L'Air du Bois est une plateforme Open Source de partage collaboratif ouverte à tous les amoureux du travail du bois. (En savoir plus)

Rejoindre l'Air du Bois Se connecter

Ara

Pourquoi vous êtes-vous reconvertis dans les métiers du bois ?

Bonjour à toutes et à tous,

Je prépare une conférence pour Épinal, sur le sujet de la reconversion dans les métiers du bois, et sachant que sur L'Air du Bois il y a une grande majorité de reconvertis, je fais un petit sondage...

La tête de votre chef vous tapait sur les nerfs ? Vous vous étiez retrouvé au chômage et vous vous êtes dit et pourquoi pas ? Vous pensiez gagner beaucoup plus d'argent en étant ébéniste ? Vous perdiez la santé dans votre travail ? Ou vous perdiez votre âme ? Vous vous êtes rendus compte brutalement que ce que vous faisiez ne servait à rien ? Un de vos potes est mort pile le lendemain de son départ en retraite ? Un copain vous a dit eh, viens voir mon atelier et vous en êtes tombé amoureux ?

D'avance merci pour vos réponses !

Connectez-vous pour ajouter un commentaire.
?

11 réponses

0
Adeb

Bonjour Ara,

Pour ma part, après 10 ans de contrôle de gestion et quelques années en conseils en stratégie financière a Paris, j’ai décidé de quitter le monde de « l’entreprise » alors que j’aimais beaucoup ce que je faisais, pour tester un métier qui m’a toujours intéressé.
Le Covid étant passé par là, j’ai aussi pu profiter du confinement pour m’essayer au métier du « bricoleur du bois » dans la maison que mes parents retapent ce qui m’a encore plus donné envie.

Après avoir regardé pleins de tutos sur internet, un beau jour je me suis dit « c’est maintenant ou jamais avant qu’il ne soit trop tard et que je le regrette un jour »
J’ai demandé une rupture conventionnelle qui n’a pas été facile à obtenir et j’ai passé mon cap chez les compagnons.

Aujourd’hui je suis à mon compte, j’ai encore des lacunes mais chaque jours j’apprends et surtout, je m’éclate dans mon métier. Je ne compte pas mes heures, chaque matin je suis heureux d’aller dans mon atelier et je vis d’un métier passion plus que d’un métier financier (sinon je serais resté consultant ☺)

J’espère que de témoignage te seras utile

Ara

Merci Adeb !

ElChouv

Bonjour, est-ce que tu as travaillé en tant que salarié après ton CAP ou tu t'es directement mis à ton compte ?

Adeb

Directement mis à mon compte.
J’ai fait mon cap en alternance chez un Ebeniste qui m’a pris sous son aile pendant 1 an le temps de lancer mon activité et de trouver des clients

Connectez-vous pour ajouter un commentaire.
0
Oak

Yop.

Pour faire du créatif utile sans patron.

Un hasard de ma trajectoire et pourtant du côté de ma mère la famille se nomme Dubois. Tous mes grands oncles était artisans et la plupart compagnons menuisiers de père en fils.

Le hasard c’est subjectif.

Ara

Merci Oak !

Connectez-vous pour ajouter un commentaire.
0
Katastroff

Pour ma part, je suis l'exemple un peu typique d'une femme orientée dans les métiers du "care" apres le lycée, je savais pas trop quoi faire et ça ressortait toujours des rendez-vous d'orientation etc. J'ai été étudiante infirmière, pour pleins de raisons j'ai arrêté puis travaillé comme aide-soignante, en soin palliatifs, ça me plaisait mais c'est aussi le moment ou j'ai commencé à vraiment bricoler vu que j'avais un peu de budget mais pas assez pour faire appel à des pros, et j'avais pleins d'idées dans le crâne.
Ma fille est née, j'ai déménagé loin et donc démissionné, commencé la rénovation de notre vieille maison (et a choper pleins d'outils) et a poncer les vidéos de boiseux avec des étoiles dans les yeux. Quand ma fille est partie à l'école je n'avais plus envie de retourner à l'hôpital, mais de continuer a utiliser des outils et à réfléchir à des solutions/plans etc.

Bref j'ai toqué chez pôle emploi en leur disant que je voulais faire de la menuiserie et par un coup de bol monstrueux une semaine après je commençais ma formation.

Je suis certaine que je me serai orientée bien plus tôt vers une filière technique (pas forcément la menuiserie, j'aime bien l'electrotechnique et la soudure aussi) si d'une part j'avais eu des moins bonnes notes à l'école (parce qu'on n'envisage jamais les filières techniques pour les élèves qui sont scolairement bons, sauf si ils savent que c'est exactement ça qu'ils veulent faire) et d'autre part si j'avais pas été une femme.

Ara

Merci Katastroff !

Connectez-vous pour ajouter un commentaire.
0
jmulliez

Bonjour,

Pour ma part, j'ai fait du développement de site internet durant 15 ans (pas de formation initiale si ce n'est un bac scientifique).
Mais la complexification, la course aux nouvelles technologies et l'écran d'ordinateur 35h/35 m'ont poussés à démissionner de mon emploi (mai 2021).
à ce moment là je n'avais pas d'idée précise pour la suite (reconversion ou pas ? vers quoi ?) je voulais juste débrancher.

J'ai passé l'été à souffler et donner des coups de mains aux copains qui en avaient besoin et j'ai commencé en même temps un "bilan de compétences" à distance (COVID...) afin d'envisager la suite.

Je bricolais déjà le bois sans prétention depuis 2016 et sans trop savoir pourquoi ni comment j'ai décider d'approfondir dans le bois.
J'ai ensuite fait un "stage" assez long (3 mois) chez une amie ébéniste afin de voir ce que ça faisait de travailler toute la journée/semaine dans un atelier.
Le stage m'a convaincu de trouver une formation afin de me reconvertir.
J'ai pu au final suivre l'année de formation et passer mon CAP ébéniste chez Art Déco Création, en étant financé grâce à transition pro et soutenu grâce à ma compagne et mes enfants :)

J'ai ensuite postulé dans une boîte d'agencement de luxe où je travaille depuis presque 2 ans.
Je n'ai pas vraiment gagné au change en terme de finalité de mon quotidien (construire des sites internet pour des multinationales ou fabriquer les intérieurs d'une énième maison secondaire d'un ultra-riche...) Mais au moins la tâche est concrète, on touche la matière et le cerveau bien qu'utile et utilisé n'est pas en surchauffe toute la journée.

Autre point, la transition "physique" n'a pas été facile pour moi, pas mal de tendinites avant-bras/mains (ça s'améliore petit à petit)

Je pense que je n'étais pas tout à fait conscient de la baisse de niveau de vie que ça impliquait, mais comme la formation a pu être financée, au final 4 ans après, l'équilibre financier du foyer est à peu près de retour (en faisant bien sûr des efforts sur le train de vie!)

Voilà!

Ara

Merci jmulliez !

cocoM
( Modifié )

(construire des sites internet pour des multinationales ou fabriquer les intérieurs d'une énième maison secondaire d'un ultra-riche...)

ça fait quand même une différence... lors de la prochaine révolution la populace aura quelque chose à brûler 😜

Connectez-vous pour ajouter un commentaire.
0
Clément CLARISSE

Bonjour Ara,

En ce qui me concerne, c'est simplement parce que... je peux faire avec ce que je trouve.

En effet, les bois de palettes et d'emballages étant considéré comme du déchet, certaines entreprises sont heureuses de pouvoir se débarrasser des structures qui s'accumulent dans leurs cours, tantôt faîtes de panneaux de particules impossibles à réutiliser, tantôt faîtes de bois de pleine essence et/ou de contreplaqué, le tout pour juste le prix du carburant consommé lors du voyage.

Sachant qu'à côté de ça, j'ai toujours fait de la récupération chaque fois que c'était possible, notamment pour du matériel informatique (ça devient (très) rare, mais c'est encore possible)

Alors après, je ne me suis pas reconverti dedans, c'est une activité à part que je pratique quand j'en ai le temps, parce que j'adore le métier que j'ai choisi (à savoir technicien de maintenance industrielle) mais ça permet de varier entre ça, l'impression 3D, la CAO paramétrée sur FreeCAD, le modélisme 1/16ème, l'électronique...

Bref, c'est plus une "belle corde" ajoutée à mon arc qu'une complète réorientation professionnelle pour moi.

Ara
Connectez-vous pour ajouter un commentaire.
0
nireves

Hello Ara !

Pour ma part, je ne saurais pas dire s'il y a eu un élément déclencheur, mais plutôt une suite d'événements.

Je suis resté une quinzaine d'années en tant qu'ingénieur en informatique embarquée dans un grand groupe du secteur de la défense. J'y ai toujours eu des chefs corrects, un salaire et des avantages plus que corrects et un boulot qui me passionnait la grande majorité du temps.
Par contre, l'orientation que prenait le développement logiciel ne me convenait pas du tout : méthodes agiles, nombre de couches et surcouches logicielles de plus en plus important avec un gaspillage de ressources phénoménal (pour les connaisseurs, j'ai eu l'habitude de développer sur des processeurs DSP avec quelques centaines de ko de mémoire en C ou assembleur à optimiser les moindres boucles de traitement ; donc passer à du python embarqué sur des frameworks génériques pour de l'embarqué me semblait fou)
En résumé j’adorai le développement embarqué bas niveau et la rigueur nécessaire à l'optimisation associée, mais c'est un monde en voie de disparition avec l'augmentation des capacités des processeurs, des batteries, des mémoires et l'évolution des mentalités...

En parallèle, j'ai toujours aimé bricoler des petits trucs pour la maison : un peu de peinture, d’électricité, de bois pour des étagères ou aménagements divers faits de brics et de brocs avec peu d'outils. Rien de bien sérieux mais j'y prenait plaisir.

Et un jour, où après m'avoir vu m'éclater à faire un placard pendant les vacances de Noël, ma femme a fait des recherches pour une formation en menuiserie ou des ateliers partagés et m'en a suggéré l'idée.
Excellent, je n'y avait jamais pensé ! et je me voila à la rentrée de septembre 2019 aux ateliers de la cour roland (78) un mardi sur deux pendant 10 mois à apprendre les bases de la menuiserie grâce à un temps partiel à 90% pour garde d'enfant ! (J'ai oublié de préciser que ma femme était enceinte quand je faisait le fameux placard, est-ce un élément déclencheur en plus ?) A ce moment là est arrivé le COVID et les confinements et les restrictions et n'ai fait que la moitié de la formation...
Puis j'ai enchainé une année supplémentaires à 80% en allant aux cours du soir toujours à la cour roland et le mercredi à travailler des petits projets en bois sur mon balcon.

En parallèle je découvrait l'air du bois et y passait énormément de temps à y lire les réalisations passionnantes que j'y trouvait, dont plusieurs projets de reconversions (entre autre le tien et celui de trente six seb) et les traité de Sylvain dont celui sur la charpente qui m'a passionné. Ca à été le coup de foudre, car la charpente alliait une certaine dose d'ingénierie avec le trait de charpente, les calculs de charge et du pratique avec la taille et la pose sur chantier.

On en discute avec madame : perte de salaire, changement des conditions de travail, avantages et inconvénients... On déménage "à la campagne" pour baisser nos frais fixes (càd qu'on part de Versailles pour la frontière de l'IDF, on y perd en proximité de paris et de ses avantages, mais j'y gagne un atelier) puis ce sera le grand saut, une année sabbatique pour passer mon CAP charpente chez les compagnons et un artisan où j'y apprends les bases en charpente, planchers, couverture...

Ca me plait, on continue dans la lancée et je démissionne de mon poste d'ingénieur.

J'enchaîne sur le BP en rejoignant une plus grosse entreprise avec des chantiers de plus grosse envergure : un peu de MH, de l'étaiement, du neuf et de la restauration, du MOB et même de la fermette, un peu d'escalier...

Je vais entamer ma 5e saison et ne regrette pas mon choix.

Initialement, j'imaginais me mettre à mon compte assez rapidement, maintenant je n'y pense même plus. Monter sa boîte ou en reprendre une n'est pas pour moi, ce que je veux c'est faire du technique et pas passer la moitié de mon temps à faire de la paperasse, les comptes, les devis, les démarchages clients ou fournisseurs. Pour l'instant j’apprends le métier dans des conditions favorables et quand j'aurais 10 ou 15 ans d'expérience, il sera toujours temps de se reposer la question...

Je viens de réserver mon logement pour Epinal, j'y serais du vendredi au dimanche. Ce sera l'occasion de s'y croiser.

A bientôt,
Séverin

Ara

Merci nireves, et à très bientôt à Épinal !

Traduction :

  • MH = Monuments Historiques
  • MOB = ?
Darasse

MOB = Maison Ossature Bois😉

Connectez-vous pour ajouter un commentaire.
0
fred59

Bonjour,

pour ma part ce fut une reconversion par hasard.
Je cherchais un job prét de chez moi, étant électronicien de base. J'ai trouvé un poste dans la maintenance en touchant un peu à tout au début.
Puis on m'a proposé d'aller aider un menuisier qui bossait seul. De part la diversité des travaux à faire (portes, gabarits en tout genre, coffrage pour le macon, meubles spécifiques pour les bureaux ou les foires... et encore bien d'autres) j'ai de suite aimé. Avec ce menuisier j'ai appris les bases, qui était sculpteur aussi.....
Ensuite l'entreprise fut scindée en deux, donc chacun de son coté. Les conditions de travail devenurent malsaines trés vite. Au final mon atelier a fermé.
Depuis 15 ans je suis au modelage, mais le corps commence à lacher..... ceci amènera peut etre une nouvelle reconversion... lol.

Ara

Merci fred59 !

Connectez-vous pour ajouter un commentaire.
0
Kentaro
( Modifié )

Ben, moi, c'est  un peu par hasard et c'est à cause de mon fils, quand il avait 8 ou 10 ans....
Avant, j'étais cadre plutôt sup dans la finance et  directeur commercial dans une filiale à l'étranger d'une grande compagnie d'assurance et je me suis bien éclaté.

Maintenant, depuis plus de 15 ans, je fabrique des télescopes pour les astronomes amateurs, en bois, avec du carbone, de l'alu, etc, et je m'éclate encore plus... 

Un jour, mon fils tout jeune a fait une colonie de vacances dans le sud et on lui a montré les étoiles dans un télescope. Il est revenu en disant, "papa, je veux un telescope!".Je lui ai donc acheté un beau télescope et on a observé ensemble. Et l'astronomie est devenue ma passion.

Quelques années plus tard, j'ai construit un  plus grand telescope en bois, en regardant sur internet comment faire. Je l'ai montré sur des forums, et on m'a dit, "c'est génial, est-ce que tu peux m'en faire un ?".J'étais toujours à Paris, et j'en ai fait quelques uns, en rentrant en province les week ends ou pendant les vacances. Et puis, un jour j'en ai eu marre des peaux de bananes dans les couloirs de la Défense, et j'ai dit, j'arrête, je m'installe dans mon petit village et je fais des télescopes! Je crois que j'ai été un précurseur parmi les "job outeurs"...

J'avais un atout: mon père était modeleur, travaillait le bois, et avait un grand atelier tout équipé. Donc, investissement initial 0 et pas d'emprunt.   SI je me plantais, je ne perdais rien et je pouvais facilement reprendre le collier (la cravate...).

Finalement, je n'ai jamais remis la cravate, les commandes ont afflué car il y avait alors une demande insatisfaite et je n'ai pas arrêté depuis.

Donc, je n'ai pas fait de business plan ou d'analyse de marché (pourtant, je savais faire...), je n'ai rien calculé, je n'ai pas fait d'analyse SWOT ou autre, j'ai quitté Paris, et je me suis lancé, sans trop réfléchir. J'ai fait le contraire de tout ce que j'avais appris à l'école...

Par contre, j'ai toujours fait attention à être flexible, ne pas m'encombrer d'emprunts, et faire en sorte de tout pouvoir arrêter du jour au lendemain si cela ne marchait pas ou de pouvoir passer les moments difficiles de vaches maigres.

J'ai eu une grande chance: mon épouse qui avait fait 10 métiers auparavant, sans inclure les moments de galère, a toujours partagé mon approche, sait vivre de rien et m'a toujours soutenu.

Mon ancienne vie m'a quand même un peu servi: je parlais bien anglais et allemand, je savais faire du commercial et comment gérer un client, j'étais orienté internet, je savais faire du marketing soft, avoir une approche à la fois de niche et internationale et j'avais une vision.

J'ai divisé mes revenus par 10, mais au temps où je portais une cravate, je passais une demi heure chaque  soir sous la douche pour effacer la crasse du monde que je côtoyais. Maintenant, je n'ai plus besoin, même avec la poussière de l'atelier...

Je suis resté un tout petit artisan, je n'ai pas développé l'activité en embauchant (là encore, rester flexible...), mais je vends un peu partout dans le monde, pas de gros volumes, de tous petits revenus, mais je m'amuse bien.

Mis à jour
Ara

Merci Kentaro !

Amaury74

Ouah c’est très inspirant Kentaro !
Juste par curiosité, tu fabriques/vends combien de télescope par an ?

Kentaro
( Modifié )

Entre 10 et 20 par an, cela dépend. Je pourrais en faire plus, car j'ai pas mal optimisé et rationalisé la fabrication, mais la demande est maintenant moins forte, les jeunes sont moins intéressés par l'astronomie visuelle et préfèrent les trucs automatisés avec photo en direct sur leur smartphone...

Amaury74

J’ai également initié mon fils à l’astronomie qui est une de mes grandes passions.
Je lui ai offert un télescope dans les premier prix mais il permet quand même de très bien observer la lune et saturne.
Je rêve d’un appareil plus performant mais les finances ne le permettent pas …
Ça reste une passion très coûteuse

Kentaro

Amaury74 Pour un telescope de 200 ou 300 mm de diamètre, le plus cher, c'est le miroir (entre 300 et 500 € selon le diamètre, qualité chinoise correcte). Ensuite, tu peux facilement construire toi même la structure en bois. Je peux te conseiller si tu le souhaites.

Connectez-vous pour ajouter un commentaire.
0
Amaury74

Bonjour,
Pour ma part ce n’est pas une reconversion mais une 2e activité.
Je suis paysagiste/élagueur grimpeur à mon compte depuis 15 ans.
Je cherchais comment continuer à travailler les mois les plus calmes ainsi que les jours de mauvais temps (habitant en Haute Savoie les jours de mauvais temps sont assez courants)
J’ai donc fait une adjonction d’activité à mon entreprise du coup je peux vendre légalement mes créations.
C’est tout benef car je peux vivre de mes 2 passions (le paysagisme et la menuiserie)
En plus grâce à ma première activité, je crée des objets/meubles 100% local.
J’utilise exclusivement le bois que j’abats.
Quand j’ai le temps je déligne avec ma gruminette sinon j’amène chez mon scieur.
Voilà

Ara

Merci Amaury74 !

Connectez-vous pour ajouter un commentaire.
0
cocoM

Dans mon cas il ne s'agit pas d'une reconversion, mais d'une re-re-re-reconversion...
De là on peut en déduire que je ne tiens pas en place et qu'il n'y a pas à chercher plus loin.

Si on fouille un peu plus, j'étais dans une impasse professionnelle : formation initiale n'ayant aucune valeur sur le marché de l'emploi (ça je le savais, j'ai arrêté en cours de formation quand j'ai pris conscience que pour bosser dans mon domaine d'étude il fallait soit continuer longtemps pour faire de la recherche soit vendre mon âme à des entreprises avec lesquelles je n'ai aucune affinité politique...) ; compétences très variées mais sans lien ni spécialité assez poussée aux yeux du marché de l'emploi (enseignement, électricité, menuiserie, gestion d'équipe, administratif, compta, conduite de véhicules et engins divers, quasi-bilingue...) ; et surtout, une certaine intégrité politique et morale qui rend mes exigences en terme d'emploi peu réalistes.
Conclusion, il fallait créer ma propre activité, qui soit la moins cloisonnée et la plus diversifiée possible.
Le bois, de la foresterie à la fabrication de tout un tas de choses c'est large : on peut le travailler soit par des méthodes industrielles soit par des moyens techniques limités ; en itinérant avec une gouge et un couteau ou en fixe avec un atelier tout équipé ; on peut créer de l'éphémère ou du durable ; travailler seul ou en équipe ; avoir des tâches où on coupe le cerveau et ne fait fonctionner que les muscles et inversement... Et en plus de ça j'aime le contact du matériau et ça a été ma porte d'entrée vers les activités manuelles.
Donc formation en ébénisterie (parce que j'avais déjà des bases en menuiserie et charpente ; et les formations de reconversion en ébénisterie sont celle qui vont le plus loin sans avoir à trouver une alternance) ; puis après un court passage par la case intérim installation en micro-entreprise avec laquelle j'ai pu faire de la menuiserie, de l'ébénisterie, du tournage, de la charpente, du bûcheronnage, de l'encadrement de chantier participatifs et chantiers école... niveau diversité je ne suis pas déçu, et je sais que si je me lasse j'ai quatre portes de sorties pour faire évoluer mon activité.

Ara

Merci cocoM !

Connectez-vous pour ajouter un commentaire.
0
Jean Galmot

Un copain vous a dit eh, viens voir mon atelier et vous en êtes tombé amoureux ?

Du copain ou de l"atelier?😁

etiennedesthuilliers

bonjour
il y a le choix du métier a l origine , le choix contrarié par les parent qui estiment que le métier de menuisier est un métier de mort de faim et le changement après et les vocations tardives
j ai dans les gens qui sont sur l air du bois des élèves ou des amateurs qui après une début de carrière bien remplie désirent faire œuvre de leurs dix doigts
le sujet est intéressant et mérite d 'être ouvert
oui a bientôt 82 ans j ai encore des élèves et le sens du partage
l' ancien

touchatout

Salut l'ancien...à quelle date les 82 ?(moi c'est le 01/09 dans 8 jours) Le bel âge !!!🤣

Connectez-vous pour ajouter un commentaire.
570 vues
11 réponses
0 vote

Publications associées

0 collection

Licence

Licence Creative Commons
Navigation