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La table flottante d'Ishitani

L'originale
L'originale
Source +

J'ai beaucoup apprécié l'harmonie de la table réalisée par le menuisier japonais Ishitani, alors je me suis mis en tête de la reproduire pour notre future table de salle à manger :

youtube.com/wa...tVlQ&t=294s

Elle sera réalisée en chêne, et mesurera environ 2m10 sur 1m. La structure de cette table présente un risque car le contreventement longitudinal est assez léger, il n'est pas repris directement par le pied :

J'y vais donc en connaissance de cause, conscient du risque, avec quand même quelques idées pour mitiger ce risque.

Ça sera ma première réalisation de cette taille, donc j'appréhende un peu, mais la structure reste quand même assez simple, il n'y a quasiment que des angles droits. J'ai quand même identifié trois difficultés :

  • l'assemblage du plateau : même si je suis plutôt bien équipé maintenant (Holzprofi ADM320), passer cette taille de planches de chêne, ce n'est pas rien, c'est assez lourd.
  • l'usinage des traverse en queues d'aronde gainées, servant à rigidifier le plateau.
  • l'assemblage du piètement en double tenon/mortaise, sans toupie.

J'utilise l'application Trello pour mes projets, je m'en sers pour rattacher toutes les infos intéressantes liées au projet, et surtout je détaille chaque étape en checklist pour ne pas perdre le fil.

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Des planches pour le plateau

Tout a réellement commencé au début de l'été 2019, je suis tombé sur une annonce pour du bois, quelqu'un qui venait de racheter un hangar ayant appartenu à un menuisier décédé depuis une quinzaine d'années, et qui souhaitait liquider le stock de bois, beaucoup de chêne et de merisier.

Je suis reparti avec deux beaux plateaux de 5m sur 50cm, en 45mm. Voilà le projet lancé !

Les plateaux ont été tronçonnés puis délignés à la plongeante sur rail, la présence de gerçures en cœur de plateau a malheureusement fait perdre pas mal de matière, mais j'ai malgré tout assez pour faire le plateau de la table.

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Assemblage du plateau

J'ai pris de bonnes suées à corroyer les planches du plateau ! J'ai pu fait les premières passes de dégauchissage avec l'aide de mon frère et d'une servante à rouleau, puis j'ai laissé reposé tout ça deux semaines dans le salon.

Puis j'ai continué seul, avec la servante placée en entrée. La majorité des planches présentaient une flèche bombée vers le haut, donc il a fallu faire des petites passes en début et fin de planche pour aplanir ça, cf cette question :

Puis un peu de rabotage, puis du repos dans le salon une semaine, puis à nouveau passe de dégau et de rabotage avant d'arriver à l'épaisseur finale, 32mm.

Ca en fait, des litres de copeaux ! J'essaie de refourguer ça à tous les copains qui ont des poulaillers ou des toilettes sèches... C'est la seule photo de cette étape, j'avais tellement la tête dans le guidon que je n'ai pas pensé à en prendre d'autre.

Les planches sont plates, mais pas prêtes à assembler pour autant ! Le chant doit être également bien rectiligne et orthogonal. Pas simple sur 2m20 de long... J'ai dégrossi le travail à la dégau, et j'ai affiné ensuite à la varlope, rabot que je découvre. Quel plaisir de faire des copeaux de pleine longueur sans accroc !

Nombreux allez/retour entre l'établi et le stand improvisé d'assemblage, à savoir le salon... pour vérifier l'ajustement des pièces. Cette étape a été très chronophage, je crois qu'un pro serait amusé de me voir à l’œuvre, je dois être vraiment inefficace, je ne vois pas comment ça peut être rentable sinon !

J'ai acheté un guide à 90° pour ma varlope, je ne l'ai pas utilisé longtemps... C'est très sensible au réglage latéral de la lame qui est assez sensible, je suis vite arrivé à de meilleurs résultats en me servant de la main libre pour guider la varlope d'un côté ou de l'autre, comme préconisé ici. Il conseille même d'avoir une lame légèrement courbe, pour s'affranchir de la finesse du réglage latéral. Je vais creuser la question.

Puis vient le collage... Affleurement nickel avec les dominos, tellement mieux qu'avec des biscuits qui présentent plus de jeu dans leur emplacement. C'est en tout cas mon expérience avec la Makita et des biscuits Lamello.

Cette étape s'est bien déroulée, j'ai juste dû déligner sur une ligne de collage, réajuster et coller à nouveau car ça baillait à une extrémité.

Jusque là rien de bien extraordinaire, même si un plateau de cette dimension était une découverte pour moi. La suite sera un peu plus originale !

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Les traverses

Cette étape, visible en partie sur la vidéo à partir de 3:40, a été bien détaillée par Jerome41 sur le forum Metabricoleur et je l'en remercie beaucoup !

Les traverses permettent de contraindre la planéité du plateau, elles sont insérées dans une rainure en queue d'aronde. Mais les deux flancs de la rainure ne sont pas parallèles, car les frottements dû à la longueur empêcheraient de l'insérer tout en conservant un ajustement précis. De plus il faut que la traverse ne soit collée qu'à une extrémité pour laisser le plateau jouer en fonction de l'humidité.

L'exercice est donc délicat !

La clé de la réussite est l'usinage d'une cale oblique légèrement plus longue que la traverse, présentant une pente (3/1000) qui permettra de rentrer la traverse en force uniquement sur la toute fin de son trajet. La cale est d'abord utilisée pour adapter un flanc de la rainure (un seul suffit), puis pour adapter le flanc correspondant de la traverse.

Illustration sur la vidéo d'Ishitani :

J'ai donc commencé par usiner cette cale, à la raboteuse : ma pièce posé sur une planche un peu plus longue, avec une petite cale de 3mm glissé à l'extrémité arrière. Malheureusement la pièce a cintré sous l'effet du rabotage, elle n'était pas assez épaisse, et je me suis retrouvé avec une courbe au lieu d'une belle pente droite. J'ai dû reprendre au rabot et j'ai fini avec une pente de 2/1000e.

Vient ensuite l'usinage de la rainure : d'abord dégrossie avec une fraise droite et un gabarit basique, elle est terminée avec la fraise à queue d'aronde (14°, ref 918.127.11 chez CMT) en utilisant un second gabarit dans lequel vient s'inscrire la cale fabriquée précédemment.

Au tour des traverses. Je suis parti sur une section de 80*50, pour 1300 de long car j'ai prévu de la sur-longueur, pour avoir de la marge si je retire trop de matière lors de l'étape finale. J'ai dû taper dans du chêne de second voire troisième choix pour cela, le bois n'est pas très beau, quelques arrachements mais normalement ça ne devrait pas se voir, c'est sous la table.

Comme pour la rainure, on commence par dégrossir avec une fraise droite (défonceuse à la volée ou sous table, peu importe, j'ai fait les deux), puis on s'approche de la vérité avec la fraise à QA. C'est à ce moment qu'intervient la cale oblique ajuster la traverse à la rainure.

La cale est maintenue entre la traverse et le guide de la table à l'aide d'un petit montage. Elle permet d'usiner la traverse avec le léger biais de la cale. Attention à ne pas se tromper de côté cependant ! Ce fut mon cas pour la première traverse, en conséquence elle était (légèrement) de biais par rapport au plateau une fois insérée dans la rainure, j'ai dû fabriquer une nouvelle traverse et refaire le boulot...

J'y suis allé par toutes petites touches pour arriver à un point où la traverse s'insère à la main jusqu'à 10cm du fond de la rainure, et finit le trajet au maillet.

Et voilà le résultat ! Il restera à découper la pente en bout de traverse, trivial à la scie à ruban mais je n'en ai plus. A la scie à format par retournement, ou à la main, j'ai plusieurs options mais je n'ai pas encore décidé.

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Le piétement

Il s'agit de réaliser un U inversé, la traverse et ses deux pieds, pour chaque extrémité de la table. La qualité de l'assemblage est particulièrement importante car elle va subir de la torsion, étant donné l'absence de tablier longitudinal reprenant le contreventement directement sur les pieds. Ce sont les longerons du cadre intérieur qui feront cette liaison, mais déportés sur les traverses. C'est là tout le sel de ce design...

M. Ishitani l'a réalisé avec un tenon double et je vais en faire de même. J'ai l'intuition que ça doit résister mieux à la torsion car cela devrait ajouter de la résistance "horizontale" à l'assemblage, un peu comme une boite de torsion. La distance entre les flancs extérieurs des tenons est plus élevée que pour un tenon simple. Mais ce n'est pas le plus simple des assemblages à réaliser, sans mortaiseuse ni toupie !

Le bois avait été corroyé en même temps que le plateau. J'ai obtenu des sections de 7070 pour les pieds et 7060 pour les traverses, j'espérais 75/65 mais je n'ai pas réussi avec ce que j'avais sous la main, car je voulais faire avec le même bois que le plateau. Visuellement ça semble bien, mais espérons que ça ne sera pas trop pénalisant pour la résistance de la structure !

J'ai suivi cette méthode pour l'usinage :

D'abord les mortaises : 14mm de large, 50mm de profondeur, réalisées à la défonceuse avec une fraise hélicoïdale négative (CMT 192.050.11) et un guide de chaque côté pour prévenir tout décalage et garantir la stabilité de la def. Le tout en deux passes et par retournement pour garantir la symétrie. Puis les coins ont été équarris au ciseau.

Ca s'est bien passé, par contre j'aurais dû dégrossir le travail en amont, en perçant à la mèche à bois, car la frais hélicoïdale négative a du mal à descendre dans le bois, ce qui a causé quelques irrégularités (vibrations ?) sur les parois de la mortaise.

Puis les tenons à la scie sous table avec un gabarit de coupe verticale fait maison, calé contre le guide parallèle pour un ajustement micrométrique. Un peu long pour finaliser l'ajustement, mais ça fonctionne nickel ! Le seul petit raté fut sur les joues extérieures des tenons, réalisées plus classiquement à l'horizontale, comme décrit ici :

lairdubois.fr/...ation-dentaille

Le va-et-vient final pour nettoyer la joue a mordu sur l'épaulement lorsque le bois arrivait en butée sur la règle, celle-ci se déformant légèrement. Très peu genre 1/10 de mm, que j'ai pu rattraper par la suite, mais à ne pas oublier pour les prochaines fois : il faut séparer la découpe de l'épaulement de celle des joues, rentrer le réglage de l'ordre du mm pour éviter cela.

S'en suivirent des essais à blanc individuellement pour chaque assemblage et des retouches, à la scie pour les tenons ou à la main pour le fond des mortaises, afin d'assurer que ça plaque bien, avec la bonne friction.

Difficulté n°3 passée avec succès ! Et vive les pièces de test, autant pour les mortaises que les tenons. Toujours se garder du rab, pour éviter de foirer les pièces finales lors de la découverte d'une technique ou du pointage des machines...

Le collage aura lieu plus tard, après mise en place des inserts pour visser le cadre sur la traverse.

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Sous le capot

Le plateau et les pieds sont reliés au moyen d'un cadre, assez simple à assembler : deux longerons, quatre traverses, des entailles à mi-bois pour venir s'encastrer sous les raidisseurs, et des trous pour venir s'y visser ainsi que sur les traverses du piétement. Étant équipé d'une scie à format et d'une Domino, la réalisation a été assez simple.

Le tout sera assemblé avec des vis de 8mm prises dans des inserts de 15mm de profondeur. La mise en place du vissage dans les raidisseurs s'est déroulée de la sorte :

  • perçage non traversant à la mèche forstner pour loger la tête de vis,
  • suivi du perçage traversant de 8mm pour le corps de la vis,
  • puis mise en situation du cadre sur le plateau retourné pour reporter les trous sur les raidisseurs à l'aide de la mèche de 8mm,
  • chaque raidisseur est alors sorti du plateau, un à la fois pour ne pas risque de voir le plateau se déformer trop,
  • j'en profite pour faire la coupe de biais à chaque extrémité, au moyen du gabarit de coupe verticale utilisé pour les tenons,
  • perçage à 12mm pour les inserts,
  • et enfin mise en place des inserts au moyen d'un gabarit maison, avec en bonus un peu de colle Araldite pour sécuriser le tout.

J'ai eu pas mal d'arrachement en surface lors de la pénétration de l'insert dans le bois, peut-être dû à la qualité des inserts, un défaut d'usinage (chanfreiner le trou ?), je ne sais pas trop. Mais sans conséquence car c'est caché par le cadre après assemblage.

Aidé par la relative souplesse du cadre, chaque vis est rentrée dans son insert au poil sans ajustement nécessaire.

Ça sera presque aussi simple pour le vissage en bout de cadre dans les traverses des piétements, la procédure est similaire : perçage, report sur la pièce avec la mèche, puis mise en place de l'insert. J'ai par contre phosphoré un peu sur l'interface entre le cadre et les traverses pour assurer une rigidité maximale. Voici ce que j'ai fini par faire :

Il s'agit de l'extrémité d'une traverse, en bout de cadre. En partant de la droite :

  • le longeron, dépassant d'1 mm
  • ensuite, les deux passages de passage des vis, le plus proche possible des bords de la traverse
  • puis un tourillon venant s'insérer dans la traverse du piétement, et autour duquel est enfilé une rondelle d'1 mm également.

Ainsi, la force de serrage devrait pouvoir s'applique le plus possible aux extrémités du cadre, sans pour autant le déformer.

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Collage du piétement et montage à vide

Là, je vais sortir l'artillerie lourde, faut du solide ! Même si mes assemblages à double tenon sont plutôt propres, au vu des contraintes mécanique je préfère assurer le coup, donc résine epoxy pour noyer et combler les éventuels vides.

Le dosage est très important pour l'epoxy, donc petite balance de bonne qualité. J'y ai adjoint de la charge de cellulose (Woodfill 250 chez Sicomin), par contre j'aurai dû commencer par imprégner les parois sans charge, laisser passer 30/40 minutes puis attaquer avec la résine chargée et assembler. J'y suis allé directement avec la résine chargée ; mais bon, ce ne sont pas non plus des ailes d'avion, ça devrait déjà être la pièce la plus solide de la table !

Sinon on ne le voit pas sur les photos, mais j'avais tout scotché pour éviter les coulures.

24h de "cuisson" plus tard - mon atelier était monté à 20° - il était temps de faire un essai d'assemblage à vide, c'est à dire visser le cadre et le piétement, mais sans le plateau, et ainsi se faire une première idée de la rigidité.

...et ça semble rigide : si je pousse d'un côté, ça glisse immédiatement de l'autre côté, aucune souplesse ressentie. Mais bon, c'est à vide, avec les 80kg du plateau dessus, ça risque d'être une toute autre histoire car là, les pieds ne glisseront plus sur le sol ! Affaire à suivre...

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Finitions

Au préalable, j'ai collé les bouchons de rainures sous le plateau :

Puis j'ai affleuré les bouchons, et recoupé le plateau aux dimensions finales, d'abord à la circulaire sur rail avec quelques mm de marge, puis à la défonceuse pour une finition propre.

Vu les bons retours, je suis parti sur le vernis Hesse Pura Natura, bi-composant base eau :

Un ponçage 80 puis 150, à la main pour le piètement pour éviter d'arrondir les faces, à l'orbitale pour le plateau. Humidification et égrenage pour limiter les remontées de fibres, et c'est parti pour l'application de 2 couches partout, 3 pour le plateau, tout ça à la brosse. J'attends maintenant 10 jours pour que ça sèche à cœur et lui mettre de la cire de carnauba pour compléter la protection, en plus ça sent bon, c'est très agréable au toucher et ça fait bien ressortir le veinage (que je trouve atténué par le rendu clair du Pura Natura).

A peine la table était assemblée (en attendant le cirage) que la voilà colonisée par les enfants, parce que "ça fait une super cabane !"

Next : verdict sur la rigidité de la structure... 🥁

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Alors, elle tient debout ?

Oui ! Mais pas facile de tirer des photos d'un meuble de si grande dimension, par un temps pluvieux, sans lumière... J'en ferai d'autres avec du soleil et une fois cirée, pour la fiche création. Voici déjà de quoi se faire une idée.

Et est-elle assez rigide ? A mon goût, non. Trop de souplesse, ça réagit comme un ressort, et ça va fatiguer à la longue. Je vous laisser juger avec cette vidéo, à savoir que j'y imprime quand même une impulsion assez franche.

Le plateau est un peu trop lourd, et la section du piètement bien trop faible pour obtenir une rigidité structurelle satisfaisante. Je pense qu'il faudrait au moins du 100100 pour être tranquille, je suis en 7070... Mais bon, j'y étais bien préparé ! Cf la question liée au pas à pas et les avertissements de Kentaro.

Je pense donc rajouter un renfort longitudinal, comme sur ces rendus 3D. Je trouve que ça garde malgré tout l'esprit de la table.

Qu'en pensez-vous ?

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Discussions

skiffr  a publié le pas à pas "La table flottante d'Ishitani".
il y a 4 ans
Laurent51

Bonjour,
Il m'arrive de regarder Ishitani, j'apprécie la sérénité de ses films comme celle de Kobeomsuk, un atelier coréen si je ne me trompe pas.
Je pends une chaise et m'installe.

Séverine
( Modifié )

Je vais suivre ce pas-à-pas avec intérêt. Je prends une chaise aussi 🙂

dependancesbois

Je vais prendre une chaise aussi, faute d'avoir le temps de la fabriquer !

Philip ♩

Que de pas à pas intéressants en ce moment !
J'ai hâte de voir le résultat et les réponses qu'il apportera aux questions en liens.
Merci beaucoup pour ce partage !

Kentaro
( Modifié )

Bon, ben tu es têtu... tu verras bien...

Cette structure est viable pour une desserte étroite, le long d'un mur, avec un pot de fleur dessus, et à laquelle on ne touche plus, pas pour une table de salle à manger. Ou alors, il faut au moins doubler les sections.

Fof
( Modifié )

Sur cette table, c'est vraiment les pieds qui me font peur, les tenons travaillent pas dans le bon sens. C'est osé de fixer 4 pieds avec des tenons qui bossent pas comme il faut, tout repose sur ça. Je verrai bien un beau croisillon entre ces 4 pieds, il y a moyen d'intégrer ça de façon esthétique, sans que ça gène l'assise.

skiffr
( Modifié )

Oui, je pense que je suis un peu juste en section de piètement. Je sais qu'il y a probabilité forte que ça ne fonctionne pas et je l'ai intégré mentalement, ça fait partie de l'exercice. Au pire j'aurai toujours le plateau et il "suffira" de repenser le piètement 😅

Fof tu penses à quelque chose comme ça ?
metabricoleur....ishitani#353372

Fof
( Modifié )

skiffr oui j'avais dans l'esprit quelque chose du genre !

racmterrof

Tu vises haut ; Bonne réussite.

Kentaro
( Modifié )

Si tu veux faire un truc un peu original, tu pourrais t'inspirer de ce système.

Ce n'est pas un contreventement parfait, mais on y est presque, et cela sort des sentiers battus:

skiffr

Ah, original ! Je reconnais le sol de ton atelier, as-tu d'autres photos de ce projet ? C'est quel genre de meuble ?

Kentaro

C'est le métier à tisser:

skiffr  a publié l'article "Assemblage du plateau".
il y a 4 ans
MathKR
( Modifié )

Question bête, rien à voir avec la table mais plus avec ta photo du trop plein de copeaux, t'en composte déjà ? T'as essayé en paillage du sol dans le jardin ? Mélangé avec un peu de tonte, ça fait un compost de folie

skiffr

Je m'en suis servi un peu comme paillage sous des arbres récemment plantés, mais je crains un effet néfaste du tanin. Et j'en ai déjà un sac qui est parti au compost, mais ça étouffe le peu de déchets organiques qu'on produit. Bonne idée de le mélanger avec la tonte, je note ! Le sac en photo est parti chez un copain pour son poulailler, j'essaierai avec les suivants. Sinon pour des toilettes sèches, ça doit être top également.

Laurent51

Bonjour,
Bonne idée que de faire du compost de copeaux/tonte, le rapport azote carbone doit être de 30.
J’avais une méthode simple pour le mélange 2 volumes de tonte pour 1 volume de feuilles sèches, à voir le rapport des copeaux et adapter les volumes

MathKR

J'ai vu pas mal de maraîchers bio / permaculteurs qui achètent les copeaux et les broyats de scierie mais qui les laissent reposer dans un coin 2 ou 3 ans avant de les utiliser en paillage. Exposés au vent, à la pluie etc. Je suppose pour éviter l'effet dont tu parles.

skiffr  a publié l'article "Les traverses".
il y a 4 ans
skiffr  a publié l'article "Le piétement".
il y a 4 ans
Paco64
( Modifié )

J'avais réalisé du mobilier sur le même principe avec un architecte parisien il y a une trentaine d'années qu'on avait décliné en une gamme de table de salle à manger, bureau. J'avais rajouté des petits contreventements entre les pieds et les traverses du piétement et malgré tout ça bougeait pas mal en long. Il faudrait que je retrouve les photos de l'époque pour les scanner!

skiffr

Ah oui, je suis preneur de photos ! Pour le contreventement, mais aussi pour le style :-)

Paco64
( Modifié )

skiffr , je vais essayer de retrouver les photos!

skiffr  a publié l'article "Sous le capot".
il y a 4 ans
skiffr  a publié l'article "Collage du piétement et montage à vide".
il y a 4 ans
Boris Beaulant
( Modifié )

Salut skiffr,

Joli projet !

J'utilise l'application Trello pour mes projets, je m'en sers pour rattacher toutes les infos intéressantes liées au projet, et surtout je détaille chaque étape en checklist pour ne pas perdre le fil.

Je vois que tu as indiqué utiliser Trello. Avais-tu essayé les Processus pour faire à peu près la même chose ?
(Simple question curieuse qui ne te force en rien à changer tes habitudes. Mais comme tu sembles avoir trouver le numérique intéressant pour gérer ton projet, je me dis que tes retours sur les processus peuvent être riches :) )

skiffr

Salut Boris,
Non, je n'ai pas encore essayé ! Je m'en sors pas trop mal avec des simples lises de cases à cocher pour l'instant, mais sur ce genre de gros projet, je vois bien l'intérêt que ça peut avoir. Je garde ça en tête pour les prochains ! Penderie et cuisine à suivre, de quoi m'occuper...

Boris Beaulant

Ok, ça marche :)
Bons copeaux à toi !

skiffr  a publié l'article "Finitions".
il y a 3 ans
skiffr  a publié l'article "Alors, elle tient debout ?".
il y a 3 ans
Ceruse

elle est bien belle cette table!

je trouve que ton option lui enlève vraiment son cachet aérien.

pour d autres,toutes les traversés en 100mm de haut et les traversés longitudinales plus proches des bords. pas de dominos mais double tenons.

Boris Beaulant
( Modifié )

Salut skiffr, le rendu est vraiment chouette. Et ton bois est très beau.
Après, je ne suis pas étonné que ça soit "élastique".

C'est certain que l'option de remettre des traverses fera son office, mais c'est sur aussi que ça va changer le look :)

Kentaro

Elle est absolument superbe!

L'élasticité, tu le savais depuis le début. Personnellement, je la laisserais comme cela.

J'en ferais peut-être une autre plus rigide comme tu le proposes, mais ce serait une autre. Celle-ci, je la garderais ainsi. Elle est trop belle!

skiffr

Merci à vous !
Je dois avouer que j'ai le gros sourire à chaque fois que je passe à côté, en plus avec les coups de vents qui passent en ce moment, le ciel est changeant et la lumière varie avec, c'est très chouette.

Bon, vous m'avez convaincu qu'il est urgent de ne rien faire. Je vais la laisser vivre ainsi, elle est tout à fait utilisable, et on verra dans quelques années s'il est impératif de renforcer.

Laurent51

Franchement, je ne suis déçu d’avoir pris ma chaise et avoir regardé cette superbe réalisation 👍

Autrement si elle ne tient pas, faut faire du Chevênement: yaka y fou... le feu mais ce serait contraire à Guy Roux: faut pas gâcher

Magnifique

Atelier Ebénix

Super!! Cette table m'avait beaucoup inspirée pour la réalisation du Bureau de ma femme!! J'ai bien galéré pour les traverses sous le plateau! mais c'est beaucoup de satisfaction quand ça fonctionne. a+

LobfrontalDjack

Quel plaisir de découvrir ton pas à pas pour cette réalisation !
Beau partage à la hauteur de l’original.

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