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Astragal

Conception de terrasse, questions multiples et retours d'expérience bienvenus ?

Bonjour,

Dans le cadre de ma pratique professionnelle, j'ai conçu et posé plus d'une dizaine de terrasses.

Par le passé, j'ai parcouru en long et en large les sources suivantes :

Sur cette base, j'ai conçu différentes terrasses qui sont généralement :

  • Lambourde pin autoclave classe 4 formant une double-structure (ou double lambourdage)
  • Lame de terrasse en robinier (abouté ou non).
  • Bandeau de finition

1) En relisant ces différents guide, je constate que de plus en plus de personnes conseillent d'utiliser des cales de 5 mm entre les lambourdes et les lames de terrasses pour maximiser la ventilation.

Jusqu'alors, j'utilisais uniquement des bandes bitumeuses sur les lambourdes. Généralement, j'installe une dizaine de lame de terrasse avec des cales d'espacement, je trace au cordeau l'axe de lambourde et ensuite je perce + visse les 10 lames tout en maintenant un serrage afin que l'espacement soit régulier. Me voilà donc fort ennuyé pour placer à chaque fois une cale plastique. Je réfléchis donc à concevoir une gabarit pour clouer parfaitement les cales sur les lambourdes pour une dizaines de lames avec le bon espacement afin qu'elles demeurent invisibles. Si quelqu'un à une autre solution je suis preneur. Je vois beaucoup de vidéo dans lesquels des menuisiers installe, une lame à la fois avec la cale en-dessous, fore, visse, et installe ensuite une seconde lame, et ainsi de suite. Ce modus operandi représente une grande perte de temps selon moi.

2) Les aboutements : je les faisais généralement sans joint d'espacement, car je trouve ça fortement disgracieux. Avec un bois classe 4, j'espérais pouvoir m'en passer. Le responsable de terrasse nature partageait cet avis dans ces différents articles. Toutefois, pour arriver à quelque chose de réellement durable dans le temps, je pense instaurer 3-4 mm d'espacement, conformément au DTU. Ce qui présente l'avantage que la coupe d'aboutement soit moins précise que lorsque les deux lames sont jointives (une différence de 0,5° ne se verra pas). Avez-vous des retours d'expérience ou des conseils à ce niveau-là ? Je pensais soumettre la décision au client.

3) Quel produit recommandez-vous pour badigeonner les coupes sur du pin/douglas autoclave? J'utilise du produis de coupe autoclave, mais j'entends souvent parler de "goudron suédois". Avez-vous des conseils ou produits à recommander ? Ou n'importe quel produit ? Vous l'utilisez en plus de l'autoclave sur les lambourdes ?

4) J'ai prochainement une cas de terrasse dans un jardin. Le client a décaissé la zone. Je comptais passer avec une machine pour bien tasser le tout. Toutefois, cette zone est donc entre 20 et 30 cm plus basse que le reste du jardin. Faut-il prévoir un système pour évacuer l'eau ? Si oui, de quel type ? Car ça représente un trou de 20 - 30 cm de profondeur sur 20 m² par rapport au reste du jardin. Je souhaite utiliser dalle béton + plots. Avez-vous un conseil d'autre choses à ajouter (sable ? gravier?) en plus du géotextile?.

5) Pour couvrir un muret de lames de terrasse, je pensais utiliser des chevilles à frapper à travers les lambourdes. Problème : les vis que je trouve chez mes fournisseurs ne sont pas en inox, (généralement en galvanisé). J'ai donc peur qu'a terme, la vis ne rouille et risque de casser. Connaissez-vous des références/marques/modèle de chevilles à frapper prévues pour l'extérieur ?

6) Quel système utilisez-vous pour fixer une lambourde dans un mur, qui servirait de muralière ? Les tiges filetés me prennent un certain temps et je cherche une solution plus rapide et tout aussi solide. J'ai vu des vidéos avec des chevilles à frapper, mais je suis assez dubitatif sur la résistance.

D'avance un tout grand merci pour vos retours.

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4 réponses

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zanca

Salut
Pour un petit atelier, j'utilse des tronc comme poteau (500mm de dia mini) posé directement sur la terre. Comme protection j'ai appliqué une couche épaisse de ce Goudron scandinave pour bois, naturel. Attention il faut bien une semaine de s"séchage pour ne pas s'en foutre de partout, odeur forte :-D

Astragal

Bonjour Zanca.

Merci pour ta réponse.

Le goudron scandinave met une semaine à sécher ? Je pensais qu'en quelques heures, c'était sec.

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fceh

Bonjour,

Concernant le point 4, je ne suis pas sur que le compactage de la terre la rende perméable, bien au contraire, l’intérêt ne serait il de le rendre perméable et donc de décaisser un peu plus, mettre un géotextile, du gravier par dessus , le compacter un peu pour que cela serve de drain et de support stable pour votre ouvrage?

Bien cordialement.

François

Astragal

Merci fceh !

Le but du compactage était surtout d'avoir une base solide et stable pour venir installer les dalles de bétons et les plots.

Je pense devoir me diriger vers un jardinier pour avoir une réponse claire sur ce qu'il faut faire...

fceh

Bonjour,
C’est ce que je vous dis, les cailloux ou graviers compactés vont donner de la stabilité et permettre à l’eau d’éviter de stagner en s’infiltrant entre eux plus facilement.
Bien cordialement
François

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CoB34
( Modifié )

Ce serait bien d'avoir un vrai pas à pas sur la bonne mise en œuvre d'une terrasse et sa durabilité, j'observe régulièrement une incompréhension ou une mauvaise interprétation des DTU. Il faut avouer que ce n'est pas toujours très abordable. Visiblement beaucoup d’interrogations reviennent à ce sujet.

Pour résumer le DTU 51.4 de décembre 2018,
Le DTU indique 2 typologies de platelages.

  • Un platelage de conception courante (dite <<piégeante>>), non conçu pour faciliter l'écoulement de l'eau.

  • et un platelage de conception élaboré (dite <<moyenne>>), conçu pour faciliter l'écoulement de l'eau.
    définition du platelage en conception élaboré au sens du DTU:

    La conception élaborée consiste à mettre en œuvre des techniques constructives visant à réduire les points de rétention d'humidité, et donc à améliorer la pérennité du platelage, elle ne peut être obtenue que par le respect des points ci-dessous.
    voir p16 en point 5.2.2 et 5.2.3

Pour mettre en œuvre un platelage de conception élaboré, le DTU préconise de respecter les 4 points qui sont:

a) Un double lambourdage, qui évite le confinement d'humidité entre l'about de lame et la lambourde. Le jeu entre deux lames doit être compris entre 4 et 6mm.
voir p16.

b) La limitation de la fissuration et du tuilage des lames du platelage (voir RLDC, élancement et minoration, observation et cœur au soleil, etc., etc.)
Voir p16 et 17.
en point 2) de la page 17, il précise, je cite:

profil de la face supérieure de la lame ou inclinaison de la lame (dans le sens de la largeur): horizontale ou avec une pente minimale de 4% ; cette pente peut être obtenue avec un profil bombé ou en pente ou grâce à une pente générée par le support des lames (en d'autres termes une lambourde si le profil de la lame est horizontal).
Voir le Tableau 1 p17 qui propose 4 solutions.
Ce DTU encadre les platelages avec une pente maxi de 5% pour permettre l'écoulement de l'eau sur les lames. C'est mentionné en pages 1 et 9 (domaine d'application). La pente minimale de 1% ne concerne que le support de terrasse, comme une dalle béton par exemple.

c)L'interface entre la lame de platelage et son support linéaire (une lambourde par exemple)
Je cite toujours le DTU :

Pour éviter la rétention d'eau au niveau de la zone de contact entre la lame de platelage et son support linéaire (une lambourde), des cales polymères ou autres dispositifs de décollement d'épaisseur supérieure ou égale à 3 mm, doivent être mis en place entre la lame de platelage et le support linéaire.
Voir point c) toujours en p17.

Nous pouvons donc bien placer des cales de 5mm sous lames pour permettre une bonne ventilation. La bande de protection de lambourde ne sert qu'à protéger la face supérieure. Mise en contact direct avec la sous-face de la lame, elle crée logiquement une rétention d'eau à éviter pour cette conception.

d) Limiter le confinement en sous-face du platelage.
La surface totale des dispositifs d'entrée et de sortie d'air pour la ventilation du platelage doit correspondre a 1/50ème de la surface totale du platelage.
Hauteur de plénum supérieur ou égal a 100mm.
Voir point d) en p18.

Pour le traitement des coupes, il n'est obligatoire que pour les bois déjà traités, car naturellement non-résistant de base... Ce serait trop fastidieux d'utiliser ici du goudron scandinave avec le risque de tacher les lames.
Les bois qui présentent une durabilité supérieure n'en ont pas besoin, mais peuvent être traités sur leurs parties les plus sensibles. Je pense qu'il ne faut pas l’utiliser partout, mais uniquement là où ce sera le plus pertinent, about de pièce structurelle exposée par exemple. D'autres méthodes sont possibles.

Avec ce genre de document il faut aussi bien faire la distinction entre ce qui doit et ce qui peut être fait. Je cite :

L’attention du lecteur est attirée sur les points suivants :
Seules les formes verbales doit et doivent sont utilisées pour exprimer une ou des
exigences qui doivent être respectées pour se conformer au présent document.
Ces exigences peuvent se trouver dans le corps de la norme ou en annexe qualifiée de
«normative». Pour les méthodes d’essai, l’utilisation de l’infinitif correspond à une
exigence.
Les expressions telles que, il convient et il est recommandé sont utilisées pour
exprimer une possibilité préférée mais non exigée pour se conformer au présent
document. Les formes verbales peut et peuvent sont utilisées pour exprimer une
suggestion ou un conseil utiles mais non obligatoires, ou une autorisation.
En outre, le présent document peut fournir des renseignements supplémentaires destinés
à faciliter la compréhension ou l'utilisation de certains éléments ou à en clarifier
l'application, sans énoncer d'exigence à respecter. Ces éléments sont présentés sous forme
de notes ou d'annexes informatives

Voilà ce que propose le DTU, une série de recommandations que l'on peut suivre ou non. Un particulier autoconstructeur n'est pas tenu de respecte cette mise en œuvre. Les pros, c'est différent, ils choisissent la conception qu'ils mettent en œuvre suivant leurs connaissances, pratiques, éthiques. On peut très bien réaliser une conception courante (toujours en accord avec son client, en conscience, pour des raisons de budget par exemple) ou de miser sur la pérennité maxi, voire même un peut des deux.
Il ne faut pas voir ces documents comme obligation systématique, mais plutôt comme un outil d'aide à la décision tant les choix sont multiples. Il faut aussi se protéger soi-même et réaliser la meilleure mise en œuvre possible avec ce que l'on a.

Bonne continuation à tous(tes)

Mis à jour
Mike0411

Salut Corps et Bois
Ta réponse est très intéressante. J'ai un doute sur la comprehension de la pente.
"profil de la face supérieure de la lame ou inclinaison de la lame (dans le sens de la largeur): horizontale ou avec une pente minimale de 4%"
Cette phrase, et surtout le terme "horizontal", veut elle dire que la pente/inclinaison des lames est conseillée mais pas obligatoire même en cas de lame non bombée ?

CoB34
( Modifié )

Salut Mike0411

En fait, il y a beaucoup de choix possibles suivant la durabilité des bois, leurs mises en œuvre et ce que tu trouveras chez tes fournisseurs. Donc pas tellement de réponses types.

La pente (de tout type) n'est pas obligatoire, mais conseillée. Suivant les choix que tu feras, tu seras dans une conception dite courante (piégeante) ou élaborée (le top pour la longévité) .

Pour moi le drainage de l'eau sur les lames comme sur la structure porteuse est important, donc je mets en œuvre une légère pente. Ces solutions me permet, dans ma région, d'utiliser des bois naturellement résistant en classe 3.2 ou 3.1. Je m'explique.

L'idée reçue comme quoi tous les platelages de terrasse doivent être en classe d'emploi 4 est fausse.

C'est un peu plus complexe que ça en réalité.
En page 20 du DTU, tableau 3 - Affectation de la classe d'emploi, on nous indique:

  • des conditions climatiques : Très humide (DROM), humide, modéré et sec.
    À ce sujet une carte de France mentionne les zones concernées en rapport avec les conditions climatiques suivantes:
  • Sec (nombre de jours de pluie par an < 100 jours)
  • Modéré (nombre de jours de pluie par an compris entre 100 et 150 jours)
  • Humide (nombre de jours de pluie par an supérieur ou égal à 150 jours)

- La conception du platelage : courante ou élaborée?

Pour citer un document de conception:

La classe d’emploi est dépendante du niveau d’exposition aux intempéries (climat), de la massivité des bois
(épaisseur) et du niveau de conception. Ce dernier permettra un drainage de l’eau et un assèchement de la pièce de
bois plus ou moins efficaces. C’est le maintien de l’humidité au sein du bois qui permet le développement fongique et
la dégradation qui en résulte. Toute reprise d’humidité doit être évacuée par un assèchement naturel optimisé dès que
l’apport d’eau liquide cesse

Je prends un exemple du tableau 3 p20:
Mon chantier se trouve dans le sud (cote méditerranéenne) = climat sec:

  • conception courante : bois de classe 3.2
  • conception élaborée : bois de classe 3.1

Mon chantier se trouve en Bretagne ou dans les Hautes-Pyrénées = climat humide:

  • conception courante : bois de classe 4
  • conception élaborée : bois de classe 3.2

Bien entendu, il est toujours possible d'employer des bois plus résistants pour chaque situation. Il en va aussi des pratiques et éthiques de chacun(une). Personnellement je ne souhaite pas travailler avec des bois traités ou exotiques pour beaucoup de raison qui m'appartiennent.

Pour revenir à la problématique de base, qui reste l’alternance, humidification/séchage/UV fréquente de la face supérieure de la lame par rapport a sa sous-face qui elle est quasi sèche et non exposée.

Au sens du DTU, pour limiter la fissuration et le tuilage des lames en p16 point b) il faut regarder les 3 points qui suivent pour être compatible avec une conception élaborée présent en p16 et 17:

1) Présence de rainures de libération de contraintes en sous-face?

2) Quel est le profil (de sa largeur) de la face supérieure de la lame?
Horizontal (droit) ou bombé naturellement (cœur au soleil), voire même usiné avec une pente mini de 4%. Ou encore, grâce à une pente générée par le support de lame.

3) Dois-je minorer l'élancement de ma lame suivant mon choix de lame et ma conception du support?

Le tableau 1, p17 propose pour cela 4 solutions de lames compatibles pour conception élaborée, toujours.
Suivant le choix des lames, c'est ce tableau qui permettra de minorer l'élancement et donc de trouver la section la plus appropriée a la situation (ce n’est d’ailleurs pas toujours évident de les trouver chez son fournisseur habituel...)

Je résume:
1) Mon fournisseur me propose des lames en Douglas non traité de section 27 x 145mm a profil droit (donc horizontal, en réalité on met toujours le cœur au soleil à la pose, donc léger bombé naturel sur du long terme). Je n'ai pas de RLDC en sous-face et mes lames ont leurs faces supérieures lisses.

2) Dans ma conception, je réaliserai une pente avec mon support de lame (mes lambourdes), donc au sens du tableau 1 je passe d'office comme un profil de la face supérieure avec pente de 4% mini.

3) Je regarde les 4 solutions proposées dans ce tableau. J'observe que la solution 2 m'indique:

  • Profil de face supérieure : avec pente de 4%
  • Usinages particuliers : Pas de RLDC
  • Élancement de la lame : Élancement - 1

    Ça correspond bien à mon choix de conception.

4) Je consulte la NF B54-040 tableau 3.1 en p11
Douglas non traité, élancement maxi de 6 et une épaisseur mini de 21mm.
Je peu calculer ensuite l'élancement de la section pour valider ce choix ou me diriger vers autre chose pour rester dans une conception élaborée.

Ou, je trouve un entre deux ou me dirige vers une conception courante.

Mike0411

Corps et Bois C'est hyper intéressant ! Merci pour cette réponse très complète. Je suis maintenant conscient qu'il n'y pas de solution unique, que chaque cas est different et que même en ayant identifié le cas d'emploi il y a encore le choix d'entreprendre une mise en oeuvre suffisante ou pérenne.

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stefchrys
( Modifié )

Ma reponse qui n'engage que moi et qui est le fruit de mon experience:
-1 Il faut savoir que la bande de resilience est conseillée mais pas du tout imposée par le DTU , il y a les jusqu'auboutiste qui bientôt poseront les lames sur des coussins d'airs, pour moi si tu met juste une bande de resilience tu est déjà plus que parfait dans ta réalisation , donc pas de calles plastiques!

-2 les coupes en about (jeu 3mm) ne sont pas si moches , pas besoin d'en parler au client tu va tendre la joue pour rien, on suit le DTU c'est lui le patron
-3 traitement de coup type "gel cut" ca suffit largement
-4 j'ai deux choses à dire:
-même si on voit partout des petites dalles(voir parpaing) + des plots plastiques sur un TERRAIN NATURELc'est une hérésie,je le repete 100x à mes clients et sur les forums la seule facon viable c'est fondation beton pannes et lambourdes ci joint image, sinon je ne donne pas plus de 5 ans à votre terrasse , elle se deformera
Les plots plastique ca ne marche que sur une terrasse betonnée
-l'eau va sévacuer pas de graviers ou autre c'est inutile
-5 Vis inox + cheville plastique
-6 J'utilise des goujons d'ancrages M12 si on est sur une ceinture béton sinon plots beton et pannes comme parler au point 4

Mis à jour
Astragal

Merci stefchrys pour cette réponse détaillée.

1) Je vois ça un peu partout, et d'expérience, effectivement, le bois en applique conserve l'eau. J'hésite encore un peu.

2) Je prends bonne note du conseil.

3) Peux-tu me donner un exemple de ce type de produit ? Jamais entendu parler.

4) Je comprends ton points de vue. Je ne fais plus de fondation béton vu le temps et que le client se retrouve ensuite avec des centaines de kilos dans son jardin s'il change un jour d'avis. Je favorise les vis de fondations pour terrasse (weasyfix ou autre). Toutefois, le client souhaitait faire des économies.

Il s'agit d'une petite terrasse dans un petit jardin en Belgique. La terre y est stable (pas d'argile, pas sableuse,...).

J'ai fais une terrasse chez mes parents il y a 4 ans avec le même système dans une zone légèrement marécageuse, elle n'a pas bougé d'un cm. Maintenant, je remets en question cet acquis pour trouver la meilleure solution. Tu créés donc systématiquement des fondations en bétons dans un jardin ?

En quel bois sont tes lambourdes/solives ? Elle ne semblent pas autoclavés ? Tu les clous ? Visse ?

Merci encore

Astragal
( Modifié )

Sous-question : installes-tu aussi plusieurs lames à la fois (5, 10,... pour gagner du temps)? Je ne vois pas grand monde utiliser cette méthode qui me semble pourtant simple et efficace.

stefchrys
( Modifié )

lien d'un gelcut: msbois-landes....l-cut-incolore/

bois : pin classe 4

et oui sur terrain naturel fondation beton

visses inox

non je pose toujours mes lames 1 par 1 , car elle ne sont jamais parfaitement rectiligne

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