
Il faudrait savoir ce que le devis mentionne.
Mais dans les faits, si l'artisan a mis plus de temps que prévu, il doit honorer le contrat, sauf mentions particulières et réserves.
Ça arrive de sous évaluer le temps de travail pour des chantiers conséquents, tout les artisans passent par là.
Dans la pratique on peut aussi tomber sur un commun accord, paiement de 50% de la somme demandée et le reste à la charge de l'artisan. Il faut assumer.
J'ai déjà vu plusieurs fois ce cas.
En résumé, ci devis signé, tu as libre choix de la suite à donner.
Et pour le bordel (chacun à sa notion de bordel), ce n'est pas très pro.

Je le prend chez Corderie Gautier, il est de bonne qualité. Bien regarder la composition et ne pas acheter le goudron de "pin" minéral ou dériver pétrolier.
Pour l'application, il peu être diluer, mais la protection sera moins efficace.
Chauffer le produit pour augmenter la viscosité, application en deux couches (mini) en respectant le temps de séchage. Par temps froid c'est un peu plus long (application et séchage).

Rechercher du côté des charpentes à courbes de type "Cruck", présentent en Occitanie et en Grande Bretagne, Arbalétrier courbes.
Sinon plus généralement, toutes les entreprises et artisans qui travaillent les bois de brin et qui sélectionnent des bois tortueux, atelier Copeaux Cabana, Brunelle Dalbavie, un brin de charpente et beaucoup d'autres.
Il y a aussi le livre d'Emilien Bonticourt, Charpentes méridionales

Oui c'est possible avec un peu de pratique, bonne machine le 1806.
L'investissement pour un modèles plus larges se retrouve plus chez les pro.
Je trouve les raboteuses de chantier moins polyvalentes, suivant le poids des pièces et leurs longueurs. En charpente on amène d'avantage l'outil à la pièce pour éviter les manutentions.
Commencer par faire les premières passes (côte à côte) à profondeur égales, puis sur les dernières, au besoin, ajuster la profondeur de passe pour revenir au zéro de la côte voulue (retrouver une surface plane). Ça permet de rattraper un désaffleur rapidement. On peut aussi utiliser une ponceuse à bande, mais pas pour des grosses reprises.
Si l'on est droitier, la main droite va pousser le rabot, tandis que la main gauche, posée sur la poignée de réglage de profondeur, plaque bien la table d'entrée du rabot contre la pièce. On pourra régler en cours d'avance la profondeur de passe. C'est comme ça que je procède pour dégauchir une pièce de charpente, suivant si j'ai une bosse ou un creux (partir d'une profondeur 0 sur la pièce et augmenter pendant l'avance, ou l'inverse). Je fais ça à l’œil. Sur ce rabot il n'y a pas de buttée de profondeur max et mini sur la poignée de réglage, c'est mieux de connaitre le zéro pour composer ensuite (seulement quelques repères approximatifs de profondeur), le réglage reste souple.
Suivant l'état de la pièces au départ, la difficulté se trouve plus dans le maintient du rabot pendant l'avance. Il peut y avoir un désaffleur rectiligne, ou bien en forme de vague, si tu souhaites garder (ou corriger) l'équerrage des faces, il faudra aussi faire attention à l'inclinaison de la semelle du rabot. Un bois frais de sciage raboté à côte finie subira un retrait...
Pour les chanfreins, au rabots ou à l'affleureuse s'il ne sont pas trop profonds. Sinon, à la défonceuse avec une fraise 45° sur roulement. Ou bien à la plane pour un rendu plus traditionnel.

Salut,
En fait il existe une multitude de variante pour réaliser un habitât en bois. Sur des murs ossature bois "classiques", on pourra retrouver une charpente tradi, une charpente à chevrons, une charpente réciproque, une charpente en nid d'abeille, une charpente à la Philibert Delorme, etc...
Du moment que la base est correctement dimensionnée, stable et que les descentes de charges sont assurées.
Charpente = "actuellement", uniquement ce qui supporte la couverture, l'isolant, etc...
Mais les charpentiers réalisent aussi les murs d'une maison (traditionnellement ou non)
Pour le mot, ossature, je trouve logique, de mon point de vue, qu'il soit employé pour désigner des parties de gros œuvre dans un bâtiment ou autre.
Dans la famille des constructions à ossature bois on retrouve :
- les murs en pans de bois et colombages (construction tradi les plus anciennes). Très esthétiques, mais plus onéreux en volume de bois et en main d’œuvre, plus technique aussi sur la réalisation.
- les murs poteaux poutres (charpente tradi). Idem
Les deux techniques ci-dessus sont généralement constituées d'une ossature primaire (porteuse) et d'une ossature secondaire (non porteuse) entre les poteaux porteurs pour la mise en œuvre d'isolants, la pose des menuiseries, etc... Le volume de bois n'est pas négligeable.
- Et enfin, les murs ossature bois avec des montants à entraxe régulier (plus récent). On y trouve notamment la technique plateforme (présente dans ce livre) qui est la plus répandue (car assurable), mais il en existe bien d'autres, moins couteuse, plus accessible et bien adaptées à l'autoconstruction. Toutes ces techniques représentent aujourd'hui la majorité des projets de constructions écologiques et d'habitats passifs en France.
Il existe aussi d'autres techniques ossature bois (dites non courantes, voir plus bas) comme :
- la technique GREB
- la technique CST (Cellule Sous Tension) développé par Tom Rijven, formateur d'autres personnes avec qui j'ai pu travailler, voir notamment le Flexagone. Étude CST.
On peut très bien envisager l'ossature d'une maison en poteaux poutres (charpente tradi) et le remplissage des pans de murs avec la technique du GREB (ossature bois remplie de botte de paille + mortier chaux par exemple ).
Pour la technique plateforme, c'est effectivement une technique qui c'est industrialisée, car l’accès à un hangar permet la réalisation des éléments préfabriqués en filière sèche (hors d'eau), avec tout le confort d'un atelier. Le montage est très rapide.
Ces techniques sont parfois jugées à tors, car souvent comparées aux procès industriels qui ne voient que le profit, ou bien à un mode de sylviculture qui favorise la croissance au détriment de la diversité et du respect des sols. Certains points sont effectivement discutables.
Aujourd'hui des bâtiments de plusieurs étages isolés en bottes de paille se construisent grâce à cette technique avec des boîtes qui ont l'infrastructure pour répondre aux offres.
Il y a aussi beaucoup d’artisans et de petites entreprises qui la mette en œuvre car elle a de nombreux avantages, et ce sans forcement oublier les gestes et techniques traditionnelles.
Il ne faut pas oublier qu'elle a été développée outre atlantique par des personnes qui avaient besoin de se loger rapidement (suite à destruction par exemple), et qui n'avaient pas forcement les moyens pour construire en dur. C'est aussi là bas qu'à vu le jour la technique Nebraska (paille porteuse), juste après l'arrivé de la botteleuse, technique qui reste très économe en ressources.
En France on a la maison feuillette qui a plus de 100 ans maintenant et la création du RFCP.
Le livre que tu présentes est accès sur la technique de l'ossature bois dite plateforme. Il reprend les principes et règles de construction en lien avec le DTU 31.2 et l'eurocode 5 uniquement, on y trouvera donc les techniques dites courantes (assurables, testées, vérifiées). Trois techniques de charpente/ossature bois y sont présentées :
- chevrons porteurs sur faîtage
- chevrons porteurs en porte-à-faux sur panne faîtières
- chevrons porteurs arc-boutés sur solivage
La pose de fermettes n'est pas exposée (car règles spécifiques).
C'est un livre destiné aux auto-constructeurs et/ou pros. Il reste pédagogique, bien illustré et synthétique, mais focalisé sur une technique qui respecte un ensemble de règles pro.
Le DTU 31.2 impose d'office un contreventement par panneau (OSB, Agepend, etc...) et des montants ossature bois standardisés pour garantir la stabilité et rester assurable. On a donc plus facilement recours à des produits industriels.
On retrouve ensuite les techniques dites non courantes (non assurables ou sous conditions), plus facilement mise en œuvre par les auto-constructeurs (ou pro parfois) qui en prendront la responsabilité.
Par exemple et en alternative aux panneaux, le contreventement par écharpes, croix de St André, liens, etc... dans une ossature bois à entraxe de 60cm (pour des isolants classique, fibre de bois et autres...).
pour l'isolation en paille consulter les règles professionnelles de construction en paille.
Tu peux aussi intégrer des éléments plus traditionnels dans une ossature bois classique et ne pas choisir d'utiliser des sections standardisées. Il ni a pas vraiment de limite, simplement des contraintes de mise en œuvre.
C'est une affaire de compromis, suivant son budget, son temps, ses compétences/expériences, ses connaissances, le matériel à disposition, la logistique du chantier, les contraintes d'urbanismes, ses convictions, l'esthétique recherchée, etc...

Bonjour,
Ça arrive parfois, le sciage, les tensions internes dû à la croissance de l'arbre ou l'exposition d'une face aux éléments pendant le stockage peuvent en être la cause.
Faire au mieux, du moment que la majorité à le coeur au soleil c'est ok. C'est pour un bardage vertical à recouvrement de joint ?

Dernière nouvelle.
Suspension de la réforme de la TVA jusqu’au 1er juin (source FNAE)
Prochain live le 03/03/25 à 14h

Salut,
J'ai une scie circulaire et d'autres outillages de la marque en 18V, je ne connait pas les nouvelles génération de batteries 40V. Pour ma part je reste en 18V (j'ai déjà les batteries et chargeurs), sinon il faut revoir entièrement l'outillage (pour du 40V) qui sera plus cher. Je pense qu'une circulaire avec deux batteries en 18V, beaucoup d'ampères (pour l'autonomie) et une bonne lame fera très bien le café.

Je ne connais pas cette marque.
Globalement les plaques diamantées perdent de leur pouvoir abrasif au fil des affûtages. Les particules se fractionnent de plus en plus fin.
Ce phénomène n'est pas présent chez les pierres naturelles et japonaise où la boue d'affûtage reste abrasive, par contre il faut maintenir une bonne planéité.