Comme vous le savez, un bon menuisier ou Ebeniste ou charpentier etablisent leurs bois pour pouvoir les situer dans l'ouvrage.
Ma curiosité me pousse à savoir si vous savez comment on fait ailleurs quand France ?
6 réponses
 
    
bonjour 
sur l établissement des bois en menuiserie charpente et autres 
 le problème est mal posé on travaille seul
 l établissement dépend de chacun 
 on travaille en équipe et les taches sont reparties à ce moment la il y a un accord entre les partenaires 
 les uns taillent les autres posent 
 il y a un accord entre le celui qui taille et celui qui lève 
vous voyez déjà que le problème ne permet pas des généralités 
 maintenant suivant les régions et les ateliers les techniques de travail , de numérotation divergent et c est donc a celui qui dirige de donner ses instruction pour le repérage 
 en charpente la façon d établir et de numéroter permet de tirer des enseignements sur les phases et les restauration démontage et autres 
 le compagnonnage a lui aussi plusieurs écoles et plusieurs sociétés et de ce fait les systèmes peuvent être différents à l étranger les système de repérages sont aussi très diffèrent ,mais par contre certains on gardés les méthode importé par les gens qui les ont colonisés 
le sujet est vaste et mérite une études pour l historien au cas par cas surtout en charpente ou l inscription reste , dans les autres activité du bois les renseignements restés en place sont plus mince 
mais pour ma par je sais reconnaitre les établissements familiaux car sur 4 générations l 'écriture et certaines habitudes de dessins sont propre a chacun 
 l historien de service 
etienne desthuilliers
 
    
Chacun dans ses réponses à raison.
Ce qu'il faut garder présent dans sa mémoire:
1) ces signes,sont un langage. à travers les ans , à travers les régions voire les pays, ce langage, comme tous les langages a évolué.
2) Ce langage a été mis au point (souvent discretement) à une époque où ceux qui le pratiquaient, ne savaient ni lire ni écrire. Pas parce que ils ne voulaient pas aller à l'ecole mais Parceque à cette époque où l'obscurantisme régnait en maître sur notre pays il était préférable pour les dirigeants (auto-proclame)de maintenir une partie de la population dans l'ignorance.
 Étant réfractaire aux conventions j'avais créé mon propre langage pour mes réalisations. Sans pour autant m'en porter plus mal. Toutefois il me faut admettre que j'étais seul dans mon atelier.
 
    
J'imagine que chaque région (de France) devait avoir ses habitudes, voire chaque atelier (ou lignée de formation locale) , et que ça ne s'est uniformisé qu'à partir de la publication d'ouvrages et l'organisation de filières de formation (tout comme le vocabulaire d'ailleurs, certains mots ont écrasé les dizaines d'autres en cours dans les régions à la faveur d'un ouvrage qui en a imposé un pour la postérité…) , avec certainement une influence des compagnons (ou pas, je ne sais pas quel était le % de compagnons dans la menuiserie disons au 17-18ème  )
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     . Les signes des traverses sont également légèrement différents. Pour les montants intermédiaires, j'ai appris avec une flèche en zig zag et un G pour gauche et D pour droite, mes collègues belges font un x qui est relié en haut et des chiffres dans l'ordre de lecture (de gauche à droite).
. Les signes des traverses sont également légèrement différents. Pour les montants intermédiaires, j'ai appris avec une flèche en zig zag et un G pour gauche et D pour droite, mes collègues belges font un x qui est relié en haut et des chiffres dans l'ordre de lecture (de gauche à droite). 
     . Ils connaissent la feuillure mais la nomment tout le temps "battée" comme la battée d'une porte en menuiserie ou d'une tête d'ecluse. Le renfort d'épaulement est parfois appelé "redan". Une scie est un "braquet". La colle vinylique est de "la colle blanche". La scie à format devient panneauteuse. Cheviller devient parfois "brocher". Faire un travail de dégoûtant c'est "faire du travail de baraki", etc... Tout ça avec un patois wallon en plus qui change selon la province
. Ils connaissent la feuillure mais la nomment tout le temps "battée" comme la battée d'une porte en menuiserie ou d'une tête d'ecluse. Le renfort d'épaulement est parfois appelé "redan". Une scie est un "braquet". La colle vinylique est de "la colle blanche". La scie à format devient panneauteuse. Cheviller devient parfois "brocher". Faire un travail de dégoûtant c'est "faire du travail de baraki", etc... Tout ça avec un patois wallon en plus qui change selon la province  .
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Qu'en France...