La perfection n'est pas de ce monde.
Si c'est un parquet ancien, il devait déjà avoir des traces, ou des différences de teinte (ne serait-ce que sous les meubles, le bois jaunissant à la lumière).
Si les traces étaient profondes, il eût fallut poncer plus, mais cela eût généré des cuvettes. Pas bon..
Ou alors, enlever de la matière partout de la même manière, mais c'est un énorme travail qui prend beaucoup de temps.
Pareil pour les différences de couleurs.
Il est donc possible que l'artisan ait opté pour un compromis, un ponçage pas trop profond pour éviter les trop fortes irrégularités.
J'utilise souvent du vitrificateur V33. Même en égrainant (poncer légèrement entre les couches), il arrive que le toucher soit un peu rêche. Poncer légèrement et remettre une couche.
Remettre un paquet ancien à neuf et parfaitement impeccable est un très gros travail et cela coûte très très cher.
Il n'est donc peut être pas nécessaire de taper sur l'artisan.
Et peut être faut-il arrêter de fantasmer sur les parquets impeccables et beaux comme un miroir...
Tu es pilote, tu connais l'histoire... C'est quand on a l'impression de tout maîtriser, de tout contrôler, d'être le roi du monde, que le probleme arrive.
Personnellement, dès que cette pensée me traverse l'esprit du genre "c'est génial, c'est facile, tout est bon", j'arrête tout, je fais une pause.
Et même comme cela, je risque fort de me prendre un jour un doigt...
L'accident arrive à tout age et même pour les plus expérimentés.
Mon père, modeleur de son état depuis l'age de 15 ans, s'est fait prendre un doigt sur la dégau à 80 ans. C'était une toute petite tablette, 20 cm de long, 10 mm d'épais. C'était à la limite de la limite. Danger absolu. Mais il avait toujours fait ça. Cette fois ci, il s'est mis un peu trop de travers, il n'a pas maitrisé et voila.
Et c'est exactement ça, il avait l'impression de maitriser, il avait toujours fait cela, jamais eu d'accident, et pof...
Avant hier, sur la scie à ruban, je sciais une petite pièce, qui était en équilibre, ronde. Elle s'est bloquée dans les dents de la scie, à tourné, et j'ai failli me prendre un doigt. J'aurais dû l'arrimer sur une pièce fixe.
Trop de confiance en moi, trop de sentiment de controler.
Si cela avait été fait comme cela, c'est qu'il y avait une raison. Les gens n'étaient pas cons.
Vouloir enlever une triangulation fondamentale dans une structure, c'est tout remettre en question.
Une charpente, c'est une équilibre entre des tensions et des compressions. Si tu enleves un élément, tout l'équilibre est rompu.
Il y a peut etre des solutions, mais ce n'est pas sur un forum que tu vas avoir la réponse. Le mieux est d'aller voir de vrais professionnels (pas des rigolos...).
Le rabot, pour l'"Amateur", c'est un truc complétement fétichiste. Faire du copeau, c'est le Graal... C'est donc totalement irrationnel et absurde.
Un Stanley, c'est comme une Morgan, une MG, une Jaguar type E ou une Royal Enfield... C'est Anglais, c'est British, c'est l'Empaïre, c'est le chic du chic du chic... Donc, l'"Amateur" ne rêve que de Stanley... Quand on achète un Stanley, c'est la Reine d' Angleterre qu'on achète... Doctor Livingstone, I presume ?
Alors, comparé au rêve du British Empire, le truc franco machin au nom ridicule (c'est une marque de capotes ?) , c'est du fromage...
Ajoutons à cela le coté hautement moutonnier de l'"Amateur" connecté youtioubé, et on a tout compris.
Personnellement, en tant que 3ième génération de professionnels du bois, j'avoue qu'il m'a fallu venir sur l'Air du Bois pour connaitre enfin l'existence des rabots Stanley...
Il y a me semble t'il plusieurs points dans ta question:
1 Séchage et stockage du bois qui vient d'être coupé: Pour cela, le mieux, c'est un hangar avec un toit pour protéger de la pluie, mais ouvert. Les planches sont empilées, avec des baguettes entre chaque planche pour faire circuler l'air. Le séchage naturel peut prendre des années, en fonction de l'épaisseur des planches.
2 Une fois le bois sec, il va s'adapter à l'hygrométrie ambiante. Tu peux le laisser stocker dans le hangar ouvert, et tu peux préparer ton bois avant de le travailler en stockant les planches que tu vas travailler dans une pièce de ta maison, chauffée, un ou deux mois avant. Le bois s'adaptera à l'hygrométrie de la pièce chauffée et cela contribuera à éviter des déformations du bois ultérieures.
Par contre, si tu veux "contraindre" l'étape 1 (le séchage), pour avoir un bois "sec" plus rapidement, dans ce cas c'est quelques chose de très technique...
Il faudrait peut-être arrêter la paranoia et rester raisonnable...
Si tu as une aspiration correcte, et si tu ne passes que quelques heures par semaines dans l'atelier, tu ne vas pas crever parce que tu te prends quelques poussières. En tout cas, bien moins que quand tu sors dehors, ou quand tu bouffes les micro plastiques qu'il y a partout...
52 cm de long, cela veut dire que le poids de la personne qui s'assoit dessus repose presque sur les extrémités, là où seront les pieds. Pas de réelle contrainte au milieu. Donc, ok pour 18 mm.
Si tu veux monter sur le tabouret, les deux pieds bien au milieu, ce sera un peu souple.
Si tu as des inquiétudes, tu peux toujours rajouter une traverse dans la longueur (raidisseur), sous la planche, elle ne se verra pas.
Les meilleurs scies japonaises (et normalement réellement fabriquées au Japon) sont les marques Gyokucho , Suizan et Tajima. On les trouve chez Dictum, Finetools ou Gaignard Millon.
Sinon, un français installé au Japon: osakatools.com/fr-fr
Tout d'abord, sans même parler des xylophages, est-ce que c'est vendable ? quel est le style ?
Comment est-ce à l'intérieur du bois ? souvent, les quelques petits trous à l'extérieur cachent une catastrophe à l'intérieur...
Si ce n'est pas trop bouffé, cela vaut le coup de louer une chambre froide pour éliminer les bebêtes...
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Leur approche est tout à fait logique et normale.
Ils fabriquent un produit qu'ils vendent à des sociétés distributeurs, X en Allemagne , et Y en France.
Les distributeurs revendent les produits aux particuliers ou entreprises dans chacun des pays.
Si tu achetes chez X, et que ensuite, tu vas chez Y pour faire réparer le truc, il est normal que Y te dise: je ne vous ai pas vendu le truc, je ne vous connais pas, donc, je ne peux pas le réparer. Allez chez celui qui vous l'a vendu.
A noter que si tu achètes en Allemagne, le prix du transport risque de manger une bonne partie de la différence de prix.
Le cp de bouleau est un très bon choix; C'est un cp de très bonne qualité (mais cher), et dur. Les chants peuvent etre laissés tels quels, c'est plutot esthétique. Les chants ne s'abimeront pas, sauf torture délibérée. Pour durcir le cp, mettre 3 couches de vitrifiant 3V3 (pas de fondur avec le vitrifiant).
On peut aussi prendre du cp de hêtre, plus difficile à trouver et plus cher, mais de meilleur qualité.