
J'entends ton raisonnement.
J'ai aussi cette impression sur la dilution omniprésente de la pollution, même si j'ai une vision probablement plus optimiste, si un effort global est fourni.
Je pense effectivement que c'est pour cette raison que les labo ne veulent pas interpréter les résultats, il est très probable que tous ou presque les polluants notoires soient présents, dans des proportions variables.
Peut être que la solution "de sécurité et de simplicité" serait de demander seulement une analyse des polluants pour lequel il y a des limites réglementaires ?
J'ai posé la question à un seul artisan (tonnelier) faisant des objets en bois alimentaire. Je suis quand même intrigué qu'un pro faisant des objets ou un liquide alimentaire va macérer dedans ne cherche pas à couvrir sa responsabilité, si par malheur son bois était fortement contaminé et des consommateurs gravement intoxiqués...

Traiter, avec quoi ?
Un biocide nocif qui va macérer avec l'humidité du compost et l’empoisonner puis contaminer le potager?
Non, je vais faire exactement le contraire: analyser le bois pour être certain que les traces de métaux lourds et résidus de pesticides soient très faibles.
Oui, tôt ou tard, le bois retournera à la terre. Cycle naturel de la vie...
Le chêne et le châtaignier ne seraient pas indiqués, considéré non durable s'ils sont en contact avec le sol. Le robinier, comme le suggère Erebor est la seule essence locale considérée naturellement durable, en théorie, durabilité entre 10 et 50 ans, si utilisée en classe 4. (en pratique, j’espère... je n'affirme rien)
10 ans de durée de vie me semblerais tout à fait acceptable.
Mon proto est en douglas, mais effectivement, je pense qu'il va pas durer plus de 2 ans.
J'ai quand même surélevé le composteur en employant une technique utilisée en construction bâtiment, les poteaux de maintiens sont surélevés sur des équerres inox posées sur des pavés, avec un passage d'air pour que bois respire. La 1ere lame n'est pas appuyée contre le sol, de ce fait le contact avec l’humidité du sol est "moins intime".
J'ai aussi remarqué un phénomène logique. Le compost est plus humide et plus actif "au cœur" et a une certaine tendance à être assez sec sur les 5 à 10 cm du bord,

Et bien, ces biocides, j'avoue les avoir utilisés, dans ma jeunesse, par méconnaissance. Dont le célèbre Xylxxxxe à base notamment de Pentachlorophénol dont la dangerosité (non immédiate) est maintenant reconnue telle que son emploi est même interdit sur les meubles, car la contamination avec ce produit s’opère aussi à travers la peau.
J'ai moi-même fait cette erreur, je ne me permet donc pas d'être dédaigneux envers les personnes qui pourraient en faire autant, en pensant bien faire. Je me permet néanmoins d'être critique envers ce type de méthodes.
Qu'une technique fut employé dans l’antiquité ne prouve pas qu'elle soit inoffensive, pour preuve, il est maintenant reconnue que la coutume des romains de mettre le vin dans des bouteilles en plomb les intoxiquait.
J'utilise le terme de biocide, même s'il met mal à l'aise (comparé à fongicide, par exemple), car justement il met en lumière qu'un biocide, que même s'il est employé pour une catégorie d'être vivant n'est pas forcément un biocide à faible spectre. En ce sens, cela me parait techniquement plus correct.
Effectivement il existe aussi d'autres techniques que j'avoue ne pas suffisamment connaître. Et que j'aimerais mieux connaître.

Heu... Humour ou incompréhension ?
J'évoquais surtout le saturnisme, intoxication au plomb
fr.wikipedia.o...wiki/Saturnisme
Le vin attaque le plomb beaucoup plus que d'autres aliments, de ce fait, il y est beaucoup plus soluble et l'empoissonnement provoqué est beaucoup plus important qu'avec, par exemple, les anciens tuyaux d'eau en plomb.
Je n'ai pas oublié le produit que tu mentionnes, je ne le connais pas, tout simplement.

Ah ?
Effectivement il existe aussi d'autres techniques que j'avoue ne pas suffisamment connaître. Et que j'aimerais mieux connaître.
Je vous ai pourtant invité à vous expliquer, votre "savoir faire" m'intéressait, mais vous vous êtes focalisé sur ce qui vous a déplus et vous avez préféré me vanner sur le sucre et le vin...
Je n'ai accusé personne, j'ai exclus des procédés que je ne souhaitais pas utiliser.
Étant donné que vous m'avez jugé et que vous me montrez un mépris non dissimulé, je pense que cette citation dépasse votre niveau intellectuel :
Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d'entendre, ce que vous entendez, ce que vous comprenez... il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même..

Monsieur, certes c'est discourtois et pas forcément intelligent de ma part, mais n'avez-vous pas l'impression de m'avoir un peu provoqué ?
tu fais partie des gens qui coupent les autres par "je sais ou tu veux en venir" avec un petit clin d'œil aux disciples et qui parlent pour les autres trop occupé a étaler ta science, tu ne sais pourtant pas ce que je propose
Tu n'es malheureusement pas le seul a savoir plein des choses mais en pensant que le reste de l'humanité sommes nés en suçant leur pouce.
Par ailleurs, l'habituel tutoiement de cordialité, je l'accepte volontiers, mais à ce niveau de désaccord, le vouvoiement me semble plus indiqué. Évitez ce tutoiement SVP.
Lorsque, par exemple, je faisais référence aux techniques de conservation du bois dans des ouvrages datant de l'antiquité, c'est parce que ça a tenu, et que ça tient jusqu'à nous.
Cet argument est tout à fait pertinent.
Le contre-exemple de la vaisselle en plomb était là pour illustrer que l'histoire est remplie d'échecs et de réussites. Ce qui est important c'est le retour d'expérience (qui se perd souvent) et ce n'est pas (seulement) parce qu'une technique est ancienne qu'elle est bonne.
Ce n'est pas que je l'ai déformé, c'est que je l'ai regardé sous un autre angle.
On est (hélas) parti en opposition/conflit tout de suite et justement ce qui aurait été intéressant d'analyser, c'est si ce bois à été traité avec des biocides ou pas, comment et l'impact que cela a eu sur ces occupants et son environnement.
Contrairement à ce que vous pensez, je n'ai aucun dédain envers vous, simplement nous ne nous comprenons pas et à chaque mots qui dépasse l'autre, le ton monte ce qui est hélas totalement non constructif.
Au contraire j'aurais aimé bénéficier de vos connaissances, vous en savez probablement plus que moi, mais le courant ne passe pas...

Je me permettrait d'apporter quelques nuances même si je suis d'accord avec Ara Quentin Xaillé :
- Le choix du statut si autre que auto-entrepreneur, je vous conseille de faire un prévisionnel financier par un cabinet comptable. Choisissez en un qui vous parait à la fois compétant et avec qui vous vous sentez à l'aise, dans l'éventualité de travailler avec eux après.
Édit : oups ! J'avais oublié que vous aviez une activité dans la compta - suite à une mauvaise expérience avec une chambre : vérifier les informations qu'ils vous donneront, d'une part ils ne sont pas infaillible (car humains...) d'autre part, n'étant pas politiquement neutre, ils pourraient vous donner de fausses infos / interprétations

Ce pic de courant dont on parle, dure (je ne m'en souviens plus exactement) quelques dizaines de millisecondes, on ne peux pas vraiment parler de puissance.
Je désire commander un générateur d'électricité essence Inverter pour aussi l'utiliser sur des appareils sensibles.
La remarque de NotreDame était juste dans le sens où, si on ne prends pas en compte l'ensemble des appareils qui vont fonctionner ensemble on ne va pas pouvoir vous donner une réponse correcte.
Ensuite, la façon de parler "normale" en électricité, c'est qu'une surcharge de 20% pendant (je crois, je suis "rouillé) 15 minutes est acceptable (les disjoncteurs ne sautent pas...). Il vous fraudais donc considérer une marge de 20% au moins sur le plus gros appareil.
En fonction du type de générateur, le courant maximum pourrait être interprété différemment. Sur un générateur doté d'une électronique de puissance, le courant maximum absolut ne doit pas être dépassé, même pas pendant un temps très court, ça grille direct. Sur un générateur électromécanique, c'est beaucoup moins gênant ce que supporte un moteur, un alternateur le supporte, puisque c'est la même chose, c'est réversibles.

Je te répond ici en prenant en compte les éléments techniques que tu as donné à NotreDame
Peux tu me dire
- usage pro ou particulier ?
- usage occasionnel, fréquent ou quotidien ?
- lieu soumis à la réglementation Française ?
En fonction de ta réponse et en tant qu'électromécanicien, je te donnerais quelques indication, notamment en ce qui concerne l'éclairage.
Je ne connais pas le Cos surtout de la raboteuse, ce n'est même pas sur la plaque de l'appareil
Normalement le cos phi, se trouve par déduction,
la plaque signalétique doit indiquer le courant nominal et la puissante nominale.
en monophasé : Puissance apparente S = 230 x courant nominal
cos phi = puissance nominale / puissance apparente
en absence d'info, le cos phi d'une machine tournante en charge est environ égal à 0.8
Attention "inverter" signifie onduleur en Français, c'est de l'électronique de puissance, avec la sensibilité au pic de courant précédemment en contrepartie, la fréquence de sortie, donc la vitesse de rotation de la machine ne sera pas affectée comme cela serait le cas sans cette électronique de puissance.
Si c'est pour un usage fréquent tu pourrait penser au générateurs mixtes photovoltaïque et électrogène, le carburant, ça coûte...
Perso, je ne peux pas me prononcer sans voir la doc du générateur.

Le groupe triphasé, de cette puissance (aussi faible), je vous déconseille :
- 7 kw en triphasé, ça veut dire 7/3 = 2.3 kW par phase, la rabo-dégo fait déjà 2.2 kW en nominal, c'est trop juste, ça passera pas.
- il faut équilibrer les phases, avec ce que vous voulez alimenter, c'est pas possible
La chaudière, c'est particulier, voir très particulier :
- il y a une sécurité particulière dedans (la sonde d’ionisation). A ma connaissance c'est le seul appareil en mono où il faut respecter le sens de branchement entre phase et neutre (sinon elle se met en sécurité).
- Possible aussi qu'une chaudière prévue pour être branchée en "régime de neutre " TT, ne puisse pas fonctionner correctement sous un autre régime de neutre. Et le régime TT, utilisé en habitation, est adapté lorsque le générateur et le(s) consommateurs sont distant, mais pas lorsqu'il sont à la même place
- là vous me parlez d'une installation électrique normal-secours ? Savez-vous que ce type d’installation doit être faite avec une autorisation spéciale de Enedis, avec inverseur de source conforme à la norme... Sans vouloir vous offenser, vous n'avez pas les compétences pour faire ça vous même, il faut être un électricien (très) qualifié pour cela. Si vous bravez cela, vous risquez, en réinjectant involontairement de électricité sur le réseau de tuer un agent Enedis / EDF, avec les sanctions pénales qui vont avec.
- où alors vous le parlez d'un truc manuel simple ou on aura simplement mis la chaudière sur une prise électrique qu'on va débrancher pour mettre sur une rallonge électrique reliée à un groupe électrogène (dehors, pas dedans, gaz d’échappement oblige...)
faire une installation uniquement raccordée au réseau public ou uniquement à un groupe électrogène, (ou plusieurs distinctes), c'est accessible à un amateur éclairé faire une installation avec des couplages entre 2 réseaux (public et électrogène, par exemple), ne le faites pas vous même, il faut être chevronné et en plus il vaut mieux avoir une assurance.

Oui, effectivement, la question du bois en contact avec des organismes de dégradation est "primordiale".
Concernant les infiltration d'eau en bout, je dois effectivement apporter quelques améliorations, c'est prévu. Notamment, je vais écarter de 5mm certains ajustements à bout verticaux, ça sera moins esthétique, mais permettra à l'eau de pluie de sécher, c'est ce que recommande un guide destiné au mobilier bois d'extérieur du FCBA.
preferezlesboi...Guide-COBEI.pdf
Oui, mais le pin classe 4, sauf erreur, c'est une durabilité conférée par traitement chimique. Le paradoxe du traitement chimique par biocides, c'est que soit c'est fait avec un biocide puissant et stable, soit c'est pas efficace. Sachant que dans les 2 cas, le biocide peut/va (nous) empoisonner. On pourra chercher autant de substitut de biocides qu'on veut, le problème sera toujours le même...
Le plastique sûrement pas, mais du minéral, pourquoi pas.

Nicoel C'est effectivement prévu.
J'ai pensé à plusieurs solutions possibles pour faire ça, mais je ne me suis pas encore formalisé sur une.
Le couvercle ne peut pas jouer ce rôle, puisque l’intérêt, c'est justement de l'ouvrir (ou le fermer) quand il pleut, pour jouer avec la météo et l'humidité du compost.

Bonjour
Non, pour le moment, je n'ai pas ce type d'abaque.
Si j'ai décidé de me lancer dans une activité de fabrication de composteurs en bois non traités, c'est justement, notamment, suite ce constat que le plastique nous empoisonne à petit feu...
Je n'ai fais aucun calcul pour mon composteur perso qui est dans le jardin depuis plusieurs mois, mais la perspective de devoir garantir une tenue dans le temps me pousse à faire quelques vérifications pour éviter les problèmes, si j'en vend "un certain nombre"
Merci je vais effectivement tenter une extrapolation.

Effectivement c'est le but.
J'ai quelques éléments qui devraient me permettre d'estimer approximativement les variations de dimension de mes pièces.
Je vais faire mes calculs dans le pire des cas.
Dans mon cas, l'humidité du bois va être dépendante de l'humidité du compost, au moins autant que de la météo.
J'ai trouvé un guide ici:
preferezlesboi...fr/publications
qui indique des fourchette de valeurs à l'intérieur desquelles l'humidité peut se situer en fonction de l'épaisseur des pièces
entre 8 et 28%, 20 ≤ e < 30
entre 10 et 24, 30 ≤ e ≤ 75
entre 12 et 22, 80 ≤ e ≤ 150
Étant donné que j’achète mon bois en scierie, au départ il pourra être saturé à 30%
Je crois que j'ai tout ce qu'il me faut pour calquer "dans le pire des cas" les variations de dimensions "initiales" et " suivantes ".
Je supposé qu'avec un compost bien humique le bois pourrait remonter à 30 d'humidité par moment;

Bonjour.
Il y a effectivement une solution "approximative" qui est de mettre un condensateur, soit de démarrage soit permanent, mais avec une perte de couple et un échauffement plus important du moteur. le condensateur doit absolument être d'un type adapté, au risque de faire "paf!" voir pire.
Merci cocoM