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mancenillier - gaïac

mancenillier - gaïac  (Copeaux de mancenillier et gäic)

Basse-terre, Guadeloupe photo.ab.adka.fr
21 commentaires
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Merci pour cette ébauche sur un sujet d'importance.

Pour le paragraphe «La quantité d'eau dans l'air», tu indiques des masses d'eau selon des températures et hygrométries différentes mais ce n'est pas suffisamment clair.

Le point clé à comprendre c'est que plus l'air et chaud, plus il a la capacité à contenir beaucoup de vapeur d'eau, et plus il est froid c'est l'inverse. C'est l'hygrométrie absolue, en g/kg, et la relative c'est le pourcentage de la saturation, point où l'air ne peut plus rien absorber. Et donc si un air chauffe, pour la même hygrométrie absolue, son hygrométrie relative diminue, s'il refroidit, elle augmente.

Pour sécher du bois ou évaporer de l'eau ou de la sueur, l'idéal est une hygrométrie relative faible, car l'air dispose d'une énorme capacité à absorber de la vapeur supplémentaire.

Donc en France en hiver à l'extérieur l'hygrométrie absolue est très faible et l'hygrométrie relative très élevée, mais à l'intérieur avec le chauffage l'hygrométrie relative devient très faible.

Ici sous les tropiques l'air est toujours chaud mais entourés par l'océan l'hygrométrie relative est souvent élevée. on se rapproche vite de la saturation, et dès qu'on monte un peu en altitude, avec la baisse de température, on arrive systématiquement à saturation et les nuages sont permanents.

par Rody il y a 21 jours
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Belle réalisation, en beau bois, avec une géométrie parfaite, et l'option mur d'escalade, il fallait y penser ! Ça va bien avec les pierres derrière. Mais je remarque que t'as l'air plus menuisier que charpentier-couvreur, le toit n'a pas eu droit au même souci du détail 😉

Avec un tel levier sur les tubes et un point dur où le tube sort du bois si ça lâche ça plie à cet endroit. T'as fait des essais de résistance pour déterminer la charge admissible ? Ou tu comptes juste sur le surdimensionnement et la grande quantité de tubes ?

Chez moi j'ai pas mal de bois (du pin traité de charpente pour restaurer ma maison) actuellement stocké dans mon grenier où il prend trop de place. Alors j'ai envisagé de faire une étagère à bois sur ma terrasse.

Mais que je compte faire avec quelques des rails de taquets français coupés dans des chevrons, et de solides équerres (en chevrons aussi) qui viendront s'accrocher n'importe où sur ces rails.

Car j'ai découvert le taquet français il y a 5-6 ans (avant de découvrir L'air du bois), c'est très pratique et d'une simplicité déconcertante et ne nécessite aucun outillage perfectionné (je n'ai ni combiné à bois ni perceuse à colonne). J'en ai utilisé pour accrocher quelques meubles (l'usage historique) ainsi que des rails porte-outils. Et je compte en mettre sur plusieurs murs, notamment pour y accrocher une bibliothèque modulable avec des casiers à bouquins.

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Je lis plusieurs messages contre mon idée de taquets français. Ta réalisation me plaît, d'abord car avoir du bois rangé sur étagères plutôt qu'entassé en vrac ça change la vie, mais aussi car ta capacité à faire une réalisation soignée t'a permis de faire un rangement d'une qualité industrielle et esthétique à la fois.

Pour moi, le système de taquets français a comme avantages sa simplicité extrême, sa modularité, et la réalisation avec des outils basiques, je dispose juste d'outils manuels ou électroportatifs, dont une scie circulaire premier prix aux réglages approximatifs, une défonceuse, des ponceuses, une perceuse sans colonne, une visseuse. La précision géométrique de ta construction me serait donc quasiment inaccessible, par exemple les trous bien parallèles et inclinés de 2,5°. Sans compter que ce genre de tubes, je n'en connais pas de fournisseur local.

C'est sûr que je perdrais peut-être un peu en hauteur libre avec mes équerres en bois, mais d'une part ça dépend de leur forme, d'autre part ce ne serait pas forcément un handicap majeur si je prévois pas mal de profondeur ou si par dessus les bois larges j'en mets des plus étroits.

Aussi je pensais faire une étagère double, avec deux faces accessibles au milieu de ma terrasse, pas contre un mur, donc je doublerai la surface utile. En plus pour moi tout faire en bois c'est la simplicité et le jour où ça ne servira plus, je récupérerai le bois pour en faire autre chose. Les taquets français et équerres pourront resservir directement ailleurs, et d'autres bois pourront être redécoupés autrement.

par Damien le Pic-Vert il y a 1 mois
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Magnifique ! Il manque juste la cuiller du même bois toxique, et t'auras le kit parfait pour servir un bouillon d’onze heures !

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Moi aussi, travaillant dans la recherche scientifique et préférant les résultats de spectromètres à ceux de pifomètres, même si ceux-ci donnent parfois de bons résultats.

Mais je précise que ma réponse à propos de cuiller et de bouillon d'onze heures était surtout de l'humour. Car ce bol n'a pas forcément vocation à accueillir du bouillon, s'il sert de vide-poches par exemple aucun danger. Et je ne connais rien à la toxicité de l'if, peut-être qu'elle a fini par disparaître, par contact avec l'air ou par la finition huilée.

Ici en Guadeloupe, pas d'if, mais du mancenillier, dont l'ombrage est apprécié aux Saintes, mais hautement toxique par sa sève et ses fruits. En revanche il fait un très bon bois de menuiserie ou ébénisterie, à condition de savoir le couper en se protégeant et de bien le sécher avant de le travailler.

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darxmurf Merci pour cette réponse très détaillée et scientifique. Tu dis qu'il faudrait manger les 200g de bois du poivrier pour se suicider avec, il faut être motivé ! Et du poivre, on ne s'en sert que très peu en général, donc la dose de toxine d'if qui passe dans le poivre doit être totalement inoffensive, et si on mangeait la totalité du contenu du poivrier, je pense qu'on risquerait plus une intoxication au poivre qu'à l'if.

Reste à savoir si une bioaccumulation de cette toxine pourrait la rendre dangereuse par une faible dose chronique.

J'en retiens que l'if est un petit joueur à côté du mancenillier ; après en avoir effleuré un peu de sève ou un fruit, c'est très dur de se débarrasser de la toxine, même en lavant, et chaque contact avec une autre partie de la peau va la brûler à son tour. Alors mieux vaut ne pas avoir une envie pressante, car sur les muqueuses, c'est l'horreur.

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En plus de ces détails que tu précises, cette forme surélevée sur la gauche et sa forme courbe me fait penser qu'un fer de rabot viendrait parfaitement s'y loger à l'envers, avec son tranchant à droite et son extrémité opposée arrondie contre la butée. Avec le presseur qui le maintient bien, mais pour quoi faire ? Pour un travail du bois très particulier (raboter des mortaises ?) ou comme guide de meulage de fer par exemple. Ou alors pour tenir un autre outil.

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Merci pour ce catalogue ancien qui permet comme les autres du genre de voir quels outils étaient étaient utilisés autrefois et ne méritent pas forcément d'avoir disparu.

L'an dernier lors d'un voyage en France j'ai trouvé par hasard dans une brocante où je ne pensais pas aller, une machine à meuler Val d'or n°806, je n'en avais jamais vue et en ignorais même l'existence. J'ai eu le coup de foudre et n'ayant pas d'autre meule, j'ai su qu'elle me servirait, en plus à 30 € et en parfait état, sauf qu'il manque son support de pièce à meuler. Restait juste à caser ses 4,5 kg dans ma valise…

Je viens de la voir dans ce catalogue. Et je ne l'ai quasiment pas encore utilisée car je n'ai pas encore fabriqué le support, mais avec ce catalogue c'est parfait car je vois exactement quelle forme il avait.

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Je viens de retourner voir sa page, il a fait de très belles réalisations, avec une formation aux outils manuels et techniques ancestrales dont l'oubli peut être préjudiciable. Mon père et surtout mon grand père paternel ont fait bon nombre de leurs outils, à une époque où c'était la norme. Et ils travaillaient sans CNC…

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Merci, intéressant. les faces légèrement inclinées et arrondies, je ne les ai pas faites, je les ai vues ailleurs aussi, ça peut être un petit plus appréciable, je peux toujours faire une retouche, mais je n'ai jamais senti d'inconvénient à avoir cette forme.

En revanche, sur ce plan, des choses me dérangent :

  • le manche rond : autant sur un maillet rond (de sculpture ?) c'est logique, autant sur un maillet rectangulaire, il faut comme sur les marteaux un manche qui ne tourne pas dans la main ; sur le mien sa section est visible sur les photos de la tête, c'était presque la forme de la chute ;
  • sur le plan côté je le trouve trop court, le mien est assez long, ce qui garde les doigts bien en retrait, car avec l'ancien en caoutchouc assez petit, ça m'est arrivé de me cogner les doigts. C'est surtout vrai lorsque quelque chose dépasse à ce niveau ;
  • j'ai lu un commentaire avec un poids de 1100 g ! Ça doit être fatigant à la longue un outil si lourd. Le mien ne fait que 580 g et je trouve ça bien ;

Bien sûr il en va des maillets comme des autres outils, j'ai un bon assortiment de marteaux, un bon assortiment de ciseaux à bois, un bon assortiment de rabots, et pour l'instant un seul maillet. Mais en fonction du travail à faire, tel ou tel maillet peut être plus approprié. Alors j'en ferai probablement d'autres plus adaptés aux différents travaux.

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Comme je disais dans la description, au départ c'était pour répondre à un besoin : pas de maillet sous la main, mais un bon stock de chutes de bois autour de moi, et alors que je faisais de la résine époxy. Alors en quelques minutes, l'ébauche était faite, avec ces quelques chutes empilées avec de l'époxy entre deux. Puis les finitions un autre jour. Du simple, rapide et bien plus efficace que ce que j'imaginais, j'étais agréablement surpris.

Ce jour là, je n'ai pas passé 3 heures à chercher sur l'Air du bois (que je ne connaissais pas encore) ou ailleurs l'état de l'art sur les maillets, pour ensuite passer une journée voire plus à faire le maillet idéal et le plus beau. Je cherchais chute à faire mieux qu'une simple chute de bois utilisée comme une massue. D'ailleurs mon choix de manche et de technique d'assemblage ont montré leur intérêt, mais le bois de fil des flancs dans un beau bois mais pas très dur a fini par se fendre en faisant un ou deux éclats juste sur le bord, peut-être d'ailleurs en tapant sur un truc assez agressif, pas un manche de ciseau. D'où la plaquette de bois très dur ajoutée, qui est en bois de fil surtout à cause de sa forme, et car ça évite de pouvoir fendre ses bords.

Je reçois des critiques mais que je prends de façon constructive, dans les pages citées j'y ai vu quelques détails intéressants. Si un jour je veux faire un autre maillet, je les suivrai peut-être.

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Très belle réalisation, la niche existante avait vraiment besoin d'être améliorée, et là c'est fait de façon magistrale.

Seul petit bémol, c'était moche avant mais on voyait où se trouvait le tableau électrique, maintenant il est totalement caché, ce qui peut poser des problèmes de sécurité si on veut couper à cause d'un incident. Les occupants futurs (même temporaires) risquent de ne pas trouver le tableau. Alors je verrais bien un symbole d'électricité réalisé en bois ou incrusté dans le panneau.

En plus, indépendamment de votre travail, ce tableau électrique est mal placé dans ce logement, accessible uniquement dans l'angle de l'escalier, et les disjoncteurs divisionnaires sont bien trop haut au regard des normes actuelles. C'est problématique mais pas illégal. Mais si un jour le propriétaire décide de suivre les normes (c'est ce que j'ai décidé pour chez moi avec un tableau trop haut), j'espère qu'il ne cassera pas votre bel aménagement.

Et une question me vient. Reste-il suffisamment de place pour qu'un électricien fasse une modification dans le tableau électrique ? Ou avez vous prévu un démontage facile ?

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Les cubes de palettes sont faits de différents matériaux, parfois des particules agglomérées, très friables, parfois du vrai bois, plus ou moins dur (j'ai même vu ici du bois rouge pour supporter des blocs béton). Pour ce maillet express, j'ai l'impression que les planches étaient en sapin ou épicéa, mais les cubes plus durs, peut-être en pin (à moins que ce soit le bois de cœur qui augmente sa densité). Alors peut-être pas le plus dur, mais assez pour qu'il ne casse pas trop facilement.

Alors c'est sûr que par son bois et sa construction simple il est moins costaud que celui que je me suis fait après (voir sa page), mais s'il le casse, il en refera un meilleur ! Ce n'est toujours pas le cas après 5 ans, alors qu'il a dû pas mal s'en servir. C'était surtout pour utiliser les ciseaux à bois, car les miens bien aiguisés je les utilise à la main, mais il n'était pas forcément capable de faire pareil à cet âge, alors des tapotements de maillet aident.

Ce jour là ou lors d'autres réalisations (comme une étagère sur mesure dans son couloir 2 ans avant), il avait réalisé à quel point ça peut être simple de faire certains outils ou du mobilier.

Aussi sur son île de marins, il y a du monde qui travaille le bois, il a notamment passé du temps chez un oncle artiste qui fait des tableaux réalistes ou abstraits, et dans le chantier naval d'un charpentier de marine qui construit des voiliers traditionnels à 100m de chez lui.

par JPV192581 il y a 2 ans
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Merci d'avoir ajouté mes 2 jeux de quarto dans cette collection. Même 3 si je compte celui fait au lycée, mais sans bois.

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Merci pour ces explications, je me demandais comment on les faisait. Je vois que le vrai «truc», c'est la découpe simultanée des deux bois pour un bon parallélisme de l'assemblage. J'en ai un certain nombre dans ma maison créole en bois du 19ème siècle, dans du pitchpin (un bois très dur importé du nord des États-Unis et du Canada à l'époque du commerce triangulaire via le Mississipi et la Louisiane).

Ceux que j'ai repérés (avec clé mais sans tenon) sont dans des poteaux, donc ils travaillent en compression, mais en cas de cyclone, ça se pourrait qu'ils travaillent en traction. Et comme certains sont à moins d'un mètre du sol, je me dis que soit le bois coûtait tellement plus cher que la main d'œuvre qu'on n'hésitait pas à faire des traits du Jupiter pour avoir les bonnes longueurs ; soit ce n'est que du bois de réemploi, ce qui est plus probable car j'ai repéré des mortaises inutiles.

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RiGy C'est le problème du «gratuit», qui regroupe plein de choses différentes : plein de logiciels propriétaires (dits aussi «privateurs»), comme ceux cités, avec une gratuité souvent limitée dans le temps ou en fonctionnalités, ou en échange de la collecte de données personnelles, ou autre contrepartie. L'éditeur concède ces droits par une licence d'utilisation que vous acceptez, une sorte de contrat de location, à titre onéreux ou gratuit, et qui en gros donne tous les droits à l'éditeur, notamment de changer plus tard les termes de sa licence, et donc même de bloquer par Internet une version «illimitée». Vous ne payez pas pour devenir propriétaire du logiciel, vous êtes un «locataire expulsable».

À ne pas confondre avec les logiciels libres, qui eux, garantissent les droits des utilisateurs, notamment celui de faire l'usage qu'il veut du logiciel, de le modifier pour l'adapter à son usage, de le redistribuer. L'éditeur initial renonce à toute propriété et ne demande en général qu'à être cité comme auteur initial.

Plus généralement les logiciels libres sont une branche de la «culture libre».

L'air du bois est un média social libre, chaque contribution y est disponible librement pour tous, pour refaire la même chose ou la dériver sans avoir à demander l'autorisation de l'auteur initial ou lui reverser des droits.

Wikipédia est une encyclopédie libre, sur le même principe.

Les recettes de cuisine sont de la culture libre, heureusement ! Je n'aimerais pas devoir payer une redevance à chaque fois que je fais du pain, des frites, une giraumonade ou autre délice.

Je suis «libriste» depuis 27 ans (comme informaticien et plus généralement), et mes ordinateurs (dont mon smartphone) n'ont pas vu de logiciel privateur depuis longtemps. Et en ligne, je préfère toujours les outils libres, surtout lorsque j'y contribue.

Alors je félicite les développeurs d'OpenCutList, qui est un greffon libre, mais pour un logiciel privateur. Dommage. Thomas Bonnenfant espérait une compatibilité avec Freecad, moi je suis plus habitué à Openscad (que l'utilise pour la modélisation avant impression 3D et avec lequel j'ai étudié l'abri de chantier de mon bateau et le futur escalier de ma maison). Mais je vois que les algorithmes de découpe viennent de PackingSolver qui est une bibliothèque logicielle libre. Donc son intégration dans Freecad, Openscad ou autre outil de modélisation 3D pourrait se faire sans avoir à réinventer la roue.

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Je ne voulais pas sous-estimer le travail réalisé.

Le constructeur de berline peut être content de disposer d'un moteur de F1 comme base de travail même s'il lui faut faire le châssis.

Je parlais juste de l'intégration de PackingSolver dans Sketchup. Si quelqu'un veut les fonctionnalités de PackingSolver dans un autre logiciel, il n'a pas à réécrire PackingSolver, il peut l'interfacer, l'intégrer, comme bibliothèque libre. Mais ça peut demander du travail.

Quant à toutes les autres fonctions apportées par OpenCutList à Sketchup, elles ont forcément demandé un gros travail de développement, que je salue, comme boiseux et informaticien.

Pour moi, le logiciel propriétaire, c'est un concept archaïque. Alors j'espére que comme d'autres entreprises l'ont fait, le propriétaire actuel ou futur de Sketchup «libère» son code, au moins en partie, pour avoir un OpenCutList dans un outil libre, même s'ils gardent des modules proprétaires pour certains métiers.

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Moi j'aime bien «mettre ceintures et bretelles» pour avoir l'esprit tranquille. Donc évidemment du bois prévu pour un usage de classe 4 et la bande d'arase, mais même si on fait le nécessaire pour empêcher l'eau de rentrer, je considère que ça peut toujours arriver dans la vie du bâtiment, alors ça ne dispense pas de lui permettre de sortir du bois facilement. Et pour ça je connais rien de mieux que d'une part, drainer, d'autre part exposer le bois à de l'air renouvelé, pour le séchage et pour éviter le développement de champignons qui n'aiment rien temps que l'humidité, l'obscurité et la stagnation d'air.

Quant au béton mouillé, l'idéal serait d'attendre qu'il sèche, mais pour ça rien de mieux qu'une maison hors d'eau, donc pour les murs juste ossature pare-pluie et bardage. Puis j'attendrais ensuite le séchage du bois avant de poser le reste (isolation & parement intérieur), en prévoyant des aérations.

par Bankiz il y a 1 mois
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Belle réalisation. Et je n'avais jamais entendu parler ou vu d'anagyre, même sous un autre nom. C'est bien décrit sur la page Anagyre de Wikipédia ou sur cet article de blog
Alors merci, ça va venir compléter ma liste de projets de cadeaux.

par jeftaxi il y a 7 mois
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Une «astuce» douteuse. Car d'accord, quand on usine un carrelet en le faisant tourner, il devient rond, et il y a plein d'autres façons d'obtenir une section ronde avec différentes techniques de rotation.

Mais là je vois deux difficultés majeures :

  • comment calibre-il le diamètre de son tenon, en mesurant celui de sa mortaise et en reportant sur son réglage de défonceuse après ? Avec beaucoup d'imprécision ou 50 essais… Pour être précis, il faut travailler sans mesure avec des surfaces d'appui de référence et des éléments de dimension constante ;
  • le diamètre de son gabarit de tournage dans lequel il vient mettre son carrelet a besoin d'être exactement la racine carrée de deux fois sa section. Quelque chose d'hautement improbable, et si ce n'est pas le cas, ça complique sacrément la mesure ;
mancenillier - gaïac

Oui, la copie d'un assemblage industriel n'est pas forcément la meilleure voie à suivre, tant il y a d'autres assemblages plus classiques qui font l'affaire. Mais si on veut le faire, sa technique est intéressante.

Autre chose, pour un assemblage comme ça à 45° ou pire avec des angles plus exotiques, la difficulté n'est pas de faire tenir les 2 pièces ensemble, mais de les couper à l'angle parfait. Un jour j'ai vu un ami charpentier de marine couper à vue de nez ses deux pièces à l'égoïne, puis les rapprocher, forcément elles n'étaient pas bien jointives, puis en les laissant comme ça, redonner un coup d'égoïne entre les deux pour recouper les 2 extrémités en même temps. Les deux faces de la scie étant parfaitement parallèles, ça donne deux pièces parfaitement jointives. Comme on dit, moins on mesure, plus on est précis. Et s'il avait mesuré son angle, il aurait dû valoir 37,3°, pas facile à reproduire à la scie radiale !