

Il faut connaître les différentes longueurs entre les pivots (données fabricant j'imagine).
- Sur la photo 2, je suppose une longueur identique pour les pièces inclinées, L' (mais c'est sûrement deux longueurs différentes).
- La longueur totale horizontale, L (j'imagine quelque-chose du genre 615 mm)
- La petite distance entre le pivot mobile et la position de lecture, d (la pièce en plastique noire)
- La valeur lue en x (c'est-à-dire que le pivot mobile se situe en x+d de l'origine)
- L'angle, alpha
Ensuite c'est que de la géométrie, on a la relation
x + d + L' cos(alpha) = L
Pour avoir l'angle connaissant la valeur lue, x, il suffit d'inverser la relation ci-dessus ce qui donne
alpha = arccos( {L - (x + d)} / L')
À adapter au besoin.

Toutes choses égales par ailleurs, cela va dépendre du module de Young du bois (la flèche est inversement proportionnelle au module).
Ce module est généralement plus élevé pour un bois sec (voir par exemple amesweb.info/M...us-of-Wood.aspx)
En supposant la linéarité du problème, on a une simple règle de trois à appliquer, à savoir : flèche(humide) = flèche(sec) * Young(sec) / Young(humide).
J'imagine que vous connaissez la flèche pour du bois sec à partir de vos calculs/abaques donc vous pouvez déduire la flèche pour du bois humide.
On entre quand même dans des calculs d'apothicaire pour un simple composte, et c'est un ingénieur qui vous le dit ! Il existe des compostes en plastique d'une épaisseur 3 mm qui tiennent parfaitement la charge. Ajoutez un simple renfort au milieu ça devrait aller.

Une photo aiderait à comprendre, mais la colle seule peut difficilement retenir les déformations/mouvements extrêmes du bois quand il est exposé à tous les intempéries possibles (froid, soleil direct, pluie), même pour une colle d'extérieur. Surtout pour des assemblages mécaniquement "simples" comme du mi-bois ou toute la solidité (ou presque) repose sur la colle; je pense qu'il aurait fallu utiliser un assemblage qui se tienne de lui-même, ou alors utiliser de la visserie à la place de la colle.
C'est pas impossible que le collage ait été raté non plus, surtout qu'avec la colle PU si les surfaces ne sont pas bien en contact, la colle va combler ces défauts en moussant, mousse qui n'a aucune résistance.


Je ne dis pas qu'il ne faut pas prendre soin de ses outils, au contraire, mais à la fin c'est quand même fait pour être utilisé et construire des objets qui font la valeur ajoutée, et donc ça va s’abîmer un petit peu. Il y aura toujours des petites rayures sur la semelle, des points de rouille, des tâches de tanins, des éclats sur la fonte car le rabot sera tombé par terre, etc.
C'est pas une pièce de musée à conserver dans une vitrine à atmosphère contrôlée !
Être inquiet à la moindre tâche c'est l'ulcère assuré
Concernant ta tâche, c'est peut-être de la résine ? Frottez avec un chiffon imbibé d'alcool ou de térébenthine pour voir si ça part.

Sur la deuxième photo on dirait que la molette de réglage en laiton est très dévissée, ce qui fait que virtuellement, le fer est très (trop) sorti. En conséquence, on ne peut pas le placer correctement car la vis de contre-fer gêne.
En fonctionnement normal, l'ensemble fer + contre-fer bouge de quelques dixièmes de millimètre entre sa position rentrée, et la position sortie (pour travailler).


Si je comprends bien, ce que tu cherches c'est un bouvet de carrossier forum-outils-a...er.htm?start=30
Comme c'est difficile à trouver, il faut envisager de faire avec les moyens du bord :
- À main levée avec un ciseau, tracer les bords de la rainure au trusquin en premier lieu.
- Avec un tarabiscot.

Je ne crois pas qu'il y ait de règle absolue à respecter en la matière. Sur mon établi, la vis est placée précisément à environ un tiers de la hauteur. Ça dépend aussi de la hauteur maximale des pièces que vous souhaitez serrer dans la presse sans être gêné par la vis.
Plus la vis est placée bas, plus il faut que la goupille de blocage soit costaud car l'effort auquel elle va devoir résister est important (rapport distance vis-mors et distance goupille-vis).

Je travail aux outils à main donc je ne sais pas si ma réponse convient parfaitement, mais je ferais la partie mâle en premier, puis je reporterais sa forme. Ensuite, j'enlèverais un maximum de matière à la défonceuse, à main levée (sans gabarit). Enfin, je finirais au ciseau pour arriver jusqu'au trait de report. De la sorte j'obtiendrais un ajustement parfait.
Je fonctionne comme ça à la main, juste que l'étape à la défonceuse est remplacée par du travail de dégrossissage au ciseau.