

Bonjour,
la scierie de l'avenir, à Saint Léger en Yvelines, propose différents bois, dont du douglas.
Pour de multiples raisons, dont le fait de proposer un espace de jeu non toxique pour des enfants, je privilégierais le pin douglas, qui est naturellement classe 4.
Le scieur chez qui je me fournis (en sud Vendée) réalise des débits sur liste -avec un peu de délai -, le prix est entre 450 et 500€ du m3, pour du douglas.
Un mètre, une équerre, un crayon et une bonne égoïne sont parfaitement suffisants pour tout mettre à dimension.
Les sections de bois proposées dans la vidéo sont plutôt généreuses, un bardage en 18mm fait parfaitement l'affaire, et je réaliserais toute la structure avec du demi-chevron en 40x70.
Et plutôt qu'un 100x100 traité H5, je poserais l'ensemble sur des pieux en accacia plantés au sol, ou sur des pierres, avec des cales permettant de drainer l'humidité.
À suivre.
Jean

Bonsoir,
chouette projet,
pour le côté, pourquoi ne pas le remplacer par un panneau composé en parquet (de chêne ?)
Je ne sais pas quel est l'outillage disponible, mais ça n'est pas hyper compliqué.
Pour le dessus, en pour honorer la mémoire de Mamie, je garderais les marbres. Après avoir cherché et trouvé un lavabo à encastrer, j'irais chez un marbrier pour faire recouper le marbre central en quatre bandes que je réassemblerais en cadre. Collage à la résine époxy et hop, le tour est joué...
Ça veut tout de même dire un peu de calepinage pour que tout fonctionne question dimensions, et pour définir la recherche du lavabo (ancien, peut-être ?)...
Pour les fonds, puisque le meuble sera fixé au mur, il est possible de s'en passer, ce qui facilitera le passage du tuyau d'évacuation ( si c'est en mural.)
Question finition, j'ai recensement utilisé l'huile Osmo "Top oïl" en mat et en satiné, pour un plan de travail de cuisine et pour le meuble de salle de bain en photo, et je trouve que ça fait le job...
À propos de ce meuble, j'ai refait côtés et arrière de tiroir pour garder un peu de rangement et laisser de la place pour le siphon..
Pas forcément possible pour une vasque encastrée...
Bonne réflexion, à suivre...
Jean

Salut,
ça se fait avec du mastic polyester (sinto truc) en ajoutant charge minérale et/ou pigments pour matcher l'aspect et la couleur.
Pendant l'Antiquité, et jusqu'à l'invention du polyester, on utilisait de la cire, mélangée avec résine/poix/pigments/poudre de marbre.
en latin, un marbre parfait, sans trous rebouchés était dit "sine cere", ce qui est à l'origine de sincère en français moderne.
C'était le moment un peu d'étymologie dans ce monde de sciure et copeaux...
Bon rebouchages...
Sincèrement vôtre.
Jean

Bonjour,
ça ressemble fortement au hêtre en carrelets de 75 x75, en 1m15, que j'ai récupéré du chantier de rénovation de la voie de chemin de fer Luçon - La Rochelle. Il s'agit des chantiers de stockage/transport des traverses béton qui remplacent les anciennes traverses bois.
Voici la photo d'un des pieds de l'établi que j'ai fabriqué avec.
Échauffement et attaques fongiques interrompues au séchage ne sont pas forcément rédhibitoires, tu peux tester l'enfoncement d'une lame de canif en comparant avec le bois sain. Si ça reste comparable, pas de problème ; par contre, si tu peux enfoncer sans efforts la lame d'une dizaine de mm dans le bois échauffé, là c'est moins bien.
Pour info, je viens de faire le test avec mon victorinox de service, et la variation est négligeable...
Pas de risque de développement fongique ultérieur sauf si humidité très forte, risque d'attaque de vrillettes que tu peux éviter avec un produit ad-hoc genre wood-bliss ou Galthane (ou Xylotruc si tu ne peux vivre que dans un monde toxique ).
Cela dit, pas sûr que les vrillettes soient tentées par un bois dont les sucres ont déjà été consommés par des champignons, mais je ne suis pas expert sur ce coup-là !
Bons copeaux.
Jean

Bonjour Davikaty
à défaut d'être à proximité, peux-tu décrire ce qui se passe et peut-être ajouter quelques photos ?
Un premier point, si ton fer de rabot te permet de te raser les poils de l'avant bras (quelques cm2, pas plus...) , c'est un bon début...
À suivre...
Jean

Bonjour,
le risque de voile dépend essentiellement du fil du bois, et/ou d'un coeur excentré : est-ce que tes planches de chêne ont une pente de fil, visible en examinant le bois sous l'écorce ? Le coeur est il bien au centre ?
Du mouvement lors du débit (pincement, écartement, cintrage...) donne en général une première information.
Il est également important, même pour du bois sec séchoir, de laisser une bonne surcote au débit, puis de laisser les pièces s'acclimater et s'équilibrer pendant quelques semaines avant de passer au corroyage.
Les scieurs ont des impératifs qui ne sont pas ceux des meniisiers-ébénistes, un bon contrôle de la qualité lors des achats de bois reste essentiel...
Bons copeaux.
Jean
PS, j'ai zappé le cannage ! Si c'est un cannage industriel, un test serait idéal, mais vu le réseau de traverses (tenons et mortaises), j'aurais tendance à dire que ça devrait passer. Il reste sage de finir l'ouvrage avant de passer au positionnement des rails afin de pouvoir laisser un jeu adapté...
Si c'est un cannage manuel, pose de la canne mouillée avec tension minimale, le séchage y pourvoira.


Bonjour,
La différence entre acier doux et stub tient à la teneur en carbone (0.35% vs 1.2%) ce qui a des conséquences très concrètes en matière de dureté, résistance à l'usure et à la déformation.
Un étiré de 10 ou 12 mm de diamètre peut être cintré à froid à la main, bien plus facilement qu'un rond de stub de même diamètre.
Cela signifie qu'avec un outil sans limiteur de passe, un engagement avec bras de levier important peut tordre l'outil en étiré. J'aurais tendance à penser qu'en matière de vibrations, et donc d'état de surface, le stub sera meilleur.
Maintenant, si le prix est le critère, alors peut-être qu'un simple fer à béton peut faire l'affaire...
Bons copeaux.
Jean

Bonjour,
Ici
et Là
Conseil pratique : achète tout l'acastillage et l'électronique avant de commencer, ça te permettra de bien concevoir le projet... Faire un plan vue de face et coupe longitudinale aide énormément.
Attention au positionnement du chevalet> pré-compensation...
Bons copeaux, sciure et poussière.
Jean

Bonjour,
contrairement aux réponses déjà données, ce projet tient la route :
Le robinier faux acacia, assez bizarrement et contrairement aux autres essences que je connais, ne fend pas à la périphérie mais à l'intérieur. On peut d'ailleurs le constater sur les photos.
En réalisant une tranche avec une telle pièce, des déformations vont se produire, mais pas aussi importantes que pour un débit en long.
La difficulté va être de bien maîtriser le sciage, effectivement. Ne pas hésiter à réaffuter plusieurs fois, en respectant la symétrie des angles pour éviter une trop forte déviation.
Sinon, les fentes qui ne vont manquer de se produire au séchage pourront aisément être comblées, avec des coins de bois, de l'étain fondu, ou autres...
Quand au séchage, tout dépend de l'épaisseur de la tranche, mais dans un tel cas, la règle du 1 cm par an ne s'applique pas. Elle est valable pour les débits en long.
Bon affûtage.
Jean

Bonjour,
au vu de la pièce, je ne saurais que vous recommander d'ajouter un renfort. Un tourillon de hêtre de 10 mm devrait suffire amplement à condition d'être collé. Une tige filetée me semble quelque peu "overkill"...
Quoiqu'il en soit, une assurance spécifique est toujours appréciée en cas de dégâts sur l'instrument...
Bon dimanche.
Jean