Bonjour,
Je suis actuellement en train de faire l'étude d'un escalier/passerelle pour une maison.
L'ouvrage viendra remplacer une ancienne passerelle extérieure. L'objet de l'ouvrage est de faire à la fois des marches (sans contre-marche) et une rampe pour accéder à cette maison dont le niveau d'accès est décollé du sol. Le but étant de limiter au maximum l'emploi d'éléments autre que le bois pour les assemblages, et de travailler uniquement avec du bois massif (refendu et collé pour les marches).
La passerelle est en forme légèrement débillardée de bas en haut (comme l'ancienne) 150 cm au pied, 130 cm en tête.
Il y a trois limons, repartis comme suit :
- Deux latéraux,
- Un déporté à 100 cm du limon latéral gauche (photo) et à 50cm du limon latéral droit, il sert de séparation entre la partie escalier et la partie rampe.
Hauteur à franchir 113.5cm. Nombre de marche 7.
Essence prévue, chêne sans aubier ou Acacia (difficulté de trouver dans de grandes sections et bois qui travaille beaucoup.)
Cela étant dit, l'ouvrage étant soumit à de nombreuses intempéries et variations météorologiques (département Jura), je souhaiterais réaliser des assemblages qui préviennent et limitent le gauchissement de mes différents éléments (marches, limons et rampe).
J'avais donc dans l'idée de partir sur des queues d'arondes pour l'assemblage marche/limon.
Etant donné que l'assemblage à queue d'aronde est composé de deux parties obliques, je pense qu'une surface oblique en partie basse des assemblages (la ou se concentre les forces et réaction d'appui des marches dans le limon) créer un point de fragilité important, à éviter si l'on veut que l'ouvrage tienne dans le temps.
J'avais donc dans l'idée de moduler l'assemblage traditionnel à queue d'aronde, et j'hésite entre deux variantes:
Un assemblage queue d'aronde avec une seule face oblique (face supérieure), limite le gauchissement tout en offrant une surface d'appui garantissant une bonne tenue aux contraintes appliquées aux marches. Mais limite l'action de la queue d'aronde traditionnelle.
Un assemblage en queue d'aronde avec épaulement supérieur et inférieur, permet d'avoir un assemblage à queue d'aronde traditionnel pour limiter le gauchissement des pièces, tout en offrant grâce à l'épaulement un repos horizontal plan pour les contraintes d'utilisation des marches et un joint recouvert entre limon et marche. Mais limite la dimension des différentes partie de la queue d'aronde et de l'épaulement car limon de 65 mm.
Je me demandais si de tels assemblage ont déjà été employés pour ce type d'ouvrage et de contrainte, et si c'était viable ou non de mettre en œuvre ce type de joints/assemblages.
Merci Beaucoup.
Timothée
4 réponses

Quelle que soit la version choisie c'est pour moi une mauvaise idée ces assemblages sont des pièges à eau qui vont accélérer le pourrissement du bois.
En plus les fortes variations hygrometriques vont faire beaucoup travailler les assemblages et au final à force ils ne seront plus ajustés et les mouvements du bois se feront quand même.
Pour éviter le gauchissement le choix du bois est le paramètre le plus important des planches sur quartier, elles, limiteront les déformations.

Bonjour,
la menuiserie d'escaliers bois en extérieur à ses limites et apporte des contraintes
L'assemblage en queues d'aronde n'apporte rien par rapport à l'embrèvement traditionnel et ne s'oppose pas plus aux infiltrations par capillarité de l'assemblage.
Afin de rendre l'ouvrage le plus durable il faut envisager les points suivants:
- choix du bois ( ipé; bois autoclave; acacia( bon choix).
- envisager marches et pente à clair voie afin de limiter leur douelle
- première marche pierre ou autre matériau afin de se protéger des eaux de rejaillissement et humidité
- limon ou pente décollée du mur. (humidité)
-étude d'assemblage limon marche par élément métallique (possibilité de dissocier les marches des limons ou limon crémaillère.
Après avec la classe adaptée de l'essence employée l'escalier va durer un moment.