
j'avais fait la formation à l'installation, mais honnêtement, le but de l'autoentreprise c'est de simplifier les démarches et l'administration, et c'est plutôt réussi. (si c'est de ce type de micro entreprise que tu parles ? )
En une ou deux demi-journées à creuser le sujet avec internet (sur le site de l'urssaf, pour avoir des infos fiables) on peut faire le tour des quelques obligations légales: déclarations urssaf, tenue des comptes, seuils de chiffre d'affaire, rédaction de devis...
Il n'y a rien dans la formation qui ne soit pas écrit noir sur blanc sur le site de l'urssaf. Je ne dirais pas que c'est risqué, par contre la formation a le mérite de te mâcher le travail de lister ces obligations, et de te filer les formulaires et t'aider à les remplir, etc... et répondre à toutes tes questions au fur et à mesure qu'elles viennent. mais pour des questions spécifiques, il y a plein de gens ici pour y répondre, ou un coup de fil à la cma, ou un mail à l'urssaf...

pour la fraise à copier, en serrant le gabarit aux serre-joints, et en prenant soin de bien plaquer la défonceuse sur la planche, après avoir dégrossi le travail à la scie sauteuse (à 1 ou 2 mm du trait) pour que la fraise et la machine n'aient pas à forcer, c'est une très bonne méthode pour en faire quelques unes. pour faire une plus grosse série, il faudrait pouvoir accéder à du plus gros matis, mais je ne sais pas si c'est la question.
l'important avec la défonceuse, pour ne pas riper ou pencher la machine, quand on travaille sur une pièce un peu petite, c'est de bien comprendre : on tient la machine à deux mains. une main sert à conduire, avancer et pivoter, et l'autre l'autre sert à plaquer un coté de la défonceuse sur la pièce qu'on usine. la main qui plaque , elle doit bien rester sur une zone ou il y a de l'appui, et on pivote la défonceuse pour bien garder une de ses colonnes en appui. la pièce est évidemment maintenue sur un établi ou table de travail bien stable avec une paire de serre-joints.
il est aussi possible de créer des appuis pour l'autre moitié de la machine en mettant des pièces de bois de la même épaisseur sur l'établi.
dans tous les cas, il faudra donner un petit coup de ciseau pour les deux angles rentrants, limités par le diamètre de la fraise .

je pense que sur support bois, à peu près n'importe quelle peinture fonctionne. Je dirais qu'au plus simple, de la peinture acrylique en tube, ou gouache si on cherche un rendu mat, mais pourquoi pas une base huile de lin ou jaune d'oeuf à laquelle on ajoute des pigments en poudre (qu'on peut par exemple se procurer chez Kremer pigmente), ou une base caséine, ou un vernis incolore pour un effet de transparence, ou une base farine... et dans tous les cas, on doit pouvoir faire un égrénage et une finition cirée par dessus. Si on veut vernir par dessus, il faut par contre éviter une peinture grasse.
dans tous les cas, un essai sur un petit bout de bois semblable s'impose avant de passer à la pièce.
une peinture, c'est en gros un liant et de la couleur : généralement pigment en poudre, et au choix parmi une large panoplie de liants. Le mélange n'est pas toujours évident, pas mal de pigments en poudre sont hydrophobes par exemple, ou vont s'agglomérer, il y a des techniques pour aider à faire un produit homogène. Si on cherche la simplicité, un peinture toute prête est l'idéal, et l'acrylique facile d'utilisation. Mais si on aime faire sa popotte, faut pas avoir peur d'essayer plein de trucs.

il y a généralement une fente dans l'arbre de toupie, et une vis par au-dessus. on met le fer dans la fente, et on serre la vis bien fort. c'est quand même un peu risqué si on ne sait pas ce qu'on fait, si le fer est mal serré, il peut partir et traverser la pièce, et éventuellement les êtres humains s'y trouvant.

c'est surtout le sciage qui peut s'avérer un peu plus difficile s'il est sec, mais si vous trouvez quelqu'un pour le faire, c'est sur que c'est mieux de l'utiliser pour des beaux objets que du bois de chauffage ! je ne pense pas qu'un an mort sur pied soit un gros problème. on peut déjà voir dans la coupe s'il n'est pas pourri ou échauffé à l'intérieur.

je ne suis pas charpentier, donc à prendre avec des pincettes :
à priori, quand on n'est pas sur des assemblages de menuiserie/ébénisterie, le fait que le bois sèche après le montage ne pose pas vraiment de problème structurel. c'est différent par exemple si on veut fabriquer un panneau de lamellé collé, qui réduirait drastiquement de dimensions, et les déformations en cuvette des planches larges.
là tes sections vont réduire de diamètre en séchant, de 1 à 3mm, mais pas de longueur. Dt les 120x60 vont peut-être un peu s'arrondir dans la largeur du 120, selon le débit, mais rien de dramatique.
si le fil n'est pas droit, s'il y a des noeuds, tu vas peut-être aussi avoir des solives qui se vrillent un peu, ou ondulent un peu. ça dépend vraiment de la qualité du bois. (QPA probablement ok, QP1 surement plus de problèmes ! )
Si tu as des grandes longueurs sans rien pour les maintenir latéralement, ça peut être un peu disgracieux, mais ça dépend vraiment du design.
et il y a probablement des gerces qui vont s'ouvrir sur les pièces à cœur.
et enfin, si c'est vraiment frais de sciage, les tanins vont se lessiver avec la pluie, et du carrelage ou béton ou bois dessous risque de se retrouver tâché.
poncer du bois vert c'est pas idéal... je ne sais pas comment tu pensais "travailler l'aspect extérieur", mais un outil tranchant (raboteuse, rabot à main, rabot électrique, racloir...) risque de mieux marcher que du papier de verre qui va s'encrasser tout de suite et juste défibrer la surface.
Et une finition, lasure ou saturateur, n'est pas applicable sur bois vert non plus. Mais pas forcément besoin de finition sur du chêne, ou bien ça peut attendre un an ou deux.
dans tous les cas, stocker le bois à l'ombre et à l'abri, empilé sur baguettes, bien à plat, pendant un été, voire une année complète, permettra de laisser les déformations se faire avant la fabrication et de mieux travailler, en choisissant et orientant les pièces selon leur qualité. c'est mieux et ça évitera des surprises, mais je dirai que fabriqué en bois vert c'est possible aussi.

j'ai aussi un stanley numéro 4. je mesure mon contrefer et j'ai exactement les mêmes dimensions : trou rectangle à 9,5cm du bord affuté, axe de la vis à 78. molette dans le même sens, fer à cheval aussi.
es-tu sur que le bout du "fer à cheval" (le petit truc gris autour de la molette laiton, qui bouge le contrefer) est bien rentré dans le trou rectangle du contrefer ? et le pivot de réglage d'orientation dans sa rainure ?
sinon la béquille, c'est d'avancer le fer par rapport au contrefer. sauf qu'on perd le potentiel brise-copeau du contrefer réglé à 1/10eme mm du fer, mais c'est ça ou pas de copeau du tout... et du coup, on peut jouer sur la réduction de lumière pour faire brise copeau, en avançant le chariot (deux vis de verouillage sous le fer, plus la vis d'ajustage complètement inaccessible derrière la poignée arrière, réglage pas du tout pratique)
Le mien a le même souci, et bon, ben c'est un Stanley quoi, c'est pas une Rolls. l'appui derrière le fer est aussi super haut par rapport à la semelle, et il broute et vibre très facilement, même avec un affutage nickel. lame trop fine aussi, trop flexible, ça n'aide pas. ya pas de mauvais outils, que des mauvais artisans, mais j'ai aussi un veritas et c'est une autre histoire, un outil qui marche et qui se règle sans prise de tête.

quelle que soit la graisse ou l'huile, la poussière va coller. fondamentalement, n'importe quel produit gras non siccatif fera l'affaire. plus c'est épais plus ça restera longtemps. on n'est pas sur de la haute mécanique de précision ni grande vitesse, avec la chaine de l'entraineur, donc pas forcément besoin d'aller chercher du produit hyper spécialisé, à mon sens. Mais je ne vois pas de solution miracle qui lubrifie et ne chope pas la poussière, et pour de la poussière de bois, yas pas trop de risque d'abrasion, c'est pas grave qu'elle se colle. Chez moi c'est à la graisse à roulement au lithium. Par contre j'évite vraiment tout produit au silicone dans l'atelier, à cause des rejets que ça cause pour les finitions. (chuis peut-être un peu parano, mais en même temps il n'y a aucun besoin réel de silicone nulle part...)

ptetre débrancher la machine, ouvrir les carters avec toutes les connections électriques, et voir si il y a pas un composant brulé (condensateur possiblement ? contacteur ?) ou juste une gaine de fil fondu qui a touché la carcasse quelque part ? ou un branchement désseré qui a touché un autre fil/carcasse ?
ensuite, ouvrir le boitier connectique moteur vérifier au voltmètre (ohmmètre) la résistance entre chacune des trois bobines moteurs et la carcasse moteur, pour vérifier que c'est pas dans le moteur que l'isolation a fondu, et qu'une des bobines fait contact avec la terre. entre chaque bobine et le corps du moteur on doit avoir l'infini, s'il y a zéro ou une valeur très faible, c'est que ça se touche là ou ça devrait pas.
si ça a fait disjoncter c'est probablement un court-circuit quelque part, donc un fil qui touche un autre, ou le corps machine (la terre).

j'ai pas vraiment d'expérience, mais j'avais acheté, étudiant il y a quelques années, de la feuille d'argent chez Kremer pigmente. ils ont aussi de la feuille d'or a (ouille) 100€ le carnet de 25 feuilles. et j'avais sinon acheté des feuilles "à dorer" sur amazon, bien moins cher, mais sans garantie de matériau. Pour ce que j'en faisait ça allait, c'était jaune et ça brillait bien.

bonjour, et bienvenue sur l'air du bois !
dur de donner un prix sur simple photo; et globalement, le "bon" prix est celui que quelqu'un est prêt à payer. une bonne stratégie, peut-être, est de regarder à machine équivalente sur le bon coin. Il dépend aussi bien sur de l'état de la machine. est-elle prête à fonctionner, avec ses accessoires, ou demande-t-elle un peu ou beaucoup de maintenance ? et du délai sous lequel on veut s'en débarrasser.
la première, Junior, est une mortaiseuse à chaine. on en trouve autour de chez moi sur lbc entre 500 et 1200€. c'est une machine qui a l'air assez ancienne, il faudrait voir comment elle fonctionne, et lister les accessoires. elle a l'avantage et l'inconvénient d'un socle en fonte : bien lourde, donc bien stable, mais pas facile à transporter. ce genre de mortaiseuse sert surtout pour les charpentiers, et pour la fabrication de menuiseries (portes, fenêtres), qui nécessitent des grosses mortaises.
la seconde est une ponceuse longue bande. relativement invendable aujourd'hui, c'est une machine très peu utilisée en menuiserie moderne. (on ne ponçe plus de bois massif, on utilise surtout du panneau) On en trouve parfois des gratuites, ou en tout cas sous les 500€. il y a l'air d'avoir un bon stock de bandes, il faudrait les lister (quel finesse de grain, écrit au dos de la bande), vérifier qu'elles ne sont pas déchirées et vérifier que le moteur tourne bien. les bandes sont possiblement vendables à quelqu'un qui aurait déjà une machine, et elles ne sont pas données.(mais je n'en achète pas, donc pas d'indication de prix à donner)
la troisième est une scie à format. c'est une machine toujours actuelle et très utilisée dans tous les métiers du bois. J'en recherchais au printemps dernier, celles avec lame inclinable tournaient autour des 3000 à 5000€, celles avec lame fixe sous la barre des 1500€. important à donner dans l'annonce : la longueur de course du chariot (3 m on dirait ?) et l'inclinabilité de la lame. (j'ai l'impression que non, mais à vérifier : y a-t-il une ou deux manivelles? toujours une pour la hauteur, et l'autre pour incliner, le cas échéant.) plus la hauteur de coupe et la puissance moteur. présence ou non d'un inciseur (petite lame en amont de la grosse lame).
la dernière est une mortaiseuse horizontale. machine pas hyper commune non plus, je dirais qu'elle à ses chances autour, ou sous la barre des des 500€, mais c'est subjectif.
pour chaque machine, c'est bien de mettre dans l'annonce la marque, une photo de la plaque signalétique moteur, le fait qu'elles fonctionnent en triphasé, une photo des accessoires, et bien comprendre que ce sont des machines en fonte assez anciennes. Avantage, elles sont généralement très robustes et très stables, elles font rêver les boiseux passionnés par la beauté de leurs courbes et l'histoire d'une autre époque; inconvénient, elles sont d'une autre époque, pas aux normes de sécurité actuelles, généralement juste recherchées par les poètes et les artistes. assez lourdes, complexes à transporter, nécessitant un peu ou beaucoup de maintenance.
il y a une partie annonces sur ce site, j'y ai vendu quelques machines, et leboncoin est aussi un standard. Et je pense qu'il faut être patient, et accepter de les vendre pour moins cher que ce qu'on espérait.