Ce bouquin aux éditions Vial couvre déjà pas mal d'assemblages de charpente (pas que, mais c'est principalement ça). Il y a peu de dimensions, mais c'est bien expliqué, et comme dit Sylvain, la règle du tiers permet de pas trop se planter d'un point de vue solidité.
editionsvial.c...es-du-bois.html
On dirait de l'azobé. Il y a des traces jaunâtres dans les pores ? Si c'est le cas, ça confirme l'azobé. C'est désaffûtant comme bois, bourré de silice, en plus d'être très dur. Les fers ont tendance à glisser dessus, sans mordre. Un rabot à fort angle d'attaque passe mieux dans ces bois là, ou affûtage très très régulier.
Excellent matériel, le gars sait de quoi il parle. Ma scie à tenon provient d'un de ces kits, rien à dire, si ce n'est qu'assembler une scie à dos demande du soin.
Clairement, ton trou n'est pas assez gros. N'hésite pas à agrandir, à la râpe par exemple.
Ici mon valet, juste posé, on voit que le bec n'est pas parallèle à la pièce de bois à maintenir. Une fois que j'ai cogné dessus (faut pas hésiter à taper fort, c'est fait pour), le bec est parfaitement dans le plan de la pièce de bois, et c'est littéralement indélogeable. Et pour ça, faut un trou plus gros que la tige, pour qu'il s'arc boute correctement. Je rajouterai que le bec de ton valet est mal foutu, aussi beau soit il. En effet, étant donné son bombé, il n'a qu'un point de contact sur la pièce de bois, ce qui est très loin d'être optimal. il sera beaucoup plus efficace avec une surface de contact un peu creuse. Cela marque le bois, mais on s'en fiche étant donné le fait qu'on met presque systématiquement un martyr entre le bec du valet et la pièce à serrer (une chute de bois, ou un morceau de cuir).
Et le dos est beaucoup trop lisse. Ce n'est malheureusement pas quelques coups de lime ou d'abrasifs qui font être efficace. Le meilleur moyen, c'est de cogner sur le dos du valet, de façon oblique, avec un marteau possédant une panne assez saillante, afin de créer des dents. Et par martelage l'indentation crée est saillante par rapport à la tige du valet, ce que n'arrivera pas à créer une lime, si ce n'est un morfil qui se décollera dès les premières frappes. Et il faut cogner sans vergogne, pas faire semblant, pas d'inquiétude tu ne vas pas le casser.
Salut, la maladresse, ce n'est pas une tare de naissance, tout le monde naît avec, on choisit ou pas d'y être moins, maladroit. Et là, pas de secret, c'est de l'envie, du travail, c'est pas une fatalité d'être maladroit (sauf en cas d'handicap). Clairement, si on s'en fout de faire du travail propre, qu'on ne cherche pas à faire mieux, qu'on identifie pas les problèmes quand ça va mal, qu'on ne cherche pas à les résoudre en réessayant, on ne s'améliorera jamais. On peut, certes, avoir certaines prédispositions, mais c'est en aucun cas une nécessité absolue pour arriver à maîtriser quelque chose. Je prends l'exemple d'un instrument de musique, PERSONNE, au départ, n'arrivera à jouer des pièces/morceaux de virtuoses, ne serait-ce que d'un point de vue moteur. Dès lors que l'on cherche à se trouver des excuses comme quoi on n'y arrivera pas dès le départ, c'est se tirer une balle dans le pied. Certains auront une meilleure oreille que d'autres un meilleur sens du rythme, plus véloce avec les mains, mais au départ de tout, ce sera du travail, un point c'est tout.
Faire des assemblages sur le bois, c'est la même chose. Pour certains, il faudra faire 10 mortaises pour y arriver correctement, d'autres 100, mais tout le monde est susceptible de s'en sortir. En ce qui concerne le bois, je rajouterai qu'il faut comprendre l'outil, c'est le prolongement de la main, il est indispensable d'en appréhender les affûtages, autant que le maniement.
Je prends l'exemple de mon grand frère, littéraire de formation, qui n'a pour dire jamais tenu d'outil, il suffit que je lui explique et que je lui montre pour qu'il y arrive, parce qu'il a envie d'apprendre. Il prend son temps, il va 5 fois moins vite (la vitesse c'est en faisant), mais les résultats sont tout le temps honorables, car il a envie de bien faire. Donc de base, il a écouté, regardé, et reproduis.
Si j'ai un truc à dire, c'est de se jeter à l'eau, prendre de la confiance, poser des questions, lire, écouter ce que disent ceux qui savent, essayer de comprendre pourquoi on va faire de telle ou telle façon, tout en gardant un esprit critique. Mais à coeur vaillant rien d'impossible !
Très probablement de l'iroko.
Les allures variables que tu notes, c'est les coupes au quartier ou sur dosse. Les exotiques sont régulièrement "rubané" sur quartier, une alternance de fil/contrefil, dans le sens du fil, qui n'est visible que sur quartier. On le voit quelque fois sur les feuillus de zones tempérées, mais c'est beaucoup beaucoup plus rare.
Arrêter d'utiliser des cochonneries en plastoc à usage unique ? Utiliser simplement un bout de sopalin ou de vieux t-shirt qu'on met dans son poële ensuite ?
Heureusement qu'ils ne se targuent pas d'être dans le developpement durable les Rubio, car utiliser une éponge dérivée de la pétrochimie de la sorte à chaque application, ça ferait pas très bon ménage.
Et je viens de voir qu'ils vendent ça 3€ pièce ? Mon dieu.
Perso ce serait en massif, en CP ou en latté (et pour le coup, vu les 750mm, en massif, je partirai déjà d'entrée sur mini 22 d'épais). Là dans l'état, ça risque de fléchir dans le temps, même avec le montant intermédiaire, qui n'est pas supporté au sol, ça finira par fléchir à mon avis. Moins si l'aquarium fait pile les dimensions du meuble, mais s'il est un poil plus petit ( grosso modo, qu'il ne repose pas sur les montant latéraux), ça plongera, et ça deviendra problématique pour les portes. L'arrière du meuble pourra reprendre un peu de charge vers les pieds, mais ce sera pas le pérou non plus.
Et si c'est un machin à pieds, ça risque de poinçonner.
Pour mieux reprendre les charges, tu peux aussi partir sur un socle en forme de corniche basse (ça a un nom, dont je ne me rappelle pas), ça reparti beaucoup les reprises de charges au sol.
Ces guides, c'est fait pour les outils de maintenant, tous propres avec des épaisseurs constantes, parfois même passés en rodeuse. Si l'épaisseur n'est pas constante sur la largeur (très courant sur les vieux outils à mise rapportée par forge d'acier de coupe sur la planche) : tous les équerrages seront foirés en bout de biseau (même principe que l'arêtier, l'angle de biseau+l'angle du à l'épaisseur non constante de l'outil va générer un angle différent de 90° en bout de biseau).
Mais finalement, c'est jamais problématique quand on affûte les outils à la volée, comme faisaient les anciens, ce qui est de plus, bien plus rapide, et ça ne fusille pas les pierres comme ces drouilles en passant son temps à les rectifier. A la volée, en usant mes pierres uniformément, je ne les rectifie que très rarement... C'est comme tout, faut pratiquer. Comptez les temps perdu avec ce genre de guide, à le régler, se gratter la tête quand ça va mal, le temps passé en plus à affûter : on sait déjà affûter à la volée décemment, et même les outils particuliers type gouge, burin, fers de feuilleret, ciseaux coudés etc 
Si tu veux que ce soit bien rigide : même structure, mais en tenon mortaise. les queues d'arondes, elle vont trop fatiguer dans le temps, et ca rigidifie pas grand chose dès lors que l'on est pas dans le sens de traction de la queue d'aronde, c'est moins efficace qu'un tenon, quoiqu'il en soit.
Tu décaisses avec une pelle à tarte de 30 mm les bords, en te servant des traverses comme reférences, sur quelques mm, tu finis au rabot de paume, rabot dirigé vers ce que tu as décaissé au ciseau pour ne rien eclater, tout ça en étant assis sur une des traverses pour pas que ça bouge, ou structure en butée contre quelque chose d'un peu plus bas. Ca doit pas prendre plus de 3-4 minutes avec des outils affûtés. L'idéal étant que... Tu n'ais rien à reprendre après assemblage.
Tu peux partir sur la deuxième solution, tu n'as pas de panneau à embrever, l'épaulement du bas n'est pas indispensable (et reduit celui du haut à 10 mm), ou alors tu en fait un tout petit, si la mortaise est faite à la main, c'est plus facile pour faire un truc propre une fois assemblé, sinon faut faire des abouts de mortaise vraiment nickels. Un tenon bien executé, pour peu que les arasements soient parfaitement jointifs, c'est super solide, les arasements reprennent beaucoup d'efforts. Là collé, bloqué en bout par un coin queue de renard en bout (j'en mettrai qu'un, côté bas, en haut, ça pourrait eclater l'arasement du tenon pour le plateau), ça m'inquiéterai pas. Après t'es pas obligé de faire un tenon traversant, tu peux faire un classique non débouchant chevillé à tire.
Pour la section, 45 mm c'est bien en épaisseur, par contre, ça contreventerait mieux avec un 80 de haut. mais comme ton banc sera assez bas, un 45 ² ça devrait aller sans souci.