Je prends comme données d’entrée ces deux essences très distinctes mais je pense, techniquement parlant, que c’est un mélange inadéquat. Les épaisseurs choisies sont en outre très surdimensionnées. Soit.
Tailler un assemblage à queue d’aronde dans du pin, mou, c’est compliqué et aller au devant de soucis.
On peut rester discret avec de simples vis, placées dans le chant des panneaux acacias, qui seront dissimulées ensuite par un bouchon de bois coupé à ras. Par prudence, je placerai une rondelle plate sous la tête de vis (vis à tête ronde) car sinon, elle s’enfoncerait sans vraiment serrer.
L’épaisseur importante des panneaux horizontaux devrait assurer une stabilité suffisante pour se passer de contreventement.
Au pire, une fixation murale remplira ce rôle.
Si la hotte marche bien (évacuation de préférence à recyclage) et la cuisine normalement chauffée, l’humidité de l’air ne pose pas de problème particulier. Une condensation ou des projections seraient en revanche problématiques.
Un chant bien collé est donc plutôt durable à cet endroit.
Ce qui motiverait à ne pas laisser tel quel, ce serait de ne pas laisser voir le melaminé blanc sous le caisson.
Dans ce cas, soit je cache par un panneau de finition (ça permet en effet de planquer le câblage lumière), soit je réalise le caisson dans un panneau décoratif.
Pour moi, jambages et appuis ne font pas partie du mur, donc méritent un autre matériau.
En outre, le bord du stratifié est agressif et je l’arrondis toujours à la cale à poncer ou l’affleureuse (R2). L’inconvénient c’est que ça fait apparaître la couche interne noire. Pas forcément très élégant. Ici, je trouverais ça moche.
Aussi, je préférerais placer une baguette de bois ou de métal, en tout cas dans un matériau et une finition qui existent déjà ailleurs dans la cuisine, pour ne pas détoner. Cette baguette débordera très légèrement à l’intérieur, pour recouvrir le chant noir du stratifié de la crédence.
Une cuisine et une salle de bains réalisées avec du bois près des bacs (hêtre et chêne) : plus jamais je n’en referai.
À moins d’apprécier le bois masqué par d’innombrables couches de vernis marin, tu trouveras d’excellentes imitations en stratifié.
Perso, je garderais ton frêne pour les portes, les étagères, les joues, bref, pas le plan de travail.
En revanche, loin des zones humides, ça se vit bien et le toucher reste agréable malgré un entretien exigeant : essuyage systématique, huilage régulier, pas d’objet brûlant, etc.
En dégau/rabot, je ne connais que Hammer et son arbre à plaquettes car il permet de se passer d’un gros moteur et de ce fait est très adapté à une installation électrique monophasée. Le boncoin en a plusieurs, souvent en 310mm, suffisant pour énormément de tâches. A3 26 ou A3 31 donc
En aspi, Felder fait un AF14 facilement trouvables en occase. À compléter éventuellement d’un filtre fin
En scie, Bosch GTS 10 XC éventuellement complétée par son chariot.
Lame de 254 et puissance 2100W.
En effet, l’intérêt d’une scie sur table, c’est le chariot mobile ras de lame (les américains en sont toujours au chariot bois qui bouffe une partie des capacités machine, laissons les évoluer à leur rythme…).
Mais voilà, aucune des machines stationnaires entrée de gamme n’en dispose. De ce fait, peu d’intérêt.
En revanche, les scies de chantier telles Bosch ou Dewalt, ont un petit chariot (hélas non ras de lame), sont légères et donc faciles à déplacer dans un petit atelier et, avec le chariot pliant à roulettes, s’emportent facilement sur les chantiers.
Tout ça pour un budget en général bien plus faible.
De plus, la sortie aspirateur permet d’y raccorder un modèle mobile avec petit diamètre de tuyau.
Ah, j’oubliais, les tables en fonte d’aluminium permettent de se prémunir de la corrosion, fréquente l’hiver dans un atelier d’amateur non chauffé.
Je ne sais pas répondre exhaustivement.
Huiler des huisseries me semble en tout cas étrange, ce type de protection étant à la fois inadapté à l’extérieur, hormis pour des bois gras, pas du tout durable (selon les UV, un à deux ans). Et surtout, empêchera l’application ultérieure d’un autre type de produit.
Mécaniquement, je ne vois pas de nécessité à renforcer davantage sauf pour les grandes largeurs, je dirais au pif au-delà de 400mm, du poids fera fléchir certainement de façon visible. (Il y a une réflexion esthétique/mécanique à mener en effet en passant toutes les sections en 40x40 AVEC traverses bien sûr et en allégeant l'épaisseur des tablettes à 10 ou 12).
Auquel cas, un autre détail à jauger sur le plan esthétique serait alors le diamètre des tourillons (10 sur 30, je trouve ça bien, 10 sur 40, plutôt riquiqui).
Mais ce qui me chagrine dans ton schéma, car je comprends que tu cherches à te rapprocher des meubles en photo, c'est :
- le mélange de différentes tailles de niches. L'aspect "matrice industrielle" de tes exemples est généré par la régularité et la répétitivité du motif formé par les niches. Le pan coupé en haut empêche déjà cette mise au carré, il faudrait donc absolument insister sur un calaminage régulier ;
- La présence d'une traverse, au-dessus de la fenêtre. La fenêtre est une contrainte, certes, et donc la pose de cette traverse pour l'enjamber est nécessaire. Mais perso, je reproduirais cette traverse sur tous les niveaux, justement pour la répétitivité du motif.
A mon avis, la forme à reproduire serait un carré de côté égal à la moitié de la largeur de la fenêtre. Un tel calepinage n'aurait pas vocation à être déformé pour recouvrir entièrement le mur.
Ben, tu vas chercher la difficulté avec ton découpage en sous-ensembles.
Perso, j’adopterai une des deux options simples suivantes :
- soit la grande colonne jusqu’en haut, une partie à droite, une autre à gauche.
- soit la grande barre horizontale de gauche à droite, en appui sur la colonne, et complétée d’une étagère à droite.
En outre, démonter pour refaire la peinture deviendrait inutile si tu places des fonds. Refaire le carrelage ne nécessite d’ôter que la partie basse avec la porte. Cela rejoint ma remarque ci-dessus sur la recherche de simplicité.
Beaucoup de spectateurs mais peu de réponses.
Avant de passer du temps à étudier tous les schémas, une précision stp : le mur est-il mitoyen ?
Si non, en profiter pour s’y fixer.
Si oui, l’eau de pluie ne doit pas s’écouler chez le voisin.
Je complèterai mes réponses un peu plus tard. C’est l’heure de dormir 
L’abri occuperait toute la largeur du passage entre notre maison et la clôture, sur une largeur de 2m40 à 2m30 (en léger quinconce), accolé au mur mais non fixé (structure indépendante), pour une longueur de 2m70.
Il serait plus qu’intéressant de pouvoir se fixer au mur de la maison ne serait-ce que par deux points en haut des poteaux. Idem pour le muret mais celui-ci étant de hauteur réduite, les fixations seront moins résistantes.
Cette largeur permet de fixer un panneau bacacier sur deux points seulement, permettant de se passer d’une panne intermédiaire. La portée du panneau de 2,30 est calculée avec la charge de neige pour la région île de France. J’ai ignoré le vent car les paramètres pour en calculer les effets sont nombreux, les murs de l’abri sont fortement perméables, l’abri appuyé sur la maison.
Section 63x75 résineux
Difficile de connaître la résistance de ce résineux sans plus de précision. Mes abaques donnent quelque chose qui tient la route avec du bois de structure. À défaut, et compte tenu de la simplification possible, il me semble prudent de partir sur plus de hauteur. Sinon, tu pourras doubler les chevrons du toit.
Les 2 faces ouvertes seraient habillées avec des lames rainurées classe 3 d’épaisseur 18 mm (résineux)
Pourquoi pas, mais une structure rigide permettrait de contreventer en même temps, ce qui permettrait de supprimer tes renforts d’angle sur les deux côtés ouverts.
J’envisage de faire reposer les lisses basses sur une rangée de briques perforées (récup) scellées au sol (dallage en pierre en dessous) ; puis fixation des lisses par des tiges filetées scellées dans du mortier, dans les trous des briques
Une lisse basse me semble inutile, l’important est de ne pas faire reposer les poteaux au sol : une plaque métal scellée au sol suffit sous chaque poteau. Ensuite, la traverse du mur est fixée à 100-150mm du sol. Encore que, selon la rigidité du panneau de fermeture, elle serait sans doute inutile. L’idée d’empêcher l’eau de pluie d’entrer par les côtés est à oublier car l’eau pourra entrer de toute façon par le haut du toit.
Je n’ai pas compris le raisonnement concernant la partie centrale du toit. S’il y avait besoin d’un support supplémentaire pour les lames de bacacier, ce serait une panne (parallèle au mur béton).
Enfin, concernant les angles contreventés du toit, une fixation des grands poteaux au mur maison permettrait de s’en passer.
Au final, il reste une structure beaucoup plus simple, dont les petits murs de côté participent au contreventement.
Ok, tu veux travailler vite. Soit.
Alors, j’ai déjà fait en hêtre et en chêne en SdB : hormis un retrait plus important au séchage pour le hêtre, ça bouge quasiment pareil. Donc entre les deux, garde ton choix économique. Déjà, lamellé c’est mieux qu’abouté et les tensions internes sont en partie libérées.
Pour la mise en œuvre, l’important est que le bois atteigne le taux d’humidité de la salle de bain. Selon ton système de chauffage et de ventilation, ce taux est très différent entre été et hiver. Les radiateurs (sauf rayonnants) assèchent pas mal la SdB.
Si tu achètes un bois préalablement stocké en boutique chauffée, son taux devrait être proche de celui de chez toi. Mesure le si tu peux. Ensuite, débite tes façades tiroirs en laissant de la marge en hauteur : 203 au lieu de 200mm de haut. La largeur dans le sens du fil ne bougera pas beaucoup : taille à la longueur finale.
Ça va te donner des jeux entre façades très très serrés mais tu pourras rectifier dans quelques semaines. Bien sûr, attends avant de vitrifier en évitant de mouiller le bois avec l’usage du lavabo.
Il restera un risque de vrillage mais bien vissées les façades devraient rester planes.
Bonne chance.
Les deux types de montage se font.
Mais (car il y a toujours des raisons de faire comme ci plutôt que comme ça), GROS avantage au système de caisson fermé, puis recouvert par un autre panneau indépendant car :
- Plus facile à construire (fixation par simples vis traversantes qui seront cachées par le panneau supérieur)
- Plus facile d’installer et fixer le panneau supérieur par des vis par le dessous.
- Possibilité de démonter le plateau si besoin d’intervenir.
- Possibilité d’assembler sur site.
- possibilité de ne fermer que partiellement le caisson.
Dans le cas où le panneau supérieur final est fixé directement sur les chants du caisson, c’est fixation invisible obligatoirement (dominos, tourillons, vis à tête noyée, etc.) avec exigence de précision pour tous les perçages.
Perso, ça m’arrive de procéder ainsi quand le panneau est affleurant au caisson, c’est assez rare. Et c’est rarement un gain de temps.
Perso, j’ai posé des tas de charnières invisibles sans gabarit.
Deux solutions économiques :
- tout tracer (le plus délicat pour toi sera report de l’axe de la charnière du caisson vers la porte).
- se fabriquer un gabarit dans une chute de massif. Ça prend dix minutes. Bien sûr il va s’user mais pas si vite.
Dans les deux cas, la gestion de la profondeur de perçage reste délicat. Un scotch sur le foret marche bien. Pour le forstner, il y a plus de marge, sauf à prendre un modèle avec pointe de centrage très longue.
Comme d’habitude, on teste l’ensemble sur une maquette avant de se lancer avec de nouvelles quincailleries.
Je ne prononcerai pas sur les rallonges car 600 mm c’est beaucoup de porte à faux. L’effort exercé en bout de queue d’aronde sera très élevé, d’autant que le poids propre de la rallonge sera important car vitré. À minima, je ferais une maquette pour vérifier en pratique la résistance d’une telle fixation. Pour un amateur, c’est vouloir mettre la barre très haut.
Concernant le plateau, il ne pose pas de souci particulier. Il faudra en effet laisser le bois travailler dans sa partie extérieure pour ne pas laisser apparaître un jour côté verre. Pour ce faire, il suffit de traiter spécifiquement les fixations pied/bois : j’imagine une platine carrée soudée en haut des pieds. Celle-ci comportant 4 trous. Les trous intérieurs seront ronds et leurs vis placées au plus près du verre, et bien serrées, les trous extérieurs seront allongés et les vis pas trop serrées de manière à laisser ces vis translater au besoin.
La question suivante que tu devrais te poser concerne la fixation verre/bois. En effet, en l’état tes pieds ne sont pas reliés directement entre eux (seulement indirectement par les lames de bois). Leur position relative est donc susceptible de bouger : est-ce au plateau de verre d’assurer cette fonction ?