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783 commentaires
cocoM
( Modifié )
Je ne suis pas d'accord

Le caisson avec fil à l'horizontale est vissé au moins en partie sur les montants, donc il y aura forcément une différence de mouvement.

cocoM

Pas forcément, la technique présentée sur la vidéo peut être simplifiée.

Perso j'ai simplement un plateau avec tapis antidérapant sans la "bosse" centrale. Le plateau fait le diamètre maxi de mon tour, et il me suffit pour tous les bols en bord droit. Pour le centrage du bol, je marque toujours le centre du tenon avec une gouge à profiler (vraiment juste un tout petit trou) pour pouvoir venir y caler ma contre pointe lors de la reprise, et hop c'est centré. Lors des premières utilisations, je rajoutais du scotch blindé pour assurer que le bol ne s'envole pas, maintenant que j'ai pris la confiance je m'en passe. Il m'est arrivé une seule fois d'avoir un bol qui s'envole parce que j'avais mis trop de pression avec la contre pointe et que le tenon a fendu.

Pour les bols à bord naturel, j'ai un espèce de gros champignon au chapeau peu bombé, avec là encore du tapis antidérapant, et j'applique la même méthode.

La technique de la vidéo permet si elle est bien maîtrisée de se passer complètement du tapis antidérapant et de la contre pointe (les anglish parlent de "jam chuck" alors que la technique avec le tapis est plutôt appelée "friction chuck"). L'avantage c'est que l'on peut alors faire une reprise non plus seulement sur le tenon mais sur l'ensemble du bol, et ainsi avoir une courbe sans aucune rupture. En poussant encore un poil plus loin on peut faire un contre moule quasi parfait du bol, et alors tourner très très fin sans avoir de vibration liée à la souplesse du bois.

Le plateau de reprise est je pense intéressant en terme de productivité, mais techniquement on peut s'en passer.

cocoM

Tu veux dire une fois que le tenon/la mortaise a été enlevé ?

Il faut à minima avoir un repère de centrage au fond de la pièce pour pouvoir y placer la contre pointe et tu peux alors utiliser une prise par friction comme décris en réponse plus bas.
Si pas de repère tu peux emboîter un bouchon de liège sur ta contrepointe, venir la mettre en légère compression avec un plateau à friction, et jouer avec ta pièce pour la centrer (ça peut être trèèèèèès long). Une fois la pièce centrée, tu rajoute un peu plus de pression avec la contrepointe, et tu peux y aller. Bien sur il faut être tout doux avec les outils, avoir des rasoirs (racloirs interdits) et ne pas faire tourner le tour à fond. Il n'est aussi pas superflu de renforcer avec du scotch blindé autour du plateau.

cocoM
( Modifié )

trente six seb
Si la pièce s'y prête on peut faire un gobelet ou un tenon en bois dans une chute.
Par exemple ma démarche pour les boites :
-je fais un tenon de chaque côté de mon cylindre
-je coupe le cylindre en 2
_je creuse la boite en la tenant par le tenon dans le mandrin
-je prend le couvercle par le mandrin et j'y forme l'emboîtement pour que ce soit bien serré
-je remet la boite dans le mandrin, j'y emboîte le couvercle et je tourne les deux d'une seule pièce
-je recrée un tenon exactement du diamètre de mon couvercle dans une chute, je tiens cette pièce dans le mandrin et j'y coince ma boite pour reprendre le fond.
-je mets un petit coup de papier de verre sur l'emboîtement pour donner au couvercle le jeu qui m'intéresse.

Par contre il faut un about propre et parfaitement à 90°, là ou un mandrin peut s'accommoder d'un about approximatif

cocoM

J'ai la kss50 et niveau polyvalence je trouve ça bien plus intéressant que la plongeante sur rail que j'ai pu utiliser en entreprise. La plongée en plein panneau est moins instinctive, mais après deux trois essais on chope vite le coup.

cocoM
Je suis d'accord

entièrement d'accord sur les marques citées.

Pour les lamelles en plein panneau, je me suis fait un guide (un tasseau bien dégauchi fixé sur une planche de CP qui en fait une équerre à talon géante), je fais juste une marque là où je veux mettre ma tablette, je place le guide et le tiens en place par un serre joint, et y'a plus qu'à.

cocoM

l'autocombustion de l'huile de lin est un phénomène bien connu (c'est lié à l'oxydation qui enclenche une réaction en chaîne : oxydation=chaleur=plus d'oxydation=trop de chaleur= feu).
Comme le rubio est basé sur de l'huile de lin, il y est sensible (comme tous les composés intégrant des huiles végétales).
Pour y remédier : soit il faut couper l'accès à l'oxygène (récipent étanche à l'air) soit il faut éviter l'accumulation de chaleur (tremper les chiffon dans l'eau)

cocoM

PS : si tu fais du stockage à l'étage, prévois une mezzanine solide. La mienne était déjà en place et j'ai dû pas mal la renforcer car elle servait uniquement à stocker de la paille et avait déjà commencé à flancher.

cocoM
Je suis d'accord

C'est ce que j'ai mis chez moi : escalier droit escamotable par une corde+poulie. Comme ça l'ouverture pour monter à l'étage et pour y monter du bois est la même.

cocoM
Je suis d'accord

en plus de ce qui a été dit, je trouve qu'un avantage de la scie sur rail pour la découpe de panneaux c'est la manutention : c'est beaucoup plus facile de poser ton panneau sur tretaux et de faire ta coupe que de pousser un panneau sur une scie sous table sans chariot.
En plus en aménagement de van tu as rarement besoin de couper 30 planches aux mêmes dimensions, donc l'intérêt de la scie sur table comparé au rail s'amenuise beaucoup.

cocoM

+1, les dérivés, bois traités autoclave, peints ou vernis... tout ça n'est pas top pour le jardin. Pour un atelier pro ça peut être une contrainte compliquée de faire un tri, mais pour un particulier ça vaut le coût de faire l'effort de vider son sac avant de travailler du dérivé pour garder une sciure propre.

cocoM

Ca me paraît difficile de négocier le hêtre de pays, sachant que nous sommes dans une région où il n'y en a quasiment pas (par contre il y a ce qu'il faut en chêne ou en frêne). Ou alors sur du dépareillé en le débarrassant des plateaux les moins faciles à valoriser (contre dosses, plateau avec gerce au coeur...)

cocoM

La KSS50CC est la version plus récente de la même machine, quelques détails ont changé (le blocage d'angle d'inclinaison se fait avec une camme et non plus un bouton, elle est un poil plus légère... bref des petits détails mais rien de révolutionnaire) ; la seule question qui pourrait faire une vrai différence c'est la durée de vie, et là je ne peux pas te donner d'indication car j'ai la machine depuis moins de 2 ans, autant dire qu'elle est neuve pour une machine de cette gamme.

cocoM

Pour réduire l'épaisseur, ça dépend beaucoup du matériel que tu as, et de ton habileté avec.
Déja il est possible de faire une tranche relativement propre soit avec une tronçonneuse avec une chaîne bien d'affût, soit avec un passe partout bien avoyé.
Si cette étape laisse une tranche plus épaisse à un bout qu'à l'autre, tu peux rectifier avec une défonçeuse et un montage adapté
Après séchage, tu pourras recommencer le dégauchissage à la défonceuse et finir au racloir ou à la ponceuse (attention, le ponçage en bois de bout est fastidieux)

cocoM

A mon humble avis cela ne se verra pas qu'un peu, la pièce n'étant pas parfaitement cylindrique, tu auras des décalages sur la périphérie, entre les cernes de croissance, sur la transition aubier/duramen... bref un peu partout.
Ca me semble plus intéressant esthétiquement d'assumer la/les fissures et de les mettre en relief par des inclusions ou une résine coulée.
Après bien sur pour ce qui est de l'esthétique, chacun voit midi à sa porte.

cocoM
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mjp +1, du rabotage en 410 de large dans du chêne en monophasé, vaut mieux pas être pressé et ne pas le faire souvent.

cocoM
( Modifié )

Quentinxaille Ca s'entend parfaitement,mais dans ce cas là je partirais sur une machine avec R/D en 310mm qui est plus raisonnable en 220v, et j'attendrais l'atelier en tri pour prendre plus large. Si d'aventure j'ai besoin de raboter plus large, j'irais emprunter la raboteuse d'un charpentier du coin, ou je le ferais à la main s'il s'agit de replanir un panneau lamellé-collé par exemple.

cocoM

bravo l'artiste, les pousses sont sculptées au dremel ou à la gouge ?

cocoM
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Je suis d'accord

Vraiment top cette solution, en plus en collant plusieurs épaisseurs de CP tu peux avoir une largeur intéressante pour les gros racloirs, j'y avais jamais pensé mais j'adopte.

cocoM
( Modifié )

Legaulois J'avais compris la même chose que toi, je pense que ça pourrait marcher.

cocoM

Pour affuter des outils de tournage en acier HSS (la quasi totalité de ce qui se fait sur le marché de nos jours), le seul critère vraiment important c'est d'avoir une pierre blanche (meule au corindon) qui permet d'affuter ce type d'acier.
Pour le reste, la puissance est généralement adaptée à la taille des meules, et la vitesse de rotation n'est pas déterminant pour un acier HSS qui à moins tendance à perdre la trempe qu'un acier au carbone, il faut simplement prévoir un bac d'eau à côté du touret pour refroidir régulièrement l'outil.
N'importe quel touret peut faire l'affaire, par contre un touret avec une meule large et de gros diamètre sera plus confortable à utiliser pour des gros racloires ou des planes. La qualité du support d'outil est également un critère déterminant.

cocoM

Tout à fait, il faut juste prévoir un changement de meules (à prendre en compte dans le prix)

cocoM
( Modifié )

Legaulois c'est un peu plus compliqué que ça, mais la plupart des marques ont adopté la couleur blanche pour leur meules corindon adaptées aux aciers HSS.
Il faut prendre le grain le plus fin disponible pour obtenir un bon tranchant et ne pas bouffer trois cm de métal à chaque affutage.