
On voit les pores à chaque anneau de croissance.
on distingue également une fine maillure radiale
J'ai rassemblé un certain nombre de ressources sur l'identification ici:

Herlem c'est vrai que cette publication est un peu cachée, mais je ne me sens pas prêt d'en faire un pas à pas, du coup c'est caché dans une collection...

La solution aux problèmes d'accessibilité est d'avoir un biseau des deux côtés de la lame
Dans ce cas, un simple couteau ou un cutter fait l'affaire.
En pratique le poignet compense très bien le biseau du côté du bois
Question d'entraînement j'imagine.
Moi j'aime bien le biseau simple, il permet -je trouve- de moins abîmer la surface le long de laquelle on glisse. Ça m'évite d'abîmer mes équerres à talon métallique que j'utilise beaucoup.
Et en pose c'est bien pratique quand même.
Bon, ce qui compte c'est d'avoir une précision constante hein !

Armez vous d'une loupe puissante, type bijoutier ou horloger.
Prenez le temps d'observer la structure anatomique fine de tous les bois qui vous tombent sous la main.
Comme je n'en ai pas, j'ai pris un oculaire de microscope, cela marche très bien aussi.
Sinon, une paire de jumelle tenue à l'envers permet aussi de forts grossissements !

Chouette scie.
Il te manque un tour pour tourner des poignées plus ergonomique, mais bon, celles ci feront l'affaire !
Il et dingue le fût de cette varlope !! C'est du cormier ??
Ah, et ton maillet perd la boule

je fais de la maltraitance sur outils ^^
sey ça c'est sûr, il y a un cadavre de varlope dans ton établi !!
Alors on ne parle pas de la même varlope, car le chêne vert est facile à identifier et celle que je vois (photo suivate après la scie à déligner à cadre) est plutôt brune avec des marbrures...

Chouette. J'adore les outils que l'on fait soi-même
Je te suggère de mettre des rondelles larges sous les têtes de vis en laiton, pour mieux répartir la pression. Car à la longue cela va marquer le bois.
Par exemple sur les feuillerets, il y a des petites plaquettes en laiton ou acier pour éviter de marquer à la longue le repos et le conduit avec les vis de réglage.

Erebor je te suggère de mettre plutôt des joues en bois dur, cela glissera mieux que de l'aluminium. Trouve une essence à faire les fûts de rabot, ou alors un bois exotique dur, type ipé, cumaru, ...
Si tu fais la modification, prends le temps de lire le texte associé au rabot à mettre d'épaisseur de Roubo. Le fait que les rainures soient en pente a une raison bien précise pour limiter le risque de déréglage dû au fait qu'on appuie verticalement sur le rabot pour le plaquer.

Erebor mince
essaie alors ces lien (retire le s de https si ça marche pas... ?):
archive.org/st...e/n106/mode/1up
gallica.bnf.fr...6k1067212w/f103
e-rara.ch/zut/...geview/4126069/

Je ferais la distinction entre outils et machines, catégorie dans laquelle on peut ranger l'électroportatif. [1]
Les machines sont généralement plus dangereuses que les outils, car la puissance délivrée est grande et non directement "sensible" par l'utilisateur, à la différence d'un outil manuel, dans lequel la force délivrée par l'opérateur est généralement connue dudit opérateur.
[1] et si cette distinction ne plaît pas, on peut ranger en branché/pas branché au secteur.
Mais sinon je suis d'accord !

yove même essences identifiées: chêne, hêtre, pin.
J'aurais dit du noyer aussi. Bon, par photos interposées, avec finition, c'est difficile.

Xylocopa oui, je suis d'accord, c'est une simple boîte à outils d'inspiration japonaise. Sans être péjoratif bien entendu !
Et il n'y a pas que Samuel M. qui l'a construite et popularisée.
Faisons attention à ces effets de mode et d'audience...

Tout cela est bien intéressant.
Cela ma fait penser au terme "bois de brin", sans savoir si cela correspond bien à ce que vous faites.
Je suis tombé sur ce lien intéressant.
Pour info, Roy Underhill évoque les constructions en rondins de manière succincte dans ce livre:

Le fût du rabot est en hêtre, la semelle rapportée est ici du chêne, on voit clairement la maille caractéristique sur les zones fraîchement coupées.
Mais sinon effectivement, le cormier est top pour les semelles de rabot, et pour les fût complets même ! Le cormier est plus homogène et de couleur brun rose.
La paraffine est indispensable au rabotage aussi

Belle restauration.
J'avais en tête de constituer un pas à pas sur les outils montés, tu m'incites à le rédiger. Voici donc le premier article !
Avec son fer de 40mm, on peut le mettre dans la catégorie riflard plutôt que varlope.
La semelle ronde, en chêne (essence moyennement adaptée par rapport au hêtre ou mieux cormier et chêne vert), a été modifiée par l'utilisateur pour un usage bien spécifique. Qui à mon avis n'est pas l'usage d'un riflard pour dégrossir le dressage. Car rapidement la semelle ronde va s'user toujours au même endroit car le contact linéique est restreint.
Je pense que c'est pour confectionner des surfaces concaves. Vu la longueur, peut être pour faire la finition des gouttières/cheneaux ?
Les gouttières sont ébauchées avec une herminette spéciale, je ne sais pas si traditionnellement on les fini au rabot. D'ailleurs un outil à fût court me paraîtrait plus adapté. Donc mystère quand à ce riflard à semelle ronde !!

yove ah, je n'avais pas remarqué que ton fer était plus étroit que celui d'origine.
Est il possible d'avoir quelques photos supplémentaires ? Notamment en bout, de près et sur le côté pour avoir une vue sur dosse ?
histoire de confirmer pour l'iroko...