

Comme d'autres, ta demande me laisse dubitatif et je ne comprends pas bien. Peu importe s'il reste des trous de rouille sur les outils... Ou je n'ai pas bien compris...
Sinon, si tu veux un truc parfait, tu vas voir un fraiseur/rectifieur. Il va mettre le bout d'acier dans sa fraiseuse, et cela ressortira moins épais, mais comme neuf...

De toute façon, si la table est exposée à la lumière, le bois va jaunir, foncer. Donc, dans un an ou deux, le tout sera redevenu plus ou moins uniforme.
De toute façon, cette table va vire, prendre des coups, des griffures, des beugnes...
Il est bon de savoir vivre avec l'imperfection. Savoir l'accepter.
Cela peut même être une esthétique, sinon une sagesse.

Un établi, c'est un truc qui doit être bien solide, rigide, et lourd, pour avoir de l'inertie, et ne pas partir dans tous les sens quand on met un coup de maillet dessus.
On peut donc le faire avec n'importe quoi.
Il ne sera peut-être pas aussi beau que certaines oeuvres d'art montrées ici, et le pin est peut-être un peu tendre, mais peu importe.
Avec les sections que tu as, tu vas pouvoir faire quelque chose de bien rigide et solide.

Je suppose que tu voulais dire XIX, par XIV...
Mon grand père, né en 1900, avait un atelier où toutes les machines étaient reliées par des courroies à un moteur central.
Après le déménagement en 1968, mon père a électrifié chaque machine en installant un moteur par machine.
J'ai toujours ces machines.
La scie à ruban date du début des années 1900. Une perceuse à colonne des années 1920.

Une manière très simple de faire un dome géodésique, c'est de faire des connecteurs "à rotules". Pour cela, enficher des vis oeillets en bout de chaque montant, une rondelle avec les bons trous, et un boulon entre l'oeillet et la rondelle, non vissé complétement, pour laisser du jeu et prendre un certain angle.
De ce fait, pas besoin de calculer des angles et d'être précis. Dès l'instant où on a les bonnes longueurs pour les montants des triangles, quand on monte l'ensemble, cela va prendre naturellement la bonne forme avec les bons angles.
Autre possibilité de connecteur souple:
- une tige enfilée dans le bout du montant, avec une boule vissée dessus
- Deux rondelles avec les trous.
- Les deux rondelles, reliées par un boulon, prennent en sandwich les boules, qui agissent comme des rotules.

Tu dois être un grand maniaque de l'essuie-tout pour ne pas avoir plus de tâches après 10 mois d'utilisation...
Aucune huile ou protection ne protège contre de l'eau restant pendant un certain temps sur le bois. Le problème et les questions sont récurrents.
Eventuellement, tu pourrais essayer 7 couches de vernis marine (du vrai, le Tonkinois), à refaire tous les ans.
Mais il faudra d'abord poncer profondément pour éliminer le bois imprégné d'huile. Et le vernis marine jaunit avec le temps...
Sinon, incruster tout autour de l'évier un cadre dans un matériaux inerte, plastique, faux marbre, etc.

Cela va dépendre de l'état de la machine, rouille, grippage, etc. Mais de toute façon, ce sera quelques centaines d'euros, d'autant plus que le transport va quasiment doubler le coût d'achat.
Comme de toute façon vous n'allez pas faire fortune avec, le mieux serait sans doute de la donner à un amateur ou jeune débutant qui en profitera bien.

A mon sens, il faut faire un bâti avec des montants et des traverses, fixer dessus les planches de type terrasse, fixer des lattes sur les parties avant. Pour les cotés, je pense que c'est du "faux bois de bout". En fait, ce sont des petites lattes, fixées sur un contreplaqué ou autre, le tout donnant l'impression que ce sont des planches empilées les unes sur les autres.
(edit: je n'avais pas lu la réponse du 'Tienne...A priori, on a la même approche).

Comme tu as chopé la perce, la couche inférieure du cp ne va pas réagir de la même manière que la couche supérieure. Donc, même avec une teinture, cela va se voir.
Comme constibat , replaquer, ou peindre.

Deux plaques de cp de 5 mm, collées en deux parties sous contrainte, risquent de reprendre pas mal de leur forme initiale une fois libérées, surtout quand elles sont assez larges.
Pour des pièces courbes, je prends du cp fin de 2 mm, que j'empile. CP de bouleau dispo au Geant des Beaux Arts. Mais cela revient un peu cher...
Essayer de cintrer à la vapeur, cela ne marche pas trop. Ce qui se passe, c'est que les plis se décollent et se délitent.

Je serais plus prudent que les copains... et personnellement, j'y vois un soucis.
Je dirais que cela dépend.
Si quelqu'un vient avec une photo d'une étagère ou d'une bibliothèque, certes, la plupart n'ont pas de style bien défini, et toutes se ressemblent. Dans ce cas, pas de problème.
Par contre, s'il s'agit de copier quelque chose où il y a une vraie réflexion, la patte d'un désigner, connu ou pas, là, je me poserai beaucoup plus la question. Par exemple, si quelqu'un venait me demander de faire une copie d'une étagère de Chapo comme celle-là, je pense que je dirais non:
morentz.com/pr...ue-in-solid-elm
Il y a trop de choses dans ces étagères qui relèvent du génie propre à Chapo, et je n'oserai pas les copier pour une utilisation commerciale.
Dans ce cas, je proposerais mon propre design, pas nécessairement directement inspiré de, mais en proposant quelque chose qui a la même ligne de pensée.
Les designers sont des gens qui vivent (et souvent vivotent) de leurs idées. Les copier n'arrange rien. Copier, c'est volé. C'est une question d'éthique.
Et cela vaut autant pour les désigners connus que pour les inconnus. C'est même pire pour les inconnus qui se font allégrement piquer leurs idées tous les jours...
Si on n'est pas capable d'avoir ses propres idées, faut pas faire.
Et pas la peine de faire appel aux styles Louis XV ou Louis XVI pour justifier la copie. Ce n'est plus du tout la même époque, la même pensée, et surtout, la même éthique... A cette époque, le concept d'"idée originale" n'existait pas.