L'Air du Bois est une plateforme Open Source de partage collaboratif ouverte à tous les amoureux du travail du bois. (En savoir plus)

Rejoindre l'Air du Bois Se connecter

537 réponses
cocoM

Que ce soit chêne, chataigner ou douglas ils devront être purgés d'aubier pour être classe 3... Si tu as un plan récup qui répond à cette contrainte aucun problème insoluble à priori.
Faire ce genre de projets qui demandent beaucoup de bois en récup c'est un sacré défi : la sélection du bois sera drastique donc pour faire 20m²il faudra en récupérer 40 ; tu auras probablement des bois de sections variées donc beaucoup de taf en corroyage... ta pose sera probablement contrainte à des longueurs variables (donc peut être besoin de resserrer tes lambourdes pour jouer sur des lattes de longueurs incongrues...)

Rien de tout cela n'est insoluble, mais selon combien tu valorises ton temps de travail, rien de tout cela ne sera "rentable".

par zanca il y a 16 jours
cocoM

J'ai commandé chez eux par le passé (maintenant je passe par centrale-direct qui propose une gamme plus adaptée à mes besoins (disques de 70mm)). La livraison était rapide et soignée, produits conformes.

par melc il y a 24 jours
cocoM

De ce que j'ai pu glaner comme info en discutant avec mon assureur et des gérants d'ateliers partagés (en mécanique plutôt qu'en menuiserie, mais le principe ne devrait pas être bien différent) ; il faut que l'atelier devienne une personne morale (que ce soit une association ou une société) et que ses utilisateurs soient clients ou membres de cette personne morale.

Partant de là il y a plein d'éléments à considérer pour choisir le statut adapté :
-le bâtiment ; es-tu propriétaire ou locataire, est-il aux normes ERP... ?
-les machines ; les as tu acheté à titre personnel sur fond propre, ou par emprunt, sont elles aux normes... ?
-l'organisation ; veux-tu garder le contrôle absolu sur l'organisation de l'atelier ou laisser une part de liberté aux utilisateurs ?
-le temps à y consacrer ; l'administratif, la gestion quotidienne... tout ça prends du temps, es-tu prêt à tout faire seul ou veux-tu y être aidé, et le cas échéant avec quelle relation hiérarchique entre toi et tes aides ?

cocoM

Il y a tournage et tournage... Globalement tous les bois peuvent se tourner (avec des risques et une difficulté variables) mais tous les bois ne peuvent pas tout faire en tournage.

Les fûts tors ne posent pas de soucis particuliers en tournage en l'air en bois de travers (bols, saladiers...) ; ou pour des pièces entre pointes de gros diamètre (+de 20mm) ; en revanche si tu veux des pièces entre pointes de petit diamètre le fil tors peut causer des problèmes (pas du tout idéal pour un trembleur par ex). Niveau outillage, tourner à la plane sur un bois tors n'est pas idéal car tu peux trouver des zones de contrefil ; de même le racloir/outil à plaquettes peut donner des résultats catastrophiques.

Pour ce qui est des fentes après tournage... tortueux, droit, noueux, ronçeux ou n'importe quel autre aspect sera secondaire par rapport à la période d'abattage, la méthode de débit et de séchage, à l'orientation de la pièce dans le bois, et à l'essence de bois.

par Davidforay il y a 29 jours
cocoM

par ici.
Le prix est au mètre, il faut bien mesurer le périmètre de tes rubans, et prévoir une marge pour faire un bouclage en sifflet plutôt que droit.

par TenonBon il y a 30 jours
cocoM

Aux vues des différents retours aux réponses qui te sont apportées, j'ai l'impression qu'il y a quelques éléments qui sont faits à l'envers dans votre installation...

-le choix du type de production : tu évoques les éléments de cuisine (entre autres)... pourquoi ce choix ? La cuisine c'est un domaine ultra concurrentiel ; qui demande donc de se démarquer par la qualité, la réactivité, la communication, le "tout en 1" (élec, plomberie, électroménager...). Comme c'est concurrentiel et qu'il y a des gros sous à se faire, tes concurrents ont investi dans des CNC à 100000€ pour être plus réactifs/précis que toi... Et enfin, une cuisine c'est gros, avec un atelier de 12m² ce sera juste. Si vraiment il y a une passion forte pour la cuisine, il faut trouver un concept pour vous démarquer, et dimensionner tout le reste en fonction de ce concept ; ou bien démarrer en tant que poseur et évoluer au fur et à mesure (et dans ce cas il est bon de démarrer en tant que salarié plutôt qu'à son compte).

-tu évoques le fait d'acheter le bois directement en scierie. C'est un choix éthique ? économique ? philosophique ?... Travailler du massif demande des capacités de transport autonome (peu de scieries vont te livrer des petites quantités) ; les machines pour le transformer derrière (soit en interne, soit en location d'atelier) ; et une connaissance non seulement théorique du bois massif mais aussi pratique (on peut t'expliquer tout ce qu'on veut sur le fil du bois et les mouvements liés à l'hygrométrie, tant que tu n'auras pas arraché un contrefil au rabot et vu un panneau tuiler ça restera du folklore).

-tu poses des questions sur des machines pour un usage pro en nous présentant un modèle clairement très amateur... Comme le dit Kentaro il n'est pas indispensable de démarrer avec des grosses machines pro à un tarif fou... par contre à mon sens ça demande de suffisamment maîtriser ce que l'on veut faire pour savoir quels sont les investissements prioritaires sans avoir à demander à des inconnus sur internet si c'est le bon choix. Si ta question avait été "je dois faire tel et tel usinages à telle fréquence, est-ce que cette machine fait l'affaire ?" ; ça indiquerait que tu es prêt.

En résumé, j'ai l'impression que vous êtes portés par une envie un peu rêvée d'autonomie dans votre travail, de mettre les mains à la pâte etc... mais que vous manquez de recul sur ce que ça implique, sur vos capacités/compétences (ce qui ne veut pas dire que vous n'en avez pas, juste que vous ne savez pas les mesurer par rapport aux besoins du métier). Passer le CAP en candidat libre ne vous donnera pas ce recul ; il faut mettre les mains à la pâte. Soit vous le faites en fonçant directement à votre compte mais il faut assumer les risques pour votre portefeuille, votre santé physique et mentale ; soit vous faites vos armes sous la tutelle d'autres ; le plus évident étant dans une entreprise, mais ce n'est pas la seule voie.
Perso j'ai fais mes expériences bénévolement en associatif (fabrication de matériel évènementiel à base de récup) ; pas de pression au résultat ; l'occasion de rencontrer des vrais pros qui viennent filer la main et transmettent d'autant plus volontiers qu'eux non plus n'ont pas de pression au résultat ; et un mode de fonctionnement où on est obligé de faire avec peu de moyens. Aujourd'hui quand je suis sur un chantier avec des pros qui ont suivie une voie plus "classique" je me rends compte que je suis un peu à la masse sur la technique pure ; mais loin d'être ridicule quand il s'agit de "débrouille".

cocoM

Trusquin/tarabiscot comme suggéré par glaude c'est une bonne méthode pour s'adapter à des formes variées ou à une pièce unique.

Vu que dans le titre tu parles de cadre circulaire, si c'est un cercle parfait tu peux monter un bouvet en bois sur un compas (un tasseau vissé sur le côté du bouvet, un tourillon bien centré sur ce tasseau à l'axe du fer, le tout sur un support en CP où venir fixer ton cadre avec un trou central au diamètre du tourillon).
ça demande un peu de rigueur pour maintenir ton cadre bien centré, pas sur que la création du montage vaille le coup pour une pièce unique mais pour une petite série ça se discute.

cocoM

avec 20m² il faut être souple ; privilégier des machines dont tu pourras facilement modifier l'agencement pour éviter de trop souvent te retrouver limité dans tes longueurs.
Un combiné au milieu de 20m², il ne se déplace plus vraiment et il te gêne pour tout.

Des machines de chantier comme celles que tu cites pourquoi pas, à voir en terme de gamme car si tu parles de "semi-pro" il faudra sûrement un peu plus costaud.

cocoM

avec un décapeur thermique, le bois va se rétracter en séchant tandis que le métal va se dilater avec la chaleur. Un petit coup de maillet sur le manche tandis que le ciseau est dans le vide (avec un réceptacle en dessous bien sur) et si tout vas bien ça se démanche.

par Christophe150 il y a 2 mois
cocoM

Il y a plusieurs écoles... Mais en l'absence d'idée sur l'utilisation future faire des plateaux de forte épaisseur (60-70 voir 80mm) sur les plateaux de quartier et faux quartier ; et des plus fins (25-34) sur dosse et contre dosse laisse pas mal de liberté ensuite (refente à la SAR des plateaux épais, pieds de forte épaisseur...)

cocoM

Il est courant d'utiliser de la peinture sur les coupes en bois de bout sur des arbres fraîchement sciés pour ralentir le séchage.
Les peintures utilisées par les négociants en bois semblent plutôt bien tenir dans ces conditions, mes expériences perso avec des fonds de bidons sont très aléatoires (certaines peintures n'adhèrent pas du tout, certaines un peu, certaines bien, sans relation claire entre le type de peinture, le type de bois ou autre).

Une chose est certaine : le bois va se déformer en séchant, et la peinture ; même si elle adhère ; va craqueler suivant ces déformations.

Faire des collage pour une utilisations en extérieure, c'est très technique (sélection des bois rigoureuse, application des colles précise, type de colle pas forcément simple ni sécure à utiliser...) donc la solution du collage de bois d'ossature me semble encore pire.

Si c'était pour moi : je ferais l'installation en bois non séché, la laisserais vivre sa vie pendant un an. Après ça je croiserais les doigts pour une fenêtre météo favorable pour profiter d'une période de fin d'été sèche mais pas trop chaude pendant laquelle faire la peinture (sous couche mircoporeuse adaptée puis peinture).

par Calmi il y a 2 mois
cocoM

Sur le principe, je pense que c'est une idée excellente. Certaines conceptions anciennes sont supérieures aux conceptions modernes par leur simplicité (moins de pièces = moins de probabilité de casse d'une pièce et complexité/coût d'entretien moins important) ; et le coût de conception du moule pour les pièces en fonte ayant été amorti depuis longtemps tu peux atteindre un rapport qualité prix intéressant.

Cependant, les "avantages" de la modernité vont être des avantages pour certaines utilisations uniquement ; si on prend ton exemple de R/D :
_le réglage numérique à mon sens n'intéresse que des entreprises où il y a du turnover sur les machines et une organisation par poste. Si un intérimaire lambda peut alimenter la raboteuse en ayant juste à suivre une fiche de débit et en réglant la machine numériquement, c'est un gros gain. Par contre si c'est une micro-entreprise/TPE où chacun suit son projet de A à Z et est formé et compétent ; la plus value du numérique est négligeable (une vérification au pied à coulisse restera plus précise, et on travaillera bien souvent par comparaison plus que par mesure pure.
_l'arbre à plaquette me semble être une vraie amélioration pour beaucoup de monde, il y aura toujours des réticents mais à l'inverse trouver cette option déjà montée sur des machines d'occase peut être le graal pour certains.
_la vitesse d'entraînement réglable, c'est une option qui va intéresser des pros si le prix est attractif ; pour un amateur si ça coûte 600€ de plus d'ajouter cette option pas sûr.
_les gains de sécurité sont primordiaux, à voir s'il est possible de les faire valider par un organisme certifié pour une utilisation avec des salariés sans que le coût soit prohibitif ; dans le cas contraire ça restera un argument limité à ceux qui n'ont pas de salariés.
_la suppression de la toupie ne me semble pas choquante, je pense que la plupart de ceux qui veulent des machines combinées sans aller jusqu'au combiné 7 opérations vont préférer avoir la toupie avec la scie plutôt qu'avec la R/D.

Dans tous les cas j'applaudis la démarche.

par Amadeus41 il y a 3 mois
cocoM

si les tenons/mortaises de tes pièces sont réalisées avec soin, et moyennant un dressage des mors (6e article) ; tu pourras t'en tirer sans problème.

cocoM

Déjà rassures toi : l'eau ne fera pas moisir tes ustensiles à cause de ces trous ; si moisissure il y a ce sera si les ustensiles sont rangés dans un lieu non aéré sans avoir été séché. Hors ce cas, l'eau va s'évacuer sans créer de moisissures, parce que le bois c'est poreux.

Ensuite pour l'hygiène... Là encore peu de risques réels de te retrouver aux urgences avec une tourista carabinée. Le bois est poreux, s'il est laissé à l'air dans un environnement par ailleurs sain les liquides vont s'évaporer et avec eux l'environnement favorable aux bactéries. Il existe bien sur des risques de contamination croisés (bactérie de viande qui se retrouve dans un oignon si tu ne lave pas ta planche entre deux usages) mais pas plus ni moins qu'avec une planche en plastique.

Pour le visuel/pour dormir tranquille :
_tu peux opter pour la technique des boulangers pour rendre les pétrins en bois étanches : mélange eau/farine T55 dans les trous, tu laisse bien sécher, et hop c'est étanche (par contre beaucoup plus sensible aux contaminations croisées)
_tu peux t'inspirer des insectes : les abeilles font des boîtes de conserve en cire pour leur miel ; et il se trouve que cette cire les humains ont tendance à s'en servir pour plein de choses. Tu peux notamment bénéficier des propriétés de souplesse de la cire pour reboucher ce genre de trous sur ta planche, pour la louche ça ne fera pas l'affaire car elle sera trop souvent soumise à des températures élevées.
_tu fais une croix sur ta haine du plastique et tu rebouches avec une résine en te disant que c'est un tout petit volume et que c'est déjà mieux qu'une planche complète : colle vinylique, cyanoacrylate ou epoxy pour tenir une cheville, créer une pâte à bois... Il existe des versions vendues comme aptes au contact alimentaire... c'est du marketing et tu vas les payer cher parce que ça coûte cher de faire les tests pour avoir le droit de mettre le logo food safe sur ton emballage de colle, mais si ça t'empêche d'avoir des insomnies ça sera quand même bien.

cocoM

la plupart des tourets à sec tournent vers l'utilisateur, alors que les tormek et autres tourets à eau tournent dans l'autre sens.
Ce que ça change ? Et bien avec un touret à sec tu viens poser la lame en opposition, calées sur la platine inclinable ou contre tes articulations bien orientées pour que ça ne bouge pas. Avec un touret à eau, la lame est "aspirée" loin de l'utilisateur, dont les mimines ne sont mécaniquement pas capables de maintenir un angle constant.
Résultat : si tu travailles en opposition tu peux te passer d'accessoires, en avalant tu risques d'avoir des problèmes. Il est possible de travailler en opposition sur un tormek, mais le support rond n'est pas le plus instinctif qui soit sans y adjoindre au moins une platine inclinable ; et tu ne peux pas utiliser le feutre de démorfilage dans ce sens, il faut donc que tu puisse pivoter ton tormek pour passer de la pierre au feutre (ou faire le tour de l'établi), ce qui le rend un peu fastidieux.

Une question primordiale à se poser : pourquoi veux tu changer de système d'affûtage ? Rapidité, répétabilité, qualité, ou pour te faire plaisir (y'a le droit !) ? Tu parles de ciseaux à bois et rabots, est-ce que c'est l'usage principal ou exclusif ? Si tu affûtes autre chose à l'occasion, quoi ? En fonction le "meilleur" choix sera différent.
Un tormek avec une meule grossière sera plus rapide qu'un affûtage à la main sur un outil qui a déjà déroulé quelques copeaux, mais si c'est juste donner un petit coup vite fait pour rénover un tranchant déjà correct, ça peut aller plus vite à la main. La répétabilité sera meilleure à condition d'utiliser les accessoires, sinon elle sera aussi bonne que ton habileté. La qualité sera aussi bonne que le grain de meule choisi (et un grain de meule trop fin nuira à la vitesse).
Une meule à sec ou une ponceuse à bande stationnaire sera plus rapide que n'importe quelle autre solution, te permettra des affutage sur d'autres outils sans accessoires en plus (pour le touret : hache, forêts... pour la ponceuse à bande : tranchants convexes, lames longues par ex pour outils de jardin) avec le risque de ruiner ton outil en cas de mauvaise utilisation (détrempe, modification de géométrie) et de te faire mal (ça tourne quand même vite ces machins là).
Une (des) pierre(s) à eau ou huile de bonne facture seront un peu plus durables que les feuilles de corindon.