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Ara

Hôtels à Neil Gaiman

Hôtels à Neil Gaiman
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Neil Gaiman, auteur de romans à succès (Sandman, American Gods, Good Omens...) donna son nom (qui devint un nom commun) à un objet de menuiserie non identifié lors de l'aventure époustouflante racontée avec beaucoup de brio et un style magnifique ici.

Donc aujourd'hui, le petit meuble de ma fifille chérie n'est pas une table de chevet, ce n'est pas une mini-bibliothèque, ce n'est pas un rangement à livres, ce n'est pas un machin fait avec des vieilles planches quasi inutilisables et pleines de défauts, non, c'est le "coin Neil Gaiman".

Et compte tenu du succès interplanétaire de la chose (dans ma cellule familiale du moins), femme en voulut deux pour elle (et ce que femme veut, dit-on...). Entendons-nous bien, elle ne voulait pas deux petits rangements, pas deux mini-bibliothèques, pas deux tables de chevet, pas même deux petits meubles fabriqués avec amour, fût-ce pour satisfaire ses exigences démesurées, non, elle voulait deux "hôtels à Neil Gaiman".

Soit.

Puisque la longévité de mon couple en dépend, il y a de l'enjeu...

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Le bois

C'est donc à mon corps défendant 🙂 que je me rendis dans la scierie Ducoin pour trouver de la matière. Et c'est ainsi que je trouvai, dans leur recoin à planches invendables, trois jolies planches bien blanches qui à la lumière du jour se révélèrent être de l'érable ondé.

Ceux qui regarderont attentivement la photo objecteront que c'était assez facile à reconnaître (vu que c'était écrit dessus) mais à ma décharge je n'en n'avais jamais vu de ma vie et j'ignorais que c'était un bois assez précieux...

Celle du milieu, idéale pour faire mon ouvrage : longue, plate, large, d'épaisseur constante, pratiquement sans défaut.

Les deux autres par contre... celle de droite par exemple, ce n'est pas un illusion d'optique, c'est qu'elle fait 50 mm d'épaisseur d'un côté, 25 au milieu, il y a une fente de 30 cm en bout (le scieur a dû se rater au démarrage...).

Et celle de gauche, prise dans la dosse, très très tuilée et déformée. Si je la rabote l'épaisseur va passer en négatif !

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Hôtel number one

Pour le premier ce fut facile. Débit à la scie sur rail et franchement, celui qui a inventé le rail magique qui tient tout seul avec lame qui passe au ras, chapeau et bénédiction éternelle !

Quelques traits de scie et le débit est fait. Pas de gabarit de coupe, pas de cales même pas de serre-joints, la seule chose qui simplifie la vie, c'est d'avoir 4 tréteaux identiques. Il faut juste s'assurer que la chute ne va pas coincer la lame au moment où elle tombe mais ce n'est pas difficile.

Ensuite, sachant que ma raboteuse ne fait que 260 et que les planches font 350, j'ai employé la solution de facilité : pas de rabotage !

Heu, j'ai un peu triché parce que j'ai une ponceuse calibreuse qui ne sert pas à remplacer une raboteuse, mais le bois était finement scié et la planche était très plate, donc c'est passé crème !

Et pour ne pas trop user l'abrasif j'ai terminé les zones légèrement creuses au racloir, avec cette petite fierté de faire un geste de "vrai menuisier" !

Je passe l'étape du lamellage (tout réussi sans me tromper ! 🍾) et vint ensuite l'épreuve du collage et ça, c'est TOUJOURS un enfer. Cette fois-ci, ça a plutôt bien marché... 🍾🍾🍾 (bon, un peu moins d'une heure pour coller 3 planches, c'est cher payé, mais quand ça marche, ne gâchons pas notre plaisir)

Lendemain matin, essai de finition sur le dessous : de la cire que m'avait donné un voisin apiculteur il y a quelques décennies, qui révèle pas mal les ondulations du bois sans trahir la couleur d'origine...

Et voilà le résultat, et femme super contente !

L'hôtel est adopté, mis en place avec goût à la place de l'ancienne commode dont je devrai m’accommoder dans l'atelier (en attendant qu'elle parte chez ma fifille chérie dans quelques années).

Donc bilan de l'opération : tout perfecto, pas d'aléa, pas d'erreur de construction, le meuble est réalisé en 24h chrono finition comprise et Madame est contente : que du bonheur !

MAIS !

(il y a toujours un mais avec moi...)

Vous avez déjà oublié ce que j'ai dit tout au début ?

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Hôtel number two

Et compte tenu du succès interplanétaire de la chose (dans ma cellule familiale du moins), femme en voulut deux pour elle (et ce que femme veut, dit-on...).

Oui, pas un : deux "hôtels Neil Gaiman" ! Et avec les deux autres planches mal foutues, ça va être une autre paire de manche, croyez-moi...

(spoiler : bilan de la seconde journée de vacances, 24h chrono pour zéro trait de scie, zéro rabotage - enfin si, zéro virgule zéro un, nous y reviendrons - zéro lamellage, zéro assemblage, bref, je n'ai pas complètement perdu ma journée mais ça n'a pas beaucoup avancé !)

(à suivre)

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Première galère...

Alors voilà d'où nous partons. Deux "belles" planches, enfin belles, vues de loin.

Celle de gauche est vraiment prise dans la dosse, donc pas beaucoup de viande à se mettre sous la dent. On se dit toutefois que le gros du boulot sera fait avec celle de droite et que l'autre pourra compléter si besoin.

Rappelons que jusque là nous voulions faire un second "hôtel" à peu près identique au premier, un peu plus haut toutefois, et un peu moins large. Et avec 3 étagères pour pouvoir optimiser le rangement des CD... Le cahier des charges augmente insensiblement !

La planche de droite, parlons-en : une belle entaille de 30 cm (raté de scierie) :

Et une épaisseur qui va de 25 à 50 mm selon l'endroit... Ici, la "bosse" au milieu de la planche.

Oui, hum, petit détail qui a son importance : le grand côté de la planche est tuilé et voilé. Ma rabo / dégau faisant 260 et la planche plus de 350, j'ai le choix entre l'utiliser telle quelle (sans la raboter), ou la débiter en morceaux et faire un lamellé / collé / abouté qui saccagerait l'ondage... Seule solution raisonnable à mes yeux : réduire la "bosse" à la varlope.

Donc là, confiant, que dis-je, grisé ! je me dis que c'est une occasion inespérée de travailler à la main et d'étrenner la varlope fraîchement rénovée de mon Grand-Père n°3.

Or, après quelques essais infructueux, des recherches de solutions...


...et un réglage plus ou moins efficace, je finis par varloper un peu...

Enfin au bout de quelques minutes, devant la difficulté de la chose (n'oublions pas que l'érable ondé, par essence, est tout contrefil) et devant la montagne à franchir... je fis un petit calcul !

Je n'arrive pas à sortir mieux qu'un copeau de 5 cm sur 5 à chaque coup de varlope. Soit 25 cm². De 2 dixièmes d'épaisseur... égal 0,5 cm3. Le morceau de planche que je veux réduire fait, à la louche, 30 cm sur 50 et en moyenne 1 cm d'épaisseur, soit : 1500 cm3 (1,5 litre !). À raison d'un demi-millilitre par coup et, mettons, d'un coup par seconde, ça fait 50 minutes de varlopage, et encore, si tout se passe bien. Certains auraient certainement le courage, pas moi.

Je finis donc cette journée sans rien avoir fait, ni trop d'idée.

Quand passe la cliente... qui avise mon Rakadal et dit : "ben t'as plein de planches, prends-en une autre, tiens là-haut !". Des fois elle m'éneeeerve, mais elle a raison ! En haut du Rakadal : la planche de chêne toute pourrite. Et pour le coup, du chêne couleur chocolat avec de l'érable, ça pourrait avoir une bonne tête !

Et puis une planche pourrie, fissurée, mal foutue... c'est ce qu'on veut, non ?

Oublions-donc cette journée et avançons.

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Seconde galère...

Nous avons donc désormais 3 planches, une grande pour faire le gros du boulot, une petite pour faire les compléments, et une troisième en chêne ; avec ça on devrait y arriver, non ?

Ben non, croyez-moi, c'est toujours inextricable, rien ne va, on ne peut pas à la fois raboter et ne pas raboter, purger la flache et garder de la profondeur, utiliser le chêne tout d'une pièce alors que cette planche n'est pas assez large, etc. J'ai cru finir la seconde journée comme la première, juste dépité.

Quand passa la cliente qui me dit : "oh tu sais, tu peux faire un autre type de meuble si tu veux" !

Oui tiens, une console plus large et peu profonde, avec une étagère pour y mettre les CD, ça arrangerait tout. Je vous fais grâce de la suite, parce que j'ai quand même mis toute l'après-midi pour trouver la voie, tracer mon débit et commencer. Heureusement que je fais cela sans être payé !

Pour donner une idée de la forme des planches, les voici avant rabotage :

À noter que celle de gauche est symétrique, donc un rabotage classique est exclu : il restera des creux...

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Numéro deux, suite...

Le plus dur étant d'avoir la bonne idée, la suite n'a pas posé de difficulté, à part le délai (j'avais jusqu'à dimanche pour terminer), et là on était déjà dimanche... hum !

Donc le plan, c'est :

  • Deux montants en chêne "flotté" couleur chocolat
  • Un plateau "live edge", la flache étant mise sur le dessous pour avoir la plus grande et plus belle surface visible. D'une pièce mais gondolé car impossible à raboter.
  • Une étagère "live edge normal", raboté, déligné à l'arrière et complété par deux chutes.

Ici, le collage avec fausse languette (à 11h du mat, il ne faut pas traîner) :

Et pendant ce temps, je massacre le plateau au rabot électrique pour réduire un peu les déformations.

(critiques s'abstenir, merci, de toute façon c'est fait maintenant !)

Pour me racheter j'ai dé-massacré le plateau au rabot à main et au racloir, puis à la ponceuse. Au final nous avons deux belles planches, dont une est passée à la calibreuse et l'autre est restée voilée.

Mais là il est 17h30 et il est temps d'avancer... Il faut encore gérer les montants, les corroyer, curer l'écorce, mettre à longueur, poncer...

18h45 je décide que cet "hôtel" ne sera pas collé, il sera vissé (je gagne quelques heures avant l'échéance fatidique !). J'ai des jolies vis TFB 5 x 70 en laiton (TFB = Tête Fraisée Bombée).

Premier montage :

À noter que ce chêne est vraiment pourri ! Il éclate sous la pression de la vis.

Plus que le plateau du haut à poser mais manque de bol, Madame sonne le rassemblement pour le repas du soir... Et quand Madame sonne, mieux vaut accourir, croyez-moi !

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Numéro deux... et fin !

Oui car il est temps de conclure !

Je sais que le récit haletant qui précède vous aura laissés pantois : l'ami Ara va-t-il terminer son meuble avant le dimanche soir à 23h59 ? Sa femme va-t-elle divorcer parce que le meuble n'est pas fini ? Cette histoire d'hôtel a-t-elle déclenché une grave crise de couple ?

Allons, faisons le point de la situation : c'est dimanche soir, il est 19h nous sommes à table, les critiques et sarcasmes fusent de tous les côtés (tu es lent, tu dépasses toujours tes échéances, j'avais demandé - = exigé, NDLR - deux hôtels à Neil Gaiman et tu n'en n'as fait qu'un, et quand est-ce qu'il sera fini, etc. + les enfants qui mettent de l'huile sur le feu exprès). Et moi, j'encaisse les coups sans broncher.

Bon, qu'elle veuille divorcer à cause de ça, au fond, ce n'est pas grave, mais divorcer la veille de la St-Valentin, c'est raide ! Oui, vu que j'ai déjà acheté son cadeau (un bel aspirateur, et cher en plus, ah c'est que je ne me moque pas d'elle, hein !), du coup après je vais devoir le revendre sur LBC... pas pratique, quoi.

Bref, donc j'objecte qu'il n'est pas encore 23h59, ce qui me permet au moins de finir mon repas tranquille.

Mais ne me dispense pas de finir la chose, donc allons-y pour le plateau voilé.

Posé, calé, tracé, et j'ai découpé les montants sur mesure.

(et heum, je n'avais pas envie de démonter les 4 premières vis donc je n'ai pas de photo mais j'ai un peu fait le singe et le funambule pour couper ça avec le rail magique).

La finition : la même cire que pour l'autre avec tous les avantages. C'est rapide, une seule couche suffit, pas besoin de séchage, la couleur reste naturelle et pour le chêne chocolat, ça a de la gueule !

Et puis, et puis, l'Épreuve ! Pire que le collage (qui est TOUJOURS merdique), là il s'agit de mettre des vis à bois, d'empreinte plate, sur le parement d'un plateau magnifique en érable ondé travaillé avec amour la veille de la St-Valentin !

Alors ceux qui n'ont jamais fait cela ne peuvent pas comprendre. Les autres, ceux qui me comprennent, en pleurent encore...

Pour mettre toutes les chances de mon côté j'ai fait un avant-trou de 3mm, j'ai paraffiné les vis, et j'ai fait un essai sur une chute.

Mais n'empêche que les deux écueils sont :

  • Pas appuyer assez fort sur la vis, l'embout de visseuse ripe et maquille l'empreinte (c'est très moche),
  • Appuyer assez fort sur la vis, l'embout de visseuse ripe quand même et vient s'enfoncer dans le bois (c'est très très moche et irréparable).

Du coup les petits malins se diront : appuyer moyennement fort sur la vis (genre juste ce qu'il faut, ni plus ni moins, avec le poignet souple et léger mais ferme, enfin toutes les conneries que vous voulez mais...) ...l'embout de visseuse ne ripe pas sur les trois premières vis, mais quoi qu'il arrive il ripera sur la quatrième parce que c'est Écrit dans les Tables de la Loi, et là, ça maquille l'empreinte et ça s'enfonce dans le bois, coup double !

Et coup dur. Votre belle vous regarde, attendrie de vous voir revenir dépité et penaud, vous dit que ce n'est pas grave, que ça ne se voit pas et tout ce que vous voudrez mais le fait est là : VOUS AVEZ NIQUÉ UNE TÊTE DE VIS ET UNE BELLE PLANCHE (je le dis avec des gros mots, je ne sais pas faire autrement), et votre vie ne sera plus jamais comme avant.

...

Et bin moi j'ai la parade !

(et en plus de niveau PSTM 0 sur l'échelle de Maître LionelDraghi)

(là j'ai très très envie de publier l'article tel quel et d'attendre 2 ou 3 jours, hin hin !)

Allez je suis sympa :

(mais je veux bien 20 euros pour l'idée si vous l'utilisez, franchement c'est pas cher comparé à la fatalité d'une marque dans votre parement !)

Bon ben voilà à la fin ça donne ça :

Et la cliente est contente et en plus il n'est que 21h30, ha ha ! Sacré marge ! Moi, lent ? Pfff !

Et couple sauvé (temporairement) !

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Discussions

Ara  a publié le pas à pas "Hôtels à Neil Gaiman".
il y a 2 ans
Midwo
( Modifié )

Je savais que tu étais un homme de goût 🙌

je dois chercher à quoi correspond une ponceuse calibreuse.

Outre les 4 tréteaux de hauteur identique, un sol à peu près bien plat, ça aide énormément aussi (oui, les sols en pente sont un devenu un traumatisme chez moi).

Très chouette création !
(et les photos bien prises rendent bien hommage au travail réalisé)

Ara

Alors pour le coup, je me mets dehors sur le goudron pour scier, et les tréteaux sont un peu branlants, ce qui tombe bien ! Je me place de telle manière que le tréteau à l'extrémité sous la chute soient quelques mm sous la surface, ce qui évite justement de bloquer la lame au moment où elle tombe...

[un jour tu remercieras ta femme d'avoir un sol en pente !]

Midwo
( Modifié )

OK, j’ai vu ce que c’est, ça peut être vachement utile !!!

Ara

Midwo j'ai la Jet 16/32 (16" soit 40cm) et soyons clairs : c'est un caprice ! Il n'y a pas besoin de ça pour faire du bon boulot. Mais c'est un "confort" incomparable de passer ses planches à la machine et de les voir sortir poncées ! La phase de ponçage étant fort longue et pénible avec l'électroportatif...

Olivier Vernhettes
( Modifié )

Quand on créé une telle légende il faut en assumer les effets 😇

Pour la version 1 ce fut facile, j'attends avec impatience de voir la version 2 😂

PS ma fille aussi est une grande fan du bonhomme

Ara

Et bin voilà tu sais ce qu'il te reste à faire !

Conseil : prend la version 1 !!!

Kentaro
( Modifié )

Moi, cela me rappelle plutôt les meubles des Flintstones (famille Pierreafeu)...😛

Ara

Ah oui pas mal ! Bonne source d'inspiration...

Ara  a publié l'article "Première galère...".
il y a 2 ans
Ara  a publié l'article "Seconde galère...".
il y a 2 ans
Ara  a publié l'article "Numéro deux, suite...".
il y a 2 ans
dependancesbois
( Modifié )

"je massacre au rabot électrique, je démassacre au rabot à main !!!!"
J'adore ! 😂😂😂
Bon je suis pas objectif non plus !

Ara

Ah oui mais 1) je savais que ce serait du massacre, 2) il n'y a pas plus efficace que la fée électricité en vitesse d'arrachage de copeaux (comparé à la méthode précédente, yapafoto), et 3) si on veut démassacrer, il faut déjà commencer par massacrer !

dependancesbois

Ara Alors 1) ben ça c'est toi qui sait 😬 !
2) attention aux sorcières déguisées en fée ! 👹
3) a savoir qu'à chaque passage de rabot (à ✋) le copeaux est de plus en plus grand ! (Bon oui tu enlèves du bombé donc a chaque fois tu en enlève de plus en plus!) et c'est à force c'est aussi rapide que massacre/démassacre ! (En toute bonne subjectivité de breton têtu ! 😜)

Ara  a publié l'article "Numéro deux... et fin !".
il y a 2 ans
Olivier Vernhettes

Bravo, tu t'en est bien sorti, ton couple est sauvé..... jusqu'à la prochaine commande 😂😂😂

Pierra
( Modifié )

Quel récit haletant, jusqu'au bout je n'avais aucune certitude quant à la pérennité de ton mariage. Sueurs froides terminées et réalisation livrée, happy end et histoire ancienne, ouf ! Salutations Arnaud

dependancesbois

J'adore ton roman !!!!
Je le verrai presque en BD !
"Ce que femme veut" ! Oserais je rajouter sans me faire incendier "pour le moment et jusqu'à ce qu'elle change d'avis!" 😜
Mais bon ça challenge !
Mission réussie en tout les cas !

edouardsoum

Merci pour cette épopée et réalisation.

LionelDraghi
( Modifié )

Bravo, c'est joli!

Pour ton problème de tournevis qui ripe, tu pourrais utiliser un embout de vissage avec un tube coulissant, que tu trouves un peu partout. (Exemple ici)
Le tube permet de guider la vis droite, et aussi de maintenir l'embout dans l'empreinte, tu ne peux pas te rater!

Ara

Ah oui mais alors ça c'est déloyal ! Pour une fois que j'avais une idée génialissime, tu me fais beaucoup de mal... 😥

LionelDraghi

Ara désolé 😄😄

LionelDraghi
( Modifié )

J'ai fait des essais il y a quelques mois de dégauchissage au rabot électrique, avec une méthode qui aurait pu t'être utile.
Trop tard 😄
Mais je rédige quand même vite fais un pas à pas!

LionelDraghi

Ca y est :

J'ai fait vite, hein?
Comment ça, "c'est toujours trop tard"?

Ara

LionelDraghi toujours trop tard, comme la Cavalerie, mais ça a permis à dependancesbois de bien rigoler alors c'est mieux ainsi !

Ta méthode est-elle adaptée aux planches larges ?

Midwo
( Modifié )

Ara Tu essayerais pas un peu de te défiler par rapport au service que je t’ai demandé ? 😜

Midwo

LionelDraghi Merci beaucoup !

Je veux quand même une rabo-dégau mais ça peut peut-être me dépanner dans un premier temps ! :)

Ara

Midwo 😀 je n'y avais pas pensé ! Mais j'ai une solution encore meilleure : tu ne voudrais pas aller quelques jours en vacances en Bretagne par hasard ? Il y a là-bas un type qui manie le rabot avec un talent incroyable !

Midwo

Ara on peut aller moins loin et essayer de s’incruster chez cray (peut-être que si on a le coffre plein de café pour lui, il acceptera de nous ouvrir).

Ara

Oui mais ce n'est pas un allumé des outils à main, lui...

riton
( Modifié )

Bravo Ara ! Quelle épopée, quel suspense, des rebondissements, j'ai été tenu en haleine par ton récit pendant ma pause repas !
Ça fait du bien de voir qu'on n'est pas tout seul à galérer pour choisir des planches foireuses, à recommencer, à raboter à la main...
🙃

Pour les vis et le rippage, c'est pourtant autorisé les tournevis pas électriques ? Bon ok, ça te faisais moins de marge, tu aurais terminé à 22h17 peut être.

Ara

Quand je vois la force que j'ai exercé sur la visseuse, le tournevis à main, j'oublie ! De plus ça ripe autant que la version électrique...

Une des vis, tu sais, à mi-course elle commence à grincer comme un vieux gréement... Là tu hésites : je continue ? J'arrête ? Je rajoute de la paraffine ? Je pré-perce davantage ?

Le temps de se poser la question la vis est au bout, coup de bol !

riton

Haha, oui je vois bien, la petite goutte de sueur ! 😅

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