Eventuellement, couper l'entrait de la ferme du milieu, enlever le poinçon et les contrefiches, et mettre un entrait retroussé moisé plus haut. Cela permettrait de gagner un peu d'espace, sans trop affaiblir l'ensemble.
Peut-être dans ce cas, consolider les piles, par des contreventements/arcs boutants, comme dans les églises pour éviter que les piles ne s'écartent.
Mais c'est beaucoup de travail pour pas grand-chose. Tu as déjà bien assez d'espace comme cela pour faire un bel atelier.
Le Valchro et rubio, c'est joli, sympa, c'est à la mode... J'ai l'habitude de dire que c'est pas des plus génial, mais on me prend pour un vilain ronchon...
C'est drôle (en fait, c'est pas drôle...), mais des situations de ce type, on en a vu plus d'une ici, non ?
Le problème, c'est que cela donne un aspect parfait, et totalement uniforme. De ce fait, au moindre problème, cela se voit.
Le soucis peut venir d'une simple réaction locale entre les produits (le rubio et le produit nettoyant de la lavette). Comme l'aspect est tellement parfait, le moindre défaut se voit. Et ensuite, il est presque impossible de revenir à la "perfectude" d'origine...
Quand en plus, c'est dans une cuisine, alors, là, c'est "sisyphien"... (la boule qui tombe, et qui retombe, et qui retombe...).
Dessine une marguerite et va taper sur l'"expert" qui t'a installé ça.
Je n'ai pas de réponse toute prête, mais une idée: Il est possible que l'intérieur de l'armoire fermée soit restée humide, alors que la face extérieure s'est asséchée, d'où la courbure des montants
En laissant les porte grandes ouvertes, assez longtemps, il est possible qu'elles reprennent leur forme initiale.
Sinon, démonter les portes, les mettre à plat par terre, coté bombé au dessus, dans une pièce chauffée, en surveillant. Les montants devraient revenir à peu près droits.
Ensuite, remonter les portes, et les laisser grandes ouvertes régulièrement, pour que cela ne recommence pas.
(SGDG...)
Joli design.
A mon sens, ce n'est pas un établi, cela n'a pas une robustesse énorme, il ne faut pas monter ou s'assoir dessus, mais cela devrait quand même tenir la route.
La principale zone de fragilité, c'est bien sûr la jonction entre les pieds et le dessous du plateau. Les pieds sont reliés avec des boulons. A l'usage, les trous peuvent s'ovaliser, s'agrandir, et il y aura du jeu.
De plus, la traverse est découpée de manière à tenir les pieds, mais comme la zone de contrainte est dans le fil du bois, le bois pourrait casser. Ce que je ferais, c'est un truc composite, une âme découpée dans du cp, et deux traverses en bois massif en sandwich. Comme cela, il y aura entrecroisement des fils des différents bois, et cela sera plus robuste.
Mais globalement, si on n'applique pas trop de contraintes à ce bureau, cela devait être bon.
IL y avait eu cette discussion il n'y a pas longtemps:
Le principe est simple. Quand on découpe des feuillets de marqueterie, on a besoin de changer très vite et très souvent la position des feuillets. Il faut donc un étau qui s'ouvre et se resserre très facilement.
Comme on a deux mains et deux pieds, autant s'en servir...
L 'étau s'ouvre donc et se referme en actionnant un levier au pied, aidé par un contrepoids ou un ressort, ce qui laisse les deux mains libres de faire ce qu'elles veulent.
Ensuite, on peut complexifier l'ensemble, avec la scie coulissante, le banc ad hoc, etc...
J'aime bien les étaux, et les trucs un peu compliqués. Ce truc est dans ma To Do list depuis longtemps...,
Je veux bien essayer d'en faire un pour le monsieur, mais il faudrait comprendre un peu plus pourquoi il veut un truc frenchy, s'il a des attentes particulières, un style, etc... Je peux lui garantir une fabrication dans un atelier bien vintage, avec des machines de 70 à 100 ans, avec de vieille rapes de chez Auriou, en plein dans sa Burgondy natale, par un type un peu fou qui réalise de drôles de machines, avec une full story à la clé...
Par contre, ce ne sera pas donné. Le prix d'un kit US à assembler est de 2780 $...
trente six seb Dans le cas de l'escalier mentionné, la situation est encore plus complexe puisque:
l'artisan a proposé un garde-corps sur l'escalier, au nom de la prudence et de l'impératif de sécurité,
Le maitre d'ouvrage n'en veut pas,
Et il semblerait qu'en fait, il n'y ait pas de norme explicite d'obligation de garde-corps sur un escalier, dans un local à usage privé (sous réserve de confirmation de la part d'un juriste).
- Un axe en bois, cela ne durera pas très longtemps. Cela va s'user, casser.
En fait, cela dépend de ce qu'on considère une solution "classe"...
On peut prendre une tige filetée, et deux écrous borgnes de chaque coté. En inox, laiton ou même alu anodisé, selon les goûts.
On peut aussi cacher la tête de vis et l'écrou par un simple placage. Dans ce cas, on ne voit plus rien...
C'est un voilage.
C'est à dire que c'est tout le plan du panneau qui s'est déformé. Remettre une simple baguette verticale ne suffira pas.
Ce qu'il faudrait, c'est faire tout un cadre, d'au moins 5 ou 6 cm d'épaisseur, fixé derrière le panneau. Avec cette épaisseur, le cadre aura moins de chances de se déformer, et remettra le panneau à peu près en place.
Je sais, c'est très embêtant, car cela prend de la place à l'intérieur, mais bon... faut ski faut...
Plus généralement, c'est ce que je dis tout le temps, les portes en mdf ou valchrotrucs, c'est du bricolage facile, c'est bien pour faire de belles photos quand on a fini, mais cela ne tient pas la route dans le temps... c'est un nid à problèmes... (voilage, pérénité, coins facilement enfoncés, etc, etc).
Surtout pour des portes de cette hauteur...
Désolé de le dire comme ça, mais il faut refaire de vraies portes.
Habituellement, ce genre de vieilles poutres, on les laisse comme elles sont, des poutres.
Le bois est certainement très dur, il y doit y avoir des fissures de partout, et ce n'était pas du bois de qualité menuiserie. Tu vas obtenir de drôles de planches.
Beaucoup de travail, un investissement, et un résultat pas fantastique...