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65 réponses
par Nicolasverriest il y a 1 jour
Chaluthier
( Modifié )

Bonjour,

Ici
et
Conseil pratique : achète tout l'acastillage et l'électronique avant de commencer, ça te permettra de bien concevoir le projet... Faire un plan vue de face et coupe longitudinale aide énormément.
Attention au positionnement du chevalet> pré-compensation...
Bons copeaux, sciure et poussière.

Jean

Mis à jour
par Biou il y a 4 jours
Chaluthier

Bonjour,

vu la taille du bout de bois, ça peut aussi se faire à l'égoïne...
Le morceau en photo n'a pas le fil le plus stable du monde, tu peux garder tes doigts, mais faire chauffer ta lame et la voiler...

Bon délignage.

Jean

Chaluthier

Bonjour,

question lubrification, perso je marche au suif, perçage comme mortaisage, à la main ou à la machine.
Pour percer un tel bois, j'essaierais volontiers une mèche à béton, carbure de tungstène, queue sds, et modifierais l'affûtage pour plus d'attaque. Pas de percussion, what else...

Jean

par Sylvebarbe56 il y a 3 jours
Chaluthier
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Meilleure réponse

Bonjour,

contrairement aux réponses déjà données, ce projet tient la route :
Le robinier faux acacia, assez bizarrement et contrairement aux autres essences que je connais, ne fend pas à la périphérie mais à l'intérieur. On peut d'ailleurs le constater sur les photos.
En réalisant une tranche avec une telle pièce, des déformations vont se produire, mais pas aussi importantes que pour un débit en long.
La difficulté va être de bien maîtriser le sciage, effectivement. Ne pas hésiter à réaffuter plusieurs fois, en respectant la symétrie des angles pour éviter une trop forte déviation.
Sinon, les fentes qui ne vont manquer de se produire au séchage pourront aisément être comblées, avec des coins de bois, de l'étain fondu, ou autres...
Quand au séchage, tout dépend de l'épaisseur de la tranche, mais dans un tel cas, la règle du 1 cm par an ne s'applique pas. Elle est valable pour les débits en long.

Bon affûtage.

Jean

Mis à jour
par Edouard33 il y a 3 jours
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Bonjour,
au vu de la pièce, je ne saurais que vous recommander d'ajouter un renfort. Un tourillon de hêtre de 10 mm devrait suffire amplement à condition d'être collé. Une tige filetée me semble quelque peu "overkill"...
Quoiqu'il en soit, une assurance spécifique est toujours appréciée en cas de dégâts sur l'instrument...
Bon dimanche.
Jean

Chaluthier
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Bonjour,

Le rivet pop c'est top, mais l'objet perd une part de son charme.
Sinon il suffit de chercher "rivet à frapper" ou s'adresser à Weber métaux ou Tartaix outillage à Paris. Peut-être aussi chez un artisan métallo des environs.... Ou sur l'air du fer ;-)
Ne pas oublier les bouterolles qui permettront de bien former les têtes.

Bon rivetage. Un petit entraînement sur une pièce d'essai avant ?

Jean

Mis à jour
Chaluthier

Bonsoir,

5 mm de jeu, c'est pas des masses quand on connait le niveau de précision des travailleurs du bâtiment...
(maçons, plaquistes...)
Le plus sage serait de bien vérifier les niveaux sol et plafond, ainsi que les distances et d'en tenir compte pour la méthode de pose et l'ajustage de l'ensemble.

Si je devais poser un tel ouvrage, je procèderais comme pour une porte coulissante bois sur bois :
Au sol, un rail bois avec languette (ou fausse languette) de faible saillie, 4 mm par exemple.
Au plafond, un rail bois avec rainure plus profonde, 10/12 mm.
À la base du cadre claustra, rainure de 4/5 mm.
La traverse supérieure du cadre reçoit une fausse languette de 10 mm, dont la partie saillante peut être légèrement dégraissée.
Le cadre est de 4/5 mm moins long que la distance entre les deux rails, languette basse non comprise, ce qui permet d'insérer la languette haute en premier, puis de redescendre l'ensemble sur la languette inférieur.
C'est une méthode dite en dévêtissement. L'espace visible en haut peut être comblé par deux baguettes ajustées.

J'espère que le croquis complète mes explications.

D'autres méthodes sont sûrement possibles...

Bonne soirée.

Jean

Chaluthier
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Bonjour,

j'ai réalisé deux cabines de douche dont trois parois sont en bois. Pour la première dont les parois montent à 1m40_ j'ai utilisé du cèdre (dit du Liban, mais de provenance locale) corroyé et assemblé par rainures/languettes, en pose verticale. Finition poncée, pas de protection. Rien à signaler depuis 2014.

Pour la deuxième, trois parois toute hauteur, j'ai utilisé du bardage de douglas en pose verticale, assemblé aussi par rainures/languettes. Finition brossée avec cylindre brosse nylon sur meuleuse d'angle, pas de traitement de protection.

Pour les deux, j'ai été attentif à l'évacuation de l'eau : coupe à+/-30° en pied, remontée des bords du receveur (sur mesure) pour éviter les défauts d'étanchéité qui se produisent souvent au bout d'un certain temps.

Dans l'exemple présenté dans ta question, le fil est horizontal, et la baignoire est plaquée contre la cloison.
C'est un peu plus délicat à gérer question mouvement du bois : je garderais le principe rainures /languettes, avec un angle afin d'éviter des points de stagnation d'eau, et bloquerais (vis inox quand même ) la lame sur son support très près du joint d'étanchéité pour limiter le mouvement à cet endroit. Cf photo.

Pour le bois, je m'abstiens d'utiliser des bois exotiques, pour de multiples raisons qui n'appartiennent. Ensuite, chacun voit midi à sa porte...
En dehors du douglas et du cèdre, cela peut se concevoir avec du mélèze (des Alpes plutôt que de Russie) du robinier faux accacia ( pas facile à trouver dans une belle qualité ).

Sinon, s'il faut passer par un traitement d'étanchéité pour éviter taches, décoloration, pourquoi utiliser du bois massif ?

Voilà, bon courage et bon dimanche.

Jean

Mis à jour
par tiph19320 il y a 13 jours
Chaluthier

Bonjour,

Tout d'abord, de quelle épaisseur est votre OSB ?
Et comment est-il posé ?
Pose flottante, clouée ou vissé sur lambourdes, vissé chevillé sur s'il béton, collé ... ?
Et quelle épaisseur prévoyez vous pour votre parquet chêne ?
Le mode de pose possible dépendra de vos réponses.
À suivre...

Jean

Chaluthier
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Bonjour,

votre pièce est-elle développable ?
Si oui, alors découpe laser puis passage à la cintreuse ad-hoc question capacités.

Interrogez une entreprise de chaudronnerie, c'est le métier concerné. À défaut d'avoir la capacité de le faire, et s'ils sont bons, ils sauront vous orienter...

Si votre pièce n'est pas développable, cela restreint les possibilités : c'est toujours une entreprise de chaudronnerie, mais avec la capacité supplémentaire de formage.

Pour mémoire, ( au cas où )
un cylindre, un cône, sont développables à plat.
Une demie sphère, une coque de bateau (en forme, pas à bouchains) ne sont pas développables.

Pour moi, un limon courbe d'escalier reste développable, tout comme la traverse haute d'une fenêtre cintrée en plan et en élévation, par exemple.

Bienvenue sur l'air du fer 😉

Bon dimanche, et joyeux anniversaire à tous ceux dont c'est l'anniversaire aujourd'hui, comme moi...

Jean

Mis à jour
Chaluthier

Bonjour,

j'utilise des gélatines techniques (GT) de divers provenances. Pour celles produites par la société Rousselot, la GT 58, leur composition dépend de leur année de production : avant 2000, peaux et os de bovins, après 2000, la formulation a changé avec ajout d'ingrédients d'origine porcine (moins bien!).

Ça s'utilise comme une colle à chaud classique : faire gonfler à l'eau - vas-y au pif, une cuillère à soupe rase que tu vas saturer d'eau au fur et à mesure en observant le gonflement.

Quand les granulés sont translucides, tu peux mettre au bain-marie ; pot de yaourt en verre ( suspendu, pas posé sur le fond de la casserole, température maxi 60° Celsius, sinon elle cuit !

Penser à rajouter de l'eau pour la consistance désirée, qui varie selon l'usage.
Je vise une viscosité qui donne l'impression d'une huile fluide.

Attention, la période liquide est très très courte une fois appliquée, elle gélifie dans la minute, ce qui la limite à des collages spécifiques ! Rien à voir avec une colle blanche !

Atelier à 17° minimum, et pas de courants d'air.

Question tenue, c'est assez incroyable, appliquée sur du verre, elle va en retirer des éclats en séchant, c'est pour dire. (Si elle est bonne...)

Dis-nous quels sont tes besoins en matière de collage, tu auras sûrement des réponses...

Bons tests.

Jean

par Vitto il y a 24 jours
Chaluthier

Bonjour,

Ton meuble est un secrétaire à abattant, et la "porte" que tu veux refaire s'appelle un ... abattant.

Pas d'idée quand au style, ça pourrait être XIXe...

Je pense également qu'il s'agit de noyer.

La quincaillerie est bien spécifique, je n'en avais encore jamais vu de même. Note les entailles à droite et à gauche des panneaux verticaux du caisson supérieur, elle devaient loger les compas limitant la course de l'abattant.

Concernant les loquets, il faut effectivement les déverrouiller pour pouvoir ouvrir l'abattant, et là je sèche !

Considérant l'abattant qui à aussi la fonction d'écritoire, un dispositif en saillie avec une commande par serrure au centre me semble peu probable, sauf si encastré, en cas d'abattant replaqué.
J'imagine plus volontiers deux systèmes, à translation ou rotatifs, à proximité des loquets.

En attendant d'autres réponses constructives qui ne sauraient tarder, tu peux toujours t'adresser à des quincailleries spécialisées. Lejeune, ou bien Leclercq, dans le XIe arrondissement de Paris.
Je suppose qu'ils devraient pouvoir te guider sur la base des photos que tu as postées.
Idem pour les charnières "briquet" que tu devrais trouver facilement.

Voilà, j'espère que ça répond à tes questions.
Bon chantier.

Jean / un gamin de 62 ans 😉

Chaluthier
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Bonjour,

J'ai parfois l'impression d'être chez Michel Audiard, genre " Je ne parle pas aux cons, ça les instruit..." Sûrement des enjeux subtils entre savoir et pouvoir...

Tu nous explique être en cours de pose d'un bardage en douglas juste scié.

Ces jours cis, on a eu un temps sec avec un fort vent d'est, je ne serai pas surpris que les faces exposées aient subi un séchage accéléré, avec le retrait qui l'accompagne.
De la même manière, si tu laisse une planche de bardage bien plane au sol pendant quelques heures elle va tuiler...

Les faces non exposées vont sécher tranquillement, et tout devrait rentrer dans l'ordre naturel des choses.
Tiens nous au courant...

Le coeur au soleil est un principe, non un théorème : il est le fruit de l'observation des phénomènes à l'oeuvre lorsque l'on utilise du bois. Il a aussi des explications liées à la biologie et à la physique, on pourra y revenir, ou pas !

Cela ne veut pas dire qu'il serait systématique, mes connaissances sont limitées et je ne sais pas dans quelles circonstances ni avec quels bois ce principe est mis en défaut.
(Hormis bien sûr les bois de tension ou de compression, mais j'évite de travailler avec ceux-là !)

À suivre, bon bardage.

Jean

Mis à jour
Chaluthier
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Meilleure réponse

Bonjour,

pour ma part, je me contenterais d'un nettoyage, polissage léger avec un produit pour vernis, genre Nicko, eau japonaise ou raviv-Jack.
Ça nettoierait les salissures tout en conservant la patine qui donne tout son charme au meuble.

Voici une recette pour un nettoyant qui est plutôt efficace et bien placé dans le triangle de solubilité.
Huile d'amande douce 1/3
Alcool à 95° 1/3
Eau déminéralisée + triton X100 (détergent tensioactif non ionique 1 goutte pour 100ml). 1/3
Bien remuer et appliquer sur de petites surfaces avec un chiffon, puis essuyer avec un chiffon propre.
Certains vont peut-être hurler, mais appliqué avec une laine d'acier 0000, c'est très efficace pour retirer la crasse accumulée, résine etc. Je n'ai jamais constaté d'élimination ou de rayures de vernis...
Toujours tester dans un endroit caché !

À suivre...

Jean

Mis à jour
par glaude il y a 29 jours
Chaluthier

Bonsoir,

zebrano ? Ça y ressemble fort...

Jean