
Merci Boisenformes ! Oh là, c'est une vieille ferme: en feuillure. D'ailleurs elles sont plutôt nickel: jamais plus 10mm de faux aplomb. Sauf les rejingots qui sont à reprendre, mais c'est inévitable avec la pierre locale (un grès qui s'effrite assez facilement)

Merci 6LV1 ! Je partais du principe que la cote retenue est la plus petite largeur mesurée. Mais je comprends bien qu'en visant le zéro, on ne se laisse plus aucune marge.

Je n'ai pas de réponse à ta question, juste un avis. La colle chaude d'ébéniste, comme tu le sais, est très résistante, plus qu'on ne le croit. Elle est par ailleurs réversible. Donc, même en ignorant sa force sur ce type de collage et sur ce bois, je crois que je commencerais par ça. Si ça ne marche pas, il sera toujours temps de passer sur un produit moderne.

Merci. J'attends d'avoir posé les paumelles, complété le profil et posé les joints avant de crier victoire: il y a tellement de chose que je découvre! Pour tout dire, je n'avais jamais fait d'assemblage avec feuillure jusqu'à présent, uniquement avec des rainures (plus simple, avec un épaulement entaillé). J'ai beau avoir une bonne vision 3D (enfin, je croyais...) devant les bous de bois, j'ai hésité plus d'une fois et il a fallu rattraper les erreurs!

Toujours intéressant ce genre de calcul. Personnellement, j'ai du mal à comprendre que l'on cherche à reproduire artisanalement des meubles désigné pour de l'industriel: assemblages nécessitant de la quincaillerie (qui double presque le coût matériau de base!) et des gabarits et outils spécifiques alors que l'aspect démontable n'est pas nécessaire, fond qui ne peut pas être montré... Je comprends bien, hélas, que les meubles industriels nous ont habitué à des meubles tout carré sans aspérité avec des charnières énormes et que c'est une demande des clients, mais comment battre ikéa sur ce terrain? À faire du petit meuble, le massif me semble plus pertinent (pour de l'agencement, c'est une autre histoire).
Pour le coût horaire, sur les 4h, je ne suis pas sûr que ça compte le temps passé à démarcher, à faire des devis (pour un projet facturé, combien de devis refusés?), faire la compta, nettoyer l'atelier...

Beau projet! Pour le plan de travail, je trouve dommage de prendre un lamellé (surtout abouté) du commerce. Il n'y a pas de grande longueur, tu dois pouvoir faire un beau panneau en lames 'larges' (120 pour la stabilité je dirais, les autres plus expérimentés confirmeront ou pas !), à la rigueur une clef en dessous pour le maintenir...
Le chêne exposé à l'eau en intérieur j'oserais pas trop, parce qu'il faut bien le vernir (et boucher les pores).

Perso je me suis fait un plan de travail en hêtre huilé pour une buanderie. Mais ça ne me gêne pas s'il se déforme un peu et je peux repasser un coup d'huile dès que ça ne perle plus. Pour une cuisine, hormis le stratifié (que j'aurais aimé évité mais je suis passé par un cuisiniste faute de temps...) je ne vois que la pierre ! Le zinc posé par boris dans ton inspiration est très beau, mais c'est plus contraignant à l'entretien. La pierre est parfaite pour une cuisine, surtout si tu travailles des pâtes (boulange etc.) je regrette vraiment de ne pas l'avoir fait chez moi.
Merci pour ces précisions! La prochaine fois que je serai sur place, je tâcherai de déterminer le type exact de croisée (je pense que c'est du 32/51) J'avais également pensé à une production en petite série, mais toutes les fenêtres d'un étage se retrouvent sans cochonnet ou presque, alors que les dimensions peuvent varier en tableau de 20mm... Peut-être une erreur systématique de prise de cote! Peu importe, c'était il y a un siècle ou presque.
Pour un de nouvelles fenêtres, en supprimant les petits bois et en limitant les sections, je devrais pouvoir garder la même surface de vitrage, voire l'augmenter, tout en ajoutant ce fameux cochonnet.
Je n'avais retenu que la cote la plus petite. Je comprends mieux l'utilité de mesurer précisément le faux aplomb: pour pouvoir "couper la poire en deux"!