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59 commentaires
par Fab21 il y a 20 jours
smcj
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Bonjour à tous.
Aussi produite par une prétendue « I » que l’on définit « A », cette image reste, selon moi et toutefois, à conserver pieusement.
Ça illustre comme rarement la vulgarité et le faux d’une époque qui, dans l’excès, laissera juste du toc et de la surface.
Dommage.
😭

smcj
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D'ailleurs on me dit dans l'oreillette que c'est le menuisier personnel du président américain.

Z'avez le sens et la perception du (bon ? ) goût vous !
👍🤣😇

smcj

Nicoel

Ben non, justement, l’ « hétéroclite », chez les bourges (les vrais) fut-ce comme marque sociale, ça table quand même (Dieu merci) un poil plus haut. Là on est dans un vomi de crème et de volutes qu’un pâtissier un tant soit peu honnête jugerait excessif. Bref, ça dégouline et c’est horriblement plouc. Les nœuds du dosseret autant que de la traverse laissent aussi penser que le bois est résineux. P’tain, pour une diarrhée du genre, s’kusez, c’est cheap !!! Enfin bon, on sait pas trop ; un peu comme cette « planche à clous » qu’un « ébéniste » rencontré chez un ami dans les années quatre-vingt du siècle dernier utilisait pour faire de faux trous de vers … dans du chêne débité sur quartier. Ça sonnait déjà faux pour « faire ancien ».

Ici, ça ne serait pas ― évidemment ― de l’IA, ça fait aussi un peu penser au résultat de ces CNC qui font de la sculpture « baroque ». Passé l’effet « Whooooouuuuuaaaaaa », c’est tellement « parfait » que c’en est effroyablement chiant. Même les XIXe, pourtant tout aussi « industrieux » faisaient plus émouvant ! Bref, ça n’a rien à voir avec de l’Art que, pourtant, cela prétend. Bref, vous pouvez toujours faire jouer du Bach ou du Mozart à un ordinateur, c’est très (très-très) loin de cette infime imperfection humaine qui fait toute la différence ; celle-là même que l’on appelle Vie.
Et ça, les bourges (qui, Eux, n’ont pas l’intention de crever), ils le savent bien depuis toujours…

Prenons donc garde de ne pas « mourir » sous les (prétendus) charmes du faux.
😧😡

smcj

Doux Jésus ! Voilà enfin une vraie finalité de l’Hiiiiii-Aaaaaah.

Aussi bien, l’essayer, c’est l’adopter ; je vous en prie : à vous l’Honneur !

👿 🤣

smcj

Moralité : quand on commence à se poser la question si I qu’est A, même les Suédois y smellent du fake.
C’est dire comme ça pue.
💩

smcj
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D’ailleurs, puisqu’il nous a été, plus haut, donné la clé instagrammatique, ne nous privons pas d’admirer l’autre kéta-miné au regard de grand malade jouer les « artistes » puisqu’il paraît que la tenue fait le moine. Dans ces périodes où l’Humain devient superfétatoire, la pulsion totalitaire fait toujours montre de sa propre autodestruction.

En beaucoup (beaucoup-beaucoup) plus poétique (donc avec plus de force), les choses ont été déjà dites depuis des décennies.
😧

smcj

Bonjour à tous. Je plussoie...
Et pour ceusses qui voudraient télécharger les MP3 pour l'écouter ailleurs (sachant que ces zozos de France-Cul. nous cachent des choses...) :

Merci !
:-)

smcj
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Yaisse ! Je n’aurais pas eu cette idée-là dans la catégorie « Fournisseurs ». Et je ne m’étais pas, non plus, demandé s’ils avaient un site wouaf-wouaf-wouaf (pô bien ça). MER-CI ! Est-ce problématique si, dans le champ Vidéo, on remet celle ci-dessus ? J’entends bien que ça fait un peu doublon mais en même temps (rhhhaaaahhh, je déteste dire « en même temps »), comme ne le disait pas mon arrière grand-mère : « qui tombe sur la fiche ne tombe pas sur la trouvaille ».
Donc je prends cette initiative ; et supprimez-la sans le moindre souci si vous trouvez cela inapproprié ou par trop doublonneuse.
🙂

smcj
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Bonjour à tous,

L’article du moment étant consacré aux Planche et explications de Mathurin Jousse, je me joins au chœur des anges laudateurs (et pour cause, au pesé de la qualité pédagogique de ce pas-à-pas), non sans souligner que la fiche de l’ouvrage du prénommé Mathurin est maintenant disponible dans le catalogue de livres de L’Air du bois, elle-même menant, évidemment, sur la version numérique disponible en ligne sur l’inégalée Gallica. On accède à la page 167 (et aux suivantes) directement par ici, ce qui peut s’avérer plus aisé ― et complet ― que de simples photos de passages de texte.

Mais, dans tous les cas, un seul mot s’impose ; et c’est BRAVO !

👍🙏🙂

smcj

Bonjour à tous,
Peut-être avons-nous tort de regretter de voir ces gens oser tant de choses puisqu’aussi bien c’est à cela qu’on les reconnaît
😇

par Timoun il y a 8 mois
smcj
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Petite explication par ici pour les anglophones mais traduite (automatiquement) en français par là.
Enjoy !

par Steve il y a 8 mois
smcj
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Bravo, évidemment à Steve, mais aussi à vous tous experts de ces choses qui sont pour moi en voie d’acquisition … pratique.
kaj
Il s’agit donc, autant chez l’éditeur Vial, que dans l’édition originale, de la Planche 146. Ce qui est intéressant, c’est peut-être aussi de retourner au texte. Donc, comme dans l’édition originale, toute Planche numérotée au-dessus de 100 est dans le second tome, il nous faut aller à la page 226 de celui-ci pour pouvoir lire les « Explication des figures contenues dans les planches 145, 146 et 147 ».

smcj
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Je ne connaissais pas et je remercie mille fois Ara pour cette trouvaille qui m’amuse. Il est effectivement très admiré au XIXe et tombe franchement dans l’oubli après. Mais il possède une page Wikipédia.
C’est vrai qu’il est un poil barré le maestro ; mais ça le rend très sympathique, un peu comme les digressions philosophiques qui émaillent, par exemple et entre autres, le texte de Léon Jamin.
J’adore quand il veut retrouver son pognon à coup de littérature bien casses burnes mais non dénuée de franche rigolade ; il a énormément d’humour et d’autodérision. Avec une connaissance des fondamentaux de son époque qui force quand même l’admiration au pesé des origines de sa condition.

Par contre, rien ne m’énerve plus que France-Cul. qui, publiant cette image, la source par la mention : « Gravure représentant un artisan menuisier dans le supplément du "Nouveau Dictionnaire d'Arts et de Sciences universel" de John Barrow, Londres, 1754 ©Getty - SSPL/Getty Images ».
Écrire « A supplement to the New and universal dictionary of arts and sciences » leur écorcherait la « ture ». Et comme la chose fait un peu plus de huit cents pages émaillées de Planches multiples et variées (ça reste un dictionnaire), trouver la bonne n’est pas aisé, puisqu’on a aucune idée du mot auquel elle fait référence. Mais j’ai quelques pratiques ; vengeresses… Donc c’est à la page 779 et, évidemment, au mot « Turning ». Et là, on découvre deux types de tours, l’un à volant d’inertie et l’autre à arc. Surtout, on voit une illustration de tournage de balustre, ce qui est rare. Donc, pour les amateurs de grande définitions (dont je suis…), c’est, un peu amélioré par mes soins, par ici. Je dis ça, je dis rien. Mais parti de la version d’Internet Archive, il se trouve assez peu de chances que je facture ici 475 dollars un produit du DOMAINE PUBLIC et à la définition supérieure.
Si les poètes-ouvriers des Trois Glorieuses et de la Monarchie de Juillet prenait le Virgile au rabot comme un de leurs précurseurs, il semble d’actualité de devoir continuer la lutte…

¡Y viva la Revolución!

8-)

smcj

mofran Peut-être alors gagnerez-vous à vous nourrir des deux, vous qui, comme nous, vivez dans un siècle où la conscience de l’Histoire peut être nourricière. Sans oublier, bien sûr, de s’assurer toujours à avoir bien conscience que les « manques » d’une époque ne le sont pas au moment où elle se vit. L’historienne fait un travail de synthèse ; c’est son boulot. Mais elle est là, aussi, pour nous inviter à retourner au texte princeps, à fortiori parce que la modernité (Gallica, l’Internet, &c.) nous en donne l’accès d’un clic de souris. Ce n’est pas le tout d’évoquer l’incroyable bain culturel qui leur permettait, par exemple, de faire autant de « références mythologiques », il nous faut aussi, auditeurs de France-Cul. que nous sommes, faire cet effort d’accéder à ce qui pétrissait leur quotidien pour en percevoir le sens. Ceci, aussi pour pouvoir critiquer l’interviewer de cette émission qui, à 42:57, dit quand même une énormité : « On sait bien que la littérature ouvrière se développe avec l’industrialisation, c’est le XIXe siècle […] ». Manifestement ce garçon ne fréquente pas les meilleurs salons du XXIe ; mais il devrait, ça lui permettrait de s’économiser les raccourcis et les clichés.
Ce que je veux dire (surtout), c’est que la « synthèse-du-résumé-synthétique-et-condensé », ça finit par devenir sérieusement riquiqui… Ce serait dommage, tout de même, qu’on juge notre époque dans les siècles à venir finalement très pauvre pour n’avoir fait d’autres efforts que la synthèse alors qu’il est acquis que notre temps possède, en potentialité et techniquement, infiniment plus de moyens…

par mofran il y a 1 an
smcj
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Bonjour à tous,

Je n’aime pas les citations qui ne sont pas sourcées ; aussi ai-je fait une recherche. Et, à défaut de FaceMachin, je suis tombé sur la vraie source de ce panneau remarquable : le site du Chant du signe. Pas mon genre, je crois, de signaler plus avant un site marchand. Mais on est là dans une mesure objectivement raisonnable. Ce panneau se trouve évidemment dans la catégorie « Panonceaux techniques » et on a envie de donner des idées à ce monsieur qui se présente en tête de site en ne donnant qu’un tout petit indice pour savoir que c’est lui.

J’aime bien le wouaibe et sa provocation à la recherche…
☺

smcj
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Bonjour à tous,

Petit rappel : le post en question, c’est par ici ; et le livre est bien présenté ici.

Il n’y a pas d’équivalent, au monde, de notre culture française (plus que simplement francophone) du témoignage. Ça n’est pas pour se palucher que j’écris ça : je me fous comme d’une guigne de ce cocorico-là au même titre que tous les autres, à fortiori dans les temps qui sont les nôtres ; mais c’est juste factuel. Christophe Schwarz (qui, je ne sais plus où, écrit qu’il lit mal notre langue), a une admiration sans borne pour nos traités historiques ; il n'est pas le seul et c’est parfaitement justifié.

Ça commence à la Renaissance avec des gens comme Philibert Delorme (entre autres tant ils sont nombreux). Au XVIIe, on a des gens comme André Félibien, qui est un des premiers à faire la description plus précise d’outils, notamment de menuiserie. Évidemment les Lumières nous éclairent de deux projets éditoriaux sans égal au monde : la Description des Art et Métiers, et L’Encyclopédie ; Roubo faisant partie de la première, sans doute la plus conséquente bien que, quand même, pas la seule. Au XIXe, on peut citer les manuels Roret pour le général mais aussi les Jamin et autres publications périodiques pour le plus particulier de menuiserie. Il faudra attendre le XXe pour que les anglophones nous rattrapent sur cette foison. Mais ils ne pourront jamais le faire avec notre « charge historique » dont l’éditeur Vial est un des plus dignes représentants. Et encore, au XXIe, la qualité de nos scans (typiquement Gallica) est très loin devant tous les Google Books de la création !

Bref, c’est pÔ pour dire, mais oui, c’est un fait : on reste quand même très bon dans l’exercice.
☺

smcj

Bonsoir à tous,
Okay, c’est un chouïa tape à l’œil. Mais c’est quand même étonnant à fortiori parce que l’on sait bien qu’on en est qu’au début.…
donc, à partir de ceci, et avec le « prompt » : « two men with a saw and two big logs and a wood press »,
on obtient…

smcj
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Merci trente six seb !

J’entends bien ton interpellation @robasique et profite d’icelle pour signaler ici que pour ce qui regarde le « nettoyage » des Planches :

J’entends encore bien que tout ceci ne relève pas de la PGV (Publication à Grange Vitesse). Mais il se trouve que je possède une scie circulaire qui a de fortes velléités d’appétence, et que cette garce m’a fait un bisou très osé 💋 👍 🖕 sur le pouce gauche au printemps de l’année dernière, je veux dire dépassant fortement la décence convenue entre personnes de qualité. Comme le dit mon voisin forestier (qui, plus que moi, a le sens du réel), pendant quelques années, ça fait « tchouk-tchouk ». Et je dois reconnaître que ce « tchouk-tchouk » est assez incompatible avec la concentration qu’exige l’usage du logiciel Gimp

Passé ces considérations très personnelles et pour revenir tant au désir de Simoncambodge qu’aux gentillesses de mokozore, c’est là que je me dis que j’ai probablement eu une bonne idée (très inspirée par un autre traité de la même époque et fonctionnant sur un principe très hypertextuel) de faire cette Table des Planches dont je rappelle que l’on peut en télécharger le résumé en PDF. Au contraire du moine facteur d’orgues, on fait ici, depuis le numéro des Planches, référence au numéro de pages et non aux numéros d’« articles » ; le détail de tout cela est expliqué ici.

Je rappelle aussi ici que, pour les Planches nettoyées, il peut être plus aisé de consulter directement la « planche contact » (!) de Wikimedia Commons.

Petit rappel historique enfin : Roubo est né en 1739, soit sous Louis XV, et meurt en 1791, en pleine Révolution, deux ans avant que la frimousse de Louis-Capet-le-seizième subisse un sort plus travaillé en sculpture que celui de mon pouce gauche. André-Jacob a trente ans quand paraît la première partie de l’ouvrage. Amusant, je crois, de noter que la parution de la Troisième section de la Troisième partie, intitulée « L’Art du Menuisier-Ébéniste » se fait en 1774, soit l’année-même de l’intronisation de Louis XVI (le 10 mai). Évidemment le style de mobilier ne change pas du jour au lendemain ; mais, même si elles sont plus lentes que nos « modes » on doit quand même avoir en tête ces évolutions, d’autant que l’auteur n’a de cesse, à longueur de texte (surtout dans les notes de bas de page), de s’en plaindre et de les juger … à chier … 💩

🤣 😁 😇

smcj
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Même historiques et passionnants, il est, je crois, des pastiches de westerns ferroviaires dont on peut se passer. Pour ce qui est de ma tâche, elle n’a rien d’herculéenne ; elle est juste comme je les aime : de celles qui font papoter ceux qui attendent que tu te plantes, juste parce que ton désir poussait au-delà du leur.

À part ces détaux (un détail, des détaux), VOI-LÀ ; tu as exactement compris le problème de ce pÔvre A. J. Je partage avec lui ce côté has-been qui ne plaît que dans les saloons où l’on s’encanaille (typiquement, le Plateau de Millevaches). Pour le vioque numéroté quatorze (à tendances pas toujours cool), je crois avoir déjà noté quelque part en ce lieu que oui, Rourou pleurait sa mère d’avoir investi dans un style dont plus personne n’avait alors rien à f××××e. Allez, encore un rappel de ma part (une manie, j’vous jure) : c’est en note de bas de page de la 982 ; et comme quand on aime, on ne compte pas, ça se poursuit sur la suivante.

P.S. : question au webmestre Boris Beaulant : c’est-y-pas-possib’ de pousser à droite le machin intitulé « Navigation » pour qu’il prenne moins de place (prend vraiment ses aises ct’animal). Ça n’est pas que je désire toujours péter dans la soie par conformité de désirs hystériques ou historisants, notoirement dix-huitiémiste ; juste qu’à cinquante-deux kilogrammes tout mouillé, je sens bien que ma prose, quand elle s’indente avec l’ami trente six seb, se fait comme l’écho de ma personne dont le genre peut, pour certains, être jugé mauvais. Ma mise en plis en souffre beaucoup en conséquence d’autant que, mon homonyme m’ayant déjà fait remarquer que je devrais aller chez le coiffeur, cela n’en fait qu’accroître le froissement.

😈 👺 👽 😇

smcj
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Personnellement, je vous recommande deux ouvrages, en versions numérisées certes, mais à un prix objectivement raisonnable, tous les deux chez un professionnel de l’édition numérique :

Franchement, je trouve que ça vaut le coup ; je serais vous, je n’hésiterai pas.
👿😹

par Erebor il y a 2 ans
smcj
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Bonjour à tous,

Il est gentil ce petit monsieur qui nous gratifie d’un titre évoquant le Moyen Âge (oui Môssieur, le 12ème !) alors que toute son iconographie est toute du XIXe… Je ne dis pas qu’on ne trouve pas quelque part dans ces eaux temporelles ; je serai même ravi qu’on me montre la miniature qui va bien. Mais l’accroche est mensongère ; REM-BOUR-SEZ !!!

Petite suggestion : interroger un traité de facture d’orgues (n’importe quoi, vraiment) écrit et publié entre 1766 et 1778, dans sa « Table des matières » (le truc, en fin de traité, pour causer de ce qu’on a oublié de dire mais que c’est important, alors on le met quand même), à la page 652, au mot « clavier », en bas colonne de droite, qui suit le manicule (👉 ; j’adÔÔÔre ce mot)… Évidemment et comme il est écrit, tout cela fait référence à la Planche 129.
N.B. : Gallica permet le zoom opéré à la roulette de souris ; ça peut aider.

Allez, bonne pédale lecture..! 🤣😂😇

smcj

« Si Harlequin il a tamponné comme un dingue, c’est pour qu’on s’évade ; alors d’accord, évadons-nous ! » ; c’est rigolo de voir combien ce sketch est daté : car qui connaît, aujourd’hui, la collection Harlequin et ce qu’elle drainait de connerie crasse ? On a remplacé aujourd’hui les tamponnages de Dany Boon, par la multiplicité des clics ; t’as pas besoin de comprendre, tu cliques.

D’ailleurs, me relisant en approfondissant la page de Wikipedia, je me rends compte que ce nom est féminin et que c’est donc UNE manicule. Je patauge dans la choucroute et ne sais plus quel doigt pointer : la Cul-ture, c’est comme la confiture ; moins on en a, plus on l’étale.
Rhaaaaaaaaa !!!
Splatch.
😇😬😇

smcj
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Exemple typique de gens qui prétendent accéder à l’Histoire en se limitant à regarder les seules images qu’ils ont trouvées sur le Web. C’est évidemment un peu court. Les anciens se sont donné un mal de chien pour témoigner de leur quotidien ; avec des moyens si rudimentaires qu’ils nous paraissent relever du néandertalien. Avec des mots, des phrases, des chapitres et des tomes entiers, multiples et variés de texte, effectivement un tout petit peu plus compliqué qu’Harlequin (Cf., autre commentaire plus bas). J’entends bien que ce pauvre garçon ne doit pas savoir lire une ligne de français puisqu’aussi bien c’est toujours À NOUS d’accéder à leur langue et bien moins la réciproque. Mais enfin, hormis la description strictement textuelle, j’aurai beaucoup de mal à entendre que Roubo soit le seul à avoir publié l’équivalent de la Figure 12 d’une certaine Planche 5... D’ailleurs c’est en écrivant ces lignes que le hasard me fait retrouver dans un fond de tiroir une fourche à découper les briques de tourbe, elle-même clairement du XIXe, mais fabriquée avec du matériel de récupération très ancien dont un morceau de lame de scie dont l’acier a été récupéré, pour faire couteau, du côté opposé à la dentition. Là donc, me tombe sous les yeux un bout de quenottes anciennes dont le profil me fait sourire ; pas vous ?

smcj
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Comme tous, je me joins à l’avis que les deux ont leurs fonctions et leurs usages, rappelant juste que tout cela ne s’économise pas un apprentissage pour aller à l’outil approprié en fonction du moment et, surtout, du besoin.

L’utilisation de la scie égoïne est vraiment rarement évoquée dans les traités du XVIIIe, ce qui ne veut pas dire que les Vieux ne connaissaient pas. Celle représentée ici (Figure 4.) est destinée à couper le métal (on se rassure, alliage d’étain et de plomb dans des épaisseurs inférieures au centimètre) et, saute aux yeux le renfort A sur le dessus, que l’auteur appelle joliment « dossier », mais qui laisse évidemment l’impossibilité de « pénétrer » la matière à traiter (Non, on ne rit pas…). On imagine aisément que les aciers du XVIIIe siècle sont moins performants que ceux des suivants, d’où cette nécessité de tenir la lame à chacune de ses extrémités. Je possède pour ma part une scie à guichet dont la lame est aussi ancienne que son acier a de velléités à ployer ; aussi l’on se dit que, parfois, le carbone, c’est plus que cool.

Et c’est un point, pour moi important quand on se sert effectivement de l’outil, qui n’a pas encore été évoqué ici : la lame des scies à cadre est tendue ; ça change quand même beaucoup de choses à l’usage, justement parce que les lames des égoïnes possèdent une dentition dont l’orientation de coupe implique un sciage en poussant. Une seule exception (à ma connaissance) se trouve dans les scies japonaises qui, comme les égoïnes, n’ont pas leur lame tendue, mais dont la tradition en a fait l’usage en tirant (avec la conséquence sur les délires d’assemblages traditionnels que l’on sait). Se mettre « dans les pattes » ce genre de subtilités qui n’en sont absolument pas, pour moi, est beaucoup plus passionnant que de savoir si l’une vaut mieux que l’autre ou pas.

Reste évidemment les scies égoïnes modernes, à la dentition extrêmement serrée et aiguë (et donc, quasiment in-affûtables puisque jeter après usage est un usage comme un autre) qui elles, mordent vraiment le bois dans les deux sens. Papa-rentre-dans-Maman sans les manières d’autrefois ; à éluder les mœurs alambiquées, d’aucun y voient un manque de charme ; d’autres, par paresse ou ennui, seulement la « modernité ».

😇😍💑😍😇

smcj

Un énÂÛrme MERCI, Sylvain, pour avoir posté ça ici. Cet homme vient de me tirer les larmes alors que son objet (Blanche-fesse et les sept mains) pourrait me porter à trouver ça gnan-gnan. Avec une conscience sur la nécessité de préservation de la Nature, finalement assez rare pour un homme de sa génération. Intéressant, pour moi, de constater à quel point les commentaires (plus nombreux forcément sur Youtube qu’ici-même) sont extrêmement élogieux dans cette quête du sens, justement bien au-delà de la simple chose « jolie » ou « poétique » (même si c’est, évidemment et à juste titre, souvent noté). Là, c’est de l’Amour-en-barre, mais de l’Amour conscient, ce truc qui ― ça n’est pas le moindre des paradoxes ― fait que cette Blanche-Neige-là relève plus d’une aspiration philosophique que du cinéma. Il n’a évidemment pas passé sa vie dans un environnement compagnonnique pour rien. Je suis fasciné par cet ancrage au RÉEL ; plus encore : je crois qu’on ne le souligne pas assez. Cette notion, aussi, conséquente de la première, que le plaisir ne peut pas être une jouissance sans fin ; car, quand on le fait tel, il s’anéantit aussitôt lui-même : « Pour apprécier un quart d’heure d’un feu de cheminée, il te faut te mouiller toute la journée ». Ça n’a RIEN de masochiste ou de judéo-cul dégoulinant de mièvrerie ; c’est juste réel, remettant, en une phrase, la place des écrans à ce qu’elle doit être : absolument pas une finalité.