Le four sera un premier élément d'une cuisine extérieure disons ! Les mi bois a queue d'aronde ont été imaginées pour plusieurs raisons :
pour une question de levage et d'assemblage, le tenon mortaise nécessitant d'arriver en translation alors que la on pourra le mettre une fois les deux ensembles levés.
pour être à fleur car la rambarde sera un support pour un bardage extérieur.
Les queues d'aronde permettent de reprendre les efforts de traction pour contreventer la structure, enfin c'est ce que j'ai imaginé !
Concernant les liteaux ça me semble aussi très dense mais c'est ce que l'on m'a indiqué par rapport aux tuiles fer de lance prévues... Je vais vérifier une nouvelle fois !
La réalisation aura lieu les prochains jours je ferai sûrement un pas à pas pour l'avancement !
Ah, pour les tuiles, j’avais pensé que tu utiliserais de la bieberschwanz ou de la Gilardoni de récup, d’où ma surprise pour les liteaux. J’ai dû chercher ce qu’étaient les “fer de lance”. J’ai ce style sur ma maison, mais en grand taille (des Bieberschwanz pointues en quelque sorte).
Grand oui pour le pas-à-pas s’il te plait ! :)
Tu le fais tout seul ou dans le cadre d’un chantier participatif ?
Salut, bravo à toi, plusieurs détails m'interpellent.
Commençons par le faîtage, pourquoi avoir mis une latte de 140x40mm d'aplomb au lieu de prolonger les chevrons un contre l'autre ? À mon sens cela rajoute un peu plus de boulot et demande une précision supplémentaire de tomber juste au niveau de la couverture. Car n'oublie pas les tétons de la tuile demande une certaine place. Je donnerai plus de jeu entre ta dernière latte et la latte du support de la tuile de faîtage. De plus pour ajuster ton bois pile au milieu du faîtage sera difficile vu que tu tombes au niveau du délardement.
La solution la plus simple serait de prolonger les chevrons et de délarder un bois à l'angle des deux pentes de toit pour pouvoir l'ajuster et l'aligner par la suite au dessus des chevrons.
La première latte de ton versant doit être sur son épaisseur pour ne pas que la première tuile ne plonge vers le bas.
Dernière question, pourquoi ce choix d'entrait retroussé ?
J'avoue avoir délégué la responsabilité de la réflexion de la partie couverture à d'autres personnes, je me suis contenté de suivre vaguement les prescriptions pour commander le bois et les détails de réalisation auront lieu sur le vif, en espérant avoir tout le matos nécessaire.
La latte supérieure m'a été conseillée par notre couvreur qui nous a fourni les tuiles et notamment les tuiles de faîtage qui sont prévues pour être clouées à la verticale dans un support qui doit se trouver "à environ 1cm au dessus des premiers liteaux".
Est ce que la solution du bois par dessus les chevrons pourrait être compatible avec cette contrainte ? Ça ferait trop fin non ?
J'ai bien noté le dernier liteau sur champ et l'espace entre la planche et le premier liteau.
Pour l'entrait retroussé, plusieurs explications :
avoir plus de hauteur à l'entrée, côté pignon,
utiliser le bois que j'ai à dispo, du chêne d'Amérique, mais dont la longueur ne permet pas de traverser
faire des entailles à mi bois qui sont plus aisées et rapides que des tenon /mortaise.
En y réfléchissant j'avais déjà scié du chêne d'Amérique il y a quelques années, je devrai pouvoir trouver des planches assez épaisses pour moiser sur la largeur entière, mais reste la question de la hauteur de passage et de l'aspect "accueillant" d'une ouverture plus large. Je crois que sauf problème structurel posé par la jonction avec le poteau notamment je pense la conserver pour l'esthétique qu'elle apporte.
En regardant à nouveau je vois que la hauteur "gagnée" par l'entrait retroussé est de l'ordre de quelques centimètres seulement, je vais donc peut être revoir cette partie pour que les moises reposent sur les poteaux. Quel assemblage conviendrait du coup ?
Je vais essayer de répondre à tes différentes questions.
Est-ce que la solution du bois par-dessus les chevrons pourrait être compatible avec cette contrainte ? Ça ferait trop fin non ?
Non du tout, si ton chevron fait un minimum de 35mm de large ça devrait le faire. Pour les explications voir la photo (chevron de faîtage)
Au sujet de l'entrait retroussé, je n'aurais mis simplement un entrait normal de poteau à poteau (voir photo Entrait-Poteau) fixé avec des vis ou une cheville comme dans l'URL joins.
Je t'avais parlé de la première latte de ton versant, je te joins une photo pour t'expliquer si tu ne fais pas ça, ta tuile va plonger vers le bas, car il va manque l'épaisseur d'une tuile vu que c'est la première. (Photo Première-latte, URL est un explicatif de ce qui ne faut pas faire. On voit bien que la première tuile plonge).
OK, je vais modifier tout cela pour le bois de couverture.
Le problème avec les entraits traversant est qu'il me faut trouver le bois pour faire cela :
pour les entraits j'avais coupé de belles planches de chêne d'Amérique, je pourrais donc les utiliser même si je les destinai plutôt à de la menuiserie (j'avais tout bien scié sur quartier et séché pendant 3 ans...).
pour les poteaux, je n'ai pas de grumes de plus de 2,10m à découper du coup ça fait trop court, l'entrait serai vraiment dans le passage...
J'ai remarqué un point important sur la conception de la sablière (voir photo Sablière), tu devrais ajuster tes longueurs de poteau pour que ceux-ci soient mieux maintenu par le poteau (Voir photo Poteau).
Aussi en charpente pour les bois qui sont dans le vide et supportent une charge, on évite au maximum de l'entailler comme dans la photo Sablière. Ton poteau ne va pas partir comme ça vu que ton lien le retient déjà en grande partie et la fixation généralement une ou deux vis depuis le haut ou deux chevilles sur le côté.
Super, merci pour cette info. Je vais enlever dette découpe donc.
De même Starvox , je me demandais pour l'échantignole, est-ce pertinent de faire une découpe pour éviter "qu'elle descende" avec les efforts ou est-ce contre-productif du point de vue solidité de l'arbalétrier ? Ces entailles me permettent aussi de faciliter le montage sur place car les positions sont "fixées" à l'atelier mais un coup de crayon fera aussi l'affaire !
Pour ma part, sur ce type de projet, il n'y a pas de grave conséquence à moins de découper l'arbra en deux. Mais j'essaye au mieux de le faire dans les règles de l'art, imagine devoir entailler un arba de 8 m de long juste pour placer ton échantignole alors qu'un coup de crayon, des vis/clou voir cheviller, mais bon ça ne se fait presque plus que dans le cas d'une restauration. Voici un lien pertinent à savoir sur le traçage de celle-ci : Traçage echantignole je n'en suis pas l'auteur mais je le remercie
Discussions
Ce sera un GRAND four dis-donc :)
Il y a beaucoup de liteaux, non ?
Pourquoi la barrière n’est pas assemblée dans les poteaux en tenon-mortaise ? (C’est du mi-bois à queue d’aronde sur le plan ?)
Le four sera un premier élément d'une cuisine extérieure disons !
Les mi bois a queue d'aronde ont été imaginées pour plusieurs raisons :
Les queues d'aronde permettent de reprendre les efforts de traction pour contreventer la structure, enfin c'est ce que j'ai imaginé !
Concernant les liteaux ça me semble aussi très dense mais c'est ce que l'on m'a indiqué par rapport aux tuiles fer de lance prévues... Je vais vérifier une nouvelle fois !
La réalisation aura lieu les prochains jours je ferai sûrement un pas à pas pour l'avancement !
Merci pour ta réponse :)
Ah, pour les tuiles, j’avais pensé que tu utiliserais de la bieberschwanz ou de la Gilardoni de récup, d’où ma surprise pour les liteaux.
J’ai dû chercher ce qu’étaient les “fer de lance”.
J’ai ce style sur ma maison, mais en grand taille (des Bieberschwanz pointues en quelque sorte).
Grand oui pour le pas-à-pas s’il te plait ! :)
Tu le fais tout seul ou dans le cadre d’un chantier participatif ?
Cette fois je le fais juste avec une autre personne, mais pas de débutants ! C'était assez éprouvant de former tout le monde en plus de soi même !
Mais y'a du boulot : il faut scier le bois qui est sous forme de grumes pour le moment en plus de tous les usinages et tout !
La moitié des tuiles est de récup, et l'autre on a acheté pour compléter. Je ne suis pas spécialiste en couverture et ne compte pas le devenir !
Salut, bravo à toi, plusieurs détails m'interpellent.
Commençons par le faîtage, pourquoi avoir mis une latte de 140x40mm d'aplomb au lieu de prolonger les chevrons un contre l'autre ? À mon sens cela rajoute un peu plus de boulot et demande une précision supplémentaire de tomber juste au niveau de la couverture. Car n'oublie pas les tétons de la tuile demande une certaine place.
Je donnerai plus de jeu entre ta dernière latte et la latte du support de la tuile de faîtage.
De plus pour ajuster ton bois pile au milieu du faîtage sera difficile vu que tu tombes au niveau du délardement.
La solution la plus simple serait de prolonger les chevrons et de délarder un bois à l'angle des deux pentes de toit pour pouvoir l'ajuster et l'aligner par la suite au dessus des chevrons.
La première latte de ton versant doit être sur son épaisseur pour ne pas que la première tuile ne plonge vers le bas.
Dernière question, pourquoi ce choix d'entrait retroussé ?
Bonjour,
merci pour ces remarques,
J'avoue avoir délégué la responsabilité de la réflexion de la partie couverture à d'autres personnes, je me suis contenté de suivre vaguement les prescriptions pour commander le bois et les détails de réalisation auront lieu sur le vif, en espérant avoir tout le matos nécessaire.
La latte supérieure m'a été conseillée par notre couvreur qui nous a fourni les tuiles et notamment les tuiles de faîtage qui sont prévues pour être clouées à la verticale dans un support qui doit se trouver "à environ 1cm au dessus des premiers liteaux".
Est ce que la solution du bois par dessus les chevrons pourrait être compatible avec cette contrainte ? Ça ferait trop fin non ?
J'ai bien noté le dernier liteau sur champ et l'espace entre la planche et le premier liteau.
Pour l'entrait retroussé, plusieurs explications :
En y réfléchissant j'avais déjà scié du chêne d'Amérique il y a quelques années, je devrai pouvoir trouver des planches assez épaisses pour moiser sur la largeur entière, mais reste la question de la hauteur de passage et de l'aspect "accueillant" d'une ouverture plus large.
Je crois que sauf problème structurel posé par la jonction avec le poteau notamment je pense la conserver pour l'esthétique qu'elle apporte.
Merci pour ces remarques en tout cas !
En regardant à nouveau je vois que la hauteur "gagnée" par l'entrait retroussé est de l'ordre de quelques centimètres seulement, je vais donc peut être revoir cette partie pour que les moises reposent sur les poteaux. Quel assemblage conviendrait du coup ?
Je vais essayer de répondre à tes différentes questions.
Est-ce que la solution du bois par-dessus les chevrons pourrait être compatible avec cette contrainte ? Ça ferait trop fin non ?
Non du tout, si ton chevron fait un minimum de 35mm de large ça devrait le faire.
Pour les explications voir la photo (chevron de faîtage)
Au sujet de l'entrait retroussé, je n'aurais mis simplement un entrait normal de poteau à poteau (voir photo Entrait-Poteau) fixé avec des vis ou une cheville comme dans l'URL joins.
Je t'avais parlé de la première latte de ton versant, je te joins une photo pour t'expliquer si tu ne fais pas ça, ta tuile va plonger vers le bas, car il va manque l'épaisseur d'une tuile vu que c'est la première. (Photo Première-latte, URL est un explicatif de ce qui ne faut pas faire. On voit bien que la première tuile plonge).
OK, je vais modifier tout cela pour le bois de couverture.
Le problème avec les entraits traversant est qu'il me faut trouver le bois pour faire cela :
Je vais continuer à étudier tout cela
J'ai remarqué un point important sur la conception de la sablière (voir photo Sablière), tu devrais ajuster tes longueurs de poteau pour que ceux-ci soient mieux maintenu par le poteau (Voir photo Poteau).
Aussi en charpente pour les bois qui sont dans le vide et supportent une charge, on évite au maximum de l'entailler comme dans la photo Sablière. Ton poteau ne va pas partir comme ça vu que ton lien le retient déjà en grande partie et la fixation généralement une ou deux vis depuis le haut ou deux chevilles sur le côté.
Merci à toi, bon apprentissage !
Super, merci pour cette info. Je vais enlever dette découpe donc.
De même Starvox , je me demandais pour l'échantignole, est-ce pertinent de faire une découpe pour éviter "qu'elle descende" avec les efforts ou est-ce contre-productif du point de vue solidité de l'arbalétrier ? Ces entailles me permettent aussi de faciliter le montage sur place car les positions sont "fixées" à l'atelier mais un coup de crayon fera aussi l'affaire !
Merci pour ces conseils.
Guilhem - atelier daiku Avec plaisir !
Pour ma part, sur ce type de projet, il n'y a pas de grave conséquence à moins de découper l'arbra en deux. Mais j'essaye au mieux de le faire dans les règles de l'art, imagine devoir entailler un arba de 8 m de long juste pour placer ton échantignole alors qu'un coup de crayon, des vis/clou voir cheviller, mais bon ça ne se fait presque plus que dans le cas d'une restauration.
Voici un lien pertinent à savoir sur le traçage de celle-ci : Traçage echantignole je n'en suis pas l'auteur mais je le remercie