
Ce ne sont pas "mes" bois, et je ne sais même pas où se situe cette pièce... hormis en Mayenne, peut-être

atelierdubois53
Oui... Sauf que le problème, ce que j'évoquais dans ma première réponse, est qu'il faudrait que, pour qu'un traitement soit le plus efficace possible, tu puisses d'abord faire sécher le bois.
Le problème de départ est d'avoir installé un escalier en hêtre dans un local aussi exposé à l'humidité, sans l'avoir tout de suite, ou même avant pose, protégé à minima.
Si c'est chez un de tes clients, il faut le lui dire, et aussi que maintenant et dans l'état, un éventuel traitement ne fera au mieux que ralentir les effets de l'humidité, étant donné qu'il ne peut pas être appliqué dans les meilleures conditions.

Tout-à-fait !
D'ailleurs, ErnstBlofeld, pourquoi ne pas avoir directement posé la question dans le dit atelier ? Tu aurais eu la réponse tout de suite !

Il s'agit d'une fraise prévue pour faire de la gravure avec une CNC. Il doit d'ailleurs y avoir une "pointe" qui n'en est pas réellement une, mais une partie plus ou moins sphérique, même si elle ne fait que 1 ou 2 mm de diamètre. C'est cette partie sphérique qui travaille, sur ce genre de fraise, pour faire ce qui s'apparente à de la sculpture, avec une défonceuse CNC.
Le reste du profil conique ne sert principalement qu'à évacuer les copeaux.
Elle n'est pas prévue pour usiner dans du massif, en tout cas pas en pleine profondeur. Du fait de sa géométrie, elle ne va pas évacuer assez de copeau, va chauffer très vite, et donc se désaffûter, voire casser.
Même si ce style de fraise fonctionnait, elle ne permettrait pas d'avoir des sections parfaitement jointives, du fait de sa pointe sphérique. Et ne permet donc pas des collages parfaits.
C'est pour cela que je demandais comment tu étais équipé. L'idéal, pour le faire en massif du moins, c'est de faire des sections, éventuellement prises dans la continuité d'une même pièce de bois, pour garder un fil continu, ou presque. Et les pentes se font idéalement à la toupie. En second choix, elles peuvent être réalisées à la scie même si c'est moins parfait.
Ça peut aussi se faire avec une défonceuse sous table, en y réalisant un montage permettant d'avoir l'angle souhaité. Mais là aussi, ça sera beaucoup plus long, et risque de vite désaffuter la fraise, à plus forte raison dans du chêne.
PS. Une autre solution peut être de le faire par simples traits de scie, comme le propose Nicoël (ce que je viens de voir). Mais là encore, on y voit l'inconvénient des facettes, même si c'est plus facile à réaliser.

J'ai trouvé une vidéo qui montre à quoi sert ce type de fraise. Dans cette vidéo est réalisé un panneau sculpté. Passons la partie CAO, pour aller directement à l'usinage.
Il fait d'abord une (ou plusieurs) passe(s) d'approche, avec une fraise droite pour enlever le maximum de matière. Cette fraise d'un bon diamètre permet d'enlever de la matière par passes larges et rapides, suivant la capacité de la fraise, bien sûr. (À partir de 10:35, à peu près)
Seulement ensuite, arrive le travail avec la fraise de sculpture (à partir de 12:00). Celle-ci ayant un bout sphérique, et nécessitera de très longues heures d'usinage pour arriver à un résultat fin. Il va de soi que plus le diamètre du bout de fraise sera fin, plus le résultat final le sera aussi. Mais en même temps, plus ce diamètre sera petit, plus ça nécessitera des passes serrées entre elles, pour limiter le phénomène de vagues, et en conséquence, plus il faudra de cycles et d'heures d'usinage.
En outre, du fait de son diamètre très réduit, la fraise est d'autant plus fragile, évacue moins de copeaux et peut avoir tendance à chauffer.

Oui ! Ou en CP cintrable, aussi. Au moins pour les 2 extrémités, assemblées ensuite avec les parties droites, en CP classique.

Moins longtemps qu'à l'air libre !
Le vide ayant, entre autres propriétés, de favoriser la migration des fluides (donc air, eau, solvants, etc), dans les matériaux (S'ils sont poreux, bien sûr. Ce qui est le cas du bois) , mais aussi de les extraire et de les évacuer.
C'est d'ailleurs du fait de cette même propriété que la technique du vide est aussi exploitée pour du séchage de bois.
PS, sauf "bonne raison" qui m'échapperait totalement, pourquoi demander en MP une réponse qui peut intéresser beaucoup de gens ici ?

MrFred Ça veut dire qu'il y a un espace entre 2 mots. Et l'informatique ayant horreur du vide, elle le remplit par ce code "%20".
Clique juste sur le lien.

OK, donc ça date d'une quarantaine d'année, maison comme porte. Et il semble peu probable qu'elle ait été touchée lors de ces travaux de rénovation en 2019. Ça paraît bien d'origine, à voir les couches de peinture, les jonctions avec murs et cloisons.
Donc, l'hypothèse que j'émettais tient toujours, et la solution aussi.

MonsieurBella Et personne n'aurait réagi, cherché à résoudre le problème, depuis 40 ans ? Hmmm

MonsieurBella Ça ne reste qu'une hypothèse, tout comme celle que j'émets, puisque nous ne pouvons pas vérifier, de visu et sur place.

Si je suis totalement en accord avec l'idée de ne rien apporter comme produit de finition sur un établi, pour des travaux durant lesquels je risque d'abîmer plus que d'ordinaire le plateau, pour des besoins de pointer ou visser quelque chose, pour des perçages, pour couper, pour des travaux très salissants ou usage de produits divers, etc, pourquoi se priver d'y poser un panneau martyr ?
Et à l'inverse, pour travailler des ouvrages sensibles, ou pour éviter les risques de glissement, là, j'y rajoute un tapis antidérapant.
Rien n'interdit de prendre soin de son matériel, même si ça reste du matériel !

Si le collage est bien réalisé (des chants bien dressés, le bon dosage de colle, et pas beaucoup trop, comme on voit souvent, bien serré), et même à plat joint, sans aucune enture, Lamello ou autre, ça n'est pas plus au niveau du joint, qu'ailleurs, que ça casse Erebor.
Bon, ceci dit, il semble avoir trouvé sa solution.

Erebor Ça n'est pas du contreplaqué, mais du massif. Lamellé-collé, certes, mais constitué de bois massif tout de même

JPLegno
Pour des portes de format (et donc de poids) limité, ce genre de système peut convenir, oui.
Mais je le redis ici, comme dans ma première réponse, avec le format que tu as, BoisTordu, en massif qui plus est, ça n'est clairement pas adapté. On a une hauteur de quasi 3,5 fois la largeur, ça risque de très vite coincer si on a pas un système de translation très facile et fluide.
A la limite fais un prototype, avec diverses quincaillerie, pour tester.

"Années 50/60", c'est un peu court, et pas très ancien.
Concernant les périodes, ça se trouve depuis l'époque Renaissance, Henri II (2eme moitié du XVIe siècle) où commençaient à apparaître des portes assemblées de la sorte. Au moins pour la partie apparente.
Mais encore plus durant la période Louis XIII (1ere moitié XVIIe), où là, c'était un élément caractéristique, et quasi systématique, dans le mobilier.
Puis c'est revenu, par périodes et suivant les tendances, au cours des siècles suivants, jusqu'à nos jours.

Au gré des périodes et modes, sans doute. Les menuisiers réalisant les désirs des architectes, faisant, à leur tour, évoluer les techniques, cela au fil des siècles...

Rien de bizarre. C'est un assemblage tenon/mortaise classique.
Sauf que :
. soit le tenon a été prévu débouchant dès l'origine (ce qui parait surprenant)
. soit la porte a été modifiée en largeur, c'est-à-dire que le montant a été recoupé, et en conséquence le tenon est devenu apparent.
Et ensuite, une feuillure y a été réalisée, pour différentes raisons possibles, soit pour recouvrir un autre battant, soit pour être moins en saillie, etc.

normandie
Je ne dis pas que ça n'existe pas, je propose d'ailleurs l'hypothèse d'un tenon débouchant réalisé dès l'origine. Mais on croit voir, même si l'angle de la photo peut induire une erreur de parallaxe, un montant qui pourrait avoir été réduit en largeur, et la netteté de réalisation de la feuillure laissant penser qu'elle a été réalisée à la machine, plutôt qu'avec un rabot à feuillurer.
Mais ce ne sont que des hypothèses, basées sur une seule photo, et sous un seul angle.

Domdv
Sur cette seule vue, on ne voit que la face arrière. On voit d'ailleurs la partie la plus haute du bout du tenon, qui s'aligne avec la feuillure.
Par contre, ne voyant pas le parement, on ne sait pas comment c'est fait, ni comment la moulure se raccorde.
Mais la partie la plus large (ou basse) visible du tenon, correspondrait à cette partie large et moulurée de la traverse.
Rien de totalement surprenant, donc, mais difficile d'en déduire plus, avec cette seule vue.
Possible aussi, comme le dit Etienne, que l'assemblage ait été renforcé par l'extérieur, par des coins en haut et en bas. On croit en deviner un, en haut. Peut-être aussi en bas, mais c'est moins net.
- C'est meuble que tu as ? Pourquoi ne pas poster ici une vue coté parement (et peut-être sous d'autres angles, aussi). Ça permettrait peut-être de mieux te répondre

OK, merci pour ces photos. Grâce à elles, le mystère s'éclaircit !
Les montants et traverses ne sont donc ornés que de chanfreins arrêtés, mais pas de moulure sur toute la longueur.
Ces chanfreins sont arrêtés, à quelques centimètres (ou pouces, si ça vient d'outre manche ?) de l'assemblage.
Et sur la traverse haute, seule la partie découpée en anse de panier a reçu ce chanfrein.
En conséquence, pas de nécessité de coupe d'onglet ou autre artifice, pour raccorder des moulures.
La mortaise est réalisée, traversante, et le tenon s'il est épaulé en haut, ne l'est pas en bas.
C'est donc bien le prolongement du chant inférieur de la traverse, ainsi que de la feuillure, qui apparaît en bout.
Après assemblage de la porte, des coins de renfort sont enfichés par l'extérieur, en haut et en bas du tenon (ils sont bien plus visibles ici, sur ta 2ème photo), mais sans chercher à contre-profiler le prolongement de la feuillure, d'où ce trou carré.
Il y a un ravancement, à l'arrière de la traverse, pour venir s'adapter au montant et à sa feuillure. (Ce qu'on voit sur la photo vue du dessus)
Et la feuillure extérieure est bien réalisée après montage du cadre, d'où quelques eclats, dans ce trou carré en extrémité de feuillure.

Tout à fait d'accord sur le fait qu'un copieur sur tour, en tout cas amateur, n'est pas d'une très grande praticité ou précision.
Encore plus d'accord après la précision que le but serait de faire, avec ce copieur, des pièces de jeu d'échec. Ça n'est clairement pas adapté, du tout.

Nicoel Il y en a, mais sur des machines professionnelles et automatiques. Mais pour des tours amateur, ou même des tours simples pour professionnel, je n'en connais pas non plus.

Oui, et même depuis l'époque Renaissance, Henri II (2eme moitié du XVIe siècle) commençaient à apparaître des portes assemblées de la sorte. Au moins pour la partie apparente.
Mais encore plus durant la période Louis XIII (1ere moitié XVIIe), où là, c'était un élément caractéristique, et quasi systématique, dans le mobilier.
Puis à d'autres époques à suivre.
Louis Philippe, effectivement, mais c'était 2 siècles plus tard.
Ça n'est pas une vis, ça s'appelle des "pointes annelées", et elles ont en effet ce genre d'anneaux en forme de dents de scie, pour une meilleure résistance à l'arrachement. Dans le cas présent, elles ne sont pas enfoncées directement dans le bois, mais dans un avant trou, d'un diamètre plus faible.
