
Bonjour Davikaty
à défaut d'être à proximité, peux-tu décrire ce qui se passe et peut-être ajouter quelques photos ?
Un premier point, si ton fer de rabot te permet de te raser les poils de l'avant bras (quelques cm2, pas plus...) , c'est un bon début...
À suivre...
Jean

Bonjour,
le risque de voile dépend essentiellement du fil du bois, et/ou d'un coeur excentré : est-ce que tes planches de chêne ont une pente de fil, visible en examinant le bois sous l'écorce ? Le coeur est il bien au centre ?
Du mouvement lors du débit (pincement, écartement, cintrage...) donne en général une première information.
Il est également important, même pour du bois sec séchoir, de laisser une bonne surcote au débit, puis de laisser les pièces s'acclimater et s'équilibrer pendant quelques semaines avant de passer au corroyage.
Les scieurs ont des impératifs qui ne sont pas ceux des meniisiers-ébénistes, un bon contrôle de la qualité lors des achats de bois reste essentiel...
Bons copeaux.
Jean
PS, j'ai zappé le cannage ! Si c'est un cannage industriel, un test serait idéal, mais vu le réseau de traverses (tenons et mortaises), j'aurais tendance à dire que ça devrait passer. Il reste sage de finir l'ouvrage avant de passer au positionnement des rails afin de pouvoir laisser un jeu adapté...
Si c'est un cannage manuel, pose de la canne mouillée avec tension minimale, le séchage y pourvoira.


Bonjour,
La différence entre acier doux et stub tient à la teneur en carbone (0.35% vs 1.2%) ce qui a des conséquences très concrètes en matière de dureté, résistance à l'usure et à la déformation.
Un étiré de 10 ou 12 mm de diamètre peut être cintré à froid à la main, bien plus facilement qu'un rond de stub de même diamètre.
Cela signifie qu'avec un outil sans limiteur de passe, un engagement avec bras de levier important peut tordre l'outil en étiré. J'aurais tendance à penser qu'en matière de vibrations, et donc d'état de surface, le stub sera meilleur.
Maintenant, si le prix est le critère, alors peut-être qu'un simple fer à béton peut faire l'affaire...
Bons copeaux.
Jean

Bonjour,
Ici
et Là
Conseil pratique : achète tout l'acastillage et l'électronique avant de commencer, ça te permettra de bien concevoir le projet... Faire un plan vue de face et coupe longitudinale aide énormément.
Attention au positionnement du chevalet> pré-compensation...
Bons copeaux, sciure et poussière.
Jean

Bonjour,
contrairement aux réponses déjà données, ce projet tient la route :
Le robinier faux acacia, assez bizarrement et contrairement aux autres essences que je connais, ne fend pas à la périphérie mais à l'intérieur. On peut d'ailleurs le constater sur les photos.
En réalisant une tranche avec une telle pièce, des déformations vont se produire, mais pas aussi importantes que pour un débit en long.
La difficulté va être de bien maîtriser le sciage, effectivement. Ne pas hésiter à réaffuter plusieurs fois, en respectant la symétrie des angles pour éviter une trop forte déviation.
Sinon, les fentes qui ne vont manquer de se produire au séchage pourront aisément être comblées, avec des coins de bois, de l'étain fondu, ou autres...
Quand au séchage, tout dépend de l'épaisseur de la tranche, mais dans un tel cas, la règle du 1 cm par an ne s'applique pas. Elle est valable pour les débits en long.
Bon affûtage.
Jean

Bonjour,
au vu de la pièce, je ne saurais que vous recommander d'ajouter un renfort. Un tourillon de hêtre de 10 mm devrait suffire amplement à condition d'être collé. Une tige filetée me semble quelque peu "overkill"...
Quoiqu'il en soit, une assurance spécifique est toujours appréciée en cas de dégâts sur l'instrument...
Bon dimanche.
Jean

Bonjour,
Le rivet pop c'est top, mais l'objet perd une part de son charme.
Sinon il suffit de chercher "rivet à frapper" ou s'adresser à Weber métaux ou Tartaix outillage à Paris. Peut-être aussi chez un artisan métallo des environs.... Ou sur l'air du fer ;-)
Ne pas oublier les bouterolles qui permettront de bien former les têtes.
Bon rivetage. Un petit entraînement sur une pièce d'essai avant ?
Jean

Bonsoir,
5 mm de jeu, c'est pas des masses quand on connait le niveau de précision des travailleurs du bâtiment...
(maçons, plaquistes...)
Le plus sage serait de bien vérifier les niveaux sol et plafond, ainsi que les distances et d'en tenir compte pour la méthode de pose et l'ajustage de l'ensemble.
Si je devais poser un tel ouvrage, je procèderais comme pour une porte coulissante bois sur bois :
Au sol, un rail bois avec languette (ou fausse languette) de faible saillie, 4 mm par exemple.
Au plafond, un rail bois avec rainure plus profonde, 10/12 mm.
À la base du cadre claustra, rainure de 4/5 mm.
La traverse supérieure du cadre reçoit une fausse languette de 10 mm, dont la partie saillante peut être légèrement dégraissée.
Le cadre est de 4/5 mm moins long que la distance entre les deux rails, languette basse non comprise, ce qui permet d'insérer la languette haute en premier, puis de redescendre l'ensemble sur la languette inférieur.
C'est une méthode dite en dévêtissement. L'espace visible en haut peut être comblé par deux baguettes ajustées.
J'espère que le croquis complète mes explications.
D'autres méthodes sont sûrement possibles...
Bonne soirée.
Jean

Bonjour,
j'ai réalisé deux cabines de douche dont trois parois sont en bois. Pour la première dont les parois montent à 1m40_ j'ai utilisé du cèdre (dit du Liban, mais de provenance locale) corroyé et assemblé par rainures/languettes, en pose verticale. Finition poncée, pas de protection. Rien à signaler depuis 2014.
Pour la deuxième, trois parois toute hauteur, j'ai utilisé du bardage de douglas en pose verticale, assemblé aussi par rainures/languettes. Finition brossée avec cylindre brosse nylon sur meuleuse d'angle, pas de traitement de protection.
Pour les deux, j'ai été attentif à l'évacuation de l'eau : coupe à+/-30° en pied, remontée des bords du receveur (sur mesure) pour éviter les défauts d'étanchéité qui se produisent souvent au bout d'un certain temps.
Dans l'exemple présenté dans ta question, le fil est horizontal, et la baignoire est plaquée contre la cloison.
C'est un peu plus délicat à gérer question mouvement du bois : je garderais le principe rainures /languettes, avec un angle afin d'éviter des points de stagnation d'eau, et bloquerais (vis inox quand même ) la lame sur son support très près du joint d'étanchéité pour limiter le mouvement à cet endroit. Cf photo.
Pour le bois, je m'abstiens d'utiliser des bois exotiques, pour de multiples raisons qui n'appartiennent. Ensuite, chacun voit midi à sa porte...
En dehors du douglas et du cèdre, cela peut se concevoir avec du mélèze (des Alpes plutôt que de Russie) du robinier faux accacia ( pas facile à trouver dans une belle qualité ).
Sinon, s'il faut passer par un traitement d'étanchéité pour éviter taches, décoloration, pourquoi utiliser du bois massif ?
Voilà, bon courage et bon dimanche.
Jean

Bonjour,
votre pièce est-elle développable ?
Si oui, alors découpe laser puis passage à la cintreuse ad-hoc question capacités.
Interrogez une entreprise de chaudronnerie, c'est le métier concerné. À défaut d'avoir la capacité de le faire, et s'ils sont bons, ils sauront vous orienter...
Si votre pièce n'est pas développable, cela restreint les possibilités : c'est toujours une entreprise de chaudronnerie, mais avec la capacité supplémentaire de formage.
Pour mémoire, ( au cas où )
un cylindre, un cône, sont développables à plat.
Une demie sphère, une coque de bateau (en forme, pas à bouchains) ne sont pas développables.
Pour moi, un limon courbe d'escalier reste développable, tout comme la traverse haute d'une fenêtre cintrée en plan et en élévation, par exemple.
Bienvenue sur l'air du fer
Bon dimanche, et joyeux anniversaire à tous ceux dont c'est l'anniversaire aujourd'hui, comme moi...
Jean

Bonjour,
j'utilise des gélatines techniques (GT) de divers provenances. Pour celles produites par la société Rousselot, la GT 58, leur composition dépend de leur année de production : avant 2000, peaux et os de bovins, après 2000, la formulation a changé avec ajout d'ingrédients d'origine porcine (moins bien!).
Ça s'utilise comme une colle à chaud classique : faire gonfler à l'eau - vas-y au pif, une cuillère à soupe rase que tu vas saturer d'eau au fur et à mesure en observant le gonflement.
Quand les granulés sont translucides, tu peux mettre au bain-marie ; pot de yaourt en verre ( suspendu, pas posé sur le fond de la casserole, température maxi 60° Celsius, sinon elle cuit !
Penser à rajouter de l'eau pour la consistance désirée, qui varie selon l'usage.
Je vise une viscosité qui donne l'impression d'une huile fluide.
Attention, la période liquide est très très courte une fois appliquée, elle gélifie dans la minute, ce qui la limite à des collages spécifiques ! Rien à voir avec une colle blanche !
Atelier à 17° minimum, et pas de courants d'air.
Question tenue, c'est assez incroyable, appliquée sur du verre, elle va en retirer des éclats en séchant, c'est pour dire. (Si elle est bonne...)
Dis-nous quels sont tes besoins en matière de collage, tu auras sûrement des réponses...
Bons tests.
Jean