j'ai pas regardé les vidéos, mais sur les photos le résultat est super propre ! bravo ! pas évident d'ajuster 4 coupes d'onglet comme ça autour d'un carré et d'avoir des collages nickel sans joints visibles...
ma seule remarque, c'est que j'aurai pas mis un bois tannique qui noircit les doigts pour la poignée
. Mais peut être que l'effet s'estompe à l'usage...
par contre, au besoin on peut se refabriquer un couteau diviseur. par exemple avec une vieille lame de scie, on trace la copie de l'original à la pointe à tracer, puis quelques trous à la perceuse à colonne, découpes et ajustages à la disqueuse, petit ébavurage à la lime... mais la difficulté est de trouver de la tole de la bonne épaisseur. l'idéal est que le couteau soit un ou 2 10èmes de mm moins épais que la lame (au niveau des dents)
certes, mais un couteau plus épais que la lame empêchera d'avancer la coupe. mais c'est vrai que ma réponse ne précise pas vraiment quelle épaisseur le couteau doit faire en relation à la lame.
normalement 1.6 pour une lame de 1.8 ça devrait le faire. au pire c'est trop épais et ça frotte un peu, mais ya pas de raison, 1,6 c'est moins que 1,8.
après, le coincement du couteau dépend beaucoup de la nervosité du bois massif, en coupe de fil. En travers fil et en panneau normalement pas de déformation à la coupe, même si ça peut arriver sur des mauvais panneaux de contreplaqué, et on garde un petit coin à portée de main pour enfoncer dans le trait de coupe au cas ou.
trop bien ! ça doit être super intéressant comme contrainte, de bosser avec le dimensionnement fini une fois plié !
du coup les tubes ils font comme des piquets de tente, en plusieurs parties emboitables ? ils sont rangés, ou, on ne les voit pas dans les photos pliées ?
c'est trop bien d'avoir des process non solutionnés qui tournent en arrière plan dans le cerveau, et un jour dans la clarté limpide du demi-sommeil la solution apparait d'elle-même...
est-ce que cette idée d'un truc de voyage est une demande récurrente des tes clients, ou chez les astronomes amateurs en général?
pour les ferrures forgées main total, tu vois des irrégularités partout. les rectangles sont un peu trapézoidaux, les rivets ou vis sont tous de tailles différentes, c'est en général plus gros... les vis de taille différente, toutes forgées et limées à la main une par une, c'est assez marrant. clous forgés main aussi, ça se voit, ils ont tous leur taille unique un peu différente des autres.
pour le sciage à la main, les traits de scie font des formes de parenthèses allongées, et bien irrégulières.
les chanfreins par contre, c'est souvent plus rapide à la main qu'à la machine, donc je ne suis pas sur que ça soit un bon indicateur. surtout intérieur meuble ou on se préoccupe moins de l'esthétique. (entre attraper le rabot qui est juste là, ou pointer la toupie, le rabot va souvent plus vite.)
mais tout ça donne juste de vagues indications de la période, pas de datation précise. Et l'écart technologique entre les villes et les campagnes reculées n'aide pas. mais c'est au moins sympa de se projeter dans le travail de l'artisan, au delà du questionnement du "quand", je trouve le "comment" bien plus intéressant. Dans quelles condition il bossait, quel accès il avait au bois et aux machines, quelle sensibilité artistique, formation, créativité technique pour contourner ses limitations...
trop stylé ! et belle technicité. du coup on aimerait bien voir les gabarits pour les coins arrondis ?
et deux questions : c'est quoi comme coulisse pour le tiroir avec le bas en rond ? et est-ce qu'il y a un compartiment secret accessible dans l'arrondi à droite du tiroir du bureau ?
en tout cas la forme est vraiment belle, et le contraste chêne teinté et frêne marche trop bien. Et l'étagère vague est super belle aussi, même si ça va être galère de faire la poussière...
je dirais que ça va surtout faire le plat, et un peu le biseau, mais probablement pas la languette. en une passe ça me semble difficile, mais à voir en fonction de la vitesse d'avance, profondeur de passe, et de la brosse (longueur et dureté des poils)
et les conseils de cray ci-dessous parlent plus d'expérience, moi j'ai fait ça une fois il y a 15 ans...
du coup pour l'équerrage (j'insiste, mais c'est la réponse qui semble la plus évidente) c'est pas mal de s'assurer que l'équerre est bien d'équerre, une équerre se fausse facilement ; et de contrôler l'équerrage en face de la lumière, pour voir s'il y a un petit rai de lumière qui passe dessous.
Il suffit d'un cheveu, vraiment. ton chant fait en gros 1/10 de la largeur de ton panneau. un cheveu de faux équerrage, c'est 10 cheveux de creux sur la face. fois deux pour les deux moitiés.
une autre possibilité, si tu fais tes lamellos à la tablette basculante, c'est qu'elle ne soit pas parfaitement d'équerre, du coup ton trou de lamello est un peu en biais. mais normalement ça a plutôt tendance à se corriger au plus on serre les serre-joints. mais à contrôler.
autre possibilité, une petite dent dans le fer de dégau/rabo, qui fait un petit bourrelet sur le chant. ça c'est sur que ça fait biaiser le plateau au serrage. et puis parfois des petits gratons autour des trous de lamellos, ou dans la colle ... ou la profondeur de la lamello, qui fait que le biscuit ne rentre pas jusqu'au fond de son trou.
après c'est bien d'avoir les serre-joints au plus proche du panneau, et alternés sur chaque face, et bien centrés sur les chants. c'est peut-être ça aussi qui joue.
mais sur le plateaux larges et fins comme ça, on a souvent recours à une cale de maintien, pour pas que ça saute de toute façons.
la question, c'est vraiment, est-ce une déformation élastique due à un serrage un peu de guingois, et possiblement ça se rétablit quand on enlève les presses, ou un problème de géométrie, et dans ce cas le collage fige l'assemblage dans la mauvaise position ?
pour le fil du bois, moi j'aurai mis dans l'autre sens (coeur contre coeur, mais en face opposées), mais c'est pas ça qui va jouer au moment du collage, ta géométrie n'a pas eu le temps de se déformer. ca va plutot impacter l'évolution du bois dans la durée. et là comme c'est, les cernes a 45°, avec juste un collage, bois de fil sans noeud, ça ne devrait pas poser de souci.
bref, beaucoup d'options, à toi de faire l'analyse ! bon courage !
j'ai aussi fait un autonivellant, sans expérience préalable, et franchement ça se fait. la toupie vide le béton, ça s'étale tout seul, on peut aider un peu, on débulle, et on laisse sécher, rien à voir avec le tirage d'une dalle à la règle. Mais ouais, dommage de mettre ce matériau plutôt que de la belle pierre ou un plancher bois. mais vraiment, le rapport coût/effort est vraiment bon, c'est facile, pas très cher et pas très difficile, et ça fait un sol qui peut tenir des grosses machines.
nonon, pour tout, j'ai de la gomme-laque liquide (donc des cristaux dissous à l'éthanol 96%) mélangée à la ponçure fine, ça fait une pâte que j'applique à la spatule dans mes trous, comme du synto mais c'est pas du synto. ça sèche moins vite, mais pour des petits (ou même des gros) trous, ça se gère bien, si on a le loisir de laisser sécher pendant la nuit.
la proportion c'est au jugé. si c'est trop épais et dur à étaler, je rajoute une goutte de liquide, si c'est trop liquide c'est pas très grave, le bois absorbe la gomme-laque assez bien, mais sinon je reajoute de la ponçure. Je n'utilise presque jamais les bâtons de gomme-laque, juste en restauration. Là je parle de neuf, des petits trous de noeuds ou de vers, ou des arrachures de rabotage à contre-fil, ou même récemment des gros trous dans des plateaux de loupe. (même 2-3 cm de large).
Hurr parfois, ce qui est vendu comme "vernis gomme laque" est un cellulo avec un peu de gomme-laque dedans. Mais pas toujours, à voir. Après, ça marche aussi. potentiellement, n'importe quel vernis ou liant ou résine ou colle peut fonctionner.
Le choix du liant, ici gomme-laque, doit se réfléchir surtout en fonction du choix du vernis de finition. Mon explication, c'est que j'utilise mon produit de finition comme liant, pour a) ne pas avoir à acheter un produit supplémentaire, et b) être sur de ne pas avoir de rejet/tâche de liant sous le vernis. Je fais très souvent une finition gomme-laque cirée, donc j'en ai sous la main de prête, et j'utilise ça quand le projet final va être vernis à la gomme-lauqe. mais sur un projet ou je vernis au PU acrylique, j'utilise le PU acrylique comme liant de ma poussière.
si mon liant est différent de mon produit de finition, ça peut valoir le coup de faire ma première couche de vernis avant de reboucher les trous, pour fermer la porosité du bois et éviter que mon liant ne s'imprègne, et que ça se voie après le vernis. (par exemple le liant plastor cité par brie, ou si on utilise de la colle cyanoacrylate...)
il n'y a pas une solution parfaite, il y a un panel de possibilités à, choisir en fonction d'autres paramètres, et de ses exigences... et forcément, on fait un essai avant sur un bout de bois à coté, pour voir si ça nous convient, et se faire la main, surtout si c'est la première fois.
pour résumer, mon conseil, c'est quel produit vas-tu utiliser comme finition?, et à moins d'une huile (encore que ?) c'est ça le liant à utiliser, mélangé à la poussière pour reboucher les petits trous. mais faire un essai avant pour vérifier que ça marche.
c'est dur, mais c'est le métier qui rentre. c'est arrivé à beaucoup, et après on prend le coup de bien serrer les fraises.
oui à la couleur, aucun doute. ça brunit assez vie aux uvs, c'est violet justement quand c'est frais...