
jmarcp
Ah oui, bien vu
Je garde l'idée, plus simple que de poncer un plat après tournage !

FredericR
Si ce n'est pas déjà le cas, il faut que tu passes aux fourneaux, il t'imitera

Hello,
Merci pour le partage
C'est un truc parmi des centaines d'autres tout aussi incroyables que contient ce manuel, avec des montages très astucieux, mécanisme pour tourner des pièces ovales par exemple !
On n'a rien inventé question tournage en 2025. Au contraire, beaucoup perdu.
L'héritage direct à ces techniques anciennes se trouve dans ce qu'on appelle le tournage ornemental qui a peu la cote car les réalisations (virtuoses) en sont généralement chargées, "baroques" et ce n'est plus dans l'air du temps.
Actuellement, le tournage dit artistique est orienté vers la sculpture. Des réalisations magnifiques mais où la part de tournage est souvent réduite.
Quant au tournage "industriel" des objets du quotidien, il a laissé sa place depuis longtemps à la plasturgie. Ça reviendra peut-être...

Je ne sais quel âge tu as ? Ta vision du travail manuel est très "romantique" et, pour le coup, c'est toi qui reste en surface.
Ainsi, pour ce qui est du tournage des objets du quotidien (essentiellement localisé dans le Jura en France), il faut savoir que c'était un travail assez pénible et très répétitif, payé à la pièce. Il fallait donc aller le plus vite possible. D'autant plus vite que les artisans (généralement des paysans lors des périodes sans travail agricole) louaient leur tour à la journée dans des usines primitives, des moulins à eau actionnant un axe auquel étaient relié par courroie plusieurs tours à bois.
Tu repasseras donc pour la "lenteur" ! Par contre, ces paysans-artisans (puis ouvriers à 100 %) ont développé de multiples outils et astuces de réalisation, avec une ingéniosité sans limite, toujours pour gagner du temps.
Quant à la "production plasturgique" qui a tué ensuite tout cet artisanat, elle s'est développée parce que les objets produits avaient de nombreux avantages sur ceux en bois, au yeux des consommateurs de l'époque : plus solides donc plus durables, pratiques (Tupperware), faciles à laver, colorés, etc.
Néanmoins, on peut noter que ce sont les tourneurs du Jura qui se sont reconvertis dans cette nouvelle industrie, avec un succès indéniable, preuve de raison et de pragmatisme, deux choses qui mettent du beurre dans les épinards, à tout le moins du pain sur la table.
On est loin du "c'était mieux avant" ou ce que tu nommes "décadence" vs "spiritualité", vision des choses que je trouve souvent à côté de la plaque. Mais je te rejoins complétement sur la surabondance indécente dans laquelle vit une fraction de l'Humanité, actuellement... et pour combien de temps encore ?

Hello,
Ah oui, l'Isorel (fabriqué sur une toile, d'où le motif similaire ?)
La toile de jute est grossière est assez rigide en elle-même. Par contre, elle se défile facilement.
Donc je coupe large, j'encolle la coupe avec colle bois standard et je presse la toile dans l'évidement prévu, en insistant sur le pourtour avec l'extrémité arrondie d'un réglet métallique. Une fois sèche, je sature la toile de gomme-laque qui va lui donner la rigidité suffisante pour couper net à la plane posée sur la tranche, au tour.
En fait, je ne pensais pas à l'humidité et voulais couper net à la limite du bois mais me suis un peu raté . C'est pas choquant, je trouve (?)

Merci !
Oui, le moment critique, c'est la coupe finale de la toile (cf. réponse à Roger).
Je vais donc garder ces proportions pour le suivant. Bien envie de tester aussi le marouflage sur toute la surface intérieure avec arrêt sous un mince rebord.

La toile de jute est assez épaisse, à prendre en compte si tu veux faire des formes précises ou de petits inserts.
Le mix bois-cuir, ça peut donner des choses très sympas :
J'avais essayé avec des petits bouts de récup
En tout cas, le marouflage sur bois est une technique pleine de potentiel et pas si courante...
Ci-dessous un autre proto (qui a vécu !)

L'huile va migrer par capillarité.
Ça concerne le papier en contact avec la surface huilée, moins les BD dont la couverture est plus grande et protège donc.

Sweex59 ce n'est pas exclu mais on exploite peu les réactions chimiques en tournage, contrairement à la poterie.
Plutôt des produits et techniques venant de l'ébénisterie et des arts graphiques, le support étant comparable sinon le même.

Merci pour la découverte
Me ferait un tel bourdon le jour où je pourrais enfin concrétiser l'envie se suivre un des chemins vers Compostelle.
Après, c'est bien vendu car, au niveau tournage, on n'est pas sur du travail complexe.
Cela dit, l'artisan prend des risques avec son mandrin de tour à métaux
(le-bourdon-du-...om/fabrication/)
Sympa
Qu'entends-tu par "L'axe de tournage est un peu décalé pour garder un plat pour faciliter le collage" ?