
Sur wikipedia, il indique que les archéologues font l’hypothèse qu’il serait possible que les rabots eurent existé dès l’antiquité égyptienne. Il n’ont pas retrouvé l’outil, mais les morceaux de bois retrouvés semble avoir été fabriqué avec quelque chose qui ressemble à un rabot.
Histories prior to these examples are not clear, but furniture pieces and other woodwork found in Egyptian tombs show surfaces carefully smoothed with some manner of cutting edge or scraping tool. There are suggestions that the earliest planes were simply wooden blocks fastened to the soles of adzes to effect greater control of the cutting action.

Un établi bien spécifique et bien sympathique.
Très intéressant le travail du relieur. J’étais tombé sur cette vidéo il y a quelques temps.
Fascinant et techniquement très complet en fait. Je ne me doutais pas.
Bravo !

Haha
En fait non. La force de friction se répartissant sur toutes les surfaces, pour aller 6 fois plus vite, il faut appuyer 6 fois plus fort.
Les lois de la physique sont implacables.

Ce trusquin est rigolo aussi. (Trouver au même endroit.)
!assetssc.leeva...9D9B1A048349E2F
Tellement gros qu’il n’est plus assez maniable pour compenser la praticité de tous les réglages…

Finalement avec ce rabot japonais ce guide peut être pertinent.

Oui, pour le câble, j’ai acheté un câble ordinaire et je l’ai enroulé avec une bande de tissu et des ficelles de différentes couleurs. Le tout est maintenu à chaque extrémité par de la gaine thermorétractable.

En effet, le keyboardio fait partit de mes sources d’inspiration. Mais pas seulement, il y a aussi le Ergodox et Orée (qui n’existe plus malheureusement).

Pour les keycaps, c’est simple. En découpant la planche au laser j’ai à la fois le fond et les touches. Reste ensuite à coller de petit morceau de plastique qui vont permettre au touche de s’insérer dans les switches électromécanique.

Les sources seront bientôt disponibles sur touchelibre.fr

Merci beaucoup.
Que de questions ! Je vais essayer de répondre une à une.
Haaa, pas de marquage sur les touches…
Oui, c’est une chose qui étonne beaucoup les gens. Pourtant, c’est une chose absolument pas étonnante sur un instrument de musique. Je considère que quelques repères visuels et tactiles suffises.
D’abord, pour moi le marquage est une option. Sur le prochain modèle, j’expérimenterai plusieurs techniques:
- Gravure laser, puis colorisation avec des pigments dorés.
- faire les lettres en marqueterie avec la découpe laser (j’espère que ça marche…)
Personnellement, et après mûr réflexion, je trouve que mettre les lettres sur les touches et contre productif. En effet, j’ai passé plus de 20 ans sur un azerty, après quoi j’ai toujours besoin de regarder en tapant. Avec ce clavier et la disposition Kéa que j’ai créé. Je savais par cœur mon clavier au bout d’une semaine et il m’a fallu seulement 2 semaines de plus pour savoir taper à l’aveugle avec une vitesse opérationnelle de 20 mots par minute, ce qui est suffisant au quotidien. 3, 4 mois après, j’atteignais ma vitesse de croisière de 35 à 40 mots par minute et j’explosais mon record personnel à 28 mots par minute. (je sais pas ouf par rapport au record du monde à plus de 150 mots par minute. Mais bon, je ne me suis pas beaucoup entraîné…)
Pensez‑y. En enlevant le marquage, on s’oblige à apprendre vraiment le clavier et on devient plus efficace.

En effet, certaines touches sont moins accessibles et nécessites de bouger un peu le poignet. Mais je me suis arrangé dans l’affectation des caractères sur les touches pour mettre les caractères spéciaux et rarement utilisé à l’écart de la position de repos.
Après il sera possible par la combinaison de la touche Fn+(?) pour d’accéder à ce qu’on le veut sans trop bouger. Pour cela il faudra que je programme des macros. J’ai encore du boulot de ce côté…
Par exemple, je pourrai basculer le pavé numérique (qui est normalement le triangle au milieu) sur la main gauche ou droite. Le triangle devenant alors mes macro préférées.

Oui, le kéa est ma création. Je me suis basé sur la méthode Dvorak qui préconise de mettre les lettres les plus utiliser en position de repos et ainsi de moins bouger les doigts. De plus, je me suis inspiré du Bépo qui dérive lui aussi du Dvorak et qui est adapté pour la langue française.
Avec le Kéa, j’ai voulu ajouté des paradigmes supplémentaires : Optimiser à la fois pour le français, l’anglais et l’espagnol. Pouvoir écrire toutes les langues basé sur l’alphabet latin en ayant en accès tous les types d’accent imaginables. De faciliter la programmation en ayant tous les caractères ASCII en accès facile. Accéder aux symboles mathématiques et techniques courants. Accéder à l’alphabet grec par une touche (dite) morte. C’est fort utile en science. Et accéder à l’alphabet phonétique pour faciliter l’apprentissage des langues. Et enfin, je voulais faciliter la mémorisation du clavier en plaçant les touches proches phonétiquement ou par leur origine historique (autant que possible en tout cas).
En testant le résultat sur 12 autres langues européennes, je me suis rendu compte que l’islandais était, par le plus grand des hasards (alors que je ne parle pas le moindre mot d’islandais), très bien pris en compte par le Kéa. Mieux que l’anglais…! De plus, le kéa, améliore la situation par rapport au qwerty sur : Hollandais, Danois, Italien, Portugais, Suédois, Allemand. Dégradation en revanche pour : Turque, Tchèque, Polonais, Finnois, Espéranto.
Et oui, c’est impossible d’optimiser pour toutes les langues à la fois…

Pour mon projet, je cherche surtout des codeurs en C pour la programmation de micro‑contrôleur. La programmation est mon point faible. Mais, j’apprends tout doucement. Pour l’instant, j’en suis au stade du bidouilleur avec Arduino. Ça donne toutefois des résultats opérationnels grâce à des gens du fablab Artilect de Toulouse qui m’ont donné un coup de main. Merci beaucoup à eux.

Je ne joue presque plus aux jeux vidéos. (Faut faire des choix dans la vie…) Du coup, non j’ai pas testé.
Toutefois, j’aimerai ajouter à l’avenir un joystick et une souris type trackball. Ça devrait satisfaire les gameurs je pense. Mais c’est pas pour tout de suite… Il y a encore beaucoup de boulot avant.
Pour la configuration, que ce soit pour les jeux vidéos ou autre, dans un premier temps ce sera en mode «programmeur super geek». À l’avenir, j’aimerai beaucoup faire une application user friendly. Si des gens veulent me donner un coup de main, je suis preneur…

Merci, ma motivation est sans faille. J’aimerai avoir plus de temps pour faire avancer le projet plus vite…
Je vais en refabriquer 2 ou 3 de plus pour avoir des béta‑testeurs. Je retiens ta candidature.
En effet, ne pas avoir les lettres donne des réactions de stupeurs et d’inquiétude à beaucoup de gens. Je réponds toujours que d’une part la gravure des lettres est une option. Si on les veut, il y a pas de problème, on peut les mettre. Et autre part, je recommande toujours de ne pas en mettre, car c’est le meilleur moyen de faire l’effort de vraiment apprendre son clavier. Et d’autre part ne pas figer la position des lettres permet de s’essayer à d’autre disposition de clavier vraiment ergonomique comme : dvorak, colmak ou bépo
L’ajout des lettres, va faire partit de mes expérimentations esthétiques. Le plus simple est la gravure au laser. Mais, je trouve le côté cramé assez moyen. J’aimerais faire les lettres en marqueterie, ou CNC puis peinture ou incrustation de feuille d’or. Tout un programme…

Pour l’instant ça va. Le traitement à la cire résiste bien. Si ça ce dégrade, normalement, je pourrais reciré.

Les ponts soudés se briseront lors de l'utilisation du clavier. Ici, les câbles plats sont meilleurs.
Je ne suis pas sûr de comprendre ce que tu veux dire. J’ai fais un circuit imprimé. Après 1 an d’utilisation quotidienne, ça marche toujours aussi bien.
Un (de mes) clients l'avait pour le CeBIT fois pour un jeu. Fascinant, sans Doute. Seulement, il ne s'est jamais imposé en plus de 30 ans.
Je ne suis pas sûr de comprendre ce que tu veux dire. Je ne cherche surtout pas à imposer un nouveau standard. (Car c’est impossible, et contraire à ma vision des choses.) Je veux faire le contraire d’un standard, par la personnalisation, en répondant à des passionnées du clavier et de l’écriture. Voir pour des artistes. Un guitariste ne peut‑il pas avoir une attention extrême, une forme de relation passionnelle pour son instrument. C’est ce genre de relation que j’aimerais satisfaire. C’est tellement pas possible avec un machin en plastique.
Les entreprises, elles veulent du pas chers et du standard. Le contraire de ce que je fais. Du coup, la secrétaire ou le secrétaire, ben désolé pour eux.
Je m’en voudrais de leur demander de couper leurs ongles.
Un tel clavier s’inscrit nécessairement dans une démarche personnelle de prise en main de son outil de travail. Une vraie volonté de modifier en profondeur sa façon d’écrire. Il faut croire et être convaincu par les bénéfices de l’ergonomie.
Donc, non, ToucheLibre n’est pas fait pour tout le monde.

Oui découpe laser. En effet, c’est possible à la CNC. Mais je suis parti avec la méthode laser. L’outil était disponible dans le fablab près de chez moi.
Oui, je connais Orée. Beau projet. Dommage qu’ils aient périclité. Je serais très curieux de comprendre pourquoi. Vu de ma fenêtre, j’ai l’impression qu’il avait un problème de positionnement commercial. Mais, il peut exister plein d’autres raisons.

Haa cool !
Ben tant que ça marche, c’est l’essentiel.
En plus, là c’est une lame Peugeot. Ça fait plaisir.
C’est vrai que ça marche aussi avec le biseau vers le bas. Faut faire un peu plus attention au réglage.
Je suis toujours impressionné par la propreté du travail japonais.