Je ne sais pas, j'ai eu peu de semelles rapportées complètes entre mes -encore- jeunes mains.
Mais prends un bois dur à grain fin, ça fera l'affaire.
J'allais proposer un truc comme une essence utilisée pour les lames de terrasse (genre ipé, cumaru, garapa, ou éventuellement tali, pour ceux que je connais un peu). Orme jamais vu. Badi (=bilinga ?) et wacapou connais pas,mais ça à l'air de le faire aussi.
Tu peux faire un essai avant pour trouver celui qui glisse le mieux. Avec un peu de paraffine.
Et pour assurer le collage, pas forcément évident avec les bois exotiques, tu peux cacher des tourillons bien moches 
Un dernier truc, sers toi de la face supérieure du rabot comme référence pour refaire une semelles parallèle à ça. Faudra sûrement encore rogner dessous !
Initialement, je crois que la plaque en acier rapportée à la semelle des rabots en bois était pour les rabots de finition, avec lumière étroite, pour éviter l'usure.
Je ne sais pas si dans ce cas le poids était l'objectif recherché.
C'est bien de ce genre de rabots dont tu parles ?
Oak l'ipé ça me plaît bien car le grain est assez fin et les pores pas trop marqués (contrairement au cumaru par exemple).
Pour le collage, c'est indiqué comme correct chez Tropix/CIRAD:
Oak avec une lumière bien ajustée (un ou deux mm), tu as moyen de te faire un rabot vraiment sympa. Il sera même peut être mieux que le premier, car il aura un contrefer
Voici comment j’imagine que je procéderais:
- raboter la semelle du fût existant bien parallèle à la face de référence qui est celle du dessus;
- vérifier que ça donne une géométrie de l'embouchure correcte (rien de travers, je croise les doigts);
- à partir du reste de fût, déterminer l'épaisseur de la semelle rapportée à mettre;
- relever l'angle d'inclinaison du fer;
- tracer l'embouchure dans la semelle rapportée;
- la tailler proprement l’embouchure dans la semelle (ciseau, bocfil, ...);
- vérifier que ça s'ajuste bien avec le fût et le fer;
- coller;
- derniers ajustement.
effectivement ça glisse incroyable.
et encore, ce n'est que du hêtre. Cormier ou chêne vert c'est encore mieux, imagine !
3mm, c'est honnête. Le réglage fin viendra avec le temps.
Et puis certains rabots bois le permettent, avec d'autres c'est plus difficile. Des fois on ne maîtrise pas tout...
Je pense qu'un coin bien ajusté est primordial au réglage fin.
Oui c'est cela.
C'est l'angle qui va te servir lors de la réalisation. Voir un exemple ici:
Mince ! Je me disais bien que je n'avais pas compris toutes les consignes 
trente six seb j'ai essayé de refaire ton tracé. Est ce que tu peux me confirmer que j'ai bien compris ?
trente six seb Merci.
héhé, oui j'ai cherché un peu, mais comme j'ai trouvé que ça ne servait à rien, je me suis dit que tu aimais bien tracer les perpendiculaire 
En effet, soit tu mets des inserts métalliques, qui laissent libre de pivoter la tige filetée par rapport aux mors en bois, soit une seule tige filetée est traversante, l'autre simplement en appui à l'extrémité (comme tu as fait).
Voir wooden clamps, on a pas mal d'exemples.
D'ailleurs, les tiges filetées sont plus éloignées par rapport à la dimensions des mors en bois. C'est sûrement une raison de ton impression d'inefficacité au serrage.
Tout à fait d'accord.
L'outillage manuel remplacera avantageusement l'outillage électroprtatif:
- moins bruyant (pour les voisins et pour toi);
- beaucoup moins de poussière qui vole partout;
- plus polyvalent;
- moins dangereux;
- prends moins de place.
Et de toute façon il te faudra de l'outillage manuel pour les finitions !
Avec trois scies (tronçonner, déligner et à guichet ou à chantourner), tu fais la même chose qu'avec la scie circulaire et la scie sauteuse.
Et tout rentrera dans une caisse à outils bien pratique.
Merci. Intéressatn, je vais étudier le dièdre entre (1) et(2) car je n'avais pas terminé !
Comme je n'ai pas de A3, j'ai fait une réduction d'échelle pour passer au A4 (voir les bords de ma feuille dans ma réponse ).
Tout à fait d'accord, une scie à dos coupe bien droit aussi.
On n'a pas attendu les japonais pour scier droit !!
+1, ça sent super bon
Je te suggérerais de commencer à te familiariser avec le rabot en bois avant de passer au maniement de la varlope.
Oui, c'est bien ça, comme sur la première photo.
De combien il te faudrait élargir la lumière pour avoir une lumière de 1mm par exemple ?
Pour l’affûtage oui, ne touche pas à la planche, laisse là bien plane.
C'est elle qui donne l'angle de coupe et en plus il faut que le contrefer appuie correctement dessus. Donc affûtage du biseau.
Ah, enfin un retour d'expérience sur un planche de ce type ! C'est parlant.
Tu veux pas publier un retour d'expérience JeffBurlu, pour que ce soit bien visible ?
non, le problème est la différence entre les coefficients de retrait longitudinal (quasi nul), tangentiel et radial (en général deux fois plus faible que le tangentiel).
JeffBurlu merci beaucoup.
Ça permettra de mettre un lien propre pour le prochain qui tente le coup
Des coins en bois étaient utilisés pour extraire des meules des carrières de grès en les mouillant, le bois alors gonflait et fendait la pierre ! (Je ne retrouve plus le texte dans l'Encyclopédie Diderot et d'Alembert...)
C'est chouette d'avoir pu suivre la construction dans le pas à pas, merci Fof
J'aurais dit du hêtre sur quartier... ?
Sympa. Bon les vis brillent un peu trop, mais ça peut s'arranger
Quels l'angle du lit et la largeur du fer ?
Est ce facile de régler la sortie du fer avec le système de serrage à vis ? Tu serres la vis et ensuite règle le fer à avec un petit maillet/marteau ?
Bon, ça reste un outil hein.
Chacun ses goût, mais l'essentiel est qu'il soit fonctionnel.
Car sa focntion principale c'est raboter, pas plaire aux yeux !
Je ne critique personne ici, mais en ces temps modernes, j'ai l'impression que le tape à l'oeil est parfois plus important que la fonction ou la qualité.
Bref, c'est pas une montre de luxe, c'est un truc à faire des copeaux
ps: bon en même temps, j'ai aussi fait une remarque sur les vis, c'est mal !!
Oui, il faut trouver le juste milieu, et chaceun trouve le sien.
Soigner la présentation des outils que l'on fabrique/modifie est aussi un exercice pour s’entraîner à soigner la présentation de ses futurs ouvrages. Et c'est aussi une sorte de "vitrine".
J'avoue que parfois mon côté paresseux me pousse à faire le juste suffisant/fonctionnel, même si des fois c'est guère élégant ! (teaser: guimbarde à venir...)
Pour finir, rien ne remplace la patine, mais elle met du temps à apparaître, il faut quelques km de copeaux avant !
Quelle est donc la masse de rabot ?
En effet. Une varlope en chêne vert ou cormier, c'est autour de 3kg de mémoire.
Le choix de l'iroko va très bien avec l'animal !