
un sumitsubo ancien de préférence ou un rabot avec une lame de 40 ou 42
les aciers sont plus durs et c 'est un geste plus naturel de raboter en tirant sauf si l' on rabote en poussant depuis son plus jeune Age
pour moi les lames de scies sont difficiles à affuter et je préfère scier en poussant
etienne desthuilliers


bonjour
j ai des goûts de luxe , des clients fortunés mais je me cantonne dans le vrais teck de Birmanie , pas le blanchâtre le vrais avec une belle couleur brune uniforme
je possède du palissandre des indes mais je pense que vous allez tomber du banc en voyant le prix mais pour le bois de rose trouver des billes de gros diamètre est mission impossible
eteienne desthuiliers bricoleur de génie disent mes petits enfants

bonjour
le petit ébéniste que j ai du être dans ma jeunesse prenait un rabot ,un trusquin avec une lame affutée son guillaume et finissait au tarabiscot
son père faisait de même et avant aussi
il n est pas besoin d 'outils extraordinaires pour travailler
en plus pas de bruit et un travail impeccable
écoutez les anciens ils sont souvent de bon conseil
etienne

bonjour je coupe directement sur la boite a la sterling avec une cale pour ne pas endommager le laiton
la cale est un bout de formica
ensuite suivant les bois je creuse la coupe a ciseau
l histoire des chevrons c 'est pour moi un rêve
mais si j emploi la scie de la boite a recaller je n utilise pas de cale
etienne maitre menuisier

bonjour
cette joute sur l 'art du trait m' amuse beaucoup
chacun pense avoir raison mais personne n a les mêmes sources ni une connaissance totale du sujet
qui a lu les écrits de Desargues et le travail de Joël sakarovitch
qui a compris la bagarre entre certains soit disant grands esprits a l'époque de Desargues entre des scientifiques et et des adeptes du trait
en quoi nous répondons a la question sur le sujet de la mécanisation des métiers du bois qui est tout a fait hors sujet car l art du trait a cette époque était a peu prés fixé et les petites variantes non pas fait avancer le similblic de la production industrielle et la mécanisation de certain travaux
mais le débat est intéressant car chacun défend son bout de gras avec les éléments qu'il possède mais malheureusement tout le monde n' a pas la même vision des choses et la même culture cela fait son charme
bien amicalement a tous pour les réponses qui finalement élèvent certains débats sur l'huile de lin et le creusement des cuillères
etienne desthuilliers pour une fois dans la position de l historien de la chose


bonjour
ce sujet est vaste et a chaque étude il est nécessaire d avoir une culture générale diabolique pour essayer de résoudre les problèmes pour avoir un ouvrage pérenne
pour le portail de la voisine le problème est assez simple
pour les pieux de fondation la meilleure école est l analyse des sinistres et les études faites suites a des problèmes de tassement
l archéologie permet d avoir une compréhension sur les périodes anciennes
il ni a pas de recette toutes faites car les facteurs qui conduisent a la ruine de l'ouvrage on des causes plus que multiple que l' on ne maitrise souvent pas et qui diffère dans le temps et dans les lieux
je vous souhaite une bonne étude des problèmes des bois laissés en extérieure et celui mis en fondation
etienne desthuilliers le curieux au sens noble du terme

je suis contre le fait d alterner ou de retourner les éléments bois on reconstitue le bois dans sont sens
on ne fabrique pas de la tôle ondulée et je me demande qui a bien pu propager cette combine pour des marches d 'escalier c'est laid et inefficace
la finition au vernis grand passage satiné est la meilleur solution
j ai vu des milliers d'escaliers mais pas conçu en utilisant cette technique
etienne desthuilliers maitre menuisier spécialiste en vrai escalier bien conçu et décoratif