Aaahhh! Encore un BIFURKEUR !! 
C'est la grand mode en ce moment. Même les "X" s'y mettent...
Et c'est très bien!
Personnellement, j'ai bifurqué il y a plus de 10 ans. J'ai été un précurseur...
Carrière dans la finance, expatriation à l'autre bout de la terre, la belle vie, et puis un jour, plus envie...
J'avais la chance de disposer d'un grand atelier équipé, celui de mon père, d'une maison à la campagne, les enfants étaient grands (mais il fallait payer encore les études), et pas d'emprunts, pas de dettes.
Je me suis lancé dans une niche très spéciale, niveau mondial (la fabrication de télescopes). internet m'a beaucoup aidé, le bouche à oreille planétaire, etc, etc...
Cela fait 12 années que je m'éclate, même si question revenu, c'est plutôt le smic depuis 12 ans, et pas de vacances pendant tout ce temps... Je bosse 7j/7, bien sur.
Mais je m'éclate!!
Les clés de la "réussite":
- Etre flexible, réactif, furtif, léger... (ce qu'on apprend dans tout bon cours de management).
- Minimiser les frais fixes (emprunts, etc). L'idéal, c'est ne pas avoir d'emprunts du tout.
- Etre en mesure d'arrêter à tout moment (on peut changer d'avis, cela peut ne pas marcher...)
- Ne pas trainer de "boulet" (enfants...).
- Etre bien certain à 300% que le conjoint est à plein dans l'aventure (il ou elle risque de devoir être le bred winner pendant pas mal de temps...).
Le coté sombre:
Bosser dans le bois, c'est chiant, sale, épuisant... Il faut être en bonne santé. On bosse dans le froid, la chaleur de la canicule. C'est physique. Très physique. Et il faut un moral d'acier.
Faire des petits trucs pour le plaisir, c'est pas la même chose que de répéter ça pendant des années, avec les contraintes de temps et la pression des clients.
Les clients, c'est chiant... Ils veulent tout tout de suite, ils ont leurs propres idées, et ils ne sont jamais contents du résultat... (il y a de bons clients aussi, et on peut se faire aussi plein d'amis...)
Les perspectives d'"évolution de carrière" sont limitées. Sauf à faire grandir la boite, embaucher des esclaves et devenir un grand petit patron et se faire de la marge sur l'exploitation des autres...
On n'a plus de temps pour rien d'autre. On bosse tout le temps... Plus de hobby, de soirées avec les copains. De toute façon, on est trop crevé...
Etre menuisier, socialement, c'est pas la même chose que d'être ingénieur... Par contre, "Ingénieur ayant bifurqué", c'est en train de devenir la "classe"...
Il n'y a pas d'élastique. Dans 5 ans, plus possible de redevenir ingénieur. Surtout en France où, jusqu'à maintenant, on n'aime pas du tout les "traitres". Tu seras foutu pour l'Industrie. (Ceci dit, il est possible que cela change).
Le corolaire de Bifurkeur, c'est SOBRIETE... Les revenus sont limités, il faut mettre de coté pour se faire de la trésorerie pour les jours "sans"...
Apprendre à vivre avec peu.
Bifurquer, c'est abandonner les délices et le modèle de la classe moyenne un peu supérieure. Bifurquer, c'est apprendre à être pauvre.
La aussi, il faut que le conjoint en soit conscient et partage les même valeurs... Vêtements achetés sur les vide greniers, bouffe chez lidl (ou faire son jardin....), voiture d'occasion à 1000 €, pas ou peu de vacances, un tel portable et un ordi pour toute la famille, etc, etc... C'est tout.
Plus de surconsommation et d'achats coup de coeur. Revenir aux fondamentaux. On s'y fait très bien.
(ceci dit, si tu bosses comme un fou, si tu bosses bien, et si tu es reconnu comme un bon artisan, avec une bonne clientèle, tu peux arriver dans quelques années, vers 50 ans, à te faire 3000 € par mois, 4000 si tu es vraiment malin).
Voila voila... 
NB:
Avant de te lancer, prépare ton commercial/marketing. Réalise des choses, des meubles, des trucs, que tu pourras présenter aux clients potentiels. Fais toi un book.
Commence à démarcher avant de te lancer. L'idéal, c'est déjà d'avoir des précommandes le jour J.
Surtout, ne pas se dire: aujourd'hui, je commence, et demain, je pense au commercial.
Fais en sorte d'avoir un matelas de trésorerie pour commencer. IL est fort possible que tu n'engranges rien du tout pendant pas mal de temps...
Si j'étais toi, je vendrais la maison... Quite à en racheter une autre plus tard. Mets toi en mode "flexible". Pas de frais fixes chaque mois. Etre "propriétaire", ce n'est pas l'alpha et l'oméga d'une vie heureuse, même si cela fait des dizaines d'années qu'on nous le fait croire. A deux dans un studio, à 30 ans, c'est tout à fait vivable... Quant aux enfants, tu attendras 5 ans, si ça a marché.
Le prix dépend pas mal de la taille de la machine.
Les cnc pour bricoleurs les plus en vogue sont Shapeoko, X carve, Workbee. Ce sont quand même des machines relativement limitées.
Pour avoir quelque chose qui commence à bien tenir la route, il faut:
Un guidage sur des rails supportés SBR (pas de roulettes sur un profilé).
Un entrainement par vis (pas de courroies)
Un bâti construit avec de gros profilés (surtout si on veut une machine de grande dimension).
Sinon, une bonne alternative, c'est de construire sa machine, notamment avec ce stage en allemagne: cnc14.de/
Quelques pistes sur ADB:
Si tu veux quelque chose de bien stable dans toutes les directions, il vaut mieux mettre aussi des diagonales sur les cotés les plus longs. Ou au moins, des diagonales dans les angles (contreventements).
70x70, cela devrait être suffisant.
IL vaut mieux que les dimensions soient telles que les pieds de la machine reposent au dessus des pieds, et pas loin des pieds sur le plateau.
Les 4 traverses entre les pieds servent à faire tenir les pieds ensemble, et rendre l'ensemble rigide (contreventement).
Les pseudo "tables" sans traverses, pour faire "moderne", sont une aberration de pseudo "designers". Les pieds ne sont plus contreventés, et ces "tables" ont toute capacité à danser la gigue...
Ils paraient que les gens s'y habituent et comme on leur répète que si si, c'est bien rigide, ils le croient... Comme à toute choses...
Pour les "murs" verticaux, tu peux utiliser du cp de 6 mm. Cela suffira amplement (sauf si tu veux mettre 200 kg sur le plateau...) et cela te fera gagner de la place .
Pour soutenir l'étagère, pourquoi vouloir les encastrer ? De simples petites cornières iraient très bien. Tu n'es pas dans l'"esthétique" ici. De toute façon, cela sera caché par la porte.
Au moins, abaisser le guide supérieur de la lame au maximum au dessus de la planche.
Bien sur, vérifier que la lame est bien avoyée.
Un truc: Peut-être peux-tu aider la lame au début. Trace profondément la marque de la découpe sur le bout au tranchet, ou même amorce le trait de coupe à la scie à main.
La lame ira alors naturellement sur l'amorce.Pour les découpes en biais, je n'utilise pas de guide/montage fixe. Je préfère avoir une "boite" faisant support pour l'inclinaison de la planche, mais mobile (avec une butée pour l'empêcher d'avancer quand on pousse la planche. Comme cela, on conserve la capacité de "piloter" la planche à couper, ce qui est très important avec une scie à ruban. Comme le dit le Maitre etiennedesthuilliers , la scie à ruban, c'est comme un violon. Cela se sent. Il faut savoir piloter, jouer de la godille, réagir à la moindre dérive.
S'il te plait, n'utilise pas du MDF, Valcotruc ou autres machin du même genre pour faire des portes de placard...
Le MDF, quelque soit la qualité, c'est du carton. Au moindre choc, cela s'enfonce. Les beaux coins de tes portes ne vont pas résister longtemps.
C'est dommage d'utiliser ce genre de choses, alors qu'on y passe des heures, pour ensuite le voir s'abîmer si vite. D'autant plus que c'est devenu très cher...
A mon sens, je ne suis pas charpentier, mais j'ai peut-être un peu de bon sens...
Les assemblages de poutres sur de telles portées ne servent qu'à empêcher les morceaux de se détacher. Ils ne peuvent avoir de fonction structurelle.
Quel que soit l'assemblage, ce sera comme si c'était une rotule.
Donc, pas la peine d'un assemblage sophistiqué.
L'ensemble de la poutre tiendra grâce aux pièces qui supportent en dessous. C'est sur ce point qu'il faut se focaliser.
Je ne sais pas trop quel peut être le rigolo qui a conçu des portes avec des trous pour les vis aussi gros que la pièce de bois... C'est certain qu'un jour ou l'autre, cela va lâcher... Surtout dans du sapin...
Pas évident de faire une "mortaise" et rajouter un morceau de bois. La pièce de bois est très étroite, et ensuite, on ne sait pas que ce qu'il y a plus loin (mousse ? massif ? vide ). La pièce de bois rajoutée risque de tenir dans rien du tout...
Je crois que je referais toute la porte, en réfléchissant bien aux fixations des vis.
Un plateau, quand il est terminé, il vaut mieux le laisser vertical, et sans trop de lumière / soleil qui tape dessus d'un seul coté.
Tu peux en effet le retourner, le mettre au soleil. Il est possible que la courbure disparaisse.
Ensuite, le conserver à la verticale, et le fixer le plus vite possible sur son cadre ou piétement.
Avis personnel n'engageant que moi-même...
C'est un beau mur, avec des ouvertures anciennes dont la fenêtre en haut, et des arc boutants qui donnent une assise et rajoutent à l'esthétique de l'ensemble.
Quel dommage de bétonner tout ça.
Un mur comme ça, on y fait pousser une glycine et on fait un beau jardin devant.