
une conception en bois massif copiant une conception faite en panneaux composites n'est pas jouable. c'est une grande prise de risques car le bois doit pouvoir travailler.
Il faut te poser la question de pourquoi on assemble des panneaux massifs dans un cadre et pourquoi on utilise du mélaminé/Cp/3 plis/OSB quand on ne souhaite pas de cadre (conception contemporaine la plus fréquente).
S'il on procède de la sorte c'est qu'il y a une raison, et vouloir aller à l'encontre est un peu suicidaire.
Maintenant il y a bien des procédés pour "tricher" mais la complexité sera encore supérieure à un assemblage tradi à cadre.

Vu la section, hormis du tournage je ne vois pas trop de débouchés. Eventuellement des planchettes mais encore faut 'il qu'elles soient sans nœud.
L'orme n'est pas un bois qui peut rester dehors, bien que l'on s'en servait en charronnerie pour les moyeux de roue. Leur exposition extérieure reste limitée et sans réel contact avec le sol, un peu à l'image d'un manche d'outil de jardin en hêtre.
Ton arbre est un orme lisse ou champêtre, seul ce dernier présente plus d'intérêts.


Difficile d'identifier l'essence, mais pour des chevilles il faut un bois dur et de fil. en un mot qui ne se casse sous les coups de maillet lors de l'enfoncement.
Sinon l'utilisation de la colle n'est pas systématique, c'est suivant les styles et les époques.
Lorrain de nature le mobilier provincial est absolument assemblé sans colle ce qui présente l'avantage de pouvoir entreprendre des restaurations plus aisées.

en 1 tu fais la séparation à la demande afin de ne pas affaiblir la mortaise de la traverse de façade
en 2 les étagères se montent après, si elle ne rentre pas tu fais l'étagère en deux parties
en 3 le fond peut être simplement posé, il tient par son propre poids
en 4 logiquement les fonds entrent en rainure, ce n'est qu'une question de calcul
le mieux est de respecter les règles traditionnelles et de se dire que : si tu n'as pas compris pourquoi, nos prédécesseurs et les pros le savent