

Sans plus de contrainte, tu as de multiples solutions.
Depuis la charnière plate ou charnière à piano, qui ne nécessite que peu d'adaptation, hormis en prévoir ou l'encastrement ou retirer l'épaisseur de la charnière piano. À noter que le nœud sera visible. Et le fond du caisson sera plus bas que le niveau de la porte, en position ouverte.
Des charnières invisibles pour portes encastrées. Là non plus, pas d'adaptation, en dehors des usinages d'encastrement classiques. Inconvénient, les charnières sont en protubérance, lors de l'ouverture, et le fond, toujours plus bas.
Des charnières pour abattant, de type secrétaire, mais qui elles nécessiteront un fond relevé. Par contre, elles ont l'avantage de ne rien laisser dépasser, et gênent donc moins l'accessibilité, et de permettre l'affleurement de l'abattant et du fond du meuble, une fois ouvert.
Par contre, pour ce type d'abattant, quel que soit le système de charnière retenu, penser à y rajouter un compas avec frein, pour éviter les chutes... et les casses.

Je ne connais pas cette machine, mais à priori, si les fers sont jetables, c'est que la machine est spécifiquement prévue pour ce type de fers, et pas pour autre chose, ni même pour que les fers soient réaffûtés.
Une machine avec des fers classiques, est équipée de ressorts au fond de la gorge recevant les fers, ce qui permet de compenser la perte de largeur, à chaque affûtage. Ici, et suivant la première vue que tu montres, il semble que les fers viennent en contact avec le fond de la rainure, et que tu n'as pas d'autre possibilité de positionnement ou de réglage.
Autre point, il s'agit sans doute de fers carbure, donc qu'il est illusoire de réaffûter avec un Tormek.
Par contre, je vois qu'il existe un kit de conversion pour des fers classiques, je suppose. Mais ça reste à vérifier.

Tu ne nous donnes pas beaucoup plus d'infos, sur ce que tu veux faire, même dans cette seconde question sur le sujet, aujourd'hui.
J'essaie de comprendre...
Donc, tu aurais un plan de travail qui correspondrait à la vue de gauche, sur mon croquis, que tu souhaiterais remplacer par une configuration comme montre la vue de droite ?
Si c'est bien ça, il te faut réaliser un gabarit, suivant la vue en bas. Il faudrait qu'il soit idéalement en "Compact HPL", mais ça peut aussi être en contreplaqué, si tu n'as qu'un seul plan de travail à faire.
Il te restera à calculer et ajuster l'arrondi, du coté (B), pour s'adapter parfaitement au contre-profil, cela suivant ton diamètre de fraise et l'écart avec la bague de copiage.


"un site de fournisseur de valchromat" !?!?!
Google n'est pas arrivé jusqu'à chez toi ?
Si tu te renseignais auprès des négociants/grossistes en panneaux autour de chez toi, tu aurais des réponses plus utiles, plutôt que de venir demander ici à chaque besoin de panneau

Il s'agit de "stratifié compact HPL", un stratifié épais, avec deux faces décoratives. C'est le matériau souvent utilisé aujourd'hui pour des vestiaires d'équipements sportifs, piscines ou autres, pour des cloisons de toilettes dans les stations services, des tables extérieures dans certaines chaines de restauration rapide, des façades extérieures d'immeuble ou devantures de magasins... les applications sont multiples. Les décors existants aussi.
Le bord noir, ou plutôt brun que l'on voit sur la tranche, c'est juste l'intérieur du panneau, pas quelque chose qu'on rapporte autour.
C'est vendu sous forme de panneaux que l'on découpe, que l'on perce et dont on usine les chants (Donc, si c'est pour un projet personnel pour toi, ça risque d'être assez difficile de t'en approvisionner. Mais pas simple, non plus, à travailler avec un outillage basique). Après découpe, on usine les chants simplement pour avoir une surface propre, généralement légèrement arrondie.
Ce ne sont que deux des fabricants les plus connus, il y en a nombre d'autres.

Lorsque j'ai eu l'occasion d'en faire, 1 couche de liège ou 2 si c'est vraiment trop fin (souvent des restes de chantiers) collées à la néoprène au format du patin. De façon à avoir une épaisseur de 5 à 6mm. Puis la toile graphitée qui vient recouvrir le tout et se retourner sur le dessus, et s'y agrafer ou se fixer, peu importe la manière.


"Un volet amovible"
. Quelle est la fonction précise de ce volet ? Il doit protéger quoi, de quoi ?
. Ce volet sera fixé à la porte ? (par des charnières ?) ou alors juste accroché, d'une manière ou d'une autre, en cas de besoin (le soir, en cas d'absence, etc) ?
Les réponses à ces questions peuvent impacter la réponse. Si c'est un volet qui n'est mis qu'occasionnellement, s'il est à l'abri quand non utilisé, ou pas, etc.


La marque Elktra Beckum a disparu il y a bien une vingtaine d'années (absorbée par Metabo).
Elle a donc au moins cet âge, mais pour autant, elle ne semble pas avoir beaucoup travaillé, voire quasiment pas.
Il n'y a pas de système de tendeur, pour cette courroie, qui permet d'enclencher l'avance, lorsque tu t'en sers en raboteuse ?
Il se pourrait que ce soit le caoutchouc, ou autres matériaux constituant la courroie, qui aient mal vieilli, qui fait qu'elle ne soit plus souple et adhérente...
Peut-être, tout simplement, en y remettant une courroie neuve.

C'est dommage, tu ne nous donnes pas la longueur !
Mais juste à la vue des proportions, si les traverses sont nombreuses et assez serrées, de 55mm d'épaisseur (tu ne donnes pas l'épaisseur non plus. Mais imaginons qu'elles soient en 22mm), ça n'est pas choquant.
En appuyant sur une seule lame, elle fléchira sans doute, mais assis dessus, le poids sera réparti sur plusieurs traverses, donc pas de problème. Si toutefois, tu trouves gênant qu'une lame puisse s'affaisser par rapport aux autres, une possibilité serait de rajouter une traverse, vissée à plat par-dessous, au milieu. Ça les solidariserait entre elles.

Bonjour et bienvenue.
Un plan, ou à minima schéma serait le bienvenu, pour comprendre ce que tu souhaites faire. D'autant plus que ça fait aussi partie des compétences indispensables, pour réaliser quelque chose pour soi-même, pour visualiser l'ouvrage, savoir où on va, se rappeler ce qu'on a prévu à un moment donné. Pas nécessaire dès le départ de faire des plans très élaborés pour autant.
Pour le bois, j'imagine que tu veux dire que tu disposes de plateaux de hêtre de 27mm (qui est une épaisseur habituelle), et sciés à la gruminette (qui est un dispositif permettant de scier grâce à une tronçonneuse) dans une grume (un tronc d'arbre abattu, pour le dire de façon courante)... Voilà pour les termes.
Sinon, un assemblage (comme habituellement désigné dans le métier : rainure/languette ou fausse languette, entures, lamellos, etc) n'est pas indispensable, pour constituer un panneau, chant contre chant. Le collage suffit, et d'éventuels moyens d'assemblage ne font que faciliter les choses, au moment du collage, en guidant parfaitement les différentes pièces.

Quelques questions qui sont sans réponses, d'abord :
. Quelle sera la (ou les) finition de cette banquette ? Sur le soubassement ? Peut-être des coussins pour l'assise ?
. L'absence de plinthe, c'est une demande du client, un choix délibéré ? ( Pas le plus confortable, pour les utilisateurs. Pas l'idéal non plus, pour la pérennité de l'ouvrage, car exposé aux coups de pieds, de balais ou d'aspirateurs, ou en cas de lavage du sol. Moins pratique pour poser aussi)
. Tout-à gauche, le retour vient aussi s'ajuster contre mur ou une cloison ?
En dehors de ces questions (qui peuvent influencer la façon de faire) :
Ce genre de banquette se ferait habituellement en grande partie à l'atelier.
. D'abord fabrication d'un socle, qui servira à rattraper les différences de niveaux éventuelles.
. Pour la structure de façade en vague, elle serait faite en CP, constituée de 2 bandes horizontales identiques, découpées (ou usinées sur CU ou CN) suivant les courbes souhaitées. Elles sont reliées entre elles par une série de montants, à intervalles réguliers. Sur la structure obtenue (en forme d'échelle courbe, ici, donc), on vient appliquer deux couches successives de CP cintrable, par collage et agrafage. Et pour terminer, le revêtement de finition.
. Pour la répartition des modules, j'imaginerais un module d'angle, puis un à gauche et deux à droite (à valider suivant tes possibilités de transport, limitations des accès/passage, etc).
. Pour l'assise, on laissera une surlargeur qui permettra d'être traînée au mur. Et éventuellement d'y être fixée, par des tasseaux.
. Les éventuels revêtement ou finition sont autant que possible faits à l'atelier (mais comme nous ne savons pas ce qu'ils sont...)
Ainsi, toute la fabrication est réalisée au maximum, dans meilleures conditions possibles à l'atelier. En ayant tout sous la main, de la place et toutes les facilités de l'atelier, et en ne dérangeant le client ou son activité qu'à minima.
Ensuite, à la pose :
. Mise en place et réglage du socle grâce à des pieds vérins ou autres calages.
. Mise en place des différents modules au dessus, en les ajustant aux mûrs, et en les reliant entre eux.
Suivant les conditions d'accès (aide éventuelle, distance d'accès, étage, etc), la pose d'un ensemble tel que décrit (hors éventuelles contraintes liées aux finitions que nous ne connaissons pas) peut se faire en une demi journée.