
Merci pour ces nouvelles photos !
Pas grand chose de neuf, pour la première porte, hormis que les quelques vues intérieures confirment la construction étonnamment asymétrique de celle-ci.
Dans la seconde, on retrouve sur les panneaux les 3 mêmes thèmes décoratifs que sur la première, le losange, le blason, le motif circulaire avec panneau tourné au centre. Et de nouveau ce motif de panneaux cannelés.
Les proportions y sont un poil mieux réparties, même si toujours pas idéales.
Ces similitudes et proximité des deux portes accréditeraient la thèse qu'elles soient sorties d'un même atelier, sans doute local.

À une époque, dans une boite, nous avions une très vielle dégau avec arbre carré, et c'était la seule manière de faire. Si on s'y prend avec méthode, il n'y a aucun problème.
Quant-au "bon partout, bon nulle part", c'est parfois vrai, mais pas toujours. Et prendre un gabarit adapté à un autre diamètre que ton arbre de 72, là il est clair que ça ne sera pas bon.

Sur de très vieux serre-joints, ou alors pas de très bonne qualité, il arrive que le mors mobile prenne beaucoup de jeu, et en conséquence, beaucoup d'angle. C'est dans ce sens qu'il peut être risqué d'utiliser des serre-joints usés, et que ça peut avoir un impact sur la planéité d'un collage comme les tiens. Mais ceci dit, une telle usure reste assez rare.
Mais sinon, avoir un bon positionnement dans l'axe des serre-joints, ce dont parle normandie, est primordial.
D'ailleurs, cette faculté, suivant le positionnement des serre-joints, de faire dévier une pièce en serrage par rapport à une autre, est quelque chose qu'on exploite volontairement et très souvent, chez les menuisiers.
Il se trouve que je réalisais des collages quasi similaires aux tiens, cet après midi, et j'ai justement "joué" de cette astuce pour rectifier la planéité de mes collages.

Autant, ici, je ne peux pas dire avec certitude ce qu'est ce bois, autant je peux affirmer, avec encore plus de certitude, que ça n'est pas du zebrano.
Le zebrano se reconnait particulièrement avec ces "zebrures", une alternance de rayures brunes et claire très marquées et resserrées, même quand il est tenté.

Tiens Calmi, peut-être que tu pourrais renseigner Pierre11300, sur cette sorte de gros et grand joint torique, mais de friction sur cette combinée. Lui dire où il pourrait trouver ça, peut-être...

La solution de rainure arrêtée serait la meilleure, puisque permettant de coulisser légèrement, et une tenue sur la longueur de chaque jonction.
Pour ma proposition de donner du jeu, d'un seul côté de chaque jonction, il ne s'agit pas d'en donner dans toutes les directions, mais uniquement à l'horizontale. Ceci permettant aussi de glisser très légèrement en avant ou arrière, tout en restant à fleur.
C'est quelque chose qu'il m'arrivait de faire, pour compenser de légers décalages, pour des meubles assemblés par ce moyen.
Mais si tu optes pour les rainures, le problème est résolu !

Tu viens ici dans une démarche d'analyse de marché potentiel, si je comprends bien. Plutôt que juste te donner mon avis personnel, j'essaie d'avoir la même approche que toi.
Plusieurs choses à ne pas négliger, dans ta réflexion :
Une combinée s'adressera majoritairement à des amateurs. Pour des questions de coût, de place, de capacités suffisantes pour une utilisation peu intensive, mais regroupant en une seule les principales machines traditionnelles. Tout en restant dans un prix abordable. Donc lui retirer une des fonctions essentielle comme la toupie/tenonneuse la rend peu intéressante pour ces amateurs. D'autant plus que trouver en complément, une toupie, à l'échelle, en format, en tension électrique, comme en prix, est quasiment impossible.
En dehors de cette lacune, concernant une potentielle clientèle professionnelle, quelques amateurs qui le deviennent, peuvent débuter avec leur combinée précédemment acquise. Mais souvent, hormis créneau d'activité ne nécessitant pas d'utilisation de machines de grosses capacités, ceux-là chercheront rapidement à passer à des machines indépendantes professionnelles, revendant alors leur combinée... qui se retrouvera naturellement à principalement intéresser le marché amateur.
Mais je vois peu de gens qui, devenant professionnels et sans équipement préalable, vont se diriger en priorité vers une combinée. Ils chercheront d'emblée des machines pros, d'occasion peut-être au départ. Encore moins de professionnels installés qui, ce que laissent penser certains commentaires, compléteraient leur matériel existant par une combinée.
Donc viser une remise au normes pour espérer intéresser des pros, me paraît être une impasse. Toutes les autres améliorations que tu propose peuvent avoir leurs intérêts, mais à mon avis, pas de nature à faire pencher la balance, pour qu'un professionnel privilégie une combinée à des machines indépendantes.
Autre point. Je comprends, à la lecture de tes commentaires, que ta démarche ou son évolution, n'est pas de devenir professionnel toi-même, de la remise en état de machine.
Sauf que, quel menuisier professionnel achèterait une machine à quelqu'un qui n'a pas de statut de professionnel dans le domaine ? Plusieurs problèmes à cela, ça n'est pas impossible, mais beaucoup ne s'y risqueront pas.
Pour des entreprises avec salariés, comme j'ai lu dans certains commentaires, laquelle dans ces conditions achèterait une machine sans certificat de conformité, qu'en tant que non pro, même en passant par une boite de contrôle, tu n'auras pas possibilité d'avoir.
Ici, tu auras un prisme de vision et d'avis, très partiel. D'une majorité d'amateurs, de bon niveau pour un certain nombre, certes, mais amateurs quand même. Plus plusieurs ex-amateurs devenus pros qui ont donc, pour certains, démarré avec une combinée avant d'éventuellement évoluer progressivement vers plus performant.
Par contre, il n'y a ici que très peu de professionnels, que certains qualifieront de "vieille école" (je dois en faire partie), qui auront cette approche-là. Ceux-là auront une démarche d'installation d'emblée, équipés de machines de gammes professionnelles.
Bref, évidemment que du point de vue personnel de beaucoup de ceux qui te répondent ici, toutes les évolutions proposées sont séduisantes. Pour ma part, je les trouve intéressantes aussi, même si elles ne sont pas indispensables. Mais si je souhaitais avoir ces évolutions aujourd'hui, je m'orienterais de préférence vers une machine neuve, ou peut-être une occasion récente les ayant, que vers une machine ancienne modifiée. Et je ne remplacerais certainement pas la combinée que j'ai aujourd'hui, par une avec toutes ces améliorations, mais sans toupie !
Dans une approche d'analyse d'un marché potentiel, donc, il ne faut pas négliger que ça n'intéressera que peu de professionnels, et que, pour ce qui reste le marché principal de ces machines combinées, à savoir une clientèle d'amateurs, l'absence de toupie risque d'être rédhibitoire.
À noter que dans le cadre de cette carrière professionnelle qui a été la mienne dans, et autour des métiers du bois, j'ai aussi vendu des machines, ainsi qu'étudié et installé des ateliers, durant différentes périodes.
Bonne réflexion !

Calmi
Que UTIS ? (Qui malheureusement n'est plus que l'ombre de ce qu'a été ce constructeur)
Le seul et dernier français, oui.
Mais sinon, il ne t'arrive pas d'intervenir sur des machines allemandes genre MARTIN, HOFMANN, PANHANS ? Il y a encore du très robuste et précis, de ce côté.
Tu parles maintenant de machines pro, remises à niveau. Là, l'intérêt de professionnels pourrait être différent de ce qu'il serait pour ta combinée, oui. Reste l'aspect pas professionnel de ton "business", en effet.

cocoM J'en ai parlé :
hormis créneau d'activité ne nécessitant pas d'utilisation de machines de grosses capacités,
Pour des structures déclarées, associatives ou avec salarié(s) ou CAT, un simple tampon ne suffira pas, pour une déclaration de conformité en bonne et due forme.

Calmi Oui, les allemands font des bâtis en béton !
Le Sipo (d'ailleurs autrefois couramment appelé "acajou-sipo") étant donc une des multiples variétés d'acajou, mais d'Afrique. Ça y ressemble aussi.
De là à dire que le vendeur tenterait de surévaluer la valeur de ses plateaux, je ne m'engagerais pas à l'affirmer, en tout cas, pas sans avoir vu de mes yeux ce bois.
