
C'est chouette, bravo.
Pour tes presses à panneaux, je te suggère des angles moins importants pour les coins (moitié moins d'angle), cela devrait serrer plus efficacement.
On retrouve d'ailleurs cette presse dans le Roubo, fin XVIIIe. J'en parle ici.

Penses à mettre de la paraffine sous tes semelles de rabot régulièrement quand tu rabotes (si tu ne le fais pas déjà), ça améliore la glisse sensiblement !

RenaissanceDuBois tu verras, c'est le jour et la nuit.
Achète un bloc de paraffine pour confiture. Sinon de la bougie (ou à défaut du savon) ça marche aussi.
D'autant plus que les semelles métalliques glissent déjà moins bien que les semelles des rabots en bois.
Et même parmi les rabots en bois, il y en a qui glissent mieux que d'autres !

RenaissanceDuBois essai. C'est le résultat qui compte ! Tu sentiras tout de suite si ça marche.

Vu les dimensions de la croix à installer (~20-30cm) j'ai l'impression qu'une précision de quelques dixièmes est largement suffisante. Cela dit, je ne l'ai pas installée.
Je note toutefois une tendance actuelle vers la précision absolue en menuiserie, alors que c'est rarement nécessaire (du moins, il y a des moyens de l'atteindre sans mesures)...

intéressante réflexion.
Dans le cas du criss-cross, j'ai l'impression que la précision de la position des trous conditionne la précision du parallélisme des mâchoires de la presse.
En regardant la notice de montage, je pense que la droite passant par les deux trous doit être parallèle à la vis de la presse. Cela me semble être la seule contrainte. Cela me paraît abordable !

C'est une belle première.
En réalité, tu n'as pas besoin de guides de sciage, puisque tu traces à partir de la première pièce que tu viens de découper. Mais je comprends que ce soit rassurant pour commencer.
Une simple fausse équerre et un trusquin permettent de tracer les queues.

trente six seb +1
Et même si ce n'est pas parfaitement ajusté, est-ce bien grave ?
Il y a parfois une obsession de l'ajustement parfait. Acceptons de travailler à la main et les imperfections associées. Et les ajustements seront meilleurs avec l'entraînement et la répétition du geste.

C'est vrai que c'est la classe cet assemblage final.
Quelques réflexions toutefois (il faut bien ouvrir un débat )
Bon, c'est vraiment une mode ces outils japonais. A quoi ça sert d'utiliser un rabot japonais sur un établi occidental... ça je me le demande.
Et finalement, on est dans une démonstration de précision. Mais au final, à quoi ça sert ? C'est un exercice, la pièce ne sera pas intégrée à un meuble.
Est ce qu'en regardant la vidéo on apprend à faire cet assemblage ? Je n'en suis pas si sûr. Mais c'est la tendance actuelle, être visible sur Youyoutube, faire des choses bien filmée, jolies, qui font de l'audience (et donc des sous sous). Finalement est-ce qu'on a appris quelques chose au bout de 18min de vidéo (à p art l'existence de cet assemblage) ?
Je n'ose même pas penser au bilan écologique/carbone de toute la chaîne:
- captation vidéo (pléthore de matériel électronique et électrique)
- édition (matériel informatique)
- mise en ligne (de bons gros serveurs de stockage)
- et tous ces visionnages... (encore des infrastructures et des réseaux)
Car les vidéos, ça pèse lourd !

Que faire pour arrêter la pollution ? Qui a LA solution ?
Ah ! Vaste question. Il faut pour cela un changement de pratiques.
Mais ce changement de pratiques ne peut se faire sans changement de mentalité, individuelle bien sûr, mais aussi collective.
Donc il faut être sur tous les fronts pour faire avancer les choses dans le bon sens.
Malheureusement, les forces en faces sont puissantes (capitalisme, ou économie de marché, on l'appelle comme on veut...).
Cela commence par de l'information. Je ne peux que conseiller la lecture du Monde Diplomatique, qui reste un des seuls journal réellement indépendant et propose des articles de fond.
Cela permet de réfléchir, s'interroger sur ses pratiques et ensuite pourquoi pas les faire évoluer (là c'est le plus dur, car tout seul on fait pas bouger grand chose).
Mais tu es déjà bien avancé sur ce point car dans ta pratique professionnelle tu n'empiles pas les boîtes de plastique colorées contenant des trucs qu'il faut brancher avec un cordon sans quoi ça ne peut vraiment pas fonctionner. C'est vraiment matérialiser ce fil à la patte que l'on traîne.
Seulement, je pense que le souci vient du fait qu'on oublie trop souvent ce qu'il y a au bout de ce fil (une centrale à gaz/charbon/nucléaire) ou câble réseau (des serveurs là-bas). Et c'est là toute la puissance de l'imaginaire véhiculé par internet et le numérique qui se veut dématérialisé alors que son incarnation n'est que circuits imprimés et silicium.
On oublie aussi trop vite la quantité de matière que l'on ne cesse de transformer pour faire de nouveaux objets. Tous ces minerais variés nécessaires à l'électronique... Alors qu'une bonne vieille scie égoïne, c'est de l'acier et du bois et ça dure un bon moment !
Effectivement, on pourrait en parler des heures...

Jean Galmot c'est aussi une question de quantité de consommation numérique.
Je ne prône pas une disparition du numérique, mais une utilisation raisonnée, raisonnable et parcimonieuse.
Afficher du texte [quelques ko] ça ne pèse pas grand chose par rapport à afficher (et donc télécharger) des images [quelques Mo], qui à son tour ne pèse vraiment pas grand chose face au visionnage de vidéos [des centaines de Mo].
Je remets le lien Pollution numérique, du clic au déclic qui me semble intéressant.
On peut aussi arrêter de regarder des vidéos à longueur de journée, ne pas changer de téléphone ou d'ordinateur trop souvent... J'en convient, c'est parfois difficile quand les quantités de données qui transitent sont toujours plus importantes, rendant les appareils obsolètes.
C'est pourquoi les solutions ne sont pas individuelles mais collectives, et on doit les construire ensemble. Mais bon, là il faut se mettre d'accord politiquement... !!

Joli. Je pensais que tu en avais fabriqué plusieurs... C'était il y a longtemps ?
Tu as choisi quel angle de lit pour le fer, étant donné qu'il est sans contrefer ?

Hernan Costa merci.
Et pour les fers, tu te fournis où/comment ?
JE suis aussi curieux de savori avec quels outils tu les fabriques.
Utilises-tu des écouannes (= planemaker floats) ?
Fais tu le corroyage entièrement à la main ou bien tu utilises des machines pour taille l'ébauche du fût ?

Albert Kloster il est chouette. Le fût a l'air petit, peux tu en donner les dimensions ?

Albert Kloster cela doit correspondre aux wooden mitre plane anglais.
Bill Carter a quelques vidéos à ce sujet, en voici une. Il y consacre aussi une page de son site.

Albert Kloster j'attends ton pas-à-pas pour le prochain rabot !
Il faudrait vraiment que tu trouves du chêne vert, du sorbier/cormier pour tes fûts. Éventuellement du buis... (j'ai quelques 10aines de kg de buis, je dois pouvoir t'en trouver un petit bout pour faire un petit rabot ...)
Tu n'as pas des vacances prévues dans le sud-est, histoire de chopper quelques bûches de chêne vert ??

Je pense que l'on dit plutôt banc de sciage.
Personnelement, je préfère la version avec plateau en deux parties, c'est plus pratique pour déligner.

Il est peut-être pas chez lui sur son propre établi...
Moi je ne suis pas fan de Christopher Schwarz. Il fait sûrement plein de choses intéressantes, notamment des recherches historiques, mais ça manière d'écrire et de raconter des histoires ne me convient pas. C'est beaucoup trop romancé. Son livre sur les rabots est méga long, et au final les informations essentielles sont perdues au milieu de tout l'enrobage.
Et attention, tout ce qu'il écrit est assez américano-centré, je trouve.

Niouniou je rebondissais sur la remarque de Fof sur l'établi. On ne parle pas du banc de sciage là, il y a confusion !
Et oui, un banc de sciage.... c'est haut comme un banc pour pouvoir mettre le genou dessus.
C'est diablement efficace et confortable pour scie à l'égoïne d'ailleurs (je m'en suis fait un).

Et en plus tu fais de belles photos. Même si c'est mal ,je suis un poil jaloux
Tiens c'est quoi ton appareil ?
Tu as pris quoi pour la pointe ?

Fof merci.
J'avais un Canon S110 mais il a rendu l'âme, je suis dégoutté car le Canon SX620 qui le remplace ne me satisfait pas du tout (plus faible ouverture f/3.2 en grand angle au lieu de f/2.0 pour le S110, et balance des blancs fluctuante et approximative).
Au delà du risque de fente, c'est aussi de que le bois de bout est beaucoup plus résistant à la compression que le bois de fil. Il va donc moins se détériorer à l'usage.
J'ajouterais que c'est mieux de mettre deux coins près des bords du manche. On en parle ici.