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13 réponses
nireves

J'en ai acheté une en brocante et l'utilise fréquemment.

La dernière fois était pour equarir des entailles de marches dans un limon...

La mienne a une lame d'équerre et non pas droite comme celle de paul sellers. On trouve encore des fers de rechange chez dictum.

Séverin

nireves

Bonjour,

Ca va dépendre également de la destination de la pièce, du budget et du temps...

Si tout doit rester apparent, le mieux est en.effet peut-être de la changer pour l'aspect esthétique... je suis sceptique sur l'exécution d'un trait de jupiter in situ pour un non spécialiste, et de plus cela ne règle pas le problème du linteau fantôme.

Sinon, je couperais le bout qui n'est plus sain et rajouterais une muralière, fixée dans le mur afin également de consolider le chevêtre en lévitation ; puis de chaque extrémité sur une autre porteuse avec des sabots métallique avec ailes intérieures, si il y a d'autres porteuses. Ensuite de cette muraliere, selon le poids à reprendre, flasquer ou moiser la poutre en posant les nouvelles pieces sur des sabots métallique depuis la muralière.

Question annexe, comment est-ce à l'autre bout de cette poutre ?

Enfin cela va de soi, mais autant le dire quand-même, bien étayer la poutre avant de couper... et donc analyser le poids qu'elle reprend, en effet une poutre en chêne même bien attaquée reste parfois assez costaude !

Séverin

nireves

Bonjour,

Comme disent les collègues, sans info supplémentaires on ne peut pas répondre.

En gros il faut calculer la bande de chargement qui devra être portée par la faitière qui dépend de la couverture (tuiles, ardoises ou autre plus les lattes et contre-lattes en fonction du pureau [espacement entre lattes] donné par les fabriquants), de la section des chevrons, de l'isolant et sous face éventuels, de l'impact du vent et de la neige, à calculer en fonction des régions...
Après il faut aller piocher dans les eurocodes ; dont certains sont disponible en ligne ; et qui donnent le poids supporté pour chaque section en fonction des portées.

Par contre, 6,5m me semble beaucoup entre fermes ou pignons, la section va certainement être importante, de même que celles des pannes intermédiaires, et du coup bien dimensionner les fermes qui vont supporter ce poids. Peut-être faut-il envisager du lamellé collé ?

Il existe des sites pour aider aux calculs, sinon tu peux te rapprocher d'un artisan local.

En image, un extrait des eurocodes 5 pour le dimensionnement de pannes.

Séverin

nireves

Bonjour,
Pour ma part, avec 55m2 et 5m de hauteur sous faitage non isolé je suis habillé comme sur le chantier avec sous-couches, bonnet, grosse polaire et mitaines (pour pouvoir quand même faire des trucs précis avec mes bouts de doigts).
Quand je prévois de rester plus de 2 ou 3 heures, j'ai un brûleur à pétrole laissé par le l'ancien propriétaire et que je garde à 1m ou 2m de moi.
J'ai également un poêle brûle tout donné par un collègue, mais je ne l'ai pas encore installé car il faut que je refasse les chevêtres existants qui ne sont pas aux normes car trop près des bois de plancher et de charpente...
Très peu de chauffage donc, par contre pas de collage ni de finitions non plus les semaines de grand froid !

Historiquement, dans les ateliers de menuiserie, une seule pièce était chauffée (Roubo, L'art du menuisier, p51) :

Ce lieu se nomme "étuve" ou "sorbonne" [...] et sert à faire fondre & chauffer la colle, à chauffer & à coller les bois, & à mettre à sécher les collages dans l'hiver & les temps humides. [...] elle sert aussi aux ouvriers pour prendre leurs repas ; c'est pourquoi on doit apporter tous les soins possibles pour qu'ils y soient commodément, surtout pendant la mauvaise saison.

Séverin

nireves

Bonjour,

Je ne découvre cette question que maintenant. Je réponds quand même bien qu'avec un peu de retard car souhaite apporter mon soutien à Ara .

La question est pertinente et mérite en effet d'être soulevée.

Personnellement, je n'ai jamais mis les pieds sur aucun réseau social, excepté quelques forums dans le début des années 2000 et bien sûr l'AdB. Ce site, je l'ai découvert dans un fameux magazine de boiseux (Le Bouvet pour ceux qui n'avaient pas deviné) auquel je suis abonné depuis plusieurs années. Je l'ai visité longtemps de manière anonyme, puis ai créé mon compte et enfin posté quelques bricoles deux ans après avoir découvert le site. Jamais je n'aurais posté quoi que ce soit sur un quelconque autre réseau social...

Plusieurs éléments m'ont séduits dans l'AdB dont en premier lieu la qualité du site et des réalisations (J'en profite pour féliciter Boris Beaulant pour la conception et l'ergonomie du site) mais aussi et surtout que l'on n'était pas sur un réseau social, mais un réseau de boiseux.
La différence peut sembler subtile mais pour moi justement, l'on sortait du consumérisme d'idées pré-machées d'un monde rendu uniforme par les magazines de mode, de DIY, de magasins déco, d'influenceurs subventionnés par telle ou telle marque de résine, de rabot, de défonceuse, voire de palette... et on rentrait dans un monde de passionnés amateurs ou professionnels qui avaient en commun l'amour du travail du bois et la volonté de transmettre leurs savoirs-faire au travers de la présentation de leurs oeuvres, de leurs outils, de leurs techniques et de leurs réponses. Bref, une sorte de paradis perdu du boiseux :)

J'ai donc en effet été surpris en lisant cette question qu'il y avait des envois automatique vers les réseaux sociaux "mainstreams", comme j'imagine certainement plusieurs d'entre nous. Boris ne l'a jamais caché, et c'est mis dans le blog, je n'ai juste jamais cherché à me renseigner tellement cela me semblait à l'encontre de la mentalité du site. (J'avais bien vu les petits boutons réseaux sociaux en bas du site, mais je pensais que c'était juste pour partager volontairement quelque-chose...)
Néanmoins, je comprends les argumentaires en faveur de ce mécanisme et les accepte, bien que je ne les partage pas.

Pour conclure, je trouve dommage que beaucoup parmi vous aient été aussi durs avec ara, qui pose une question pertinente de manière extrêmement mesurée et nullement insultante pour qui que ce soit en reconnaissant d'avance son infériorité numérique. Pour le coup, ce n'est pas trop dans l'esprit du site...

Séverin

nireves
( Modifié )

Bonjour,

Je ne suis pas un professionnel du parquet, mais je viens de finir ma salle à manger de 30m² en chêne massif en pose point de Hongrie, donc je peux te faire un retour "à chaud".

Conception

Le premier choix est l'orientation des travées, en théorie, il faut de préférence les aligner avec les sources de lumière (fenêtres) et dans le sens de circulation principal. Dans ma pièce, comme la lumière venait des 4 côtés, j'ai plutôt choisi en fonction des autres pièces. Et comme je n'ai aucun angle droit, j'ai choisi de les aligner sur les poutres du plafond !

Ensuite, j'ai choisi la longueur des lattes en fonction du nombre de travées et de ce que proposait le fournisseur (Parquet Chêne Massif que je recommande chaudement par la qualité de leurs conseils, que ce soit au showroom ou à l'usine) à l'aide d'un fichier excel...

Edit : j'ai pris du parquet déjà poncé et vernis, donc pas de finition à réaliser après la pose...

Préparation surface

Pour la pose, il faut un sol et des murs (à l'emplacement des plinthes) impeccables ! Ce n'était pas le cas pour moi, je n'ai pas assez fait attention à ce point là, et ça m'a compliqué la pose. Je n'avais pas parfaitement enlevé la colle du carrelage que j'avais enlevé avant et j'ai passé du temps avec mon burin à nettoyer au fur et à mesure de la pose...
Comme je n'ai pas de vide sanitaire ni de cave, j'ai rajouté une couche de résine époxy pour protéger le parquet contre les remontées d'humidité.
Je n'ai pas posé de ragréage car le sol était suffisamment plat.

Pose

J'ai commencé la pose par le milieu de la pièce pour centrer les travées sur celle-ci. Puis continué en posant toutes les lattes entières sur toute la pièce. J'ai fait et posé toutes les découpes en dernier.

Le plus compliqué pour la pose est la découpe des bords. Après avoir tâtonné un peu avec des compas, j'ai fini par me faire une pige en alu avec des marques pour 5 ou 6 lattes en longueur et en largeur et incluant la marge de dilatation (8mm), ce qui permet par report de faire les marques de découpes très rapidement et facilement.

Et pour finir, j'ai ajouté un joint silicone couleur chêne au niveau de l'escalier et là où je ne mettait pas de plinthe.

J'y ai pris beaucoup de plaisir en tout cas.

Bon courage,
Séverin

Mis à jour
nireves

Il existe déjà un site pour donner des chutes de bois :

montasdebois.fr/

Ceux qui sont intéressés pour se débarrasser de chutes peuvent déjà essayer ce site et voir si ça prend, il y a la géolocalisation, un descriptif détaillé...

Pour l'instant, les qq fois où j'ai été voir, il y avait surtout des stocks de palettes... 😀

par Charley il y a 3 ans
nireves

Hello !

Tout d'abord félicitations pour ton projet, ça a en effet l'air d'être bien réfléchi et bien étudié. (Tu ne travaillerais pas à Cholet à tout hasard ?)

Je suis a peu près dans la même situation de reconversion. Par contre, je m'oriente vers la charpente donc la question de se mettre à son compte ne se posera que dans qq années qd le métier sera rentré.

Pour le dossier transition pro, je suis en train de monter le mien, j'ai eu des sons de cloches différents sur les chances d'aboutir, en gros faut le poser et on verra bien.
=> je te conseille donc d'en faire un, ça ne mange pas de pain.

Il y a aussi cette possibilité décrite par David29290 : mobilité volontaire sécurisée , mais il faudra que tu trouve un patron. Ca peut peut être une étape intermédiaire.

Enfin une petite remarque pour finir, tu devrais mettre qq infos de ton projet dans ton profil, ca permet aux autres d'avoir des billes supplémentaires pour te répondre (voir la conclusion du "a propos" de sanglier 😆)

Bonne continuation.
S.

nireves

Ceci n'est pas une réponse mais un message de félicitations !

C'est amplement mérité au vu de ce que tu as réalisé ou restauré, mais également au soucis du détail dans la présentation de tes œuvres. Bravo !

par Lo67 il y a 3 ans
nireves

J'en ai aussi acheté 2 chez Bordet, la grosse et la fine, le medium ne me semblait pas nécessaire (je me suis fié à la recommandation de Bordet) et j'en suis très satisfait, je les utilise pour affûter ciseaux et fers de rabots sans soucis, puis je finis par une passe sur une chute de cuir collée sur un bout de CP avec de la pâte verte.
Déjà, dès la sortie de la boîte, j'ai indiqué au marqueur le grain (G ou F) sous le support pour m'y retrouver, mais maintenant je les reconnait au toucher (après 6 mois d'utilisation)
Ensuite, il faut "préparer" les pierres comme indiqué sur la notice (ce doit être un français de Louisianne, mais on comprend qd même) pour enlever la fine couche très rugueuse dûe au processus de fabrication , pour ça j'ai utilisé un vieux fer de rabot que j'ai passé sur toute la surface des deux pierres, puis j'ai passé une pierre sur l'autre (comme pour rectifier une pierre naturelle)
Pour connaître une estimation du grain, il faut aller sur le site d'Eze Lap, si je me souviens bien, il s'agit des références model62 : 62F (grain 600), 62M et 62C.
J'espère que ça répond un peu à tes questions.

nireves

Un peu de lecture offert par madame :
-la charpente en bois de Gilbert Emery, éd vial
-la boîte à outil de l'anarchiste de C. Schwartz (en fr)

nireves

Bonjour. Il y a aussi cet excellent pas-à-pas de Fof qui contient l'essentiel :

nireves

J'en ai trouvé un mais assez vieux (2002) mais je ne sais pas si c'est encore représentatif. Il y a les épreuves de préparation-réalisation et technologie :

studyrama.com/...le/cap-ebeniste