

Ze problem, c'est que la "littérature" a toujours été une littérature de classe...
Des bourgeois, ou assimilés, écrivent sur leur monde et leur semblables, aristo, bourgeois, intellectuels. A part Zola qui a écrit sur les mineurs, y en a pas beaucoup d'autres. Même les écrivains soviétiques, qui auraient du parler des ouvriers et des manuels, ne l'ont fait que très rarement.
Et les gens qui ont des métiers manuels n'écrivent pas ou rarement, ou alors, ce sont des transfuges, des gens pas comme les autres, comme Arthur Lochmann.

J'ai une vieille meuble manuelle à l'atelier, avec une grosse pierre.
Quand j'étais gamin et que mon père l'utilisait, il y avait en permanence de l'eau dedans.
Il est vrai qu'en ce temps là, on ne savait pas grand chose. Les connaissances ont dû évolué depuis. Avec les ricains qui causent dans Ze Tioube, on apprend à faire les choses plus correctement...

Il vaut mieux faire en sorte que le coffre ne soit pas trop lourd... Le matériel le sera déjà assez. Inutile de prendre de grosses épaisseurs pour les parois.
Je ferais l'enveloppe en cp peu épais, de 6 mm, collé vissé sur une structure en tasseaux 25x25mm et des raidisseurs au milieu pour rigidifier l'ensemble.
Ce sera bien suffisant, et si les raidisseurs sont placés judicieusement, cela pourra porter une forte charge.
Avec des coins métalliques pour protéger.

Deux choses:
- Le mélaminé, c'est compliqué et chiant à découper (ça éclate très facilement, sauf si on sait faire... et cela fait plein de poussière.
Peut-être vaudrait-il mieux commencer par du triplis, du contreplaqué.
- Avant de t'attaquer à de grosses réalisations, que tu vas ensuite voir tous les jours, entraine toi sur des petites choses, fais des boites, des étagères, peu importe si cela ne sert à rien, mais de toute façon, ne commence pas à réaliser un gros truc, avec la pression de devoir bien faire. Il vaut mieux procéder par étapes.

Ah... Cette histoire de tiges sous les poteaux, c'est un de mes dada...
Il y a une norme EZ310 21 bis ou quelque chose comme ça qui dit qu'il faut mettre les poteaux en bois sur des tiges pour qu'elles ne touchent pas le sol.
Je ne sais pas si la pérennité prime sur l'esthétique, mais ce que je sais, c'est que c'est une horreur...
On se retrouve avec de belles constructions en bois, souvent traditionnelles, qui sont désormais en apesanteur, on a l'impression qu'elles vont s'envoler...
C'est ridicule.
J'ai un hangar très ancien (il était à mon grand père), qui a été déplacé et reconstruit pièce par pièce il y a 55 ans. Les poteaux sont posés directement sur des plots en béton, de 30 cm de haut. Pas de tige les éloignant du béton. Rien. Les poteaux et le hangar sont toujours la, et ne bougent pas.
Les poteaux des temples japonais sont simplement posés sur de grosses pierres, et certains ont plus de 1000 ans. Et pourtant, au Japon, il peut y avoir 1m de neige, sans parler de la mousson et des typhons...
Cette histoire de tige en apesanteur, c'est de la paresse intellectuelle. IL y a 50 000 manière de protéger des poteaux de l'humidité, sans les mettre sur ces horreurs de tiges métalliques.
Mais comme pour avoir sa décennale, il faut suivre les normes, et comme la norme dit qu'il faut une tige, ben, personne ne cherche à faire un truc qui soit un peu plus sensé et esthétique...
Il a dû y avoir un jour un fabricant de tiges qui a graissé la patte d'un décideur à la Communauté Européenne, et voila comment la norme EZ 310 21 bis est née...

Il est possible qu'il y ait eu une différence d'hygrométrie entre les deux pièces (tu dis que tu rénoves une maison ancienne laissée sans entretien).
Une fois la maison chauffée et une hygrométrie constante partout, il est possible que la porte se remette en place.
Mais tout cela, c'est aléatoire. Le bois, cela peut être capricieux...

Tu retournes la planche et la laisses à plat sur le carrelage. Avec un peu de chance, elle va se courber dans l'autre sens.
Pendant le processus de courbure dans l'autre sens, juste au moment où elle est plate, tu arrêtes tout, et tu la laisses posée sur chant, DEBOUT, le fil du bois vertical.
La encore, avec un peu plus de chance, il est possible qu'elle ne bouge plus.
Mais je ne JAMAIS laisser une planche à plat sur du carrelage!
Ceci étant dit, cette planche, elle est bien trop fine pour ne pas bouger. De plus, c'est du lamellé collé de chez Casto. C'est normal qu'elle bouge.

Si tu veux un peu "durcir" le bois, tu peux prendre un vitrificateur pour parquet, passages intensifs.
Incolore mat ou satiné. Trois couches.
De toute façon, le bois clair va jaunir avec le temps sous l'effet des uv, et rejoindre la couleur du parquet.
Enfin, il est sans doute plus adéquat de jouer sur des teintes différentes entre le parquet et les meubles. Sinon, tu vas avoir un effet mastoc...

J'usine toutes mes petites pièces sur un lapidaire (réduction d'épaisseur, formes spéciales, etc), une ponceuse fixe ronde.
manomano.fr/p/...del_id=19838577
Pour les plaquette peu épaisses, attention aux doigts. Il vaut mieux les coller sommairement sur un bloc de bois pour une meilleur préhension. Puis, les décoller.


A mon sens, mettre un vernis pour cacher une odeur est illusoire... Un vernis, quel qu'il soit, n'encapsule pas hermétiquement. Donc, les odeurs vont ressortir.
Peut-être en noyant la pièce dans de l'époxy, et encore...
Ou alors, le saturer d'huiles essentielles bien odorantes pour contrecarrer la mauvaise odeur. Sachant que les huiles essentielles, ce n'est pas le meilleur pour la santé, mais bon...,Et cela ne va pas faire très naturel...