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Bonjour,
Si les vis de serrage ont été trop serrées sur le support, il est possible qu'elles aient laissé une empreinte, ce qui peut expliquer que la vis revienne dans cette position. Cela arrive notamment sur le support de réglage automatique de hauteur des fers des Dego/rabot Hammer par exemple.
Si ce n'est pas le cas, essayer de bloquer au mieux le fer en serrant doucement. Je ne connais pas ce modèle de machine.

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L'essayer, c'est l'adopter.

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Bonjour,
pour 5mm aucun problème. C'est pour l’installation dans des caissons (montant ossature bois avec panneaux)?

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Salut, il est vrai que les recommandations du dtu ne sont pas des plus esthétiques, il préconise de désolidariser les pièces pour les ouvrages extérieurs avec calage. Ça limite l'emploi des assemblages traditionnels, mais reste efficace pour contrer les dégradations rapides.

Pour ce que tu souhaites faire, je choisirai plutôt un bois de brin courbe en acacia, chêne, châtaigné s'il y a le budget pour façonner les bois ( facé sur 2 faces ou équarri (sur les 4). Déjà tu pars sur un bois plus résistant.
Ensuite, tu peux percer un trou oblique débouchant dans la mortaise du poteau pour évacuer une éventuelle infiltration.
Je protège aussi systématiquement la mortaise et le tenon avec du Woodbliss (ou équivalent ) qui minéralise le bois et évite un développement fongique ou xylophage dans l'assemblage.
Pour finir, tu peux placer un léger cordon bien serré de mastic translucide souple en périphérie pour le rendre étanche. À contrôler après vieillissement.
Tu peux aussi réaliser une petite "couvertine" sur le haut de l'assemblage, entaille à 45° de 2cm dans le poteau pour y glisser une feuille de métal (compatible avec l'essence que tu utilises pour éviter sa détérioration) pliage à l'angle du lien pour former une microcouverture et briser la goutte d'eau.

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par Marco2b il y a 3 mois
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Bonsoir, oui.

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Bonjour,
Je ne comprends pas bien la question.
Je ne crois pas que la table de la scie elle-même soit réglable par rapport à la lame, je n'ai pas fait attention à ce détail sur la mienne. Par contre, l'alignement de la table sur un rail de guidage est possible par l'intermédiaire des 2 petites molettes vertes présentes dans la glissière de la table de scie.

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Les deux mortaiseuses Makita sont de bon rapport qualité prix je trouve.
J'ai testé les deux, c'est avec la 7104L que je fais mes mortaises.

Elle est robuste et suffisamment puissante pour la plupart des mortaisages classiques. Par rapport à la KC100Z elle est aussi plus précise, stable et permet des mortaises débouchantes. Mortaisage propre.

Les moins par rapport à la KC100Z:

  • Pas de graisseur intégré au guide
  • plus de manipulation pour le blocage et le mortaisage.
  • une puissance légèrement inférieure qui peut se compenser par un guide et une chaîne moins épaisse (au détriment du temps de réalisation, pas de problème dans les résineux secs et humides et feuillus frais avec chaîne de 30mm)
  • la position d'attaque de la chaîne (sens de rotation), qui ce fait dans la longueur de la pièce et non dans la largeur de celle-ci (comme avec la KC100Z et d'autres machines). A bien prendre en compte pour éviter des vibrations importantes, des arrachements sur la gorge et l'about de mortaise et éviter que la chaîne n'emporte la machine vers le fond de mortaise.
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par VINCENT HERVIER il y a 6 mois
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Salut Vincent,
pour moi ça ressemble a du capricorne du chêne quel est le diamètre de sorti des trous?

Purge bien l’aubier, les larves ne consomment généralement pas le duramen qui est plus dur et moins riche en nutriments. À mon avis cela fait déjà un moment qu'ils sont là. Le séchoir évite un développement fongique possible vers 20% d'humidité, par contre les larves peuvent évoluer dans un bois sec. J'ai déjà placé des pièces en chêne au congélo qui étaient attaquées par ce xylophage.

Une attaque sur bois sec est moins probable, mais les larves peuvent rester des années à évoluer dans l'aubier, difficile de savoir si elles sont toujours en vie.
Tu n'as pas observé de trou d'envol à la surface des plateaux à l'achat?

Parles-en à ton fournisseur avant de le mettre en œuvre pour ton projet.
Ce n'est jamais plaisant pour un client d'entendre des larves grattouiller dans sa maison.

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Ce serait bien d'avoir un vrai pas à pas sur la bonne mise en œuvre d'une terrasse et sa durabilité, j'observe régulièrement une incompréhension ou une mauvaise interprétation des DTU. Il faut avouer que ce n'est pas toujours très abordable. Visiblement beaucoup d’interrogations reviennent à ce sujet.

Pour résumer le DTU 51.4 de décembre 2018,
Le DTU indique 2 typologies de platelages.

  • Un platelage de conception courante (dite <<piégeante>>), non conçu pour faciliter l'écoulement de l'eau.

  • et un platelage de conception élaboré (dite <<moyenne>>), conçu pour faciliter l'écoulement de l'eau.
    définition du platelage en conception élaboré au sens du DTU:

    La conception élaborée consiste à mettre en œuvre des techniques constructives visant à réduire les points de rétention d'humidité, et donc à améliorer la pérennité du platelage, elle ne peut être obtenue que par le respect des points ci-dessous.
    voir p16 en point 5.2.2 et 5.2.3

Pour mettre en œuvre un platelage de conception élaboré, le DTU préconise de respecter les 4 points qui sont:

a) Un double lambourdage, qui évite le confinement d'humidité entre l'about de lame et la lambourde. Le jeu entre deux lames doit être compris entre 4 et 6mm.
voir p16.

b) La limitation de la fissuration et du tuilage des lames du platelage (voir RLDC, élancement et minoration, observation et cœur au soleil, etc., etc.)
Voir p16 et 17.
en point 2) de la page 17, il précise, je cite:

profil de la face supérieure de la lame ou inclinaison de la lame (dans le sens de la largeur): horizontale ou avec une pente minimale de 4% ; cette pente peut être obtenue avec un profil bombé ou en pente ou grâce à une pente générée par le support des lames (en d'autres termes une lambourde si le profil de la lame est horizontal).
Voir le Tableau 1 p17 qui propose 4 solutions.
Ce DTU encadre les platelages avec une pente maxi de 5% pour permettre l'écoulement de l'eau sur les lames. C'est mentionné en pages 1 et 9 (domaine d'application). La pente minimale de 1% ne concerne que le support de terrasse, comme une dalle béton par exemple.

c)L'interface entre la lame de platelage et son support linéaire (une lambourde par exemple)
Je cite toujours le DTU :

Pour éviter la rétention d'eau au niveau de la zone de contact entre la lame de platelage et son support linéaire (une lambourde), des cales polymères ou autres dispositifs de décollement d'épaisseur supérieure ou égale à 3 mm, doivent être mis en place entre la lame de platelage et le support linéaire.
Voir point c) toujours en p17.

Nous pouvons donc bien placer des cales de 5mm sous lames pour permettre une bonne ventilation. La bande de protection de lambourde ne sert qu'à protéger la face supérieure. Mise en contact direct avec la sous-face de la lame, elle crée logiquement une rétention d'eau à éviter pour cette conception.

d) Limiter le confinement en sous-face du platelage.
La surface totale des dispositifs d'entrée et de sortie d'air pour la ventilation du platelage doit correspondre a 1/50ème de la surface totale du platelage.
Hauteur de plénum supérieur ou égal a 100mm.
Voir point d) en p18.

Pour le traitement des coupes, il n'est obligatoire que pour les bois déjà traités, car naturellement non-résistant de base... Ce serait trop fastidieux d'utiliser ici du goudron scandinave avec le risque de tacher les lames.
Les bois qui présentent une durabilité supérieure n'en ont pas besoin, mais peuvent être traités sur leurs parties les plus sensibles. Je pense qu'il ne faut pas l’utiliser partout, mais uniquement là où ce sera le plus pertinent, about de pièce structurelle exposée par exemple. D'autres méthodes sont possibles.

Avec ce genre de document il faut aussi bien faire la distinction entre ce qui doit et ce qui peut être fait. Je cite :

L’attention du lecteur est attirée sur les points suivants :
Seules les formes verbales doit et doivent sont utilisées pour exprimer une ou des
exigences qui doivent être respectées pour se conformer au présent document.
Ces exigences peuvent se trouver dans le corps de la norme ou en annexe qualifiée de
«normative». Pour les méthodes d’essai, l’utilisation de l’infinitif correspond à une
exigence.
Les expressions telles que, il convient et il est recommandé sont utilisées pour
exprimer une possibilité préférée mais non exigée pour se conformer au présent
document. Les formes verbales peut et peuvent sont utilisées pour exprimer une
suggestion ou un conseil utiles mais non obligatoires, ou une autorisation.
En outre, le présent document peut fournir des renseignements supplémentaires destinés
à faciliter la compréhension ou l'utilisation de certains éléments ou à en clarifier
l'application, sans énoncer d'exigence à respecter. Ces éléments sont présentés sous forme
de notes ou d'annexes informatives

Voilà ce que propose le DTU, une série de recommandations que l'on peut suivre ou non. Un particulier autoconstructeur n'est pas tenu de respecte cette mise en œuvre. Les pros, c'est différent, ils choisissent la conception qu'ils mettent en œuvre suivant leurs connaissances, pratiques, éthiques. On peut très bien réaliser une conception courante (toujours en accord avec son client, en conscience, pour des raisons de budget par exemple) ou de miser sur la pérennité maxi, voire même un peut des deux.
Il ne faut pas voir ces documents comme obligation systématique, mais plutôt comme un outil d'aide à la décision tant les choix sont multiples. Il faut aussi se protéger soi-même et réaliser la meilleure mise en œuvre possible avec ce que l'on a.

Bonne continuation à tous(tes)

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Bonjour,
contacte La Maison du Tournage dans ma région. Le gérant qui est tourneur pourra t'apporter des éléments de réponse sur cette marque qu'il commercialise. Peut être déjà un élément de réponse dans sa vidéo.

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Bonjour,
Pour moi tu es sur le bon chemin. Une fois le garde-corps posé sur un support plan bien de niveau et d'aplomb, à l'aide d'une équerre, tu relèves le cintre (point de courbures) de la traverse basse sur ton panneau. En rejoignant ces points, tu retrouves ton cintre, il me semble observer que la main courante est constituée de 5 ou 3 pièces? Peut-être 4?
Relève également ces lignes d'assemblage sur ton épure, tu pourras ensuite déterminer les pièces capables pour réaliser le cintre complet et repère la position de chaque élément.
Tu peux procéder de même pou les éléments décoratifs de balustre horizontaux cintrés.
Le reste n'est qu'un relevé de cote classique de hauteur en vue de face sur papier.
Je réaliserai les éléments a la scie a ruban puis ponçage a la ponceuse a bande. Si tu as une toupie, roulement sur gabarit classique après avoir enlevé le plus gros a la scie sauteuse ou sar.

Quelle essence as-tu choisie?
Je me dis que c'est un chantier où il faut porter beaucoup de soins aux assemblages (beaucoup de mi-bois sensibles à la rétention d'eau) pour sa durabilité dans le temps... pareil pour la jonction à la maçonnerie.

Pour la pose du garde-corps, j'utiliserai une chèvre ou un mât de levage (par l'extérieur) pour travailler en sécurité sans forcer. À deux c'est mieux.

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par Marcus1969 il y a 8 mois
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Bonsoir, c'est un maçon qui a réalisé la charpente? Je ne sais jamais trop quoi dire quand je vois ce genre de photo. Si on fait une isolation par l'extérieur c'est bien pour laisser apparente la charpente, il faut donc revoir la ferme et son poinçon quand on dépose la toiture... L’échantignole est faible.

Normalement pour une restauration tradi avec tenon mortaise + embrèvement en tête de poinçon on étaye les 2 arbalétriers + ici la faitière pour soulager l'ensemble et permettre de les désassembler, on rajoute également un tirant (tirfor) en pieds d'arba' + moise de sécurité, échafaudage compris.
Mais ça c'est valable quand on peut pousser sur les arbas pour les désassembler, couverture déposée...

Là c'est vraiment un travail sérieux à faire réaliser par un vrai charpentier, quelqu'un qui pourra se déplacer.
Dsl pour votre chantier.

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Salut, regarde du côté de la marque Echo, c'est un bon rapport qualité prix.
Sinon il reste le marché de l'occas', il y a 6ans j'ai trouvé une Husqvarna 40 pour moins de 200€ (le guide de 40cm me suffit largement pour du petit abatage). Aujourd'hui elle coupe toujours du bois et les pièces sont encore disponibles.
Bien faire attention à la bonne lubrification de la chaîne à l'achat et rester prudent si le guide est neuf. (il peut y avoir un problème de chauffe persistant, ou le guide était simplement trop usé).

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Bonjour,

Ici, on a deux maisons similaires, pourtant, l'une à fini par avoir un bardage pas très beau, quand l'autre a eu un bardage bien grisé, ils ont pourtant la même exposition au soleil

Je suis d'accord avec Kentaro, le 1er a l'air au naturel (maison de gauche), mais il n'est pas exposé uniformément aux intempéries (léger débord) et ne respecte pas la garde au sol, le pied de bardage est plus exposé. Le second (maison de droite) est certainement un bardage près grisé pour garantir une teinte homogène, ou il a reçu une couche de saturateur teinté. Le dernier à mal vieilli...

Pour un grisaillement au naturel, il est préférable de mettre en œuvre un bardage vertical (qui favorise l’écoulement de l'eau), avec double littelage donc.
Il doit être exposé uniformément au soleil et à l'eau (ou pas du tout), les balcons et autres débords en façade amènent souvent des différences de teintes et des coulées d'eau. Ça devient moins évident de garder une teinte uniforme et puis tous les goûts son dans la nature, parfois il faut aussi rester patient et attendre que le grisaillement s'uniformise.

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Bonjour, je pense que l'équivalent s'appelle une finition brossée.

Elle peut être réalisée avec une brosse nylon ou avec une brosse à décaper rouleau de chez Makita (il faut en avoir l'utilité car onéreux à l'achat et en consommables, mais très efficace pour ce type de rendu).
J'ai aussi vu cette technique réalisée avec des outils de sculpture.

La plupart des essences européenne conviennent, mais ce sera une pièce en quartier qui se rapprochera le mieux de ce que tu veux faire avec un fil droit bien parallèle et serré.

Des essences tendres seront plus faciles à "creuser", des bois plus dur comme le chêne donneront d'avantage de résistance.

Pour la teinte, elle peut être obtenue par carbonisation, huilage teinté, voir ébonisation pour les essences tanniques.