Bonjour,
ferrures.com/p...livre-par-paire
Pivot en 2 parties, la plus petite dans le montant du secrétaire; la plus longue fixée dans le côté de l'abattant. Cet élément se monte la partie la plus longue vers le haut et le dessus de la "pointe" vient de caler sur le dessous du casier du secrétaire, permettant le maintien de l'abattant en position horizontale. Cela dit , j'ai toujours complété ce pivot avec un crochet de secrétaire en laiton ou en fer à fabriquer soi-même pour éviter que l'abattant ne se détériore au niveau du pivot quand on s'appuie sur l'abattant pour écrire.
Bonjour, pour ma part j'utilise de l'acide nitrique. Je dilue dans l'eau puis je passe le produit dilué sur la partie neuve, je ressuie tout de suite avec le plat de la main, et je donne un coup de chalumeau très rapide et en éloignant la flamme de 30cm environ. Dilution : 1 partie d'acide pour 5 partie d'eau environ (il faut faire des essais). j'applique avec de la ouate enroulé au bout d'un morceau de bois. Je sais je touche l'acide avec mes mains, je vous rassure j'ai encore toute mes mains, tous mes doigts et je ne fais pas ça tous les jours, alors je sais, la sécurité, bla bla bla...
Bonjour,
J'ai été artisan ébéniste, restaurateur de meubles anciens.
Je considère que c'est à l'artisan de bien analyser le meuble avant, on ne s'improvise pas ébéniste, selon le meuble le vrai pro sait où il y a risque de problème et analyse avant de faire le devis. S’il peut y avoir un doute, mettre une réserve sur le devis. Dans le cas présent, pas de réserve, c’est donc à l'artisan d'assumer son manque de clairvoyance. Sinon comment faire confiance ensuite à un artisan qui fait varier les devis au gré de son improvisation, de son manque d'expertise, ou même de sa mauvaise foi parfois.
Par conséquent j’estime qu’un vrai pro ne doit pas faire varier un devis initial quel que soit les surprises, bonnes ou mauvaises.
Sur des projets plus conséquents, des réserves peuvent être inscrites sur le devis initial et dans ce cas être rediscutées en cours de réalisation et données lieu à un devis complémentaire. En l’espèce il me semble qu’il s’agit d’une restauration classique d’un buffet deux portes probablement en noyer ou bois fruitier et je ne pratiquerais pas de dépassement de devis tout en restituant un meuble correctement restauré. C’est le métier qui rentre…
Mais je suis peut être d'un vieille école qui n'a plus cours aujourd'hui.
Bonjour,
un coup de ponçage au 240 puis reprendre le vernis avec une mattine ciré double (laverdure) bien écrasée. Avec du 240 les inscriptions ne risquent rien.
Pour les entrées de serrure , il s'agit probablement d'os (placages Georges), tu prends les empreintes de celles manquantes et tu les refais.
Bonjour,
Sur les photos je vois des traces d'usinage non poncées, et des taches d'eau sur un plateau non protégé par un vernis. Ce ne sont pas des traces d'accidents sur un meubles qui aurait vécu, ce sont des marques d'un travail pas fini.
Pour réaliser un effet "meuble vieilli" il faut réaliser son meuble correctement avec une finition parfaite. Ensuite il faut l'user. Et là il y a plusieurs niveau dans le raffinement, de la simple usure des moulures ou des poignées de tirages au démembrement sans précaution de l'ensemble du meuble. Une fois que les pieds de table sont cassés, que le plateau est fendu en plusieurs endroits etc, il faut le restaurer et refaire une finition qui respectera les blessures occasionnées.
Le coût n'est pas le même mais le résultat est à la hauteur des compétences de l'ébéniste, de son goût pour le challenge.
Il vous reste l'option d'acheter un vrai vieux meuble du XVIIIeme ou du début XIXeme siècle et de le restaurer en gardant sa patine et les stigmates de son passé. Aujourd'hui ces meubles ne valent plus rien et quand la mode reviendra vos arrières petits enfants vous remercieront.
Un vieil ébéniste qui en a vu passer.
Bonjour,
Vous êtes professeur en collège, par conséquent je vous suggérerais de vous rapprocher de vos confrères exerçant en lycée professionnel ou en SEGPA section habitat en collège. Prospectez via le chef des travaux en lycée ou le directeur de la SEGPA en collège. Ce serait un excellent exercice pour les élèves de ces sections et les coûts seraient très abordables.
Manuel
Bonsoir,
Ce que je pense après un demi siècle passé dans le domaine du bois, ébénisterie, marqueterie( y compris marqueterie Boulle), restauration de meubles (XVIIeme et XVIIIeme siècle )et vernis.
L'ébénisterie est une niche dans les métiers du bois.
La marqueterie est une niche dans le prolongement de l'ébénisterie.
La restauration de meubles anciens est en perte de vitesse auprès des clients; la culture du meuble cubique à monter soi-même est passé par là. Certaines cultures apprécient la marqueterie Boulle, d'autres catégories aisés aiment faire poser des placages de loupe sur leurs yachts; encore des niches..
Certains travaillent toujours dans ces domaines, mais quand on questionne un peu, on s'aperçoit que les revenus ne sont pas très élevés et il vaut mieux avoir un deuxième salaire dans le foyer.
La marqueterie a évolué depuis l'époque Boulle, il y a eu Gallé, Vriz et maintenant la marqueterie de paille.
Donc si tu as une niche particulière à développer et le temps de voir évoluer ton entreprise, alors vas y, fonce et fais ce que tu veux, il faudra peut-être faire des sacrifices, mais tu feras ce dont tu as envie.
Bonjour,
Je suis choqué de ce que je lis, l'esprit est de garder ce meuble qui a une valeur sentimental, si tu retires la marqueterie tu retires ce que le grand père a voulu donner c'est à dire un décor de cubes qu'il a lui même réalisé. Refaire la marqueterie c'est détruire l’œuvre du grand père et donc autant détruire la table.
De plus la marqueterie est certes abimée mais pas à ce point, je dirais même qu'elle est en assez bon état hormis quelques manques à refaire. Il suffit de dégager les espaces manquant bien marquer les bords, puis prendre les empreintes avec un papier carbone, reporter ces empreintes sur le bois neuf, découper au cutter en suivant le modèle et recoller avec une colle de poisson en mettant sous presse.
Auparavant il faut reprendre le tuilage, un coup de scie circulaire sur le dessous, lame réglée jusqu'à 2 ou 3 mm de la marqueterie puis recoller avec un colle araldite sous presse.
C'est une table de style Louis XV qu'il faut respecter, quant à sa solidité, rien à redire elle semble bien pensée.
Un ébéniste spécialiste du cube en perspective.