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551 réponses
cocoM

Plusieurs éléments à prendre en compte :

_le transport ? transporter du plateau brut de sciage c'est lourd, encombrant... as-tu déjà de quoi assurer ce transport (si tu dois acheter un remorque ou louer un camion la rentabilité disparait assez vite)

_sais-tu corroyer ? si tu te lance dans du corroyage pour un beau bureau en bois rare alors que tu ne sais ni affuter ni régler ni utiliser ta machine c'est un coup à gacher du bois ; as-tu la patience et le budget pour faire des projets anodins avec du bois qui ne vaut pas grand chose avant ?

_le débit : corroyer c'est une chose, mais avant il faut débiter. Un débit peut se faire avec une simple scie circulaire ; mais il faut l'espace, et avoir un peu d'habitude pour rentabiliser au mieux son bois lors du débit (ceci dit quand on a pris cette habitude c'est un jeu que je trouve plaisant). Un débit bien optimiser te permet d'utiliser 80% du plot acheté ; un débit foireux et tu n'en exploite que 40%

_le scieur : certains scieurs (ou négociants) ne vendent qu'en plot complet ; d'autres vendent au plateau. Certains vendent 50% plus cher aux particuliers ; certains ne font qu'une ou deux essence... Si tu dois aller chercher ton bois à 100 bornes parce qu'il n'y a pas de bon plan près de chez toi...

Si je devais donner une estimation à la fourche je dirais qu'une RD d'occase aux alentours de 500€ est rentabilisée au bout d'un mètre cube de bois corroyé si tu estimes ton temps à 0€ ; que tu n'as pas du faire d'investissement complémentaire ; et que ton scieur a un tarif correct.

Pour moi la rentabilité est surtout à chercher du coté de la flexibilité que tu vas avoir en choisissant ton épaisseur, tes essences, ton esthétique d'assemblage... et du plaisir de faire sois meme.

cocoM

hmmmm... pour moi il manque un élément : le couteau diviseur évite qu'en délignage le massif se referme sur ta lame ok ; mais il est loin d'etre inutile sur du panneau ; surtout sur une scie sans chariot.
Exemple d'utilité : tu veux tailler au guide parallèle un panneau assez large (disons 50cm) pour lui enlever un petit cm en trop. Le réflex de tout humain normalement constitué étant de mettre les mains le plus loin possible de la lame en poussant, il est très facile de se retrouver à pousser vers la sortie près du guide parallèle tandis que la scie pousse sur le chant opposé vers l'utilisateur ; sur une largeur de 50cm, avec 25cm de levier de part et d'autre, il est très facile d'entamer une rotation de la pièce, qui se retrouve alors embarquée par la scie et qui s'envole vers la tete de l'utilisateur (avec éventuellement les mimines qui restent agrippées à la planche).
Un couteau diviseur t'assure que si jamais la rotation de la pièce démarre, elle est bloquée en sortie par le couteau et ne va pas s'emballer.
Ce cas de figure m'est arrivé une fois : j'avais enlevé le couteau pour faire des arasement de tenons au chariot ; une fois le montage à blanc fait je me rends compte qu'il faut recouper 3mm sur la largeur de mon panneau, et il est plus long que la course de mon chariot ; du coup guide parallèle, et oublie de remettre le couteau... et paf ça fait un panneau qui vole (sans dommage bien heureusement).

je ne comprends pas que les couteaux diviseurs soient optionnels ; qu'ils soient amovibles pour que ceux qui savent quand l'enlever en toute sécurité le fasse oui ; mais que ce soit une option payante je trouve ça dangereux.

mx92 dans ton cas tout de meme : si jamais la scie que tu adapte sur cet établi est équipée de son propre couteau diviseur, tu peux te passer de l'option.

cocoM

tu peux coller de l'abrasif sur les surfaces de contact entre ton bois et ton guide, ça ne sauve pas tout mais ça aide.
Pour caler mes pièces avant d'avoir une scie sous table j'utilisais beaucoup des butées sur une table d'établi à trous (comme sur le système MFT de festool, il suffit de percer un quadrillage de trous sur ton plateau d'établi). Avec un jeu de 6 butées et quelques cales faites à la demande dans des chutes j'arrivais à caler à peu près tout.

Depuis j'ai une scie sous table pour les coupes répétitives et une KSS de mafell pour les coupes à l'électroportatif, leur règle me permet de faire le type de découpe que tu décris sans trop de problème (si j'ai besoin d'une précision au mm ; en dessous il faut passer à la scie sous table ou couper plus large et peaufiner au rabot)

cocoM

beau projet !

Les courbures ne me paraissent pas si importantes que ça pour du placage 6/10 ; avec un bois de placage pas trop tortueux ça devrait le faire (niveau essence, il faudrait une idée de teinte et de style pour resserrer un peu la liste)

Je ferais un test avec une petite bande pour voir à quel point elle supporte la courbe ; si jamais la tension est trop forte je ferais un placage à blanc avec le placage mouillé à l'eau chaude sur la zone à courber ; laisser sécher 48h ou un peu moins selon la température puis faire le placage définitif dans la foulée.
Un placage au sac de sable ou sous vide devrait permettre d'épouser la courbe.

cocoM

comment déplaces-tu tes machines ?

Perso avec une configuration "couloir" comme celle là, j'aurais tendance à me dire que de toute façon aucune machine ne sera utilisée en place car les dégagements avant et arrière des machines sont très limités.
Je tenterais déjà de me passer de la scie à onglets ; ou au moins de sa version avec meuble. Une scie à format permet de réaliser les découpes de précision aussi bien sinon mieux que la scie à onglet ; cette dernière est plutot utile sur chantier (plus facile à déplacer et plus instinctive sur des cotes très variables type parquet, ou bardage). Perso depuis que j'ai la SAF je ne l'utilise plus que pour ça ou pour le débit grossier d'avivés.
Donc en gardant une scie à onglet avec un support léger qui permet plus facilement de la ranger dans un coin ou de l'utiliser dehors ; ou en t'en passant complètement tu gagnes déjà pas mal de place.

Ensuite je collerais toutes les machines sur le mur du fond, avec un système de roulettes/palettes/rail... permettant de les décaler en position centrale (à mi chemin entre ta format et le mur et dasn le couloir central de ton plan actuel). Quelle que soit la machine, tu te retrouve avec environ 3m de longueur utile de travail ce qui est déjà très bien.
L'aspirateur je le mettrais devant la SAF au niveau du guide parallèle : concrètement on a rarement besoin de déligner de grandes largeurs au guide parallèle donc l'aspi sera rarement dans le passage ; et dans ce cas tu as "juste" à tirer ta SAF pour la décoller du mur de 60cm et ça passe. En plus de ça le changement de sac se fera avec la porte ouverte et un accès direct à l'extérieur, ce qui est assez pratique pour balancer moins de poussières et copeaux dans l'atelier. En plus pendant une grosse séquence de RD ou de toupie ; tu pourras facilement changer ton sac sans avoir à te contorsionner entre les machines.

Enfin dans cette configuration, tu peux ranger au chausse pied ta RD, ta toupie et ta SAR à la place du meuble scie à onglet, et ainsi te dégager une zone de montage de 5m/2m50 qui n'est pas si mal que ça.

Pour les rangements que tu as prévu autour de la scie à onglet, tu les remplaces par des meubles suspendus ou simples étagères sur tout le mur du fond ; assez hauts pour faire bouger les machines en dessous.

et le workmate... si tu as un vrai établi juste à coté remplaces le par deux tréteaux bien costaud et range le dans une cave pour le ressortir quand tu as un chantier en extérieur.

Bien sur tout ça est à pondérer en fonction des types de projets que tu réalises : si tu ne travail jamais plus de 1m de long, peut etre qu'il y a d'autres possibilités plus fixes...

cocoM

Ma formation en reconversion a durée 30 semaines en centre (pas de stage en entreprise) et validation du CAP en candidat libre ensuite...
Sur les 30 semaines, il y en avait une douzaine (à la louche) qui concernaient des activités "annexes" à l'ébénisterie : tournage, marqueterie, sculpture, dorure...
Ce qui laisse 18 semaines pour le cursus ébénisterie à proprement parler, et franchement c'est intense.
Concentrer ça en 12 semaines ça me parait chaud, mais avec 12 semaines de stage ça peut etre correct si ton entreprise est vraiment disponible pour t'aider à progresser et ne t'utilise pas comme un intérimaire gratuit.

Dans tous les cas les CAP en reconversion ne sont pas vraiment destinés à former des MOF ; mais des ouvriers relativement efficaces. On compte aussi sur leurs expériences autres pour apporter d'autres choses à l'entreprise que leur simples compétences de boiseux : tu as déjà bossé, tu sais gérer ton planning, t'organiser, tu peux avoir des compétences en informatique, en gestion de groupe, en manutention etc... qu'un jeune qui sort de l'école n'aura pas ; en contrepartie tu devras encore approfondir certains gestes du métier.

cocoM

Perso je n'ai pas mis de roulettes, j'ai juste créé des palettes sur mesure (pour utiliser des grosses sections de bois et ainsi assurer une meilleure rigidité) et j'utilise mon transpalette.

Les avantages :
_un seul transpalette (100€ sur LBC) là où des roulettes de bonne qualité pour une seule machine coute déjà bien plus.
_plus facile de stabiliser la palette : une cale de bois en coin sous un angle de la palette, deux trois coups de marteau pour ajuster, et c'est fait.
_la hauteur de travail des machines est moins affectée, et si je veux une plateforme pour travailler à meilleure hauteur je prends... une palette.
_le transpalette me semble plus à l'aise sur des terrains "moyens" (bitume avec deux trois trous, passage de seuil de porte de garage, passage court en stabilisé ou terre battue, sol d'atelier pas balayé).
_si la charge t'échappe sur un transpalette (terrain en pente), tu peux rapidement appuyer sur la poignée pour poser la palette et ça freine direct. Avec des roulettes, si ça part tu lache tout et tu croise les doigts, tu ne pourra pas actionner le frein en urgence.
_aucun risque d'oublier de mettre le frein/mal mettre le frein/avoir un frein rouillé ou bloqué par un copeau et de se retrouver avec une dégau qui traverse l'atelier.

les inconvénients :
_certains machines sont longues (ex tour à bois) et nécessitent un transpalette plus long/plus rare/plus cher... mais toujours pas plus cher que d'équiper 3 machines de bonnes roulettes.
_un transpalette ne fait pas de 360°, pour un espace très confiné ça peut limiter la manoeuvrabilité.
_si tu dois déplacer une machine puis une deuxième puis une troisième pour faire de la place, il faut à chaque fois libérer la place pour manipuler le transpalette, et passer d'une machine à l'autre ; ton aménagement d'atelier sera inévitablement limité par cette condition.
_il faut ranger le transpalette ; si tu as un espace limité tu le rangera "sous" une machine ; et quand tu voudra utiliser cette machine il sera dans le passage ; si tu passes sans arret d'une machine à l'autre, devoir déplacer le transpalette juste parce que la poignée est dans le passage peut devenir lourd. Perso je le range sous ma scie toupie car c'est la machine que je déplace le plus (sa position "rangée" la limite à 1m20 de longueur utile) ; et j'arrive à utiliser la machine confortablement et en sécurité malgré le transpalette.

par RickMosa81 il y a 2 ans
cocoM

Dans un si petit atelier attention à ne pas surcharger : avoir plein de plans de travail c'est joli sur le papier mais si tu ne peux pas tourner autour ils deviennent vite de simples vide poches et ne servent à rien.

Perso je ferais le vide : je ne garderais que le plan de travail qui est dans la longueur en face de la porte ; la table sur roulette pourra selon les cas soit etre au milieu pour servir d'établi ; soit etre contre le mur coté porte pour privilégier de l'espace de travail en longueur ; soit etre contre le mur du bas sur ton plan pour privilégier un espace de travail en carré.

Pour la hauteur, ça dépend de ton utilisation (outils manuels ? électroportatif ? petit matériel fixe ?) ; de ta taille ; de ta souplesse (tu préfère plier le dos ou lever les épaules ?). L'idéal c'est de faire un établi trop bas (genre 70 cms) et de le tester avec des cales de différentes hauteurs ; quand tu as trouvé la hauteur à laquelle tu te sens le plus confort tu fixe les cales correspondantes de manière définitive.

Pour ce qui est des machines "nécessaires" c'est encore totalement dépendant de tes objectifs de bricolages ; il n'y a aucune machine universellement nécessaire puisque pendant quelques siècles nos ancetres ont réussi à faire de très jolies choses sans faire appel à la fée électricité.
Perso j'aurais le plus grand mal à me passer d'un étau ou d'un autre moyen de serrage sur l'établi ; tout le reste je préfère que ce soit amovible et rangeable.

cocoM

J'ai pris une 420 parce que c'est ce qui s'est présenté en occase, je pensais que c'était surdimensionné au départ ; mais finalement j'aurais du mal à redescendre.

si le budget et la place sont là, prends 400.

cocoM
( Modifié )

tu n'as pas de broche qui permette de bloquer l'axe directement ? Ou bien une vis BTR qui permette de bloquer le volant sur l'axe pour éviter qu'il se dévisse ?

Surtout ne pas s'amuser à faire tourner le tour dans le sens horaire parce que tu n'auras pas de maitrise sur le couple.

Si pas de broche ou de moyen de bloquer le volant, j'essayerais éventuellement de dévisser complètement le volant et de le remplacer par écrou/contre écrou serré à bloque puis maintenu par une clé pour avoir un point de blocage de l'axe qui soit plus fort que le blocage actuel de ton plateau. Pour éviter ce problème à l'avenir il serait bon de te munir d'une bague en téflon que tu installe sur la broche avant de serrer ton plateau.

Edit :
en cherchant un peu à quoi ressemble le coronet herald je vois que sur la tete il y a un trou d'accès en face avant qui semble bouché par une vis BTR ou à empreinte carré; je soupçonne que ce soit lui qui permette d'insérer une broche pour bloquer l'axe. l'idée du contre écrou pour bloquer le volant n'a pas l'air pertinente pour ce modèle mais je la laisse dans la réponse si jamais quelqu'un rencontre le meme problème sur un autre tour.
Dernière solution : tu as un indexeur sur ton axe (la petite molette qui est juste au dessus de ta broche) ; il n'est absolument pas conçu pour bloquer l'axe et forcer dessus ; mais en dernier recours il te donne une autre possibilité de blocage de l'arbre (attention si tu optes pour cette méthode : ouvre ton capot arrière et jette un oeil sur le plateau d'indexage (la partie en alu crantée reliée aux poulies), tu pourras surveiller que tu n'es pas en train de casser l'alu plutot que de desserrer).

Mis à jour
cocoM

L'avantage de l'huile c'est que si dans 5 ans la porte est tachée, un coup de papier de verre et une nouvelle couche d'huile et ça repart. Avec un vernis il faut tout décaper, et tout reprendre. En plus une huile est plus simple d'application techniquement qu'un vernis.
Par contre une huile qui ne foncera pas le bois... yapa. Les subterfuges type "soupçon de blanc" ou autre nécessitent un bois à pores ouverts pour que la teinte blanche fasse son effet ; le hetre ne rentre absolument pas dans cette catégorie.

Du coup vernis avec un fond dur avant ; le fond dur V33 avec un vitrificateur à parquet marche assez bien pour un "vrai" incolore. De toute façon peu importe la marque, il faut un fond dur pour limiter le changement de teinte.

cocoM

Je choisis mon grain de ponçage en fonction :

_de la destination de l'objet : pour une table j'essaye d'avoir quelque chose de lisse pour aider l'eau à "glisser" sur le bois lors du nettoyage ; pour une étagère qui sera peu visible je m'arrete à un grain assez gros (150) ; pour une marche d'escalier je m'arrete à 80 parce que monter au dessus ça rend la marche glissante sauf à mettre un vernis antidérapant...

_du bois : un bel ormeau sera mis en valeur par un ponçage plus poussé (jusqu'à 320 parfois) tandis qu'un banal épicéa ne méritera guère mieux que du 150 (de toute façon au dessus la résine bouche les disques en 2s).

_de la finition envisagée : pour une finition huilée je m'arrete à 150 ; un vernis je monte à 180 pour un vernis mat et 240 pour un brillant ; un vernis au tampon je monte à 320...

Je ne monte jamais au dessus de 320 sur le bois, par contre en égrenage de vernis je monte parfois à 800. J'utilise aussi beaucoup une cire à polir faite maison (cire d'abeille, huile de paraffine et poudre de ponce en émulsion) ; ou une finition "polie" à la brosse métallique pour les résineux.

Pour de l'epoxy, je ne l'ai jamais travaillé en table rivière mais en stratification. Il faut démarrer avec un grain assez agressif (60 voir 40) parce que franchement c'est raide. Bien laisser la machine travailler, parce que si tu appuies un peu trop et crée une queue de cochon elle va rester là un bout de temps ; et bien monter tes grains sans jouer à en sauter. Je te conseilles une combie intégrale si tu as la peau sensible : je ne sais pas si c'est l'époxy ou la fibre de verre de la stratification qui me fait ça mais si j'ai le malheur de toucher la surface pas encore nettoyée j'ai des plaques rouges pendant 1 semaine.

cocoM

Perso j'ai fini par craquer pour un canon à chaleur au diesel, avec l'idée de le déporter dans une pièce annexe et d'amener l'air chaud via une gaine métallique (dans les faits je l'utilise en direct dans la pièce, dans un coin sans poussières et tirant l'air depuis l'extérieur). La machine ne coute mas cher, par contre le cout de fonctionnement est assez élevé.

Mon objectif n'est pas de chauffer l'atelier pour mon confort, mais plutot pour pouvoir réaliser des collages et autres activités nécessitant une température minimal. L'avantage de ce choix c'est qu'à moindre cout (200€ sur LBC) j'ai un moyen de chauffage qui me permet de faire très vite monter l'atelier en température (15min pour passer de 0 à 10°). Avec un atelier en location, je n'avais pas envie de me lancer dans les travaux d'installation d'un poele à bois.

Le jour où j'aurais mon atelier, j'imagine plutot une installation de poele à bois, mais on verra ça un autre demain.

cocoM

Ne pas oublier non plus pour expliquer la différence de matériel entre les deux zones géographiques la différence de normes électriques.
Le 110V de base aux US n'est pas le 220V qu'on trouve partout chez nous, et les tensions disponibles en triphasé sont unifiées en France (400V) alors qu'elles varient énormément aux US (selon que l'on soit en ville ou zone indus, en ranch ou autre).
Dans le cas européen, la disponibilité du triphasé pour les particuliers leur permet de racheter les vieilles machines professionnelles d'occasion, et donc d'apprendre la menuiserie avec les memes machines que les pros. Aux US, la demande en machines des amateurs crée un débouché commercial pour des machines "entre deux" beaucoup plus important.

Et puis une fois que les habitudes sont prises... elles sont dures à changer (en supposant meme qu'il y ait un intéret à les changer). Pourquoi les US ne jurent que par les rabots métalliques, alors qu'en Europe on a utilisé les rabots en bois beaucoup plus longtemps ? Pourquoi les japonais travaillent en tirant alors que les occidentaux travaillent en poussant ? Pourquoi mesurer en pouce ou en mètre ? Pourquoi établir avec tel ou tel signe ? Pourquoi préférer le travail fait dans les règles de l'art au travail simple et efficace ? Pourquoi

Homo Sapiens est une espèce grégaire, et à ce titre elle cherche à imiter ses congénères pour s'intégrer dans un groupe. Pour faire partie du groupe des boiseux en France, il faut avoir un compte sur l'ADB ; etre abonné à BLB ; avoir un avis très tranché sur Samuel Mamias ou Olivier Verdier ; baver devant les réalisations des compagnons du devoir et rejeter comme la peste l'utilisation des panneaux dérivés, tout en achetant une scie à format spécialement conçue pour ce type de panneaux... Aux US il faut avoir intégré l'équipe Dewalt, Festool ou Milwaukee ; etre pour ou contre Kreg et avoir suivi toutes les aventures du wood whisperer... autant d'éléments culturels ou médiatiques qui diffèrent d'un pays à l'autre, c'est ce qui fait qu'on est tous pareil mais en différents. Internet nous permet de nous en rendre compte, d'ouvrir de nouvelle "catégories" auxquelles on peut avoir envie de s'identifier en brisant les barrières géographiques.

cocoM

L'extracteur :
_il élimine les poussières au fur et à mesure pendant que tu es dans la pièce, s'il est bien placé (proche des sources d'émission) il fait son travail avant que les poussières n'ai eu le temps de se déposer.
_Il nécessite d'etre très bien pensé : qui dit extraction dit entrée d'air en conséquence, il faut capter au maximum à la source sinon ça ne sert à rien.
_Tu fais circuler de l'ait de l'extérieur, si ton atelier est bien isolé et que tu chauffe ça peut etre genant. Si tu veux chauffer au bois tu mets ta pièce en dépression => fumée potentielle
_Il faut faire gaffe aux nuisances pour les voisins : bruit, poussières...
_Ca peut ne pas couter grand chose : un extracteur d'air pour batiment agricole ça fonctionne très bien pour cet objectif, sur LBC y'en a entre 50 et 200€.

La filtration :
_plutot intéressante à mettre en route quand tu quittes l'atelier pour avoir un espace propre en y retournant ; en cours de travail il faut une filtration ultra bourrine pour renouveler l'air de l'atelier rapidement.
_facile à mettre en place, et à déplacer pour un meilleur positionement.
_Pas d'air extérieur = pas de froid, pas de dépression dans la pièce
_Les voisins n'en savent rien.
_Le prix est plus élevé (les moins chères doivent tourner à 350/400€ ; il faut monter un peu plus pour du vraiment costaud.

cocoM

Difficile à dire, essaye d'emmener tes outils chez un bon affuteur et de voir ce qu'il en dit.
Pour les lames, si elles n'ont pas voilé et que le corps n'est pas bleu ça devrait le faire. Pour les outils de toupie, selon si c'est outil monobloc ou porte outil il faudra regarder des détails différents.