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549 réponses
cocoM

Je salue la démarche mais... pour moi c'est se tirer une balle dans le pied.
Les analyse vont te couter cher, là où les autres fabricants/vendeurs ne se donnent pas cette peine ; il faudra répercuter cette dépense sur tes produits et pas garanti que les acheteurs ne fasse une différence entre toi qui a payé une analyse et celui qui se fourni en bois "local récolté dans la forêt du coin qu'elle est pas polluée parce que ça fait 100 ans qu'on la laisse tranquille et que franchement si quelqu'un avait balancé des métaux lourds dedans ça se verrait" surtout s'il cause bien.
En plus de ça tu prendrais le risque de devenir pionnier dans ces analyses... ce qui veut dire avoir des faux positifs et des faux négatifs ; et par conséquent rejeter du bois parfaitement utilisable (que ton fournisseur ne voudra probablement pas rembourser), et utiliser du bois qui lui ne l'est pas.

Et pour finir, une petite réflexion sur les analyses de polluants : même si la démarche qualité est à saluer, il faut garder en tête plusieurs choses : on ne cherche que ce que l'on connait ; et certaines substances/dosages sont considérés comme non toxique jusqu'à preuve du contraire. On nous a vendu pendant des années des contenants alimentaires avec des PFAS avant de se rendre compte que c'était pas top ; avant ça on transportait l'eau potable dans des tuyaux en plomb... La dangerosité n'est parfois découverte qu'à travers l'épidémiologie, qui implique qu'un grand nombre de personnes aient été exposées. Et puis bien sur on ne prend jamais en compte les effets cocktail : si tu rajoutes un peu de sucre en poudre dans ton pudding à l'arsenic aucune étude ne te dira si ça annule ou augmente ses effets.

Pour moi si tu veux un bon compromis tu peux déjà :
-t'assurer que le scieur ne traîte pas ses bois au xylophène
-lui demander la fiche de sécurité du lubrifiant utilisé pour sa lame de scie
-lui demander si le bois provient d'une forêt gérée en monoculture/en fûtaie jardinée/en taillis sous fûtaie... Et la taille de la forêt. Plus la forêt sera grande plus les sources de pollution seront éloignées et diluées (c'est plus compliqué que ça mais statistiquement...) et une forêt qui garde un couvert permanent (fûtaie jardinée ou taillis sous fûtaie) ne sera pas traîtée aux pesticides lors de la plantation alors que la monoculture en coupe rase le sera.

Au delà de ça, difficile de faire plus sans t'ajouter des démarches/coûts qui ne seront pas viables.

par Kilago il y a 2 jours
cocoM

Ca dépend...
En atelier, pas de chichi, je prends des vieilles fringues qui ne craignent plus rien, y'a des trous et des traces de colle mais rien à faire personne n'est là pour le voir. Seul petit point d'attention : je supprime les cordons, et quand les manches sont élimées je les raccourci pour ne pas avoir de fil qui traine.
En hiver, je sort ma vieille salopette de ski (plus vieille que moi, elle m'a été léguée par mon oncle) et c'est le top : chaud, ça attrape peu la poussière, ça protège bien le bas du dos des courants d'air, et avec les pattes d'eff ça empêche les copeaux de rentrer dans les chaussures. Et en haut j'ai une veste chauffante sans manches entre le T-shirt et le sweat ; plus un cache col qui en plus de protéger du froid permet de ne pas avoir de copeaux dans la barbe.

Sur chantier j'ai quelques pantalons multipoches, réajustés pour ne pas avoir besoin de ceinture. J'aime bien les version charpentier avec poches "volantes" dont rien ne tombe, et surtout où on peut mettre des vis sans se les enfoncer dans la cuisse. Et je prends systématiquement des versions avec poches aux genoux pour y mettre des pads en mousse, bien plus confortables que des protège genoux à sangle quand tu te relève régulièrement.

cocoM

Dans mon cas il ne s'agit pas d'une reconversion, mais d'une re-re-re-reconversion...
De là on peut en déduire que je ne tiens pas en place et qu'il n'y a pas à chercher plus loin.

Si on fouille un peu plus, j'étais dans une impasse professionnelle : formation initiale n'ayant aucune valeur sur le marché de l'emploi (ça je le savais, j'ai arrêté en cours de formation quand j'ai pris conscience que pour bosser dans mon domaine d'étude il fallait soit continuer longtemps pour faire de la recherche soit vendre mon âme à des entreprises avec lesquelles je n'ai aucune affinité politique...) ; compétences très variées mais sans lien ni spécialité assez poussée aux yeux du marché de l'emploi (enseignement, électricité, menuiserie, gestion d'équipe, administratif, compta, conduite de véhicules et engins divers, quasi-bilingue...) ; et surtout, une certaine intégrité politique et morale qui rend mes exigences en terme d'emploi peu réalistes.
Conclusion, il fallait créer ma propre activité, qui soit la moins cloisonnée et la plus diversifiée possible.
Le bois, de la foresterie à la fabrication de tout un tas de choses c'est large : on peut le travailler soit par des méthodes industrielles soit par des moyens techniques limités ; en itinérant avec une gouge et un couteau ou en fixe avec un atelier tout équipé ; on peut créer de l'éphémère ou du durable ; travailler seul ou en équipe ; avoir des tâches où on coupe le cerveau et ne fait fonctionner que les muscles et inversement... Et en plus de ça j'aime le contact du matériau et ça a été ma porte d'entrée vers les activités manuelles.
Donc formation en ébénisterie (parce que j'avais déjà des bases en menuiserie et charpente ; et les formations de reconversion en ébénisterie sont celle qui vont le plus loin sans avoir à trouver une alternance) ; puis après un court passage par la case intérim installation en micro-entreprise avec laquelle j'ai pu faire de la menuiserie, de l'ébénisterie, du tournage, de la charpente, du bûcheronnage, de l'encadrement de chantier participatifs et chantiers école... niveau diversité je ne suis pas déçu, et je sais que si je me lasse j'ai quatre portes de sorties pour faire évoluer mon activité.

par Kaelya il y a 13 jours
cocoM

L'avantage d'un plafond non uni à 5 m de haut, c'est que les tâches ne choquent pas car il faudrait sortir un téléscope pour les voir. Le blanc c'est salissant, c'est même pour ça qu'on peint les hôpitaux en blanc : ça permet de voir là où ce n'a pas été nettoyé à fond.
Une huile ou un vernis ne faciliteront pas le nettoyage (les c***es de mouches ça colle même sur du verre, une microfibre mouillée n'y fera rien avec ou sans huile), ne protégeront pas le bois des ravageurs ni des tâches (après pour tâcher un plafond à 5m... faut pas reproduire les expériences à base de soda et de bonbon mentholé et ça devrait le faire), et sur une surface pareille seraient une purge à appliquer en plus de coûter un bras.

Au delà de l'aspect visuel, on peut aussi se rassurer sur l'aspect sanitaire (bon d'accord, l'étude est en cours, mais les premiers résultats semblent montrer que les bactéries n'aiment pas trop le bois pour se développer...). A priori le risque d'attraper une tourista à cause des E-coli déposées par des mouches à 5m de haut est négligeable.

cocoM

J'ai installé un système d'éclairage autonome pour mon échoppe ce printemps, et pour les LEDs je me suis fourni par là
A la base parce que le dépôt est pas loin de chez moi (à Nantes) ce qui me permettait de récupérer ma commande au comptoir sans FDP, mais je n'ai pas été déçu. Super bon conseil par téléphone, produits qualitatifs et gamme variée.

Perso j'ai pris du "néon" LED flexible 12V IP67 et niveau facilité à incruster c'est top ; pour recouper c'est aussi très pratique (tous les 2,5cm) ; et pour les connectiques tu peux soit utiliser les systèmes adhoc qui compliquent légèrement l'intégration ; soit jouer du poste à souder pour y souder directement tes câbles.

cocoM

Vu les usages cités, une filaire me semble le mieux adapté.

Le thermique c'est bien pour :
_des fortes puissances en mobilité (par ex une tronço d'abatage de 75cc va faire en gros 3500 à 4800w... en électrique hors 380v on a pas ; et trimballer un groupe tri en forêt c'est pas courant)
_une grande autonomie en mobilité (tu te trimballe avec un bidon de 5L de mélange et tu vas pouvoir débiter deux fois 8h avec une tronço de 45cc sans problème)
_une utilisation régulière car le moteur 2 temps n'aime pas rester au placard 10 mois avec un réservoir pas vidangé.
_une durée d'utilisation minimale pour laisser le temps à la machine de chauffer avant de taper dedans.

La batterie c'est bien pour :
_des utilisations en mobilité courtes (même si avec 2 batteries tu peux faire quelques bûches ; tu ne pourras pas faire ta journée de 8h de débit sans recharger)
_une grande réactivité (pas besoin de faire le plein, de pré-chauffer, de nettoyer et potentiellement vidanger la machine après 5 min d'utilisation)

Le filaire c'est bien pour :
_un rapport prix/puissance imbattable jusqu'à 2000w
_des utilisations potentiellement longues à proximité des réseaux (sculpture, débiter des bûches de 50 pour aller dans le poêle moderne en 33cm...)
_un entretien minimal (pas de batteries à charger, moteurs fiables et éprouvés, nettoyage ultra simple...)

Dans ton cas (sculpture et pré-débit) ; à priori tu peux avoir accès à des réseaux donc la mobilité n'est pas un critère. Pas besoin de dépasser les 1500w car tu dois rarement débiter des poutres de 300/300 en grande quantité. Les batteries seraient un surcoût fort par rapport au filaire (pour 180€ tu as une stihl filaire de 1500w... le pack pour l'équivalent à batterie avec une seule batterie est à 560€, à changer régulièrement).
Les seuls "avantage" de la batterie serait une plus grande souplesse dans les positions de travail en sculpture... mais il faut quelques heures de vol pour en ressentir l'avantage sans se mettre en danger ; et la possibilité de faire des travaux loin de l'atelier (mais en as tu besoin ?).

Pour répondre à la question sur est-ce que c'est aussi puissant que du thermique... clairement c'est non : en électrique la limite commercialisée est à 2500w ; en thermique il y a des monstres à 6500w... Par contre à puissance équivalente, l'électrique a plus de couple (comme pour les véhicules). Derrière il y a plein d'autres éléments à prendre en compte pour faire une "bonne" machine : qualité de la fixation du guide chaîne, de la chaîne, de l'huileur, du frein, des systèmes anti-vibrations... là dessus malheureusement comme les électriques filaires sont moins sexy les fabricants poussent moins la qualité.
L'électrique va avoir d'autres "avantages" sur le thermique : système de réglage de tension sans outil (facile à implémenter sur un outil avec un entraînement direct, plus difficile sur une thermique avec un embrayage) ; pas de filtre à air à nettoyer ; moins de bruit (même si ça reste à 100db) ; plus légères (à puissance équivalente) ; plus simples à entretenir (de l'huile de chaîne, un décolmattage des copeaux et c'est bon) ; fonctionnent dans toutes les positions (c'est aussi le cas d'une élagueuse thermique... le prix s'en ressent).

cocoM

Mon établi est en résineux aussi, et quand la surface est trop abîmée je sors le riflard puis le n°5... et franchement ça n'arrive pas souvent car comme le dit si bien Kentaro ; "un établi c'est fait pour prendre des beugnes".
Si je fais un truc cracra dessus (au hasard, une incrustation d'étain avec son lot de poussière métallique et de cyano qui coule) je mets un martyr (une vieille chute de cp ou de médium, un bout de lino...).

cocoM

Pas grand chose à ajouter sur les mandrins par rapport à Nicoel ; je déconseillerais de débuter sur un stronghold qui va être surdimensionné pour 100% de tes projets avant que tu n'ai 5-6-7 ans d'expérience...
Tu débutes, tu vas déjà avoir une machine de guerre en tour, prendre en plus un mandrin très gros va masquer tes erreurs de débutant et te faire prendre de mauvaises habitudes.
Perso je conseille le trio sorby/record power/nova dont les mors sont compatibles d'une marque à l'autre (et donc très variés) et le rapport qualité prix très bon.
Le filetage des HBM est bien en m33/3.5.

Pour les gouges, j'ai du Hamlet, Bordet, Auprès de mon arbre, Crown, Wiesmann et si toutes sont de bonne qualité, le plus haut de gamme c'est clairement Crown. Pour débuter, je conseille des acier un peu plus souples que les cryo, M42 ou Pro-PM ; ce sont des gouges ultra-rigides, très dures à l'affûtage ; en tant que débutant tu n'en retireras pas d'avantage et tu sera frustré quand tu verra ta meule d'affûtage fondre plus vite que ta gouge. Je n'ai pas cité les Sorby mais bordet et auprès de mon arbre font sous traiter chez Sorby, donc tu peux aussi les ajouter sur la liste.

La liste proposée est plutôt complète ; perso je ne mettrais qu'une gouge à dégrossir de 19 ; le besoin du 32 ça viendra beaucoup plus tard, et ça mets deux fois plus de temps à affûter.
Je ne mettrais pas de curette que je remplacerais par une gouge à profiler 6mm (je l'utilise tout le temps, en travers comme en bois de fil, pour reprendre tous les détails de moulure, faire des queues d'aronde propres sur les tenons...)
Comme Nicoel pour moi le racloir coudé n'est pas utile dans un premier temps, attends d'avoir raté quelques boîtes ouvertes avant d'en faire des fermées.

L'ajout d'un mandrin de perçage en CM2 avec un adaptateur CM3/CM2 peut effectivement vite être pratique (perçage de manches, pieds de lampes, percer un guide de profondeur, démarrer un perçage à la mèche forstner...)

Ne pas oublier une lampe orientable et étanche à la poussière, dans l'idéal en led pour qu'elle ne chauffe pas ; et un touret d'affûtage (si tu as le tormek... difficile de se passer des guides car tu affûtes en tirant ; avec un touret à sec classique c'est plus facile d'y aller à mains nues. Pour le prix des guides tormek tu peux acheter un touret à sec et une meule corindon de bonnes qualités)

Ne pas non plus négliger les EPI (visière, masque à poussière confortable, ventilation/aspiration...)

Et puis... si tu as du temps et de l'argent paye toi un stage de découverte chez un tourneur, ça t'épargnera des heures de frustration et éventuellement des morceaux de bois qui volent.

cocoM

Version tournage :

Le morceau fait globalement 150/300 ; j'en ferais deux "carrés" de 150 qui deviendront des bols peu profonds.
Comme la plus grosse largeur est sur la face travaillée à la plane, c'est cette face qui deviendra le bord de mes bols, le fond sera la face rabotée... ça tombe bien on voit des petits effets ondés qui devraient donner un aspect sympa sur cette face ; ce qui m'invite à priori à faire des bols type écuelle (avec le fond plat assez grand et une transition vers les bords abruptes).
Pour faire ressortir cet effet ondé peut être une légère teinte à la chicorée avant l'application d'huile de pépin de raisin (couleur neutre et contact alimentaire)

Alternativement, ça a l'air d'être un bois assez dur (en tout cas les cernes sont serrés) ce qui en ferait un parfait candidat pour des pilons de mortier ; dans ce cas découpe en long en trois carrelets qui donneront trois pilons. La zone ondée étant plus sur la droite de la deuxième photo c'est là que je ferais le "manche" et la partie plus neutre sera le pilon.

par Izza il y a 1 mois
cocoM

L'un des problèmes c'est que si ces arrondis sont abîmés, il y a de bonnes (mal)chances pour que les longerons du sol le soient aussi...

Pour ma caravane j'ai reproduit l'arrondi dans un contreplaqué extérieur ctbx épaisseur 22mm dont j'ai protégé les champs par une lamelle chêne collée à l'époxy... c'est bien plus lourd que la solution d'origine mais ma caravane n'est pas destinée à bouger souvent, et j'ai supprimé la cuisine donc le poids économisé en aménagement me permet d'alourdir la structure. Je ne conseillerais pas cette solution si la caravane bouge souvent, mais si elle reste en hivernage et fait 400kms une fois par an ça reste accessible avec peu de matériel (tu crée un gabarit de la courbe en carton, tu reproduis la coupe à la scie sauteuse/défonceuse ; tu plaques ton champ en utilisant une sangle pour l'extérieur...)

Dans le même esprit tu peux faire un lamellé collé à l'époxy en bois classe 3 (moins cher qu'une plaque de CTBX si tu as les outils nécessaires mais plus technique pour le collage)

Dans tous les cas il faut vraiment t'assurer que les longerons ne sont pas attaqués de la même façon, il faudra bien assurer l'étanchéité des cornières pour que ça ne recommence pas ; et pourquoi pas améliorer la conception de base en mettant un film anticondensation entre ton bois et la tôle.

cocoM

J'utilise très réguilèrement des bois dans ce cas de figure (en tournage principalement, mais aussi par le passé du tilleul ou du frêne pour divers projets de petite ampleur).
Tu risques d'avoir plus de perte sur les dosses ; un aubier altéré ; un séchage compliqué (car il sera scié en plein été et ayant déjà perdu une bonne part de son eau libre et donc probablement plus sujet aux fentes de dessication à moins que tu n'ai une cave tempérée pour démarrer un séchage doux) ; et éventuellement des zones échauffées suivant les conditions climatiques (ce qui peut être une plus value dans certains projets)
Mais si le transport et le sciage ne sont pas hors de prix cela vaut le coup de jouer. Tu peux peut être louer une gruminette ce qui limitera le risque financier à la location de la machine et à un peu d'essence ; au moins si après deux coupes tu vois que c'est mort tu arrêtes les frais.
Je ferais plutôt des plateaux épais pour ne pas être trop pénalisé si effectivement il y a des fentes de dessication.

cocoM

Comme beaucoup je trouve que ton atelier est plutôt propre sur ces photos... Le plus important c'est ton ressenti pas le ressenti d'un maniaque qui voit ton atelier ou de se comparer à un atelier youtube.

Pour gérer un atelier multi activités, perso j'ai une organisation en "rayons" depuis le centre de l'atelier : au centre l'établi, avec deux étagères dessous (l'étagère du bas pour les outils qui servent une fois de temps en temps ; et l'étagère intermédiaire pour ce qui sert régulièrement : scies, ciseaux rabots...). Au dessus de l'établi, j'ai un plafond bas (2m20) à poutres apparentes que j'ai transformé en étagères pour les consommables (lamellos, colle, papier à poncer, EPIs...) j'ai aussi intégré une rallonge/enrouleur automatique élec et une pour l'air comprimé. L'électroportatif dans des servantes roulantes (faciles à emmener sur chantier, à pousser dans un coin de l'atelier ou en dehors du chemin quand on a besoin de libérer de l'espace).
Ensuite j'ai un quartier dédié au stockage (étagère à quincaillerie, étagère à cales/petites chutes, étagère pour l'électroportatif qui ne sert pas souvent) ; un quartier dédié au tournage (le tour posé sur une plateforme avec ses étagères pour les mandrins, les gouges etc... ; et un établi roulant pour les outils/accessoires/consommables que j'utilise pour le projet en cours) ; et deux quartiers pour les machines de menuiserie (SAR, RD, scie-toupie).
Quand je tourne, les tables de machines deviennent des réceptacles à bordel ; quand je fais de la menuiserie c'est l'établi roulant qui rempli ce rôle ; et quand le bordel prend plus de 2min à transférer d'un espace à l'autre je prends le temps de le trier.
L'élément que je trouve le plus pratique c'est les rangements au dessus de la tête dans la zone établi : les EPIs le papier de verre et la colle toujours à portée de bras c'est vraiment chouette et les accès au réseau d'élec et d'air au plafond limitent les tuyaux dans les pattes.

cocoM

Que ce soit chêne, chataigner ou douglas ils devront être purgés d'aubier pour être classe 3... Si tu as un plan récup qui répond à cette contrainte aucun problème insoluble à priori.
Faire ce genre de projets qui demandent beaucoup de bois en récup c'est un sacré défi : la sélection du bois sera drastique donc pour faire 20m²il faudra en récupérer 40 ; tu auras probablement des bois de sections variées donc beaucoup de taf en corroyage... ta pose sera probablement contrainte à des longueurs variables (donc peut être besoin de resserrer tes lambourdes pour jouer sur des lattes de longueurs incongrues...)

Rien de tout cela n'est insoluble, mais selon combien tu valorises ton temps de travail, rien de tout cela ne sera "rentable".

par zanca il y a 3 mois
cocoM

J'ai commandé chez eux par le passé (maintenant je passe par centrale-direct qui propose une gamme plus adaptée à mes besoins (disques de 70mm)). La livraison était rapide et soignée, produits conformes.

cocoM

De ce que j'ai pu glaner comme info en discutant avec mon assureur et des gérants d'ateliers partagés (en mécanique plutôt qu'en menuiserie, mais le principe ne devrait pas être bien différent) ; il faut que l'atelier devienne une personne morale (que ce soit une association ou une société) et que ses utilisateurs soient clients ou membres de cette personne morale.

Partant de là il y a plein d'éléments à considérer pour choisir le statut adapté :
-le bâtiment ; es-tu propriétaire ou locataire, est-il aux normes ERP... ?
-les machines ; les as tu acheté à titre personnel sur fond propre, ou par emprunt, sont elles aux normes... ?
-l'organisation ; veux-tu garder le contrôle absolu sur l'organisation de l'atelier ou laisser une part de liberté aux utilisateurs ?
-le temps à y consacrer ; l'administratif, la gestion quotidienne... tout ça prends du temps, es-tu prêt à tout faire seul ou veux-tu y être aidé, et le cas échéant avec quelle relation hiérarchique entre toi et tes aides ?