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Astragal

Bandeau de finition pour terrasse à onglet : comment limiter le travail des lames un maximum ?

Bonjour,

Je conçois régulièrement des terrasses en Robinier ou exotique ou bois rétifié. Je réalise toujours un bandeau de finition qui fait tout le contour de la terrasse, avec des assemblages à onglet, dans ce style

Mes onglets sont toujours bien exécuté pour une finition nette. Toutefois, après une semaine, (pluie, soleil, humidité), la plupart des joints qui était fermé s'ouvre.

Je sais bien que le bois est un matériau vivant, qui respire et travail. Je me demandais toutefois si vous aviez des astuces pour limiter ces ouvertures sur les onglets.

Généralement, quand c'est possible, j'installe une vis dans l'épaisseur d'un onglet afin de maintenir l'onglet fermé. Eventuellement collé à la PU D4 ?

Si vous avez d'autres pistes, je suis preneur.

D'avance merci.

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Kentaro
( Modifié )

Il est quasi impossible de faire en sorte que le joint fermé le reste sous l'effet du soleil, pluie, etc.

Personnellement, je laisserai plutôt un vide entre les deux planches, avec éventuellement du mastic de type sicaflex, comme sur les ponts de bateau.

Mis à jour
rapabois
Je suis d'accord

Faire de l'inconvénient un avantage. Un joint esthétique aura un bel effet.

CoB34
( Modifié )
Je suis d'accord

Il est quasi impossible de faire en sorte que le joint fermé le reste sous l'effet du soleil, pluie, etc.
Personnellement, je laisserai plutôt un vide entre les deux planches

Je suis d'accord avec ça,
il faut surtout laisser un joint entre les abouts des lames (qui sont les parties les plus sensibles à l'eau) pour la salubrité et le séchage naturel des bois. Les techniques de double lambourdage et l'espacement entre lames sont exposés dans le DTU 51.4

Astragal

Bonjour,

Merci pour vos réponses. Personnellement, je trouve le joint particulièrement inesthétique. Pour le bandeau de finition, passe encore. Mais ça signifie que je dois déjà prévoir une découpe d'angle sur les lambourdes qui vont recevoir le bandeau.

Par contre pour la liaison entre les abouts de lames classiques, je n'aime pas du tout. En effet, je privilégie systématiquement la pose "à l'anglaise" pour laquelle mes joints sont répartis sur l'ensemble de la terrasse. Dans ce cas, il m'est impossible de prévoir une joint entre les abouts de lames au niveau des lambourdes.

Corps et Bois , j'ai été voir les belles terrasses que tu as réalisées (photo ci-dessous reprise dans l'un de tes albums).

Dans ce cas, effectivement l'utilisation d'un joint de séparation avec un double lambourdage est intéressant (en plus du gain de temps lors de la pose). Mais je trouve ça "moins beau" avec cette grande ligne de séparation.

Après la durabilité prime toujours, et je sais que le DTU préconise désormais systématiquement cette solution. Quel espace laisse-tu entre les abouts de lame ?

Peut-être que je devais à l'avenir systématiquement poser la question à mes clients en leur présentant avantage et inconvénient de ces deux méthodes.

Merci pour vos témoignages !

CoB34

Astragal Bonsoir,
oui c'est souvent des compromis entre durable et esthétique. Pour des terrasses de formes simples, les platelages de style élaboré sont plus simples à réaliser et abordables.
Par contre quand c'est sur une terrasse avec une forme innommable avec 2 trappes de visite, c'est plus compliqué et couteux...

C'est vrai que le double lambourdage serra plus facilement mis en œuvre sur des platelages droits, en pose façon parquet, à cadre, en pointe de Hongrie ou à bâtons rompus, peux courant quand même.

Pour l'espacement entre abouts des lames, il est de 4 à 6mm.
Pour le double lambourdage, l'espace entre la face de la lambourde et l'about de la lame est compris entre 20 et 30mm pour éviter le confinement d'humidité en sous face d'extrémité des lames. P16 du dit DTU.

Astragal

Merci pour l'info.

Je me posais la même question pour la main courante de mes garde-corps (voir photo). Je suis repassé sur l'un de mes chantier après un an, et le joint était totalement ouvert.

Ma question : comment faire quelque chose d'esthéthique. Car si je laisse un joint de 4 mm pour ces assemblages à biseau 45°, j'ai peur que ça ne soit pas très beau et que le joint s'accentue encore avec les intempéries. En outre, lorsque l'on balade sa main sur la main courante, l'écart entre les deux pièces n'est pas spécialement agréable. Après, je ne vois aucune autre solution. A moins que quelqu'un ait une idée.

Le point positif : le joint qui s'est formé entre les deux pièces empêche désormais tout piège à eau. Le problème, c'est que le boit de bout du poteau peut recevoir de l'eau en continue à cause de cet ouverture. Mais j'avais prévu le coup et badigeonné d'une solution goudronneuse pour limiter les dégâts.

Merci pour vos idées.

Je viens de me procurer le DTU 51.4 de 2018 (j'avais lu celui de 2010 à l'époque).

PizzaCaviar

Pour la main courante on assemble au domino avec de la colle PU d'extérieur de type Isolemfi 3300 ou Supratac 569 ou 568 (pas sûr là du coup) ainsi que des vis lardés par en-dessous pour bien maintenir le temps de la prise si la jonction ne se fait pas sur un poteau. Le cas contraire on reprend avec des domino plus petits en bois de bout du poteau.

Cette technique à l'avantage de conserver l'aspect lisse sans que ça bouge sur le temps, du moins pas d'après mon expérience.

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PizzaCaviar
( Modifié )

Dans la boite où je bosse on laisse un joint identique à celui entre les lames de terrasses. Sachant que la dilatation est moins importante dans le sens axial, des variations se voient très peu.

Mis à jour
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