
Belle réalisation ! Chapeau !
Tu peux détailler la façon dont tu as fait le poteau cylindrique de départ ?

Ah oui ??
Ca m'intéresse beaucoup ça ValentinDu
Tu as une photo de ton gabarit, je ne vois pas bien.
Disons que j'imagine un bouffe tout ou quelque chose du genre et ta pièce qui tourne perpendiculairement contre le guide... Ca doit pas être ça...

La teinte au brou de noix n'a pas l'air super homogène. C'est souvent ce qui me bloque avec les teintes en général, j'ai eu l'occasion d'essayer le tipol comme expliqué par José Das Neves et j'ai été bluffé.
Tu as essayé de mettre quelques gouttes de liquide vaisselle ?
Je ne sais pas par contre si ça marche avec le brou de noix mais ça se tente !

ben justement du tuyau flexible en 100 mm chez lomibois et des connecteurs pvc d'eau pluviale et plomberie. Tu ajustes les diamètres avec un décapeur thermique si besoin.
Mais vu le prix des réducteurs chez axminster pourquoi cherches tu ailleurs ??

En règle générale, il faut compter 10 à 15 minutes, il faut que ce soit sec au toucher. Bien lire les indications sur l'emballage, j'imagine que ça peut varier d'une colle à une autre.
Si c'est un grand panneau, ça peut être très sportif surtout la première fois. Je ne sais pas s'il y a d'autres méthodes mais je travaille avec des lattes pour ça. Et surtout bien maroufler.

Ah oui, pardon. Là, ça doit être plus variable d'un fabricant à l'autre. Il faut regarder sur l'emballage ou la fiche technique.
D'expérience avec la Bostik, j'attendais quelques heures. Pas trop long sur des panneaux plans et un peu plus sur des panneaux cintrés qui nécessitent d'être serrés plus longtemps.
J'ai également essayé immédiatement mais il y a un risque plus important d'éclats et ça met de la colle sur la fraise et le roulement.

Midwo : pfiou, ça c'est de la critique constructive... et détaillée. Ca fait plaisir. Déjà que ce bouquin me fait de l'œil, tu me donnes encore plus envie de me le faire offrir ^^

Ah ah, un pas à pas, c'est mieux qu'une réponse !!
Je me sens très chanceux, et honoré.
Même si j'ai un peu honte, car je n'ai pas pensé à raccourcir le tenon où se situe la poignée...
Ca aurait été cool que je fasse un stage avec toi !!
Ceci dit, j'ai fait une feuillure avec ta méthode cet aprèm.
Avant : mesure avec réglet de toupilleur, pièce d'essai, remesure avec réglet de toupilleur (machine arr^étée bien sûr, etc).
Maintenant : mesure avec réglet de toupilleur, un poil trop bas et un poil pas assez profond. Puis essai sur ma pièce définitive, mesure au réglet "normal" remontée des 5 dixièmes nécessaires, tapotage sur le guide parallèle pour le faire reculer un peu, nouvel essai (juste le bout de la pièce), nouvelle mesure, nouveau tapotage, 2/3 fois mais sans arrêter la machine et passage de toutes mes pièces, c'est vrai que ça va plus vite comme ça.
Sinon, je vais relire le pas à pas et faire des commentaires appropriés, il y a du bon et du moins bon,

Commençons par le plan.
Il est de moi mais j'ai pris une autre porte des clients pour modèle. Et la béquille est placée exactement au même endroit. J'ai copié bêtement.
Je suis d'accord sur l'objectif de se passer d'autant de détails. C'est un objectif à atteindre mais l'intérêt de pousser les détails est multiple :
- se rassurer (oui, bon ok, ça c'est juste pour perdre du temps ^^)
- trouver des solutions à tous les points techniques, tous les assemblages (bon, une porte comme ça, on sait que ce sont des panneaux pris dans un cadre avec des tenons et des mortaises mais dans d'autres cas, c'est utile de réfléchir au comment réaliser ce qu'on dessine)
- apprendre le logiciel de modélisation
- faire des présentations clients (mais ça, tu l'as dit)
- dans le même ordre d'idée, ça permet de vérifier qu'on a bien compris ce que voulait le client ou de lui faire des propositions, c'est plus facile de discuter avec un visuel
- établir la fiche de débit
Sauf qu'effectivement, je vais me tenir à ma fiche de débit alors qu'effectivement, il pourrait être judicieux de modifier certaines côtes en fonction du bois dispo.
Donc, j'ai fait un super plan, j'en étais fier. Mais j'ai voulu faire une vue éclatée. Et... j'ai tout éclaté mes composants... Le plan n'est du coup pas plus exploitable qu'une simple photo (à part qu'on peut encore faire des cotations). Du coup, je ne le publierai pas (c'était aussi dans cette optique que j'étais allé si loin dans le détail, il ne manquait que les moulures).
EDIT : autre avantage du plan détaillé : bien s'imprégner du projet. J'ai fait un meuble à partir d'un plan fourni par le client (il est -entre autres- dessinateur industriel). Et bien, j'ai eu beaucoup plus de mal à bien mémoriser le meuble. Au final, j'ai refait certains le plan de certains éléments pour mieux les visualiser avec ma méthode à moi.

Le dixième ??
une "épure à l'échelle 1/10" ?
Je comprends ça comme ça vu qu'on prend des mesures dessus.
Sinon, au niveau du temps, je suis parti sur 26 heures de fabrication, finition incluse. Ce n'est pas loin de ce que tu dis. (on verra à la fin, pour une fois, j'arrive à peu près à tenir ma fiche d'heures).
Concernant la logistique de l'atelier, chaque chantier est l'occasion de l'améliorer et de m'améliorer sur ces points. C'est difficile de partir de 0. Heureusement que j'ai vu quelques ateliers. Mais ils étaient vraiment tous différents et chacun a ses petites habitudes.
Une anecdote qu'on m'a racontée en stage. Mon tuteur m'a fait faire un volet (un peu sur le principe de ce pas à pas). Au moment de clouer les lames, il m'a raconté que l'un de ses maîtres d'apprentissage (pour situer, au moment du stage, il était à 2 mois de la retraite) prenait le temps de bien préparer tous les clous, dans le même sens, de mettre un coup sur la pointe pour éviter les éclatements et il posait les clous à leur emplacement définitif avec juste un petit coup de marteau pour qu'ils tiennent debout. Une fois positionné tous les clous, il les enfonçait en rafale à une vitesse faramineuse. Et alors qu'il donnait l'impression de perdre du temps, il allait plus vite que les autres.

Le dégauchissage... oui tu en as déjà parlé dans ton pas à pas sur la finition. Mais justement le même tuteur que ci dessus m'a donné l'habitude de dégauchir un minimum, juste blanchir le bois pour avoir une surface d'appui bien stable et dès que possible passer à la raboteuse. Ce matin, j'ai dégauchi les panneaux de la porte béarnaise, mais je n'ai aps pris de photo de l'état avant rabotage. Ca aurait été plus parlant.
Concernant l'établissement, j'ai fait au mieux en ayant les éléments que tu as cité en tête. On verra à la fin si j'ai bon.
On en a déjà parlé, j'ai tout tracé au niveau des traverses, mais promis, la prochaine fois, j'essaye de ne tracer que les montants.
Pour la mortaise de serrure, c'est noté (pas encore faite, mais serrure pas encore reçue).
Concernant la coupe de long, je pensais la faire à la fin (ce que j'ai vu faire), par contre, je pensais bien biaisé le chant mais je n'ai pas laissé de surcôte.
La moulure fait la même largeur que la rainure. J'ai trouvé ça super pratique, les 2 outils ayant le même diamètre, je n'ai pas eu de réglage à faire à la toupie (à part la hauteur). La doucine a bien un carré, on verra si mes coupes d'onglet seront bonnes, c'est prévu pour le week end, demain ou dimanche.

José Das Neves C'est ce que je croyais aussi José quand on en avait parlé.
Mais les seuls composants qui restent sont ceux du dormant. Autant dire qu'il ne reste rien

Hello,
Je trouve un peu de temps pour relire, digérer tout ça et apporter des réponses et un retour d'expérience.
Il y a un autre argument de poids en faveur des plans et que je n'ai pas cité. Un menuisier que je connais assez bien et avec qui j'ai bossé ma conseillé d'être rigoureux et de faire des analyses de fabrication assez poussées au début. Vu qu'il bosse comme j'aimerai bosser et qu'il m'a vu à l'œuvre, je suis son conseil. Enfin disons que j'ai remplacé l'analyse de fab par le plan. Je sais bien que ce n'est pas pareil. Mais en creusant assez bien le plan, ça m'aide vraiment, enfin je trouve.
Sinon, mon histoire avec sketchup : je n'arrivais pas du tout à m'en sortir, du coup je faisais tout à la main. C'est José Das Neves qui m'a débloqué (avec les 4 exercices préalables à l'inscription à sa formation). J'ai ensuite appris beaucoup avec la formation en elle même mais le déclic s'est produit avec les 4 exercices (encore merci pour tout José). Le plan de la porte a été fait entre les 4 exercices et le début de la formation.
Autre point, j'ai peu de concurrence en fabrication dans mon secteur (mais je ne suis pas seul pour autant). Faire les plans sur SU me démarque et c'est aussi un aspect positif.
Ensuite, je pousse les plans jusqu'à ce que j'ai :
- une présentation agréable
- une fiche de débit exploitable (à partir de laquelle je détermine le coût matière et finalise le devis).
Un exemple d'un portillon (devis accepté par la cliente).
Je n'ai pas tracé les assemblages. Par contre, j'ai rallongé les traverses et j'ai réduit l'épaisseur de quelques mm pour que les "tenons" ne soient pas apparents. Mais ma fiche de débit est juste.
Sinon merci Bonbonveronbi mais je ne pense pas être "Menusier" mais "menuisier". Mais je travaille et compte bien devenir Menuisier rapidement voire MENUISIER un peu plus tard. Evidemment officiellement je suis menuisier mais il me manque clairement de l'expérience et de la pratique. Il me manque aussi de la théorie bien sûr mais moins que d'expérience.
D'ailleurs, j'ai fait mes coupes d'onglet comme prévu. Enfin, j'avais prévud e les faire et elles sont faites. Mais ça ne s'est pas passé exactement comme prévu. Déjà il m'a fallu plus de 6h00 pour tout faire. Mes mortaises n'étaient pas assez précises et j'ai dû retoucher mes tenons trop souvent. Ensuite mes tenons forçaient ce qui est bien, mais trop. Je le saurai pour la prochaine fois. Enfin, je comptais les faire avec ma scie radiale : 2 traverses sur 3 sont trop larges pour la radiale, j'ai donc fait à la main.
NB pour ceux qui liront ce texte à l'avenir, il y a eu une question il y a un an sur les coupes d'onglet avec des discussions forts intéressantes que je comprends mieux (même si c'est sympa de les faire à la main).
Mes panneaux sont prêts à recevoir les plates bandes. J'ai prévu une épaisseur de 20 mm et une rainure de 10 mm. Parce que ça me paraissait bien, et que j'ai vu ça ailleurs. je n'ai pas de référence. Notamment sur le carré à laisser dans la plate bande. Finalement mes panneaux font 18.5 mm (l'un des panneaux était abîmé au milieu et j'ai voulu exploiter mon bois).
On verra demain avec les plates bandes à quoi j'arrive. Ca sera un peu du pif et la première fois que j'utiliserai cette molette.
Par contre, je ne vois pas trop où il faut faire la barbette. Mais parle t-on de la même chose, pour moi la barbette c'est le "carré" qu'on laisse sur l'arasement du tenon pour remplir la rainure qui est plus profonde que la moulure. Comme j'ai fait les 2 (moulures et rainures de 15 mm, il n'y a pas ce remplissage à prévoir. Et je trouve ça super pratique. Pourquoi ne fait on pas comme ça tout le temps ??
Sinon, je suis bien d'accord que le plan n'est pas plus utile que le dixième, d'ailleurs il me sert à ça, j'ai juste un plan côté avec moi à l'atelier (et la fiche de débit). Et je m'y réfère pour tout. Un peu comme une photo à l'échelle... ou un dixième. Je pense que faire le plan est utile dans la démarche d'appropriation. Mais c'est vrai que c'est un ouvrage simple et je retrouve rapidement mes marques (je n'avais pas vraiment fait de tenons depuis le premier confinement). En même temps, si je suis menuisier, c'est pour faire ce genre d'ouvrages (entres autres).
Si tu as un petit doute un petit détail en deux coup d'équerre sur un panneau et hop.
Je pratique aussi
Tu es pro tu dois pouvoir t'affranchir des tâches qui sont pas indispensable le raisonnements est autre pour les débutants voilà pourquoi je suis un peu catégorique avec toi.
Oui je suis pro mais je suis aussi débutant, mais tu fais bien d'être catégorique, ça me fait avancer plus vite. J'aurai vraiment eu envie de faire un stage ou plus dans la boite où tu bosses.
PS : j'ai lu aussi avec attention, vos échanges sur la transmission. C'est une valeur qui m'est chère et vous êtes tous les 2 pour le moins très partageurs, avec des méthodes, des visions, des pédagogies, des manières d'expliquer personnelles mais c'est ça qui est enrichissant. La qualité (parmi d'autres) que je vous reconnais à tous les 2, c'est que quand vous dites un truc, je comprends quasi toujours et quasi tout de suite. Et ça c'est cool ! Très cool.
PS 2 : je crois avoir 80% des réponses aux questions géométriques (d'ailleurs c'est vrai que la division par Thalès a été faite par SU sur le plan du portillon).

Merci de toutes ces infos, ça aussi, c'est rassurant. Je pense aussi que j'évoluerai au fur et à mesure des réalisations mais aussi grâce à ce type d'échanges. J'essaie toujours de repérer les petits trucs, les petits tours de mains qui facilite le boulot.
Tu vas rire, je n'avais pas d'outil de doucine, j'ai le contre profil mais pas le profil. C'est évidemment un peu bête. J'ai donc emprunté la molette de l'ancien menuisier du village (autant dire qu'elle a vu des kilomètres de bois). Mais je cherchais une doucine de 15 et il en avait une.
Elle a un carré et c'est vrai que c'est très pratique pour se guider quand on fait les arasements de la coupe d'onglet. Je pensais que les moulures classiques étaient plus ou moins normalisées et qu'une doucine de 15, c'est toujours un peu la même chose. Sur ce plan, je n'avais pas l'impression d'improviser.
Pareil pour les plates bandes (là c'est mon outil à moi), je pensais qu'on pouvait gérer l'épaisseur qu'on voulait.
En tout cas, le travail est fait et je trouve que ça rend assez bien. Ce n'est peut être pas l'idéal mais ça me satisfait (toute remarque est toutefois bienvenue mais je ne sais pas si on voit bien sur les photos - j'ai oublié de prendre en photo le panneau complet).
J'avais fait ce que tu dis (pas en angle mais j'avais des pièces d'essai pour al rainure / moulure et un panneau). Je le referai quand j'aurai trouvé ma molette de doucine (en fait, je vais essayer de trouver le profil correspondant au contre-profil que j'ai déjà).
Concernant les coupes d'onglet, je n'avais pas prévu de les faire à la format et je m'étais gardé ce boulot pour le week end. Comme j'ai des voisins, le week end, je ne fais pas tourner les machines. Par contre, les surlongueurs me sont très utiles pour taper dessus et retirer mes traverses lors des essais des tenons. Du coup, couper de long tout de suite ne me fait pas envie, j'ai peur d'abîmer les moulures si je tape dessus (même avec une cale dans la rainure).
Par contre, je me laisserai bien tenter par une fraise à chanfrein à mettre en bout d'arbre. Je pourrai faire ça tant que le chariot à tenonner est installé. Mais c'est du matériel à acheter en plus.
Par contre, je n'ai pas compris de quel toupillage tu parles :" idem c'est une méthode de travail la qualité des coupes découle aussi du toupillage mettre un conte guide et toupiller en deux passe peux s'avérer utile." C'est pour les plates bandes ? les moulures ? Le contre guide, c'est ce qu'on voit sur l'avant dernière photo ? Oui pour les plates bandes, je n'arrive pas à être bien régulier sur les petits côtés sinon.
Enfin, pour la barbette, on parlait bien de la même chose (ça me rassure des fois ^^). Du coup, il faut faire exprès de la faire, c'est un petit coup de mortaiseuse en plus. Tu la fais à main levée ? Avec une précision relative ? J'y vois l'inconvénient d'un petit boulot supplémentaire mais l'avantage que tu cites de bien maintenir la traverses et en plus de faciliter l'arasement en largeur du tenon (voir la dernière photo, c'est toujours un peu pas parfait cet endroit là, même si sur une porte ce n'est pas ce qu'on va le plus regarder, évidemment).
+1 il y a la solution du scotch, mais aussi :
bref que de la débrouille et du système D