer un défaut au niveau d'agrégats suivants. Il est donc parfois difficile de discerner la cause initiale d'un défaut qu'on ne voit qu'à la sortie de la machine.
Ce sont des machines qui nécessitent d'être hyper rigoureux pour les réglages, l'entretien et les éventuelles réparations.
Ces machines restent d'autant plus des machines "à chagrin" et à problèmes, si dans un atelier important, plusieurs personnes s'y succèdent, comptant sur le suivant pour résoudre un éventuel problème ou procéder à l'entretien. Elles posent moins de problème si une seule personne s'en occupe ou si on travaille seul et qu'on est très attentif et rigoureux sur tous ces aspects.
Dans une moindre mesure, puisqu'une plaqueuse portative ne correspond qu'au seul agrégat de collage d'une grosse machine stationnaire, on retrouve ces mêmes points délicats à maîtriser.
Tenant compte de ce contexte, je n'ai pas été plus déçu que ça de mon choix pour la Virutex, sachant tout de même que nous ne l'utilisions que pour des chants courbes, donc pas à très haute intensité (par rapport à quelqu'un qui y ferait aussi tous ses chants droits).
(Je précise ici, étant passé à mon ancienne entreprise hier après midi,(je suis en retraite depuis presque 1 an), la référence de la Virutex que j'avais alors achetée en 2023 est bien la PEB250, et non PEB200+ qui était une version plus ancienne)
La Festool est prétendument plus facile à maîtriser, du fait qu'elle soit équipée de divers systèmes électroniques, capteur, sondes en contrôlant le fonctionnement. C'est du moins l'argumentaire de Festool.
Sauf qu'aux dires de vendeurs et d'utilisateurs que j'avais consultés lors de ma recherche, ce sont tous ces composants qui peuvent susciter des pannes et provoquer des indisponibilités, exiger des réparations coûteuses en temps d'immobilisation, transports, pièces et réparations elles-mêmes. Réparations qu'il est impossible de faire soi-même, puisqu'il s'agit d'électronique... et puisque c'est Festool !
Bref, je ne peux pas donner un avis définitif sur le meilleur choix qui doit être le tien entre les différents modèles et marques, mais je te livre juste quelques éléments que j'ai, et qu'il me semble important de te transmettre pour alimenter ton analyse.
Effectivement, une machine à colle HotMelt ou thermofusible sera plus polyvalente, si tu es amené à plaquer autre chose que de l'ABS. Comme dit aussi plus haut, si tu te fournis chez un des spécialistes en chants ABS, cela nécessite un délai supplémentaire, pour traiter le chant de façon adaptée à l'air chaud, les chants étant préparés à la demande, suivant le mode de collage. Ainsi que le coût qui va avec, bien sûr.
À savoir aussi, plusieurs constructeurs proposent une table, pour y intégrer la machine portative.
Pour l'avoir vu chez un confrère, j'avais trouvé ça très pratique pour faire des quantités de panneaux, l'aspect portatif n'ayant tout son intérêt que pour faire des chants cintrés ou droits, sur des grands formats de panneaux, quand il est alors plus facile et moins lourd de porter et manipuler la machine par rapport au panneau, que l'inverse.
Bonne réflexion

RaphaelMagnier
Oui, de plus en plus de négociants sont en mesure de faire débits, placages de chants et même usinages, aujourd'hui. Certains menuisiers optent pour ces solutions, si leur activité est trop diversifiée pour investir dans chaque domaine spécialisé et ne peu utiliser que chaque équipement.
Il y a aussi, quelques négociants ou gros quincailler (comme Foussier ici) qui proposent la pré-fabrication complète de caissons sur mesure. Il en reste plus qu'à assembler !
Dans mon ancienne entreprise, nous avions plusieurs clients artisans menuisiers qui nous sous-traitaient tout ou partie de leurs fabrications, en agencement principalement, ou menuiserie bois, parfois. Soit parce que leur activité se concentre sur la pose, ou qu'elle est déjà variée, ou alors en attendant de pouvoir se développer et investir.
Les solutions peuvent être multiples... et le bon choix parfois difficile.

Quand je parlais de "visiter" entre guillemets, c'est bien d'y travailler, qu'il faut comprendre. Afin d'y acquérir de l'expérience, et mieux évaluer les nécessités pour vous mettre à votre compte dans de bonnes conditions.
J'étais resté soft, dans mon premier commentaire, je vais être plus direct... mais c'est clairement pour votre bien.
Je le pensais déjà, à la lecture de ta question puis de tes réponses à d'autres intervenants. Mais la précision que tu apportes concernant les dimensions de votre local le confirme encore.
Ce projet, dans de telles conditions, avec une telle machine, dans un si petit local, tout cela pour faire des caissons de cuisine, c'est clairement pas réaliste. Quelqu'un d'autre le disait aussi, mais même le fait que tu poses ici la question de l'intérêt de cette machine, pour ce projet d'installation, démontre aussi que vous n'êtes clairement pas prêt, que vous vous ne vous rendez même pas compte de ce que c'est que de fabriquer des caissons de cuisine, et de ce qui est nécessaire pour ça.
Apprenez, découvrez, renforcez vos expériences professionnelles, avant d'envisager plus sérieusement votre projet.

L'appellation Noyer "US" (par lequel il est qualifié dans le titre de la question) est réservée au bois venant des USA, qui sont importés sous forme d'avivés. Dixit un ancien dirigeant de Peltier Bois, ainsi que le fondateur de Essarbois.
Si on parle de noyer américain, ou d'Amérique, ou noyer noir (ou nigra), il peut effectivement venir d'autres contrées, y compris euro ou Fr.
Audoiretom, ta question pour savoir ce qu'ils vendent et à qui, c'est à ces vendeurs, qu'il faut la poser

Le faire dans une vielle lame est une très bonne méthode, en effet.
Pour le hauteur, attention tout de même, car si le couteau sert aussi de fixation à un protecteur, il faut qu'il soit plus haut que la lame. Maintenant, il est possible de rendre réglable en hauteur en faisant une découpe adaptée pour la fixation.
Et pour le plan demandé par Clo5, faire un gabarit carton, contreplaqué ou autre n'est pas très compliqué... à fortiori quand on ambitionne d'avoir une machine pour réaliser des projets qu'on a imaginé !

J'y pensais en lisant le début de la question... Sauf qu'une lame 64 dents, pour scie plongeante, ça ne colle pas.

"c'est bien cela" quoi ?
Le pare-éclat du rail de guidage ?
Si c'est bien ça, en effet, et si c'est pour couper du panneau, il faut un nombre de dents plus important que pour le massif.
Par contre, ton nombre de 12 dents me surprend. J'ai une de mes lames avec 24 dents, que j'utilise pour du massif, mais 12, ça me parait tellement peu !
Pour du panneau, mieux vaudrait une lame adaptée à 48 ou 56 dents, maxi. (64, pour du diam 165, dans l'autre sens, ça me parait énorme)

Vini OK, j'étais donc à côté du sujet. Désolé.
D'où l'intérêt de donner tous les éléments de contexte possible, dans la question.

Non, la cire, ça reste assez mou. Donc, ça peut convenir sur des petits rebouchages, ou a la verticale, mais sur des gros bouchage, et encore plus, à l'horizontale, sur une table, je déconseille.
Par contre, il y a la gomme laque, qui devient dure. Elle est d'ailleurs dure, avant application. Il faut la chauffer, pour la faire fondre et l'appliquer.

fred222
Oui, c'est un produit plus utilisé par les professionnels. Et plus difficile à trouver que la cire.
(A ne pas confondre avec les vernis gomme laque, même si la base est la même !)
Ici, la gamme du fabricant Surgand. Mais il y en a d'autres (Nordin, Kiraviv, Briançon...)

Et bien l'étain (que je ne connaissais pas, hormis son utilisation en carrosserie automobile), ça impose tout de même quelques contraintes.
Il faut le faire fondre, l'appliquer à chaud dans les espaces à remplir. Adapter les interstices qui le reçoivent, pour la meilleure adhésion possible. Ensuite il faut affleurer l'étain et le bois...
Et puis ça offre une esthétique particulière, aussi.
Erebor en parle plus bas, si tu veux tu lancer dans ces expériences, pourquoi pas, mais pour ma part, j'aurais choisi un autre projet, pour celles-ci, que ma table de cuisine !

Le Sipo (d'ailleurs autrefois couramment appelé "acajou-sipo") étant donc une des multiples variétés d'acajou, mais d'Afrique. Ça y ressemble aussi.
De là à dire que le vendeur tenterait de surévaluer la valeur de ses plateaux, je ne m'engagerais pas à l'affirmer, en tout cas, pas sans avoir vu de mes yeux ce bois.
C'est vrai que j'ai du relire pour bien comprendre.
En fait, la n°3 n'est que le modèle de la gravure qu'il veut faire... et en contreplaqué.
Rien a voir avec la demande, donc.