
Que veux-tu savoir ???
Tu nous demandes une solution, des idées d'assemblages, tout en nous montrant un caisson déjà assemblé.
Tu nous parles d'installer un LL et un SL, sans nous dire où ils doivent aller... Dans ces caissons ? Dessus ? Ailleurs ?
Sinon, les dits "tétons" s'appellent sans doute des Tourillons
Les Lamello permettent un assemblage invisible, si collés au montage. Et dans ce cas, il n'est pas nécessaire d'y rajouter des vis (idem pour les tourillons, d'ailleurs).

Je n'ai pas eu moi-même, de mortaiseuse de charpente, mais eu l'occasion d'en utiliser... mais comme tu n'obtiens pas de réponse, le peu que je puisse en dire :
. Ça se rapproche bien plus d'une mortaiseuse à chaîne d'atelier, que d'une tronçonneuse.
. Donc, même type de chaîne a mortaiser, qui n'a rien voir avec celle d'une tronçonneuse... (hormis le fait qu'elle ait des maillons coupants, bien sûr).
. Affûtage, soit sur une affuteuse adaptée à ce type chaîne (la encore rien à voir avec celles de tronçonneuses), soit chez un affûteur qui en soit équipé.
. La durée de vie d'une chaîne sera conditionnée par le type de bois ou matériaux que tu y travailles, à ses bons réglages et lubrification... et aux éventuelles mauvaises rencontres. Par contre, on sera plus regardant sur l'état d'affutage que sur une tronçonneuse. La qualité de précision des mortaiseuse en dépendra, bien sûr.
. Lubrification, comme une mortaiseuse aussi. Bien moindre consommation qu'une tronçonneuse, donc, puisque cette dernière travaille bien plus longtemps, en durée, alors que des mortaiseuses, on y passe généralement pas des journées.
. La différence entre mortaiseuse d'atelier et portative, c'est qu'entre la pièce à usiner et la machine, c'est le moins lourd des deux qu'on déplace, et qui vient se serrer à l'autre.

Ce sont aussi des fers, utilisés dans la lumière de l'arbre. De la même manière que les plus grands.
Si la vis est trop courte, c'est qu'ils étaient utilisés avec un fer de calage, sans aucun profil qui dépasse de l'arbre, et dans lequel aura été fait une encoche, au dessus, pour éviter les éjections.
Les plus grands, ou avec plus de deport, ont généralement été prévu avec une partie d'équilibrage, à l'opposé de la partie coupante. Cet équilibrage est généralement un profil simplifié, qui reste en retrait du profil coupant, de l'autre côté. Son utilité est d'éviter ou de limiter les déséquilibres, et donc, les vibrations, une fois en rotation.
C'est moins, ou pas nécessaire, pour des petits fers.

Il faut, bien évidemment de la place des deux côtés !
Mais tu dis que tu t'en sert peu, et on comprend à ta question que ta place est limitée, pourquoi ne pas imaginer un support mobile, plutôt qu'un meuble fixe ?
Ça résoudrait 2 problèmes d'un coup. Son rangement quand elle ne sert pas, et reste adaptée à toute les longueurs de pièces à y passer, suivant les chantiers qui se présentent.

S'il n'a pas de tête de vis apparente, côté intérieur, la méthode la plus classique était (et est encore) de les fixer par des vis double filets.
As tu essayé de les dévisser, tout simplement ? (dans le sens anti horaire)
Sinon, il faut essayer de le tourner, dans sens puis dans l'autre, pour tenter de faire céder un éventuel tourillon.
Pour la scie oscillante, il faut prévoir une plaque, ou tôle ou similaire, pour éviter que le scie détériore la façade.

Je ne suis pas sûr de bien comprendre ce que tu cherches à savoir, mais en général, quand on parle de sens du fil (et pas de fibre) du bois, c'est dans le sens de la longueur.
Il n'y a pas de "fibres", dans le sens transversal du bois, ce que je crois comprendre sur ton dessin.
Si tu parles bien du sens des cernes du bois, ça n'a aucune importance.

Pas vraiment d'avis entre les deux versions proposées, mais un principe de base, surtout dans un local de faibles dimensions : il faut que la scie à onglets et la perceuse puissent être déplacées, mobiles, et peut-être rangées de côté, pour être le plus "souple" possible. Suivant les longueurs que tu auras à y travailler, ou alors, en cas de besoin de plus de place.
Pour la version 1, tu peux très bien prévoir des plans de travail plus courts, ou alors, des pans coupés ou arrondis, dans les angles. Ça dégagerai le passage, et dans un local au dimensions réduites, tu vérifieras vite que ça évite de s'y cogner.

. Qu'est ce que tu cherches à faire ?
. Poser cette porte de manière encastrée, ou en applique ?
. As tu le bon modèle de charnière pour la configuration choisie ?
. C'est quoi, ce "petit gabarit bleu", et "le petit dessin" dont tu parles ?
. Etc...
Une ou des photos aideraient à comprendre quel est réellement ton problème, et y apporter une solution.
Là, ça n'est pas clair du tout.

Difficile d'y distinguer du noyer... hormis l'appellation de la teinte, peut-être ?
Pour le reste, on y reconnaît du résineux, pour les tiroirs, côtés et façades. Du contre-plaqué okoumé, pour le dessus et fonds de tiroirs. Peut-être du hêtre, pour le cadre du plateau...
Pour le reste, pas assez proche pour y reconnaître quelque chose.
Sinon, la fabrication de ce bureau interpelle. Comme si deux blocs tiroirs avaient été rajoutés, après coup, à une table pour le transformer en bureau.


quelle est la différence esthétique entre cette technique traditionnelle et un" profile contre profile"
À cette question, je répondrais que si le réglage d'usinage du contre profil est parfait, et avec un profil de moulure simple, aucune, ou quasi aucune différence esthétique. Un connaisseur le verra, mais pas le commun des utilisateurs, propriétaires ou clients.
Sur des ouvrages recevant un panneau, donc composé de montants et traverses avec une simple rainure, l'arasement ne se situera pas au même endroit, vu de l'arrière (ou de l'intérieur). Ça serait la seule différence de configuration vraiment visible, mais pour autant, ça peut être réalisé très proprement. Et une nouvelle fois, seuls des connaisseurs le verraient.
Par contre, avec une moulure de type doucine, ou un peu travaillée, ou encore si le réglage de hauteur n'est pas parfait ou constant, on risque un peu plus de voir une jonction qui ne soit pas un trait parfait et droit à 45°.
(À noter que je parle ici de contreprofils réalisés avec une toupie tenonneuse, ou tenonneuse tout court. Avec des fraises montées sur défonceuse (ce que je n'ai jamais fait), je n'aurais pas la même confiance, par rapport à la précision, par contre).
Se méfier aussi, en particulier sur des fenêtres ou menuiseries extérieures, du fait que le contreprofil laisse des épaisseurs de bois qui se réduisent à zéro, aux endroits des jonctions. Épaisseurs donc propices aux déformations et aux entrées d'eau, et ainsi de suite l'un favorisant l'autre, et en conséquence qui peuvent accélérer le vieillissement des assemblages... ce qui peut avoir un impact aussi, pour l'esthétique.

La série 71B9590, 71B9690 ou 71B9790 (références, suivant s'il s'agit d'une porte en applique, encastrée ou sur montant intermédiaire) permet des épaisseurs de portes jusqu'à 32mm, tout en ayant une ouverture de 95°. (pages 88 et 89 du catalogue Blum)
À voir chez qui tu veux ou peux acheter du Blum.

Là, c'est un état de surface, fruit du hasard, et dépendant de nombreux paramètres. On peut voir, néanmoins, un effet de vagues très régulier, donc certainement dû à un passage dans une machine avec entrainement. On y devine aussi des traces de fers ébréchés, usés, qui forment des lignes quasi continues.
Il faudrait donc un bois assez fin de façon à lui permettre de vibrer, dans une raboteuse un peu "branlante", et qui ne presse pas trop, afin de permettre ces vibrations. Une machine à la vitesse de rotation assez lente, tout en ayant une vitesse d'avance rapide, aussi. Équipée de fers de formes irrégulières et alternées afin d'obtenir ces aspects de vagues, tout en n'étant pas trop affûtés pour laisser se créer quelques effets d'arrachements de contrefil, mais trop importants non plus.
Et ensuite un ponçage, pour terminer et avant d'appliquer une finition genre céruse blanche. Au grain très fin uniquement pour ne pas trop niveler les irrégularités, mais juste pour que ça accroche moins au toucher.
Bref, hormis retrouver la machine qui a été utilisée ici (probablement en Afrique, où on trouve, ou alors d'où sont importés des mobiliers ayant ces aspects), difficile à reproduire ou d'arriver à quelque chose de proche.
Un aspect qui pourrait peut-être plaire à ton client, le brut de sciage, poncé au grain fin uniquement, avec une finition cérusée du même genre.