
Merci etiennedesthuilliers !
J’ai mis au congélateur et je traiterai avec insecticide.

Mon plan n’est pas en ligne, je vais le revoir et te l’envoyer. Mon atelier est une ossature en charpente traditionnelle réalisée à la main. Il y a un escalier pour monter au grenier où je stocke des tas de choses et le bois. L’intérieur est garni d’OSB que je vais peindre prochainement, il n’y a pas d’isolant dans les murs, j’ai cloisonné tout les 30 cm pour limiter la convection et ça marche très bien, l’air est un excellent isolant. L’ensemble m’a coûté environ 5000€ Ce qui est peu de choses quand on voit le résultat. Ci-joint une vue à l’étage.

Franfrantz j’ai cloisonné avec des planches horizontales tous les 30 cm.

Je fais huile de lin puis 24 à 48hrs après quelques couches de gomme laque au pinceau. Petit truc perso, dès que la gomme laque est sèche au toucher mais encore un peu souple, frotter doucement avec les mains pour lisser.

La finition huile de lin puis gomme laque après 24 heures était utilisée par les ébénistes allemands au 18ème, c’est extrêmement solide et ne tache pas. Je l’utilise depuis 40 ans.

Mes Stanley ont un siècle et c’est bien de la gomme laque sur les poignées. Les plus récents, des anglais, ont des vernis plus modernes qui craquellent, qui brillent de trop et sont plus glissants. La gomme laque en paillettes ça vaut autour de 40€ le kilo et l’alcool industriel c’est pas cher du tout.

Depuis la nuit des temps il y a eu différentes manières de considérer les outils, certains s’intéressent essentiellement à la fonctionnalité, d’autres cherchent la beauté de l’objet. Il y a un siècle l’esthétique était d’ailleurs plus importante qu’aujourd’hui. Alors à chacun son truc. Par contre entièrement d’accord de respecter le vécu de l’outil. Restaurer n’est pas massacrer comme on voit quelquefois.

Les productions de Tyzack and sons and Turner sont vendues sous la marque déposée « Old O » à partir de 1897.

Non, j’ai toujours pu m’en procurer. Il faut savoir que c’est un poison, mais pas si méchant, certaines professions travaillent avec quotidiennement et peuvent être intoxiquées mais l’utilisation en ébénisterie était habituelle au 18ème et ne posait aucun problème. C’est un produit génial. Deux ou trois grammes dans 5 ou 6 cl d’eau et l’effet sur un bout de poirier est bluffant.

Ara Oui, il faut bien polir aussi le bois avant de l’appliquer pour ne pas avoir à poncer après, juste un petit coup de laine d’acier 000 puis huile de lin siccativée et après 24/48h gomme laque au pinceau ce qui donne encore plus de chaleur
à la couleur.
Ça marche avec les bois à tanins (À voir ma scie de charpentier châtaignier + poirier)

Elle marche très bien. Je ne peux pas tout expliquer sur le site, mais il y a eu pas mal de réflexion avant de me lancer.
Poid, rigidité, tension de la lame, profondeur de sciage.
Je l’ai conçue pour travailler sur des poutres de 14*14.
A+
Pierre

Cross cut c’est scier en travers, ça peut s’appliquer à toutes les pentes de dentures, la lime n’est pas perpendiculaire à la lame. En fait ça fait des petits couteaux sur les bords du trait de scie pour scier en travers.
Rip cut la lime est perpendiculaire, ça fait des petits rabots pour scier dans le sens des fibres.
Affûter correctement les scies demande du savoir faire, c’est particulièrement vrai pour l’affûtage en cross cut.
Cordialement
Pierre

dependancesbois Pour le poids j’ai utilisé du châtaignier pas trop dense mais assez résistant, réduit les sections là où c’était possible, choisi des pièces relativement larges mais pas trop épaisses pour la rigidité. Comme je veux m’en servir pour travailler des poutres de 14*14 je n’ai que 17 cm entre les dents et le bas du sommier. Pour une bonne tension de la lame j’ ai 20 cm au dessus du sommier donc un petit effet de levier. La poignée est fixée par un large tenon 7cm qui traverse tout le montant soit 5 cm, à savoir que c’est si solide que je l’utilise sans colle ni cheville et ça ne bouge pas.
L’huile de lin protège et solidifie le bois.
Cordialement
Pierre
D’accord avec Erebor, j’adore le Paul mais là je m’interroge !