
Merci pour l’article sur l’ajustement du coin. J’ai différents bouvets anciens que j’utilise effectivement mais c’est pas facile, leur réglage demande un savoir-faire qui me semble important et un peu perdu, je connais un peu Bill Anderson, je vais essayer de lui poser ma question.
Ce qui m’interpelle c’est que ces vieux bouvets sont en général en assez bon état alors que si on avait tapé sur le coin et les extrémités pendant des années ils seraient très abîmés, alors comment ont-ils fait?

dneis l’état du coin est très important et les coins pour la rainure sont fragile (j’en ai abîmé). Par ailleurs les fers sont plus épais à l’avant qu’à l’arrière, on peut se poser la de question si ce n’est pas pour desserrer le coin en tapant sur le fer plutôt que sur le coin, ce que je fais. Reste le problème de serrer le coin puis régler finement sans abîmer l’outil.

J’ai beaucoup travaillé le merisier que je teinte avec du bichromate de potassium et fini avec de l’huile de lin puis gomme laque. Ça marche très bien.

eltonelton
Oui, l’huile de lin seule reste relativement tendre et adhère aux salissures, c’est pour ça qu’après quelques jours je passe deux trois couches de gomme laque au pinceau.
(Passer les couches rapidement puis laisser sécher pour ne pas dissoudre la couche précédente)

Je travaille presque exclusivement avec des outils anciens. Perso je n’utilise jamais de papier de verre et encore moins de brosse métallique. Les vernis sont grattés sans abimer la patine puis laine d’acier 000, finition huile de lin et gomme laque. Pour métaux et peinture idem, pas de traitements agressifs, si papier de verre c’est du 1000 avec un support parfaitement plat, finition polissage et 3en1.
J’aime que les vieux outils gardent les traces de vie.
Pour l’affutage des scies je le réalise de la pointe vers le manche toutes les dents depuis le même côté. Cross cut comme rip cut. C’est les recommandations des spécialistes de l’affutage.

Merci pour vos réponses, j’ai aussi le modèle classique, plus grande et plus lourde que j’utilise verticalement mais le spécialiste de cette scie, l’américain Bill Anderson indique qu’elle s’utilise horizontalement. Pour ma part je pense que la lame n’est peut-être pas adaptée, si au 18ème siècle un ébéniste a pris beaucoup de temps pour faire cet outil c’est qu’il était utile.
Mon grand père était ébéniste mais il n’y avait pas ce type de scie dans son atelier, peut-être qu’en France ce modèle n’existait pas ou qu’il y avait une utilisation très spécifique. je vais aussi poser la question à Bill.

Un très grand merci, les explications de Gramercy tools répondent complètement à mes questions. Les lames fournies par Bill ne conviennent pas du tout!
Petit problème, Gramercy ne livre qu’aux États Unis. Je leur ai envoyé un mail et j’attends la réponse. Par ailleurs il me faudra certainement changer le « stretcher » de ma scie pour l’adapter à la longueur des lames de Gramercy. Encore merci, ça aurait été frustrant de ne pas pouvoir utiliser ce bel objet.

mao bonjour mao, pour info j’ai réduit la largeur de la lame à 8mm et déjà ça fonctionne beaucoup mieux, entre 3 et 6mm ça doit être parfait d’autant que les dents reculent vers la ligne des attaches de la lame.

Grâce à Mao j’ai pu découvrir des informations détaillées sur l’utilisation de ce type de scies en anglais. En fait les lames doivent être très étroites (3 à 6 mm) et utilisées à l’horizontale. J’ai donc réduit la largeur de la lame et ça marche! Je vais continuer à explorer cet outil qui permet de scier même de grosses épaisseurs d’après les sources américaines.

Le problème est surtout au départ mais ensuite c’est vraiment pas confortable. Je pense que je vais essayer de trouver une lame en 15 TPI.

Merci sylvainlefrancomtois ! Merci pour les photos, elles sont sympathiques

sey
Bill Anderson en propose ou encore chez Dieter Schmid quitte à les adapter en longueur et refaire la denture en 15 tpi

Personnellement je mets une première couche d’huile de lin un peu diluée au white spirit 24 heures avant une peinture acrylique. Sur bois brut ça tient très bien.
À mettre en parallèle avec les finitions germaniques anciennes, huile puis gomme laque, extrêmement solides et surtout faciles à rénover même 50 ans plus tard.(c’est pas toujours le cas avec les vernis modernes).
C’est aussi ce que j’utilise avec un mordançage au bichromate de potasse, ça fait des couleurs géniales avec les bois qui contiennent des sels métalliques.

dependancesbois
Oui, c’est la même fonction.
En fait les nordiques faisaient comme ça, huile puis la célèbre peinture aux oxides de fer.

Merci YvesM !
Je fais les manches au tour. Je commence par un carrelet bien d’équerre que je perce bien dans l’axe du côté de la soie. Ça marche assez bien mais c’est jamais parfait. Je vais essayer d’utiliser un alésoir manuel conique pour peaufiner et finir à chaud. Merci pour les conseils.

Merci etiennedesthuilliers !

Centre de développement agroforestier de Chimay
« Bien qu’il ait une croissance rapide, le douglas a une densité (500 kg/m3 en moyenne) supérieure à celle des sapins et des épicéas. Il est le seul résineux courant qui associe forte largeur de cernes et excellentes caractéristiques mécaniques (compression, traction, flexion). Elles sont, en moyenne, meilleures que celles des sapins et épicéas. Comparativement aux autres résineux, le bois de douglas présente l’avantage de perdre peu en densité lorsque la largeur des cernes augmente, ce qui permet une conduite assez intensive des peuplements, sans porter préjudice à la qualité du bois.
Parallèlement, le Douglas se distingue par un faible retrait au séchage, une bonne stabilité dimensionnelle et peu de déformation dans le temps. Le ..., une attention toute particulière doit être portée au diamètre des branches ... »
Oui, le presseur c’est le coin!