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56 commentaires
anonyme.7

Après, si c'est juste une question de précision...
C'est forgeant qu'on devient forgeron.
Il faut développer une mémoire musculaire.
Quand t'auras fait 10 000 passages avec ton rabot, tu sauras le tenir.
Et quand tes muscles ont l'habitude de faire un mouvement bien précis, le moment où il y a une imprécision, ils vont te le dire tout de suite, t'auras pas besoin de regarder, tu vas le sentir dans tes muscles que c'est pas le mouvement habituel.
Pareil, il faut développer une sensibilité.
Quand t'auras fait 10 000 passages avec ton rabot...
Tu pourras sentir dans tes doigts, tu pourras entendre, tu pourras voir, beaucoup mieux, ce qui se passe sous la semelle.

Bref... les outils c'est une chose.
Mais au fond, y'a pas de magie, il faut pratiquer.

(Un bon investissement, pour un bon corroyage, c'est un bon trusquin.
Une pièce bien tracée, quelle que soit la tâche, c'est le secret de la réussite)

anonyme.7

Et si t'as pas de planche à recaler, fais toi en une.
Avec ça, le corroyage... il te suffit de faire une seule face bien plane, une fois que t'as ta référence, tout peux faire toutes les autres faces, elles seront bien d'équerre, bien parallèle.

Ca va te demander de faire deux planches parfaites à la main.
Toutes celles qui suivront seront impeccables sans effort, les doigts dans le nez.
La butée, tu ne mets qu'une seule vis pas serrée, tu mets ton équerre, tu serres la seconde vis, et le tour est joué.

anonyme.7

Je suis navré, je ne suis pas porte parole de l'humanité.
Je ne parle que de mon experience.
Et de mon expérience, la râpe, c'est la révélation.
En l'occurrence, les raisons, je ne les laisse pas en suspend pour mystifier ses vertus, je les explicites.
Aussi, pour avoir un échange constructif, je t'invite à parler en ton nom, et à argumenter.
Sans ça, la communication, ça va être compliqué.

Par exemple, la râpe, ça mange les noeuds avec une facilité.. bien supérieure au riflard.
Ca, c'est un argument, une raison.
Le mépris de l'humanité.... je saurais pas quoi en faire.

La première chose dont je parle, c'est précisément du riflard.
Parce qu'effectivement, c'est avec ça qu'on corroie.
Donc, tu vois, je ne suis pas en désaccord avec l'humanité.
C'est pas là qu'est la question, ni ma réponse.
Il s'agit seulement de comprendre que corroyer et surfacer sont deux choses différentes.
Corroyer -> enlever de la matière.
Surfacer -> aplanir.
Une fois qu'on a compris ça, il s'agit de trouver sa propre méthode, pour accomplir ces deux inéluctables tâches distinctes.

Utiliser une râpe, c'est pas avoir tort ou avoir raison.
Utiliser une râpe, c'est la méthode que j'ai tirée de mon étude.
Et si des râpes de 50 CM existent, c'est que manifestement, y'a une partie de l'humanité qui pense comme moi.
C'est peut être pas académique.... mais ça fonctionne très bien.
J'ai corroyé un tronc d'abricotier, des poutres en chêne, des traverses de chemin de fer qui faisaient bien 2 mètres par 30 cm... à la râpe.
Mon riflard, après une face, il taillait plus, il est resté à coté, il m'a pas manqué.
Une bonne râpe, ça attaque très fort, y'a pas de problème, même sur 2 mètres.
Sur des plateaux, c'est une autre histoire, c'est vrai.

Bref, c'est un outil que personne n'utilise...
Un outil oublié, méprisé.
Et je voulais le mettre en avant, moi je m'en sers beaucoup.
Encore une fois, c'est une suggestion.
Le véritable objet du propos, c'est une invitation à développer sa méthode.

Je suis venu poser la même question l'an dernier, sur ce site.
10 personnes m'ont répondues, aucune ne savait faire la distinction entre un rabot et un riflard.
Cette distinction, je l'ai faite moi-même, avec mes constats.
Donc bon.... vous m'en voudrez pas trop si je vous laisse pas remettre ma méthode en question.
C'est ma méthode, elle n'engage que moi et je ne me crois pas être le moins pertinent de l'histoire de l'humanité.

anonyme.7

Oui, c'est de ce genre de râpes dont je parle.
Pour ce qui est des termes..... c'est vrai que ce serait bien de se mettre d'accord.
En ce qui me concerne, je fais la différence entre corroyer et recaler.
C'est à dire je pars d'une buche, je la fends, et l'étape où j'en fais deux pièces, à peu près rectilignes, prêtes à êtres tracées et sciées, ça, j'appelle ça le corroyage.
Une fois que j'ai mes dimensions, là je trace, je scie, et je fais des parallélépipèdes bien rectangles... ce que j’appelle le recalage.
Mais je ne vais pas prendre le temps de recaler mes deux planches originelles, je veux juste qu'elles soient suffisamment nivelées pour me permettre de les tracer et pour être sûr d'avoir la matière dont j'aurais besoin une fois débitées.

Pour ce qui est du dégauchissage, de mon point de vue, il s'agit seulement d'enlever l'écorce et le cambium.
Mais ça... ça se fait avec un coin ou un gros ciseau, même une hache ou une plane.

Pour ce qui est du surfacage, de mon point de vue, il s'agit de surfacer... donc de travailler la surface, de lisser.

Pour moi, dans l'ordre, dégauchissage -> corroyage -> débit -> recalage -> surfaçage.
Le corroyage étant juste l'étape préliminaire au débit, nous permettant de nous assurrer qu'on a toute la matière nécéssaire et de réduire l'effort au recalage.

Le plus important reste de comprendre que niveler et lisser la pièce sont deux étapes distinctes.
Niveler 2 cm avec un rabot qui fait des copeaux de 1/10, c'est 200 passages.
Avec un riflard qui fait des copeaux d'1mm, c'est 20 passages.
Même si on rajoute 10 passages avec un N°4 derrière, ça n'en fait que 30 contre 200.
Et qu'il vaut mieux Niveler agressivement + Lisser proprement.... que chercher à lisser dès le départ.
Voilà, c'est juste ça, l'objet de mon intervention.
Aussi, ne négligez pas la râpe, je vous jure, essayez.
Les petites buches de chêne blanc qui font leurs petits caprices avec une fente qu'est jamais droite, des échardes, de l'arrachement... vous les remettez dans le droit chemin en deux minutes.

anonyme.7

Effectivement, ça fait sens pour le dégauchissage.
Quand c'est gauche, c'est que c'est pas droit.
Et donc, le corroyage ce serait l'ensemble des étapes.
Ok, merci pour les précisions.

Je disais donc, la râpe, c'est pratique pour aviver, après ou à la place du délignage, avant de tronçonner, en vue de dégauchir... en terminant par le recalage.
Voilà, comme ça c'est bien formulé.

A noter que, quand on a une rabo/dégau, la nuance entre aviver et dégauchir n'existe plus.
Mais dans un corroyage manuel, c'est intéressant de la faire.
Dégauchir une pièce qu'est pas aux dimensions, c'est se rajouter du travail pour rien.
Donc, rectification.
Un riflard, ça sert à aviver.
Un rabot ça sert à dégauchir.

Merci, me coucherai moins illettré.

anonyme.7

Erebor
La science s'avère être emprunte de recherche.
Relater quelque base acquise relève de l'histoire des sciences, non pas de la science.
Il serait difficile de remettre en question ses schèmes sans changer de lexique.
Et difficile de prétendre à la science en clôturant les débats autour d'immuables principes, plutôt qu'en ouvrant la théorie à la donnée.

L'objet de la communication étant de comprendre l'autre..
Une sémantique reconnue de tous permet certes d'éviter les quiproquos.
Quant à l'enrichir, on ne peut l'envisager qu'en la confrontant à ceux qui ne la partagent pas.
J'entends, que, pour certains, il soit déjà bien assez hardi que d'en étudier une déjà prête à l'emploi.
En ce qui me concerne, et précisément par intérêt scientifique, je m'applique à développer la mienne.
Quoi que ce soit plus fastidieux.

Rejeter le fond par intrigue pour la forme, c'est le lot des artistes, pas celui des scientifiques.

Chaluthier
Oui, quelques décimètres de largeur suffisent à rendre la râpe inopérante.
Quant à la démonstration, libre à toi de te convaincre de ton scepticisme... mais le doute n'est pas une finalité.
L'expérience aillant pour fonction de le dissiper plutôt que de le nourrir.
Aussi, je gage que tu n'as pas de grande expérience à la râpe.
Je t'invite à t'en faire une avant de t'exprimer.
Ou après, du coup.
Mais en général, c'est plutôt avant qu'on le fait.. c'est à dire, avec expérience.

Je gage aussi que les seules pièces de plus de 30 cm de largeur sur lesquelles tu ai travaillé aient été achetées en scierie, donc déjà avivées, à minima.
Ca fait quelques années que je travaille avec du bois de forêt, je n'ai encore jamais ramené de chêne multi-centenaire chez moi sur mes petites épaules.
Les poutres et plateaux massifs qui rendraient l'usage de la râpe obsolète, sont peu courants, surtout aujourd'hui.
Pour en faire un argument contre l'usage de la râpe.... fallait vraiment avoir envie d'en trouver un, d'argument.

Essaie, tu verras si ça te plait ou pas.
Moi, ça me plait.
Et moi, j'ai la pertinence de parler avec mon expérience plutôt qu'avec mes doutes.

anonyme.7

Chaluthier
"après avoir tronçonné de longueur, puis avivé"

J'ai 4 ans de métier, en autodidacte, en amateur.
Et juste avec cette phrase je trouve une très bonne raison d'avoir confiance en moi.
L'avivage, c'est l'étape intermédiaire entre le délignage et le tronçonnage.
Il n'y a strictement aucun intérêt à aviver après tronçonnage, autant dégauchir.
En revanche, y'a plutôt intérêt d'aviver avant tronçonnage, ne serait-ce que pour le tracer.
Ca, y'a pas besoin d'un manuel et de 50 ans de métier, deux neurones et 10 secondes suffisent.

Donc, tu veux promouvoir l'extension de l'experience..
Mais tu vas me laisser m'exprimer, sans me discréditer.
Parce que c'est précisément ce que je suis en train de faire, promouvoir diverses méthodes.
Et c'est précisément ce tu m'empêches de faire.
Merci de joindre le geste à la parole, et de me laisser ouvrir à l'experience, la porte de la pluralité.

J'entends que ce soit un outil qui divise.
Le crédit, je l'obtiendrai, ou pas, mais indépendamment de ton militantisme.
Moi, je suis encore jeune, j'ai une bonne paire de bras, et n'en déplaise à ton académisme, je suis très content d'avoir une râpe.
C'est assez pratique pour préparer le tronçonnage, de mon expérience.

anonyme.7

Oh que c'est beau.
Qu'il est beau le rabot.

Oui, c'est exactement ça.
A cela près que les semelles sont encore trop droites pour l'application que j'ai prévu d'en faire.
Mais merci beaucoup pour les photos, c'est l'inspiration qu'il me fallait.

anonyme.7

Après moult recherches, il semblerait que l'outil convoité s'appelle un "Jabloir"
Ce qui n'est, effectivement, ni plus ni moins qu'un trusquin avec une lame.

Et, à priori, on a quelques ancêtres tonneliers qui ne s'embêtaient pas trop à faire des semelles et des guides.
Donc je vais tenter le coup comme ça, pour peu que ce soit bien tracé au départ, à priori ça devrait aller.

anonyme.7
( Modifié )

Pertinent

anonyme.7
( Modifié )

Bon... j'ai fait un prototype, qui s'avère déjà fonctionnel.
En fin de compte c'est très simple.
On part d'un rectangle bien recalé.
Le fer et le guide bien d'équerre.
La profondeur n'est pas réglable, mais, en l'occurrence, je ne crois pas que ce soit un problème, je ne vois pas pourquoi on irait chercher une rainure à 5cm de profondeur dans un cadre.
Là j'ai mit 2.5mm, juste histoire de mettre un fond.
Et, en fin de compte, le fait que le guide soit immobile c'est du gain de temps et de confiance, je suis sûr qu'il sera toujours à niveau, toujours d'équerre.

A noter, comme il n'y a pas de semelle, il faut bien tracer, bien délimiter avec un trusquin bien affuté avant usage.
Aussi, la tête est arrondie, et ça fonctionne en "roulant" sur la pièce... de ce fait il faut un angle très obtus sur le fer, j'ai mit plus de 40° et je considère même monter à 45.
Sans ça, c'est pas parfaitement usiné, pas très esthétique, mais, au final, tant que le guide et le fer sont d'équerre et de niveau... ça suffit.

Petit +, non négligeable.
Souvent, le problème avec les bouvets, c'est que l'épaulement n'est pas réversible.
Donc, contre le grain, on arrache tout.
Et bah là, c'est le fer qui est réversible.
Quand on travaille dans un cadre, étant donné qu'on travaille sur toute la circonférence, on finit inéluctablement par tomber contre le fil.
Et voilà, il suffit de retourner le fer et de travailler dans l'autre sens.
C'est pas quelque chose à quoi j'ai pensé sur le coup, c'est tout à fait fortuit, mais très opportun.

J'ai pas encore commencé mon projet mais semblerait-il que ça fonctionne.
C'est très basique, ça se fait en quelques minutes, et ça coute pas plusieurs centaines d'euros.
Voilà, si quelqu'un tombe là dessus, je considère la question résolue.

anonyme.7

Oui c'est vrai, faute de mieux, on peut très bien s'installer un guide et faire ça au ciseau.
Mais, pour le coup, j'ai prévu d'en faire beaucoup, j'aimerais autant m'équiper convenablement.

anonyme.7

Dans l'idée, oui, le tarabiscot pourrait faire office.
La guimbarde avec une clé allen modifiée, trempée, ça me plait aussi.

Merci.

anonyme.7

J'imaginais mettre deux roulements à bille sur les cotés de la lame.
Ce qui ne serait pas vraiment une semelle, mais qui aurait au moins le mérite de plaquer le bois à l'extérieur de la rainure... et qui serait assez facile à réaliser.
Même si ça implique de réajuster la profondeur du fer régulièrement.

Le tout.. fixé sur un trusquin pour servir d'épaulement et de réglage de profondeur latérale.

Là où je sèche, c'est surtout comment fixer le fer.
Si les joues sont des roulements, ça va être dur de mettre une cale.
Faudrait machiner un système, comme un guillaume, avec un écrou.
Mais j'ai pas de quoi usiner du métal.

anonyme.7
( Modifié )

Faut voir pour quoi faire.
L'acacia c'est imputrescible, ça se fait pas bouffer, ça se déforme pas..
Seulement, le diamètre des troncs.. c'est pas gros.
Si c'est pour un petit truc à l’extérieur, l'acacia c'est vraiment optimal.
J'ai récupéré des piquets de clôture en acacia qui ont passé 80 ans dans la terre, un coup de rabot ils étaient neufs.
Pour le coup, c'est une couleur très claire, avec un veinage noir si ça pousse sur un sol minéral.

Sinon, le hêtre ça tient bien et ça a une couleur claire.
J'ai récupéré beaucoup d'outils anciens, généralement ils sont tous bouffés, sauf ceux en hêtre.
J'ai pas la science qui le justifie, mais d’expérience le hêtre ça se fait pas manger, et pour un bois dur ça se déforme pas trop.

Sans ça.... tu badigeonnes un coup de colle à bois diluée à l'eau, après un petit coup de vernis bien chimique dégeu, il se fera pas bouffer ton bois, peu importe ce que c'est.
M'enfin si c'est pour l’extérieur, prends du bois dur.
Acacia et hêtre sont des bois durs.

anonyme.7

J'ai vu des gens qui brulaient leurs pans au chalumeau pour éloigner les bestioles aussi.
M'enfin, j'sais pas ce que ça vaut, j'ai jamais fait.

anonyme.7

Si c'est à l'intérieur et que tu veux le vernir, t'inquiète pas des bestioles.

anonyme.7

JulesL J'ai pas d'avis en fait.
J'parle juste de mon experience, de ce que j'ai pu vérifier.
Tous les outils anciens que j'ai récupéré, ceux en chêne étaient dévorés, ceux en hêtre étaient intacts.
J'ai deux varlopes goldenberg, testées à 1/10 de marge d'erreur après deux générations dans un garage.

D'autre part, chez moi, c'est très humide, l'isolation thermique est inexistante.
Le hêtre ne bouge pas.
Les champignons, je passe ma vie à lutter contre, j'ai mis du sel, du riz, du camphre... le hêtre fait parti de ceux qui ne m'inquiètent pas.

Je ne sais pas ce qui est bien connu.
Je sais pas ce que disent les avis compétents dans leur labos.
Je fais confiance en ce que je constate moi-même.
Et de mon constat, le hêtre, c'est super moche, mais ça tient super bien.

Parle moi de ton experience.
Si t'es joueur, je te mets au défi de me fournir une seule photo de hêtre irrécupérable.
Mais parler des grands prophètes aux dires incontestables, ça m'intéresse absolument pas.

par Erebor il y a 5 ans
anonyme.7

Acacia

anonyme.7

Surpris de voir que ça fonctionne sans tension à l'intérieur.
J'ai fait un truc similaire, à cela près que mes coins sont d'une seule pièce, et je me suis beaucoup embêté à les faire à 45.00° et 90.00°.
Avant de réaliser qu'en fait, ça fonctionne beaucoup mieux quand l'angle du coin est légèrement plus aigu.
Ce qui est un petit peu le rôle du serre-joint sur ce modèle, réduire l'angle.
Donc je vous le dis si vous vous le faites en bois, d'une pièce, Sert à rien de s'embêter à faire des coins parfaits, vaut mieux les avoir plus aigus.

Tout cela dit, merci pour le partage, j'avais pas pensé aux coins en deux parties. Je me vois mal les faire en bois vis-à-vis des sangles, mais c'est pertinent.

anonyme.7

C'est intéréssant.

Je viens de prendre connaissance de ce que c'est qu'un tour à volant, donc mon précédent commentaire est obsolète.

J'comprends pas le système de la pédale, quelqu'un peut m'expliquer ?
On mise sur l'inertie de la roue inférieure pour la faire remonter toute seule?

J'imagine qu'il faut une roue en pierre ou en béton dans le petit batî du coup.
le tout sur une tige acier sur roulements.
Enfin... j'suis pas sûr de comprendre comment ça se comporte.

Quelqu'un a des photos d'un tour à volant svp ?
Surtout le mécanisme de la pédale que j'entrave pas.

anonyme.7

malheureusement... c'est pas si évident à trouver.
Et ce qu'on trouve... on n'y voit pas grand chose.

anonyme.7

Je vois, merci.

anonyme.7

Intéréssant la roue de vélo.
M'enfin ça me parait un peu trop léger, même si le diamètre est bon.
Malheureusement je suis très, très bête.
Et je veux faire toute l'ingénierie et la réalisation moi-même.

Cela dit j'ai pas lâché l'idée, je n'arrête pas d'y penser.
Je pensais effectivement y adapter une meule.
Mais aussi, en faire une perceuse à colonne.. horizontale, avec un rail.
Et.. plus complexe, pourquoi pas une toupie avec une fraise.
Éventuellement, une scie à chantourner...
Et peut-être même y mettre un tambour pour faire un genre de raboteuse.
M'enfin pour les trois dernières ce sera plus tard, beaucoup plus tard, on verra.

Quoi qu'il en soit, le fait que ce soit amovible, ce me parait vraiment génial, que ce soit pour l'espace gagné ou l'adaptabilité.

POur le volant je vais faire un truc en chêne bien massif avec une grosse inertie.
J'vais le faire tourner à vide, et je le tournerais sur place.
Et pour la poulie sur le haut je vais en attacher deux, je vais tourner la première avec la courroie sur la seconde, puis la seconde proprement, en enfin scier les deux pour ne garder que la seconde.

Y'a juste la question de la courroie que j'ai pas résolue encore.
Typiquement son raccord avec le fil de cuivre ça me plait pas du tout.
Je pense que je vais les coudre... m'enfin... j'aimerais bien faire disparaitre l'épaisseur du raccord pour avoir une rotation bien régulière.

Quoi qu'il en soit, j'en suis pas encore là, j'ai même pas encore fait l'établi, le bois sèche.
Et je pense le laisser sécher au moins jusqu'à cet été.

Dans tous les cas, j'ai prévu de tourner les tiges filetées pour mes presses, en buis.. il va me le falloir ce tour.

Merci pour le partage.

anonyme.7

J'aime beaucoup le design de la scie à chantourner, merci.

anonyme.7

D'accord... merci.

anonyme.7
( Modifié )

Je veux pas faire le petit bras, mais du dégauchissage j'en bouffe beaucoup, N°5 ça me parait lourd.
Après, je me rends pas compte, juste le fait d'avoir une grande ouverture et un fer convexe, peut-être que ça facilite assez la tâche pour que la question du poids disparaisse ?

Je vais regarder pour les vieux stanley.
Merci.

anonyme.7

Ah, oui, moi mon n°4 il fait 2.3kg.
Ajouter à ça le fer plat et la petite bouche, c'est peut-être normal que je me crève.

Il y a aussi la question de la longueur.
Pour rifler, c'est quand même beaucoup plus pratique d'avoir un rabot court.
Ca permet pas de bien surfacer, mais comme ça on peut manger de grandes hauteurs de bois, sans être gêné par le talon.

Je pense que je vais prendre un 5 1/2 d'occasion.
Je vais refaire le fer d'origine pour rifler, et me payer un super fer hss pour le lissage.
Ca me parait le plus intéressant.
Et si je continue de galérer pour le corroyage, il sera pas trop tard, plus tard, pour me prendre un riflard court et léger.
M'enfin ça fera l'affaire pour ce projet, et je pense que c'est un outil dont je vais me servir dans tous les cas.

C'est surtout ça qui me chagrinait, d'investir dans un outil dont je n'aurais pas l'utilité.
Celui-là, à priori, il devrait servir.

anonyme.7

Bon alors, vous êtes un certain nombre à m'avoir raconté de grosses bêtises, je voudrais faire le point.

Un riflard, ça ne sert pas à faire des passages en longueur.
Ca sert à travailler localement et perpendiculairement.

Si vous avez une pièce qui fait 5 cm de hauteur d'un coté et 4 de l'autre, et que vous voulez égaliser, si vous prenez un n°5 1/2 vous n'allez jamais y arriver.
C'est un rabot long, large, et lourd.
Il est contraint de suivre la forme du bois.
Ce n'est pas adapté pour modifier la forme.
Lui, ce qu'il veut, c'est aller tout droit.
Si vous avez un trapèze, et que vous le travaillez tout en longueur, vous aurez toujours un trapèze, et pas un rectangle.

Un 5 1/2 c'est pas fait pour soulever le talon.
Le principe du riflard,c'est de toujours soulever le talon.
POur travailler perpendiculairement au fil, dans la largeur.
Ce qui est idéal pour égaliser.
On ne peut pas égaliser en travaillant dans la longueur.
D'où le fait qu'il soit léger, court, fin, à grande bouche.
L'idée étant qu'il soit manœuvrable.
Et non pas contraint de suivre la forme du bois... au contraire.
En fin de compte... c'est un rabot qu'est pas fait pour aller droit.
Et c'est pas ce qu'on attend de lui.

Ce n'est pas fait pour être plaqué sur le bois.
Ce n'est pas fait pour obtenir une surface plane.
Seulement pour égaliser l'épaisseur et la hauteur.
Chose qui, effectivement, ne concerne pas ceux qui achètent du bois déjà corroyé et recalé.
Mais qui représente une grosse majorité du travail quand on part d'une buche.

Cela dit, je me suis offert un 5 1/2, et je dois reconnaitre que j'en suis absolument ravis.
C'est effectivement l'outil qui permet de surfacer après le corroyage avec des surfaces bien planes et bien d'équerres..... une fois qu'elles ont été égalisées au riflard.
Mais si on a un trapèze et qu'ont veut un rectangle..
C'est pas celui-là qu'il faut.
Maintenant, si on a juste une petite déformation, ou qu'on souhaite seulement remettre la surface à fleur, bien plane.. effectivement, c'est optimal.
Mais pour faire du surfaçage, pas du corroyage.

Tout cela dit...
Si un novice dans la même situation passe par ici...
Franchement, achète toi une bonne râpe.
Ou une plane. Ou une vastringue à grande bouche.
Très sincèrement, ça fait le même travail, aussi vite, et ça permet même de faire plus de choses.
(Et ça coute moins cher)
Dans tous les cas, il faudra revenir avec un rabot de surfaçage pour lisser derrière.
Et dans tout les cas, y'a pas de magie, l'égalisation, c'est long, c'est chiant et chronophage.
(Encore plus avec un rabot de lissage)

Voilà, ce me semblait important.
Un riflard c'est fait pour déformer / re-former une pièce.
Perpendiculairement au fil.
Un rabot, c'est fait pour épouser la forme de la pièce.
Parallèlement au fil.

Un 5 1/2, même avec un fer convexe, c'est pas un riflard.
C'est un rabot.

anonyme.7

Je repensais à ton topic.

Il existe ce genre de trucs.
ebay.fr/itm/31...0.c100667.m2042

Dit rabot de layetier.
Ou rabot à caisse.

Je n'en ai jamais utilisé.
Mais je pense que pour surfacer l'intérieur d'une pièce sphérique, ça doit être adapté.

Je pense que je vais m'en offrir un d'ici quelques temps, je te dirais ce qu'il en est si tu veux.

anonyme.7

Celui-ci a une semelle plate, mais il y en a à semelles convexes.
Pour avoir pas mal utilisé une vastringue et un rabot noisette convexes, en voyant ça, je pense justement que c'est parfaitement adapté.
Faut faire attention au fil du bois du coup, on n'a pas le droit de faire des gestes circulaires, maximum des demi cercles.
Mais je pense que ça peut complètement faire l'affaire.
Enfin, à tester.

anonyme.7

Intéréssant.
Effectivement, ça risque de faire court pour surfacer tout un établi.

Les - de 15 cm je gère.
J'pense qu'il va me faloir chercher une vieille varlope bois pour ce projet.

Quant au n°5... je vais lui préférer un 5-1/2.
Je compte m'en servir sur un guide pour corroyer des petites plaquettes.
Et le centimètre en plus, il va me permettre de faire des plaquettes 1 cm plus larges.
Car en l'occurrence, je suis limité par la largeur du rabot sur ce guide.

Merci pour ton intervention...
Ca me conforte assez dans l'idée de me diriger vers le format 5.

anonyme.7

trouve une eponge, une mousse pour coincer et adapter le ^papier dedans, et fais la tourner.

anonyme.7

Effectivement, ça remonterait à la chine du 13 ème siècle.
Et c'est vrai que c'était gratuit, et pas très pertinent de ma part.

Pour le coup, pour les surfaces concaves dèq qu'il y a un tout petit peu de profondeur, les outils tranchants, ça devient compliqué.
Mais, oui j'suis d'accord.

Le coup de la boule en bois ou de la mousse à mémoire de forme, ça me parait le plus efficace.
Mais bon, en terme de qualité de finition, on sera toujours très loin de ce qu'on obtient à la main.

On peut monter jusqu'à des grains 2000 au papier...
Très sincèrement, à ce stade, on ne fait plus la différence entre une surface poncée et une surface raclée.
Déjà à partir du 400, ça devient difficile de faire la différence.

anonyme.7

C'est marrant, je regardais justement les Juuma sur fine-tools à l'instant.

Je pense qu'effectivement, le 5-1/2, c'est vraiment de là qu'il faut partir.
Refaire le fer d'origine pour corroyer et lui payer un bon hss pour surfacer.

La varlope bois c'est une idée...
J'en ai restauré pas mal des rabots en bois.
J'ai appris beaucoup de choses.
Seulement chez moi c'est hyper humide, et il faut refaire la semelle à chaque utilisation.
C'est pas tant ça qui me dérange que le fait de les voir se dégrader sous mes yeux.
J'en ai refait un avec un corps en chêne et une semelle en alu de bien 3/4 mm d'épaisseur.
Dans l'idée, ça, ça me plairait pour la varlope.
Le soucis, pour ça, de mon point de vue, c'est surtout la qualité des fers.
C'est des dimensions qui ne se font plus, et, assez souvent, ils sont détrempés, inutilisables.

Et, oui, je pense qu'à terme, je vais me diriger vers un N°3/N°1 pour la finition...
En tout cas quelque chose de beaucoup plus léger que mon dictum N04.

J'ai beaucoup de mal à trouver des fers et rabots d'occasion....
...à part ebay et leboncoin, j'ai pas d'adresses.
Est-ce que tu connais des sites, spécialisés peu ou prou, dans l'outillage d'occas ?

Si tu as des liens, ça me plairait beaucoup.

anonyme.7

Effectivement, c'est une piste intéressante.
A laquelle j'aurais pas pensé.

Merci.

anonyme.7
( Modifié )

Effectivement, je me dis que pour le riflard, comme il vaut mieux l'avoir léger, et que c'est moins important d'avoir un outil de qualité... il se pourrait bien que je parte sur un riflard en bois.

Merci pour ton retour.

anonyme.7

Alors.. si je dis ça, c'est surtout parceque chez moi c'est très humide, et que les rabots bois se déforment.
Ce qui pour le coup est moins grave pour un riflard.

C'est aussi que, la qualité des aciers de l'époque, c'est pas comparable à ce qu'on a aujourd'hui.
J'ai un petit fer hss cryo et un noisette pmv11...
Je suis navré, mais là, à part "qualité", j'vois pas le qualificatif.

les aciers carbone... faut avoir de la chance.
J'ai eu une paire de ciseaux absolument fantastiques.
De l'autre coté, j'ai eu des fers de rabot.... excécrables.
Dans le doute, je préfère m'asseoir sur des références modernes.
.. qui n'existent pas, quand on parle rabot en bois.

Je dis pas qu'il n'y en a pas de bonne qualité.
Seulement, y'a pas de garantie.
Je comprends tout à fait ceux qui aiment leurs outils.
Moi j'aime bien mes outils quand je peux passer du recalage au chanfreinage sans avoir à ré-affuter entre les deux.