
Merci Fof pour cette réponse précise.
Alors je vais dans un premier temps me pencher sur l'utilisation du rabot à dents.
J'avais déjà essayé rapidement, mais sans conviction. Je vais donc commencer par les affûter correctement. J'en ai deux, plus deux fers supplémentaires, c'est bien le diable si je trouve pas le fer idéal
Côté racloir, ça va, je m'en sors depuis que j'ai trouvé un affiloir...
Je me ferai un rabot dédié dans un second temps, je n'ai pas encore fixé le design (50° ou 55°, avec ou sans contrefer... ???). Quitte à partir de zéro, je suis tenté par un rabot de type asiatique à poignée, comme le rabot de finition de HNT Gordon. Son exotisme et surtout son efficacité clamée m'attirent ! Ce sera le moment de d'utiliser mon morceau d'azobé.

Là on est plutôt dans la catégorie "Rolex".
C'est la dépense ostensible, avec une débauche excessive de matériaux "nobles" et de précision d'usinage. Je vous invite à lire de bouquin Spent: sex, evolution and consumer behavior, de G. Miller, il analyse cela très bien.
Un simple bout de bois avec un fer dedans, ou outil monté ce qui est la même chose, fait très bien l'affaire -et ce depuis quelques siècles déjà.

j'en ai pas mal aussi... peut être 7 ou 8 avec ces deux là.
On veut voir les autres !
Moi j'ai l'impression que je ferai faire un 180° à la tige, de sorte à ce que le coin soit au dessus, il me paraîtrait moins gêner la paume.
Bon, toutes ces discutions derrière un écran c'est pas bien pratique, faudrait faire une réunion des confectionneur-utilisateurs de trusquins, py chacun montrerait comment qu'il fait avec sa petite main, et on pourrait tripoter les petits outils des camarades pour voir comment ça fait... Ce serait plus efficace !
Je pense que le principal est d'avoir:
- une tige bien perpendiculaire à la tête;
- un système de blocage fiable et efficace;
- une prise en main ergonomique (ie. qui permet de tracer correctement)
et puis voilà !

Guilh63 pour faire ta rainure en queue d'aronde, tu peux t'inspirer de la méthode décrite par Bailleul et Heurtematte dans leur livre d'apprentissage, figure 325 avec un guide et une scie. Puis une guimbarde pour faire le fond, un coup de racloir sur les côtés.
Il te faudra juste faire un montage pour maintenir ta tige en place.
Car simplement au ciseau, j'ai peur que ce ne soit trop compliqué.

Guilh63 à vrai dire, je ne fais que citer la méthode que j'ai vue dans le livre, sans l'avoir encore jamais testée.

Mais, tu as déjà un autre maillet en bois !
Le nouveau aura la même masse ?
Petit conseil pour le perçage au vilebrequin: colle ton front à ta main supérieure, cela permet de mieux "fixer" cette main supérieure.
J'en profite pour remettre le lien vers mes maillets pour illustrer la manière dont ils sont emmanchés.
Je ne sais pas ce que tu as prévu, la suite le dira...

Ah, je pense qu'un seul coin au centre n'est pas la solution.
Car les deux moitié à écarter par le coin sont beaucoup trop rigides. C'est la raison pour laquelle tu as dû en rajouter un au bord !
Il vaut mieux mettre deux coin, chacun à 5mm du bord, car une lame de 5mm du manche en frêne sera plus flexible.
ps: bon, je viens de voir avec la vidéo que le manche est collé dans la tête, je suis pas inquiet sur la tenue !! Les miens ne sont pas collés, juste les coins.

C'est chouette.
Je suis juste pas très fan de la poignée, que je trouve trop présente et trop près du bord.
J'aurais préféré un bouton ou un tasseau plein aminci côté porte pour le pincer (un peu dans ce genre), plus discret quoi. Mais ce n'est pas ma boîte, alors c'est pas moi qui choisi

Kentaro je suis aussi plutôt partisan du décapage minimum.
De toute façon, dans 10ans l'oxydation superficielle aura repris le dessus !
En tout cas, beau lot de ciseaux !!

Malheureusement épuisé mais j'ai enfin réussi à trouver une version d'occasion
Il me manque juste les dernières pages (table des matières, index et bibliographie) . Si jamais quelqu'un as le bouquin et peux m'envoyer une photocopie de qualité...

Merci. J'ai cette page là en début de l'ouvrage, c'est le sommaire détaillé à la fin qui me manque. On le trouve sur le site de l'éditeur (voir lien catalogue), mais sans les renvois de page.
etiennedesthuilliers avait l'air de dire qu'il ne serait pas réimprimé, malgré le fait qu'il soit indiqué comme en réimpression. C'était dans une question sur les rabots, que je ne retrouve plus.

En effet (site FNAC)!
Sur le site des éditions Vial, c'est indiqué en réimpression, mais sans date.
A suivre donc...

Bonjour etiennedesthuilliers,
Merci pour cette proposition.
Mon ouvrage s'arrête à la page 336 incluse (les marques des métallurgistes étrangers. Métalurgistes anglais, métalurgistes américains).
J'ai l'impression qu'il manque le cahier suivant (qui doit être le dernier) car aucune trace de détérioration du bouquin. Erreur à la reliure ??
Bonne journée,
Denis

Regarde aussi du côté des Darex, ceux en fonte et pas en tôle pliée, ça ne côte pas bien cher et cela fonctionne bien. Copies de Stanley.
En tout cas, je suis content de mon no5 Darex. J'en ai vu partir un à moins de 10€ sur Ebay récemment !

Ah, je voulais dire les Darex d'occasion, car ce que fait Fischer-Darex maintenant en rabot type no4 n'est pas terrible...
Cherche plutôt un truc comme ces photos:

Peut être de l'inspiration avec ce plateau de jeu de scrabble...

Quelques exemples de rack à bois dans les créations...

Albert Kloster attention, dans les pays anglo saxons, on ne trouve pas de cormiers ni de chênes verts, c'est la raison pour laquelle cette essence n'est pas utilisée quand on fait des recherches en langue anglaise ! Alors qu'en France ce sont deux essences très utilisées et bien supérieures (en dureté et en glisse).
Oui, Goldenberg a beaucoup utilisé l'azobé comme semelle rapportée. Une fois de plus, je pense que la raison est historico-géographique : c'était du bois importé des colonies/ex-colonies françaises d'Afrique.
J'ai aussi eu un rabot Goldenbreg avec ce qui m'a semblé être une semelle en iroko, mais rare (ou erreur ?) et un poil trop tendre à mon goût.

Albert Kloster on peut effectivement qualifier le chêne vert et le cormier de bois nobles. Toutefois, il ne sont guère utilisés à autre chose que pour faire des outils ! Le cormier éventuellement pour faire des meubles, mais le chêne vert étant difficile à trouver en grandes dimensions (l'arbre est généralement tout tordu) il ne sert -à ma connaissance- qu'à faire des outils ou du bois de chauffage.
Après, toute la difficulté est d'en trouver un morceau de taille suffisante pour faire un rabot, séché correctement. Mieux vaut alors être dans le sud de la France
Notez que le charme se prête aussi à la fabrication du fût. Bonne glisse à mon goût (meilleure que le hêtre) mais peut être un poil plus tendre.

Benoit56 float =
écouanne
Bill Carter, ainsi que HNT Gordon je crois, utilisent aussi la technique du blunt chisel (ciseau émoussé ?) pour ajuster la surface d'appuis du fer. Vidéo de présentation ici. Quelques exemples aussi sur l'instagram de Awplanes. J'ai l'impression que c'est surtout efficace sur les bois durs.
Ah, ça tombe à pic, je cherche à raboter correctement du buis et de l'olivier, tous deux ondés. Et j'ai du mal a avoir une absence totale d'éclats.
Du coup, je me pose quelques questions: