
Heu... quelle idée de mettre un tuyau PVC à la terre ! Le PVC étant isolant, la mise à la terre n'a pas d'intérêt : tu vas mettre un fil de terre à la terre, mais le PVC, lui, va rester isolé (du fil et de la terre). Et les charges électrostatiques que tu veux évacuer vont rester dessus, franchement, pourquoi elles iraient se jeter sur le fil alors qu'elles ont pris naissance sur le PVC et qu'elles sont, comme leur nom l'indique, statiques ?
Donc mes réponses sont :
1) Petit rappel, dans l'hypothèse où la mise à la terre servirait à quelque chose (si tes tuyaux sont en acier par exemple) : on ne fait jamais deux terres différentes (par piquets ou autre). Un seul point de terre pour toute la maison, et tout est relié dessus. D'où le terme "équipotentiel". Si tu as deux terres, tu as deux potentiels différents, et cela peut être dangereux.
2) Ni l'un ni l'autre.
3) 16 mm², c'est pour évacuer une intensité de l'ordre de 60A, ce qui est monstrueux ! As-tu calculé la puissance de tes charges électrostatiques ? Spoiler : à peu près zéro, d'où l'inutilité du fil, en fait.

En France, le statut "Entreprise Individuelle" parait très bien pour toi, et avec ce statut tu peux payer des impôts et verser des cotisations sociales au régime "micro entreprise".
La CMA de ta région est là pour t'aider, la création d'une entreprise individuelle est gratuite et se fait par internet, et tu n'as pas besoin de diplôme pour fabriquer et vendre des objets en bois.
Mais attention, tu ne peux créer qu'une seule entreprise individuelle. Si ton numéro siret correspond déjà à une entreprise individuelle, tu peux l'utiliser pour vendre tes produits (il faut demander à la CMA, il y aura peut-être une petite modification à faire).
Les ressources intéressantes :
- le site de la CMA
- le site BPI France
Good luck !

À 1,40m, personne ne mourra. Mais se faire mal, voire très mal, ça oui, c'est possible. Et une mention explicite sur ton devis ou une décharge ne servira à rien parce que :
1) N'importe quel juge dira que tu es professionnel, pas le client, tu ne peux pas ignorer que ta terrasse est dangereuse sans rambarde. Mais au delà des responsabilités...
2) Toi tu vas t'en vouloir d'avoir indirectement causé du mal à quelqu'un. Et au delà de ta culpabilité...
3) Quelqu'un se sera fait mal voire très mal, ce n'est pas bien du tout pour lui.
Donc il ne faut pas que cela arrive.
J'ai eu deux fois des clients qui me demandaient d'installer un escalier amovible pour des combles et qui n'avaient pas besoin de rambardes ("on y a rarement, ce n'est pas utile"), j'ai répondu : dans mon devis il y a une rambarde, ce n'est pas négociable.
Pour le coup, une rambarde rudimentaire me semble suffisante (donc lisse, sous-lisse et plinthe + 4 poteaux), faite en lattes à toit pas cher. Si un adulte se jette dessus, il va certes la casser (enfin s'il fait l'idiot je ne peux rien pour lui), mais si quelqu'un s'approche du bord sans faire attention, ça va l'arrêter.
Dans ton cas cela peut être la solution : rambarde low cost mais suffisante et facile à démonter (+ cohérence du devis, de la facture et des photos en fin de chantier).
Si le client te dit que la rambarde sera faite juste après la terrasse, l'autre solution est de lui demander les coordonnées de l'autre artisan, et de prendre contact avec lui, de t'assurer de sa date d'intervention, que son devis est bien signé donc que le boulot sera bien fait.
ET !
Et quand tu finis ton chantier tu barres l'accès à la terrasse (rubalise ou mini rambarde ou grille de chantier derrière la porte-fenêtre d'accès) avec écriteau ad hoc genre "chantier accès interdit". Et photo + mention explicite dans la facture. Après, n'est-ce pas, le client fait ce qu'il veut chez lui. Mais du juge + toi-même + le client, personne ne pourra dire qu'il ignorait le danger.

Bon ben donc en résumé, tu as un local alimenté en mono et plein de machines avec moteur tri, donc aucune solution bon marché, celle du GE étant techniquement la moins bonne.
Du coup dans tous les cas ça va te coûter une blinde.
Compte tenu de ceci...
Pour info l'atelier est censé servir pour un chantier perso sur place assez conséquent, mais pourrait être amené à évoluer vers du pro ou à déménager vers un endroit qui n'est pas encore raccordé aux réseaux.
...je ne te dis pas ce que tu dois faire, je ne te donne même pas de conseil, mais je te dis ce que je ferais si c'était moi : je ferais installer le tri.
Car pour un "chantier sur place assez conséquent", une blinde à 4000 ou à 5000€, ce n'est pas la dimension du problème, et ensuite si j'évolue vers le pro, cela risque de devenir nécessaire (ou en tout cas ça m'ouvre des possibilités). Enfin si je déménage à terme dans un local non équipé, je le ferai équiper directement en tri (et je ne me retrouve pas avec des variateurs inutiles).
Ceci considéré avec les infos que tu donnes, qui ne sont peut-être pas complètes... à la fin c'est toi qui décides et qui assumes, donc mon avis n'est qu'un petit avis !

Mettre le radiateur au plus bas (entre 10 et 15 cm du sol), et faire passer les fils dans une petite goulotte blanche (22 x 12,5 arrondie), c'est facile, rapide, pas moche (cohérent), et tu n'y feras plus attention.
La solution plus difficile et hasardeuse, c'est de passer derrière le lambris, probablement faisable car il n'y a pas trop de hauteur : tu perces un trou derrière le radiateur et tu vas à la pêche depuis ce trou avec un fil rigide jusqu'en bas, que tu crochettes avec un autre fil depuis le trou actuel. Mais c'est hasardeux car tu vas peut-être tomber sur un tasseau horizontal (et là ton fil rigide bloque), et puis il faudra rallonger les fils actuels (sauf à mettre une boîte de dérivation mais tu vas bousiller le plancher), donc être capable de tirer deux nouveaux fils à la place des actuels. Dans une vieille maison... tu as à peu près une chance sur une de ne pas y arriver, et là c'est galère assurée, 1 jour de boulot et ouvrir les murs et les planchers à chaque coude que fait la gaine... je déconseille !

Même dans l'hypothèse où un tel variateur existe et se monte sur ton moteur, ta machine n'est pas dimensionnée pour une telle vitesse, tu risques une éjection ou un blocage des fers de raboteuse, l'échauffement des paliers, des vibrations importantes dues à la précision de l'équilibrage (suffisant à 6300 tours mais peut-être pas à 10000)... bref, cela me parait une fausse bonne idée (donc mauvaise). De plus, le fabricant n'existe plus et c'est une vieille machine, la maintenance n'en est que plus difficile. Mieux vaut prendre soin des vieilles dames !
Perso j'ai une Lurem et de la place mais pas de défonceuse sous table...

Bonjour Pierric,
Je suppose que la structure à plat dessinée à côté de la cabane est le support du sol, et c'est bizarre de l'avoir contreventée (et inutile, c'est déjà naturellement contreventé par l'OSB, et la cabane ne va pas bouger dans ce sens).
Par contre ça manque de contreventement pour les murs. Voici ce que je ferais (les pointillés correspondent au mur du fond).
Pour la structure, oui je poserais le plancher, puis je fixerais les murs sur le plancher, je collerais l'ensemble au mur mitoyen (en prévenant le voisin qu'il va perdre sa vue sur mon jardin).
Pour les sections, chez moi j'ai tout fait en chevrons (ton sol va soutenir des humains et une tondeuse, ça devrait tenir !), et pour le toit, de l'OSB de 12 est suffisant, pas d'OSB est suffisant aussi...

Bonjour,
J'ai fait un usinage avec une fraise droite normale (sur un plateau 1er prix) et ça a très bien marché. Relation des faits ici (il doit y avoir quelque pièges à éviter).

Si "rattraper" = enlever la rouille, non, les lubrifiants ne servent à rien, il faut curer => dérouillage électrochimique ou à la brosse, puis affûtage.
Si tu parles de la conservation à long terme, tu peux les badigeonner d'un film d'huile de camélia et les laisser dans le chiffon qui t'a servi à le faire. Après, évidemment, si tu les laisses 20 ans sans y toucher, ça ne suffira pas !