
Bonsoir,
un système de dévètissement, genre démontage en 2 secondes..
Plutôt en médium ou en contreplaqué qu'en aggloméré, mais...
Pas sûr que mon croquis soit bien lisible, les pièces en trapèze, fixées sur le côté gauche du caisson bleu, sont plus basses que les entailles correspondantes, faites dans une jouée rapportée au caisson vert.
Les deux sont en coupe biaise, sur 3 côtés (inférieurs et latéraux), ce qui rend un effet "french cleat" et verrouille le caisson bleu par simple gravité.
La modification tient à l'ajout d'une cloison (entaillée donc) qui vient obturer partiellement à droite du caisson vert.
Suivant la planéité du sol sur lequel les caissons sont assemblés, il peut être astucieux de prévoir des pieds avec un réglage, afin de mettre l'ensemble bien nifle au montage...
Voilà, pas de quincaillerie, donc pas de risque de perte, et un montage ultra rapide, que demande le peuple !
À suivre...
Jean

Bonsoir,
j'utiliserais une ou plus des traverses supérieures comme façade de tiroir secret, quitte à les élargir un peu pour plus de profondeur utile. En mettant une traverse en retrait du parement à plat juste en dessous (ou au dessus, c'est un peu moins pratique, mais plus résistant > queue d'aronde), cela assurerait le maintien...
Un croquis ?
Demain !
Bonne nuit.
Jean

Bonsoir,
le "Dessin de construction du meuble" de Xavier Hosch, Jacques Hénaut, et Olivier Hamon pour les dernières éditions, chez Dunod.
C'est un basique bien complet et très abordable.
Si tu croises le "traité d'ébénisterie", de Lucien Chanson, aux editions Vial. tu as le droit de te laisser tenter...
Tout ce que tu recherches sera plus simple à trouver dans ce type d'ouvrage, sauf si un gentil membre de l'air du bois se sent de réinventer l'eau tiède...
Une fois ingurgité tout ce savoir, tu pourras t'en affranchir et inventer des assemblages encore plus pertinents et incroyables...
Bonne lecture.
Jean

Bonjour,
j'ai monté la mienne sur roulettes freinées, ce qui me permet de la déplacer au bon endroit dans mon atelier de 10x3m, puisqu'il m'arrive d'avoir à mortaiser des pièces jusqu'à 2m40. Les servantes à rouleau sont un bon complément dans ce cas.
Tout dépend évidemment de la taille de ton atelier et de ce que tu projettes de réaliser.
Bons aménagements.
Jean

Bonjour,
Le bois sur quartier est plus résistant que le bois sur dosse, en témoigne la disposition des cernes pour les barres d'harmonie des instruments à cordes.
voici ma proposition : maintenant, ça dépend évidemment des sections envisagées, en ajoutant 10 à 20% en hauteur sur dosse, la résistance s'accroît suffisamment.
À suivre.
Jean


Bonjour,
la scierie de l'avenir, à Saint Léger en Yvelines, propose différents bois, dont du douglas.
Pour de multiples raisons, dont le fait de proposer un espace de jeu non toxique pour des enfants, je privilégierais le pin douglas, qui est naturellement classe 4.
Le scieur chez qui je me fournis (en sud Vendée) réalise des débits sur liste -avec un peu de délai -, le prix est entre 450 et 500€ du m3, pour du douglas.
Un mètre, une équerre, un crayon et une bonne égoïne sont parfaitement suffisants pour tout mettre à dimension.
Les sections de bois proposées dans la vidéo sont plutôt généreuses, un bardage en 18mm fait parfaitement l'affaire, et je réaliserais toute la structure avec du demi-chevron en 40x70.
Et plutôt qu'un 100x100 traité H5, je poserais l'ensemble sur des pieux en accacia plantés au sol, ou sur des pierres, avec des cales permettant de drainer l'humidité.
À suivre.
Jean

Bonsoir,
chouette projet,
pour le côté, pourquoi ne pas le remplacer par un panneau composé en parquet (de chêne ?)
Je ne sais pas quel est l'outillage disponible, mais ça n'est pas hyper compliqué.
Pour le dessus, en pour honorer la mémoire de Mamie, je garderais les marbres. Après avoir cherché et trouvé un lavabo à encastrer, j'irais chez un marbrier pour faire recouper le marbre central en quatre bandes que je réassemblerais en cadre. Collage à la résine époxy et hop, le tour est joué...
Ça veut tout de même dire un peu de calepinage pour que tout fonctionne question dimensions, et pour définir la recherche du lavabo (ancien, peut-être ?)...
Pour les fonds, puisque le meuble sera fixé au mur, il est possible de s'en passer, ce qui facilitera le passage du tuyau d'évacuation ( si c'est en mural.)
Question finition, j'ai recensement utilisé l'huile Osmo "Top oïl" en mat et en satiné, pour un plan de travail de cuisine et pour le meuble de salle de bain en photo, et je trouve que ça fait le job...
À propos de ce meuble, j'ai refait côtés et arrière de tiroir pour garder un peu de rangement et laisser de la place pour le siphon..
Pas forcément possible pour une vasque encastrée...
Bonne réflexion, à suivre...
Jean

Salut,
ça se fait avec du mastic polyester (sinto truc) en ajoutant charge minérale et/ou pigments pour matcher l'aspect et la couleur.
Pendant l'Antiquité, et jusqu'à l'invention du polyester, on utilisait de la cire, mélangée avec résine/poix/pigments/poudre de marbre.
en latin, un marbre parfait, sans trous rebouchés était dit "sine cere", ce qui est à l'origine de sincère en français moderne.
C'était le moment un peu d'étymologie dans ce monde de sciure et copeaux...
Bon rebouchages...
Sincèrement vôtre.
Jean

Bonjour,
ça ressemble fortement au hêtre en carrelets de 75 x75, en 1m15, que j'ai récupéré du chantier de rénovation de la voie de chemin de fer Luçon - La Rochelle. Il s'agit des chantiers de stockage/transport des traverses béton qui remplacent les anciennes traverses bois.
Voici la photo d'un des pieds de l'établi que j'ai fabriqué avec.
Échauffement et attaques fongiques interrompues au séchage ne sont pas forcément rédhibitoires, tu peux tester l'enfoncement d'une lame de canif en comparant avec le bois sain. Si ça reste comparable, pas de problème ; par contre, si tu peux enfoncer sans efforts la lame d'une dizaine de mm dans le bois échauffé, là c'est moins bien.
Pour info, je viens de faire le test avec mon victorinox de service, et la variation est négligeable...
Pas de risque de développement fongique ultérieur sauf si humidité très forte, risque d'attaque de vrillettes que tu peux éviter avec un produit ad-hoc genre wood-bliss ou Galthane (ou Xylotruc si tu ne peux vivre que dans un monde toxique ).
Cela dit, pas sûr que les vrillettes soient tentées par un bois dont les sucres ont déjà été consommés par des champignons, mais je ne suis pas expert sur ce coup-là !
Bons copeaux.
Jean

Bonjour Davikaty
à défaut d'être à proximité, peux-tu décrire ce qui se passe et peut-être ajouter quelques photos ?
Un premier point, si ton fer de rabot te permet de te raser les poils de l'avant bras (quelques cm2, pas plus...) , c'est un bon début...
À suivre...
Jean

Bonjour,
le risque de voile dépend essentiellement du fil du bois, et/ou d'un coeur excentré : est-ce que tes planches de chêne ont une pente de fil, visible en examinant le bois sous l'écorce ? Le coeur est il bien au centre ?
Du mouvement lors du débit (pincement, écartement, cintrage...) donne en général une première information.
Il est également important, même pour du bois sec séchoir, de laisser une bonne surcote au débit, puis de laisser les pièces s'acclimater et s'équilibrer pendant quelques semaines avant de passer au corroyage.
Les scieurs ont des impératifs qui ne sont pas ceux des meniisiers-ébénistes, un bon contrôle de la qualité lors des achats de bois reste essentiel...
Bons copeaux.
Jean
PS, j'ai zappé le cannage ! Si c'est un cannage industriel, un test serait idéal, mais vu le réseau de traverses (tenons et mortaises), j'aurais tendance à dire que ça devrait passer. Il reste sage de finir l'ouvrage avant de passer au positionnement des rails afin de pouvoir laisser un jeu adapté...
Si c'est un cannage manuel, pose de la canne mouillée avec tension minimale, le séchage y pourvoira.


Bonjour,
La différence entre acier doux et stub tient à la teneur en carbone (0.35% vs 1.2%) ce qui a des conséquences très concrètes en matière de dureté, résistance à l'usure et à la déformation.
Un étiré de 10 ou 12 mm de diamètre peut être cintré à froid à la main, bien plus facilement qu'un rond de stub de même diamètre.
Cela signifie qu'avec un outil sans limiteur de passe, un engagement avec bras de levier important peut tordre l'outil en étiré. J'aurais tendance à penser qu'en matière de vibrations, et donc d'état de surface, le stub sera meilleur.
Maintenant, si le prix est le critère, alors peut-être qu'un simple fer à béton peut faire l'affaire...
Bons copeaux.
Jean