552 commentaires
Medalegno
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Tant qu'à faire, autant y aller tout de suite dans le bon sens (dans le sens de rotation de l'outil pour le desserrage, comme dit plus haut)
En tentant dans un sens puis l'autre, on a une chance sur deux de commencer par le mauvais... et d'insister si ça ne se desserre pas immédiatement... alors qu'on est train de serrer encore plus !😨

Ce principe d'ailleurs est valable pour différentes configurations de scies, les toupies, défonceuses, etc, et même pour des arbres de corroyeuses ou tenonneuses, qui souvent ont les deux sens sur différents outils d'une même machine. Ça doit d'ailleurs être sur ces types de machines, que je me suis efforcé d'appliquer et de retenir cette règle.
😉

Medalegno
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niko97320
Pas d'info ou de vues supplémentaires, en plus de l'élévation que tu montrais dans ta question, qui permettrait de mieux visualiser et comprendre comment se place ton meuble, s'il est encastré, comment se placent et sont fixées les joues ou fileurs de finition...
Difficile de t'apporter des réponses, conseils ou de t'alerter sur des principes de fabrication ou montage que tu aurais retenu, dans cette situation.

Je n'avais pas relevé, ce que d'autres ont fait depuis, que tu sois en Guyane. Mais il semble que ça ne soit plus le cas, dis-tu. Problème résolu, sur ce point, donc.

Pour ce qui concerne l'outillage dont tu disposes, en plus du fait que tu dises être sans grande expérience, tu confirmes n'être que peu outillé, en tout cas, pour ce genre de réalisation.
Une scie sous table est bien insuffisante, pour une telle fabrication, nécessitant une capacité à débiter de grands panneaux de mélaminé (à ce propos, nul besoin de réaliser ce meuble avec des panneaux stratifiés 2 faces... ce qui ferait exploser le budget !) avec une grande précision dans les dimensions, équerrages, et qualité de coupes sans éclats.
Pour le placage de chant thermocollant, c'est faisable, oui. Mais c'est effectivement très long, et nécessite une parfaite constance dans son application, pour le chauffer suffisamment, ou à l'opposé, ne pas le brûler. Mais ça reste un chant de qualité minimale, car en papier, qui peut avoir tendance à se délaminer ou sensible aux moindres chocs, par rapport à un chant ABS.
Ce que je te conseillerai donc, par rapport au débit, c'est de le faire exécuter chez le négociant chez qui tu t'approvisionneras. Ils sont généralement équipés de centres de sciage, à plat et avec inciseur, permettant la précision et qualité de coupe indispensable à un tel débit.
Leur demander aussi le placage de chant, ne pourrait t'apporter que, outre le gain de temps et les inévitables ratés, de la qualité sur tes finitions, et de la durabilité à tes chants.
Bien évidemment, tout cela a un coût, mais difficilement contournable si on veut une apparence correcte, indispensable pour ce type d'agencement.

Le faire au maximum par toi-même te paraitra plus économique, à priori, c'est vrai. Sauf que si tu achètes juste des panneaux pour tout réaliser depuis le débit jusqu'à la pose, sans grande expérience et outillage adapté (et de place pour travailler, peut-être)... Ou ça risque de rester en plan à un moment, ou si tu réussis à aller au bout, le résultat risque d'être très moyen.

Pour la fourniture de tes panneaux et débit/placage éventuel, tu as de nombreux négociants qui seront à même de te proposer un devis (il est indispensable d'en demander un, en fonction de ta fiche de débit et placages de chants), et éventuellement de choisir le mieux disant, ou celui le plus proche de chez toi. Le réseau Dispano est je crois, assez répandu, mais peut-être y en a-t-il d'autres, là où tu es.
😉

Medalegno

OK, Pour moi, aucun problème à avoir les machines surélevées. Après tout, combien superposent carrément les deux machines, portant celle du dessus à quelque chose comme 850mm du sol.

Pour ta configuration ici, et avec tes meubles tels qu'ils existent, je te conseillerai d'y apporter un plateau bien solide, et carrément fixé au mur, indépendamment des caissons bas.
Un plateau du genre, plan de travail par exemple, qui sera à même de répartir le poids, de supporter les vibrations et qui résistera aux écoulements d'eau éventuels.
Pour le caisson haut englobant tout cela, puisque c'est aussi ça que je comprends de ta demande, aucun problème à le réaliser uniquement assemblé en lamello collés, si tu ne veux pas voir de vissages.
😉

Medalegno

Difficile de te donner un nombre de mortaises.
Mais tu dis, dans ta réponse à Boisenformes que tu n'en aura pas un usage intensif. Dans du résineux, de plus. Si c'est bien le cas, une chaîne pourrait te faire des mois, avant de devoir être affûtée. Et la chaîne se réaffûte, donc ça n'est pas le coût d'une chaîne à chaque fois.
😉

Medalegno

Le porte outil "ZAK", en tout cas, un modèle de cette marque que j'ai eu l'occasion d'utiliser dans une des boîtes où je suis passé, il y très longtemps (mais je crois que ça existe encore) était assez proche d'un des systèmes "Le Ravageur".
Ça fonctionnait avec deux fers, montés sur un porte outil, avec des systèmes de blocage et empêchant le desserrage.

Ici, ce sont bien des fers traditionnels, coupés dans une barre de fer plat (du fer plat "à toupie" prévu a cet effet, bien sûr) profilés suivant besoin par le menuisier, et montés dans la lumière de l'arbre.
😉

Medalegno
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kaj
Elle ne sait pas, elle ne sait rien, à la base.
Mais pour répondre, elle cherche, tout ce qu'elle trouve, et synthétise et trie en fonction de la fiabilité des différentes sources, pour proposer une réponse. En fonction des infos, précisions ou qui critères qui auront été formulés dans la question.
C'est bien dans ce sens-là qu'il faut appréhender une IA. Et pris comme ça, ça peut avoir son intérêt.
😉

Medalegno

Si tu le fabriques maintenant, donc en période plutôt sèche, ton bois sera amené à gonfler dans les périodes plus humides, plutôt que l'inverse.
Il serait donc préférable de l'anticiper, et de laisser des jeux suffisants, au niveau de jonctions rainures/languettes de panneaux, par exemple.
...Et ton problème sera résolu 🤩
😉

Medalegno

C'est vrai que de le faire soi-même en massif permet de parfaitement choisir, orienter et appareiller ses pièces.
Mais pour des panneaux achetés, qu'ils soient en massif, 3 plis ou lamellé, cette sélection est souvent loin d'être parfaite.
Alors que ça soit du LMC, si l'aspect ne dérange pas, d'autant que sur le plan résistance, c'est tout à fait adapté pour des marche (en épaisseur suffisante, tout de même), il n'y a pas de problème. Encore moins si ça te conviens mieux, point de vue budget.
😉

Medalegno
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Chaluthier
Que la fabrication d'instrument de musique puisse exiger quelques contraintes particulières, je n'ai pas de problème à le croire.
Maintenant, pour une traverse de 80x80 devant supporter un sommier, que ça apporte un gain significatif, alors, là, j'ai de gros doutes.

Mais bon, ce que j'ai dit valait sûrement un vote négatif, pour le sanctionner !
😉

Medalegno

Chaluthier
La capacité de flexion, y compris jusqu'à la rupture éventuelle, j'ai largement eu l'occasion de tester sur diverses sections et essences, en de multiples occasions, au cours de ma carrière. Je n'ai pas constaté de difference, sur des pièces qu'il était possible de faire fléchir à la main, donc de sections relativement faibles.
Alors sur une pièce de 80x80, comme dans le cas qui nous est exposé, même en y enlevant une feuillure, aucune crainte que ça compromettre la solidité de ce lit.
😉

Medalegno

C'est une table, donc destinée à être utilisée en tant que telle... enfin, j'imagine.

Pour un aspect mat, sur une table, les huiles ne sont pas idéales, en termes de protection.

Mais un vernis ou vitrificateur mat, même s'ils protègent mieux, ont pour inconvénient de se lustrer, et donc de perdre par endroits leur aspect mat dans le temps, au gré des frottements et durée d'utilisation.
En général, les finitions mates sont d'ailleurs déconseillées en usage horizontal (vernis, vitrificateurs, mais aussi sur des matériaux, y compris melaminés et stratifié, etc).
Reste le vernis ou vitrification satiné, qui n'aura pas ce défaut.
😉

Medalegno
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Je suis d'accord

Tout à fait d'accord.
. Assemblages à 45° à proscrire en extérieur, du fait de l'exposition au soleil et aux intempéries.
. Domino à éviter aussi (ils sont faits en hêtre, pour ceux sur le marché). Ou alors, les fabriquer soi-même dans un bois adapté à un usage extérieur.

Des assemblages parfaitement ajustés, et des tenons serrés sur leur largeur, sont des gages de bonne tenue dans le temps d'ouvrages extérieurs.
😉

Medalegno
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Carococo
Le plateau qui se décolle, c'est le contreplaqué qui se délamine, alors ?
Puisque ce que je vois, en partie centrale du plateau ressemble fortement à de l'okoumé déroulé, donc très probablement du contreplaqué (latté ou multiplis, suivant l'époque de fabrication).
Après, ça peut peut-être se recoller, par injection de colle, le placage constituant le CP étant bien plus épais que du placage rapporté en décor (15 à 20/10e, au lie de 6/10e, généralement).
Ou alors, découper à l'intérieur du cadre du dessus, pour y rapporter un panneau revêtu d'un placage plus noble, comme le propose Erebor...
Mais dans ce cas, tu auras une ceinture qui aura vécu, ainsi que ses traces, et une partie centrale parfaitement neuve. A voir...
😉

Medalegno

Carococo
Ah, en effet, ça ne se délamine pas... c'est carrément un contreplaqué de 5mm, qui se relève ! 😲
(Mais c'est donc bien un contreplaqué, ce que je subodorais depuis le début. Et donc, de l'okoumé déroulé)

Mais du coup, il y a un autre panneau, dessous, sur lequel il repose, ou auquel il est (était) fixé ou collé ?
Ou alors, il serait juste posé en feuillure, et reposerait sur des traverses intermédiaires ?

Une hypothèse, que permet d'avancer la présence de ce contreplaqué de 5mm... Il remplace, peut-être, un ancien panneau gainé, enlevé parce que trop dégradé.

Mais justement, du fait de cette construction, tu peux peut-être l'enlever complètement, pour le remplacer par quelque chose de plus propre, d'une finition différente, qui tranche, ou par un nouveau panneau gainé. Tu aurais un plus bel aspect, et en plus, ça te faciliterait les choses, plutôt que de tenter de rénover de quelque manière ce contreplaqué, qui reste (et restera) un matériau basique, en tout cas, sur le plan esthétique.
😉

Medalegno

Carococo
OK, et c'est bien seulement une délimitation de teinte, qu'on y voit, et pas un autre cadre intérieur ?
En tout, le bois brut qu'on y voit est du hêtre. Comme pour d'autres pièces, ici ou là dans l'ensemble du bureau.
Concernant le contreplaqué visible du dessous, c'est le même 5mm qui se relève, au dessus ? Ou une autre épaisseur indépendante du 5mm ?
Ça n'est pas trop souple, lorsqu'on appuie sur le dessus, dans les zones qui ne sont pas supportées par les traverses intermédiaires ?

Sinon, l'idée de remplacer le panneau de 5mm par un panneau d'une autre finition, ou un panneau gainé, tient toujours, afin d'apporter un peu plus de cachet au dessus, et de t'éviter d'avoir à refaire une finition qui en plus ne s'accordera jamais parfaitement, avec l'encadrement.

Pour le panneau de coté, rien de particulièrement esthétique. Mais ces traces ou traînées obliques interpellent. S'agirait-il de traces de ponçage, ou alors de grands coups de brosse (pinceau) lors de l'application d'une teinte ?
Par contre, il semble que ce soit, ici encore un placage déroulé. Pas de joints, pas de veinages répétitifs qui montreraient le contraire. Donc, probablement de nouveau du contreplaqué okoumé, sur lequel aurait été appliquée une finition, peut-être pour tenter de masquer sa véritable essence.
😉

Medalegno

Placage, oui, mais d'okoumé. (En tout cas ça y ressemble beaucoup). Du déroulé. Donc placage constituant un contreplaqué, latté ou multiplis, suivant l'époque.
Donc, généralement plus épais que du placage habituel, mais il faut s'en méfier tout de même, au ponçage ou raclage. On ne sait pas ce qui a pu être enlevé, lors de la fabrication.
😉

Medalegno
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Certains menuisiers Youtubeurs (ou peut-être un, surtout) ont diffusé cette idée que la mousse que produisait la colle PU, comblerait les interstices des (mauvais) assemblages avec trop de jeu, et ainsi assureraient une meilleure tenue dans le temps de ceux-ci. J'ai même entendu le même dire que la PU, du fait de son expansion, assurerait l'étanchéité de l'assemblage !😵
Tout à fait d'accord avec BeauLeRabot, ce qui ne restera qu'une "mousse" n'apporte rien à la tenue d'un collage.
La colle PU à des intérêts, des avantages, dans certains cas précis, mais pas ceux dont on parle ici.
😉

Medalegno
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Ah ouais 😯... mais avec ce type de charnière Kubica, on est loin de ce qu'on appelle couramment "charnière invisible" chez les menuisiers ou fabricant de mobilier.
Ces charnières Kubica (ou similaires) ne sont pas du tout prévues pour des portes de meuble, mais plutôt pour des portes de communication. La référence que tu donnes, c'est pour des portes de 120 à 140Kg. Pour des portes sous un établi, c'est largement surdimensionné. En plus, là, c'est le modèle tout inox. Pas étonnant que le prix soit prohibitif !
Si c'est bien ce que tu recherches, il existe de ce genre de charnières articulées et encastrées, de dimensions adaptées pour
portes de meubles, et bien moins chères.
😉