Personnellement, je ferais cela,
soit au tour à bois,
soit avec une grosse ponceuse cylindrique pour la partie intérieure (ponçeuse que l'on peut se fabriquer avec un cylindre sur lequel est collé du papier de verre, le tout fixé sur un axe fixé sur un moteur) et pour la partie extérieure, au lapidaire (ponceuse plane).
( C'est la solution que j'utilise très souvent, cela me prend 5 mn).
Pour une déco de "bon goût", le laisser au maximum au naturel. Ne rien mettre dessus. Ne pas trop le nettoyer. Surtout, ne pas essayer de lui rendre un aspect propre et net... C'est un établi, un truc qui a beaucoup servi, avec de la sueur et du sang... Essayer de lui conserver son âme.
Donc, pas de finition, cela ne servirait à rien.
Une bonne rénovation, c'est quand on a l'impression que l'on a rien fait.
La fonction de la barre en bas est notamment d'empêcher la planche verticale de partir en biais quand on serre la vis de la presse.
Dans ce cas, le système avec un tube dans un roulement linéaire n'est pas bloquant et n'empêche pas la planche de la presse de se mettre de biais. Cela ne sert à rien, à moins que je n'ai pas compris comment cela marche dans la video.
La méthode traditionnelle, c'est une barre en bois avec des trous pour y mettre une cheville pour assurer le même écart en haut et en bas.
Il y a d'autres systèmes permettant d'éviter le système de la cheville, soit un criss cross, soit un système comme sur le mien, qui reporte la pression sur un cadre s'appuyant sous le plateau de l'établi:
Es-tu bien certain que tu te fais "voler" quand tu achètes une planche rabotée dans un GSB ou autre ?
Le coût de la planche rabotée inclut la somme de tous les coup dans la chaîne de fabrication, depuis la coupe du tronc, les transports, jusqu'au rabotage final, amortissement de toutes les machines nécessaires, etc. Et cela, dans un processus de fabrication qui a été optimisé, industrialisé au maximum, avec des traitements de volumes énormes permettant d'optimiser les amortissements que tu ne sauras jamais concurrencer.
Très franchement, dans la chaîne de valeur, je ne suis pas du tout certain qu'il y en ait beaucoup qui s'en mettent plein les poches, quand une planche rabotée est mise en vente dans un GSB...
Si tu devais faire l'addition de tous les coûts que tu vas avoir, même en te construisant toi-même les machines, pour obtenir une belle planche à partir d'un tronc d'arbre, tu serais horrifié...
Mais bien sur, tu peux aussi considérer que c'est ton plaisir et le plaisir n'a pas de prix... ;) . C'est une démarche que je peux tout à fait comprendre.
Dans ce cas, cela peut être amusant de se construire une gruminette, et pourquoi pas, de se bricoler une dégauchisseuse et une raboteuse ou une scie à ruban... ;) . Tu peux également construire un moulin à eau pour faire tourner tout cela, histoire de ne pas payer l'électricité.
A noter également que dans les temps anciens, les scieurs de long découpaient les troncs avec des scies à la main. C'est encore tout à fait faisable.
Cela dépend aussi de la longueur de la planche. Mais pour une longueur de 2m, par exemple, un bastaing de 150x50 supportera les 150 kg répartis uniformément sur la longueur.
Par contre, tout va dépendre du système de fixation de la planche aux montants. Par exemple, si tu mets des équerres, vissées dans les montants, toute la charge va finalement se reporter sur ces vis, qui vont travailler en cisaillement. Il vaut mieux compléter les équerres par une rainure dans le montant, dans laquelle peut s'emboîter la planche. Celle-ci repose alors sur la partie basse de la rainure, et cela libère des contraintes pour les vis des équerres.
Normalement, on dit lime pour le métal, et râpes pour le bois. Les piqûres et leur disposition ne sont pas pareil. Mais mon père, modeleur, a toujours dit "limes" pour les deux...
Il existe pour le bois de petites râpes (1cm de large, quelques mn d'épais), aux piqûres très fines. J'ai ai plusieurs. On les trouve chez Aurioux (c'est pas donné, elles sont faites à la main...). C'est très pratique pour "limer" de manière très fine. C'est ce qu'utilisent les modeleurs et les sculpteurs. Il y en même qui sont courbées.
Sinon, on peut utiliser pour commencer du gros papier de verre, par exemple, découpé dans des bandes pour ponceuses. On peut coller une bande sur une petite baguette.
Je ne suis pas un spécialiste du comportement des portes, mais s'il faut rigidifier le panneau, le plus simple, c'est de visser un gros profilé vertical contre le panneau, entre la poignée et la partie vitrée.
Pour que cela soit "esthétique", cela peut prendre la forme de 3 grosses cornières en alu (du 40x40 par exemple), fixées parallèlement et verticalement. Peintes en noir, cela peut donner un motif géométrique en relief que personnellement, je trouverais pas mal...
A mon sens, en ce qui concerne les frais, essaie d'être au maximum en frais variables quand tu commences. Dans ta liste, il y a pas mal de choses qui dépendent de ton activité (essence, électricité, etc). C'est donc du variable.
Pour le véhicule, quand on commence, on en est pas à vouloir faire le caquou. Donc, un truc qui roule, pas la peine d'en jeter devant les clients. Ils savent très bien que tu commences et que ne roules pas sur l'or. Pas la peine d'investir dans du neuf clinquant qui en jette. Ou alors, en location, au cas par cas. La encore, rester sur du variable. Plus tard, tu pourras te permette de faire le mariole.
D'ailleurs, comme camionnette, la 4L F4, c'est génial! Et c'est le look vintage, cela fait rigoler les clients. Tu transforme un défaut (une vieille carriole) en avantage marketing... ;)
Pareil pour les équipements. N'écoute surtout pas les vendeurs aux longues dents qui vont essayer de te persuader que la machine nec plus ultra va de faire gagner en productivité. Les gains de productivité, c'est quand les machines tournent à plein régime. Mais quand il te faut à tout prix nourrir les machines pour payer les mensualités, ce n'est pas viable.
Donc, prends des machines d'occase. On te dira, oui, mais si tu perds du temps à les réparer, tu perds tout. Non, la plupart des vieilles machines marchent fort bien, et si tu passes une soirée à la réparer, peu importe.
Limite au maximum les emprunts bancaires, tout ce qui est du fixe et qui t'engage à long terme.
Et surtout, sois toujours en position de pouvoir arrêter le lendemain sans contrainte, sans truc à rembourser sur 5 ou 10 ans et qui te bloque.
C'est con, mais c'est comme cela que j'ai survécu pendant 10 ans... ;)
Plus tard, quand tu te seras constitué une clientèle, et que cela tournera, tu pourras jouer au "Chef d'Entreprise", investir dans de belles machines, faire des emprunts bancaires, faire le caquou avec ta belle camionnette, etc, etc... Mais pas au début.
En ce qui concerne le marketing et le commercial:
Crée un site internet. Même pour une clientèle locale, c'est important, car les gens vont aller voir pour en savoir plus.
Raconte ton histoire, qui tu es, ce que tu veux faire. Les gens sont curieux, veulent savoir à qui ils ont affaire.
Fais toi un "book", c'est à dire quelques objets et réalisations, bien prises en photo, avec les détails, de manière à montrer ce que tu sais faire et ce que tu as déjà fait.
Essaie de montrer tes réalisations: te débrouiller pour les laisser dans le hall d'un supermarché, d'une mairie, les café, les restos, partout où passe du monde, avec une carte de visite.
Essaie de trouver des "ambassadeurs", des gens localement influents et qui connaissent du monde, à qui tu peux faire un truc gratos ou pas cher, et qui parleront de toi.
Le truc tout bête: si tu as une camionnette, peinte avec ton nom et adresse, tu la laisses dans les endroits stratégiques de ta ville, en alternant les endroits. C'est de la pub affichage gratuite...
Si tu fais des trucs un peu originaux, ou si tu as une histoire un peu particulière, essaie d'avoir un article dans le journal local.